Le blog de Mylady

LA BOUTIQUE – 2ème partie
- Oh Madame, c’est vrai ? bien vrai ? vous voulez bien de moi ?
Il tomba à ses genoux lui embrassant les pieds, et encerclant ses jambes il l’enveloppa d’un regard empli d’une infinie soumission.
- Je t’ai dit à l’essai ! tu es libre ce soir ?
- Oui Madame je suis libre, et le serai toujours pour vous, en dehors bien sur de mes obligations professionnelles.
- Je reçois un couple d’amis ce soir, tu feras le service. Quel est ton prénom ?
- Dans cette tenue Madame ? je m’appelle Yves.
- Bien sur, tu es très bien ainsi, un petit tablier dessus et tu feras une parfaite soubrette.. yves !
- Madame, m’autorisez vous à m’absenter quelques minutes ? je fais un saut chez moi, et je reviens me mettre à vos pieds et à votre service ?
- Je t’y autorise, mais tu enfiles ton costume par-dessus ta tenue actuelle. Je te donne 20 minutes. Tu passeras par le couloir à côté du magasin et tu montes au 1er étage.
- Bien Madame. Je serai là dans 20 minutes.
Madame M. le regarda se rhabiller rapidement et sortir du magasin presque en courant. Puis elle remonta chez elle, se préparer pour ses invités. Une robe noire, longue, un peu de maquillage, des chaussures à très hauts talons qui la grandissaient encore, voilà elle était prête.
La sonnette de l’entrée retentit. Yves se tient sur le palier, rougissant mais visiblement heureux, un bouquet de roses blanches d’une main, une bouteille de champagne de l’autre, qu’il tend à son hôtesse et dorénavant Maîtresse.
- Merci Yves, charmante attention ! la cuisine et la salle de bain sont par là.. mets la bouteille dans le frigidaire, et va te mettre en tenue, mes invités ne vont pas tarder.
Yves se précipite et revient très vite, sans chaussures..
- Mes chaussures ne vont vraiment pas avec ma tenue, j’ai préféré ne pas les mettre.
- Quelle est ta pointure ?
- 42 Madame …
Madame M. ouvre un placard dans l’entrée et après quelques recherches sort une paire d’escarpins
- Essaies cette paire, je pense qu’elle devrait t’aller !
- Oui Madame, ils me serrent un peu mais je souffrirai pour Vous.
- Et maintenant à la cuisine ! ce sera un apéritif dînatoire, les cartons du traiteur sont dans le frigidaire, les plats sur la table, tu as juste à disposer dessus.
Pendant qu’yves s’active, la sonnette retentit à nouveau.
- Va ouvrir !
- Oui Madame
C’est un peu tremblant que Yves va ouvrir, que vont penser de lui les invités ? qui sont-ils ? La porte ouverte, il s’efface pour laisser entrer ceux qu’il reconnaît : le pharmacien et son épouse. Ils ne font pas attention à lui et ne semblent pas le reconnaître, bien que le pharmacien ait l’air quelque peu gêné aussi. Il les débarrasse de leurs manteaux et les fait entrer au salon.
Madame M. accueille affectueusement son amie Madame D. qui lui demande si elle a trouvé un soumis ..
- Comme tu le vois, ma chère amie, oui ! il est tombé à mes pieds aujourd’hui, et semble assez efficace. A voir à l’usage.
- Il est plutôt mignon … de belles fesses, encore bien blanches, mais te connaissant elles ne vont pas le rester bien longtemps !
Madame D. se tourne vers son mari :
- Qu’attends tu pour te mettre en tenue aussi. Tu te sentiras moins seul ce soir.
Monsieur D. toujours aussi gêné, gagne la salle de bain, dont il revient quelques minutes après. Vêtu d’un slip féminin, un porte jarretelles et des bas, il est paré d’un superbe bondage, et porte un collier de chien en métal autour du cou. Yves comprend le pourquoi du large pull à col roulé porté à l’arrivée.
D. rejoint yves à la cuisine, et tous deux s’affairent à préparer les plateaux de petits sandwichs, amuses-gueules, petits fours etc.… pendant que ces dames discutent tranquillement au salon. Ils n’entendent pas la conversation, mais se doutent bien qu’il doit être question d’eux, et principalement d’yves, le petit nouveau ! Ils osent à peine échanger quelques mots, à voix basse, concentrés sur leur travail.
Une clochette retentit.
- Ces dames nous appellent signale D. prends le plateau des verres, j’emporte le reste.
Madame D. installée sur le canapé, porte une mini-jupe de cuir noir, un chemisier au décolleté vertigineux et de hautes bottes. Yves a du mal à reconnaître la personne qui est à la caisse de la pharmacie au quotidien. Il n’aurait jamais imaginé qu’elle puisse être dominatrice. Et pourtant quand on voit les fesses et les cuisses de son mari, striées de longues marques rouges qui ne doivent pas être très anciennes, il n’y a aucun doute à avoir.
- Yves, sers-nous le champagne nous allons trinquer à ta nouvelle condition !
A suivre ........
Guy
Il est certain que de telles réflexions n’aboutiront jamais à ce que tu trouves une Maîtresse. Certes il y a la liberté d’expression et c’est bien pour cette raison que j’ai publié ton commentaire. Par contre il démontre bien que tu ne comprends pas les sens de nos articles et récits et que tu confonds fantasmes et fictions avec la réalité. Ce qui me semble logique pour un homme qui vit avec ses pulsions, comme tant d’autres.
Mylady
Les femmes dominantes, ont le choix, de leurs pratiques, de leurs fantasmes, des hommes soumis conscentant s'appliquent à donner vie à leurs pratiques et le font avec plaisir. Viril ou féminiser peut importe puisque c'est la femme qui choisit!!!!et l'homme soumis applique!!
Mais là il s'agit d'un recit un conte !!!!
BRAVO LIA MOI J AIME TON RECIT
GROS BISOUS MES CHERIES
Melle Narcisse

Pour moi, la virilité ne se situe pas dans l'aspect extérieur et un homme complet est celui qui réussit à accepter, intégrer et même développer son côté féminin (idem pour la femme avec son côté masculin et pour moi les maitresses atteignent la plénitude des êtres complets, ayant intégré avec bonheur leur aspect masculin)
A partir de là, les fantasmes, récits réels ou pas et les jeux des autres ne devraient pas te perturber dans l'approche de ta propre nature
BRAVO LIA POUR CE MAGNIFIQUE RECIT ! J'ATTENDS LA SUITE AVEC IMPATIENCE ! DS CITROËN