Le blog de Mylady

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F E T E S

 

 

Pour la soirée de Noël Lydie avait réussis à se soustraire à la famille qui tenait à l’inviter comme tous les ans, elle avait prétexté la fatigue accumulée au bureau et reporté au lendemain les agapes familiales. Elle voulait passer cette soirée seule avec jim. Ce serait le premier Noël qu’ils passeraient ensemble.

 

Ce soir pas de domination avait dit Lydie, mais jim savait qu’il avait néanmoins intérêt à respecter les règles imposées depuis longtemps. Elle travaillait l’après midi jusqu’à 17h30 c’est donc lui qui s’était chargé des courses et avait préparé avec amour la terrine de foie gras,  les escargots, un joli plateau de fromage et sa salade aux noix, et bien sur la bûche glacée prise chez le pâtissier attendait sagement dans le congélateur.

 

Dès l’arrivée de sa Maîtresse, il l’avait déchargée de son sac et de quelques paquets puis lui avait fait couler un bain aux huiles essentielles délassantes. Il avait décoré la salle de bain de branches de sapin, entremêlées de poinsettias à la chaude couleur carmin,  de bougies rouges et or, seul éclairage du lieu, dont les flammes scintillantes  se reflétaient et se multipliaient dans les carrelages et les miroirs.  Lorsque Lydie entra dans la pièce elle poussa un cri d’admiration et de plaisir devant le spectacle, elle se retourna vers jim qui guettait sa réaction :

-        Merci mon jimmy pour cette jolie surprise. Tu t’es donné du mal mais c’est une réussite ! je ne m’attendais pas du tout à cela. Bravo tu me fais très plaisir.

-        Si vous êtes heureuse je suis payé au centuple de ce petit effort, bien normal par ailleurs.

Il la laissa se détendre dans l’eau mousseuse et parfumée, pendant qu’il mettait la dernière main à la préparation de la salle à manger. La nappe blanche, le chemin de table rouge, les chandeliers, la porcelaine et le cristal créaient une atmosphère de Fête. Il disposa un centre de table composé de roses blanches rappelant sa constante soumission. Il voulait que tout soit parfait pour cette soirée en tête à tête. Il vivait cet instant dans un total bonheur.

 

Un appel le ramena à la réalité, et il se précipita pour offrir à sa Maîtresse le confort d’un peignoir tout chaud à la sortie de son bain, il la frictionna délicatement, massant au travers de l’éponge le corps qu’il vénérait :

 

-        Vous n’avez pas froid ma chère Maîtresse ?

-        Non jim, je suis merveilleusement bien, ton bain était délicieux et m’a totalement détendue. Je vais achever de me préparer, tu peux aller continuer ta cuisine, et préparer l’apéritif, je te rejoins dans un petit moment.

-        Bien Madame, je vous attendrai ..

 

Jim profita de ces derniers instants pour déposer au pied du petit sapin qui ornait un coin du salon 2 paquets joliment emballés. Quelques semaines auparavant, Lydie s’était extasiée devant un joli collier découvert dans la vitrine du bijoutier,  qu’il s’était empressé d’aller acheter dès le lendemain en pensant qu’elle lui évitait ainsi de se creuser les méninges pour trouver un cadeau.  Il avait également commandé un petit fouet de cuir tressé qu’elle avait hésité à prendre lors de leur visite dans la fabrique de micocoulier. Il se dit que c’est sans doute une grosse bêtise ce cadeau, et qu’il le regrettera quand elle s’en servira. Mais l’essentiel est qu’elle soit heureuse de l’utiliser, et si elle le fait c’est probablement qu’il l’aura mérité. Il termine rapidement ses préparatifs culinaires, et enlève son tablier. Il est élégant en pantalon noir, chemise blanche et nœud papillon. Ce soir il ne fera pas le service en string, il est invité à la table de sa Maîtresse. Quel honneur…

 

Lorsque Lydie réapparaît, elle est resplendissante, moulée dans une robe noire toute simple, mais largement décolletée, et il s’imagine immédiatement posant le collier dans le creux de la gorge ainsi découverte. Elle porte des escarpins vernis à très hauts talons qui la font paraître encore plus grande et majestueuse. Elle a relevé ses cheveux en un gracieux chignon, et un discret maquillage rend son regard plus lumineux encore. Jim se laisse tomber à ses pieds :

 

-        Madame, vous êtes merveilleuse, je suis à vos pieds, pour toujours..

-        Tu es très classe aussi dis moi !

-        Pour Vous Madame !

-        Relève toi et sers nous l’apéritif, je meurs de soif.

 

Le repas se déroule dans une délicieuse atmosphère de tendresse, les mets sont délicieux, les vins délient les esprits, leurs échanges sont légers, ils oublient les règles, pour n’être plus qu’un couple amoureux.

 

Après le dessert, ils prennent une dernière coupe de champagne dans le salon et jim en profite pour remettre ses cadeaux, découvrant en même temps que d’autres paquets ont rejoint  les siens. Lorsque Lydie ouvre l’écrin contenant le collier, elle pousse un cri de joie :

 

-        Oh le collier que j’avais trouvé si joli, tu t’en es souvenu ! tu es adorable, Merci mon jimmy. Mets le moi s’il te plait.

Jim passe derrière Lydie et attache le collier qui, comme il l’avait imaginé en début de soirée, va parfaitement avec la robe. Il est content de lui pour une fois.

 

-        Et le fouet ! j’en avais très envie aussi, mais crois tu que tu le supporteras ?

-        Madame, je suis prêt à tout supporter si c’est Vous qui le décidez. J’espère seulement arriver à ne pas le mériter trop souvent. Rien que sa vue suffira à me faire filer doux, s’il en est besoin.

 

-        Jim les deux autres paquets sont pour toi, ouvres les !

-        Madame, des cadeaux pour moi ? c’est trop de bonheur ..

 

Il se hâte d’ouvrir le premier qui contient .. un collier également. Mais celui là est en cuir noir, très large, et clouté, les clous d’acier forment un prénom : J I M

-        Madame, il est magnifique et il est à mon nom, je me sens vous appartenir encore davantage si c’est possible.

S’agenouillant devant sa Maîtresse, il lui tend le collier :

-        Madame c’est de vos mains que je veux le sentir venir encercler mon cou.

Il enlève son nœud papillon, et déboutonne le haut de sa chemise pour s’offrir au collier, que sa Maîtresse lui pose avec lenteur, le serrant afin qu’il le sente bien présent, mais sans lui faire mal. Il baise avec reconnaissance ces mains qui viennent de lui poser la preuve formelle de son appartenance.

 

-        Ouvres l’autre maintenant.

Jim déballe un petit écrin, et découvre un bracelet en acier, mailles forçat, qu’il se hâte de passer à son poignet.

-        le collier tu ne pourras pas le porter continuellement, mais ce bracelet ne devra plus te quitter, c’est un lien qui t’unit à Moi. Regarde la plaque.

-        Oui Madame je vois qu’elle porte aussi mon nom de soumis

-        Et à l’envers ?

-        Ah oui, je n’avais pas vu, « propriété de Lydie » Madame, je serai très fier de porter ce bracelet jour et nuit, pour VOUS !

-        Madame je n’oublierai jamais cette merveilleuse soirée. Vous m’avez donné tant de bonheur en quelques heures.

-        Jim je suis d’accord avec toi, nous avons passé une très belle soirée. Mais je te promets que tu n’oublieras pas non plus la dernière de l’année que nous passerons encore ensemble.

-        Alors je vais l’attendre avec impatience, bien que tous les instants où je suis à vos pieds soient magiques.

-        Le prochain sera très particulier, je te réserve une surprise..

-        Vous piquez ma curiosité naturelle.. je vais trouver le temps très long d’ici là..

 

Ils se séparent le 25 de bonne heure,  appelés chacun par leur famille. Mais ils ont en tête la prochaine rencontre dans quelques jours.

 

Les multiples occupations de la fin d’année, firent passer très vite ces derniers moments. Lydie avait convoqué jim pour 18h, et le ton employé laissait supposer que cette soirée serait beaucoup moins « douce » que celle de Noël, mais jim était toujours sur son petit nuage, et ne craignait plus rien.

 

Sachant que sa Maîtresse adorait les fruits de mer, il avait passé commande d’un beau plateau, ce qui lui permettrait de ne pas avoir à cuisiner, ni à se déplacer beaucoup. Son dessert préféré était commandé aussi. Il n’avait plus à se soucier de rien, que d’attendre la surprise promise. Elle l’intriguait… Sa Dame inventait toujours des choses inattendues. Que serait-ce cette fois ??

 

A 18h pile, il est devant la porte, chargé de ses provisions. Lydie l’accueille avec un grand sourire. Elle est vêtue d’un collant imitant le cuir qui semble une seconde peau, et une tunique légère avec son nouveau collier qu’elle semble beaucoup apprécier. Elle l’envoie mettre au frais le réveillon, en le prévenant qu’elle a quelque chose d’important à faire auparavant. Son ton est plutôt ferme et sec. Le pauvre jim, douché, se demande quelle faute il a bien pu commettre. Il réfléchit à toute vitesse, passant en revue cette dernière semaine, ils ne se sont pas revus, juste téléphoné, et échangé quelques mails, il n’a pas de souvenirs d’une quelconque bévue de sa part. Tout lui semblait aller parfaitement bien. Que se passe-t-il donc ? Il la regarde d’un air implorant, qui la fait sourire.

 

-        Qu’y a t’il mon petit jim ? tu as l’air inquiet.

-        Votre ton Maîtresse, vous avez une voix sévère ? j’ai fait quelque chose qui Vous a déplu ?

-        Mais non jimmy, je pensais simplement à ce qui t’attends.

-        Vous me faites peur Madame, que me réservez vous de si terrible ?

-        Tu ne vas pas tarder à le savoir, pour l’instant déshabille toi et va t’installer sur le lit dans la chambre. Je te rejoins dans un instant.

 

            C’est avec une légitime appréhension que jim se dirige vers la chambre. Il pense au fouet qu’il a offert à sa Maîtresse et se maudit de cette idée saugrenue qu’il a eue. Elle doit avoir envie de l’essayer, et il se dit qu’il va passer un mauvais quart d’heure. Il se déshabille en tremblant, il a peur et même froid.  Il s’allonge sur le lit, en remarquant qu’il est recouvert d’une alèse, bizarre, envisagerait-elle de le fouetter au sang ? il attends, les minutes s’écoulent interminables..

 

Enfin il entend son pas dans l’escalier, les talons claquent sur les marches, il a l’impression que son cœur s’arrête dans sa poitrine, puis redémarre à 200 pulsations minute. La sueur sourd de chacune de ses pores. Pourquoi a-t-il si peur d’abord ? il a toute confiance en ELLE, c’est idiot.

 

Elle se penche vers lui,  il respire son odeur, ce qui  le calme doucement, elle le caresse, puis l’embrasse tendrement, il se détend, elle lui murmure dans le creux de l’oreille :

 

-        Te souviens tu de ce que je t’avais dit il y a quelque temps ??

-        Quoi donc Maîtresse, vous m’avez dit beaucoup de choses déjà ..

-        Réfléchis bien mon jimmy, quelque chose de très important pour toi, pour Nous..

-        Je ne vois pas Madame..

-        Mais si, tu vois très bien, mais tu as peur ..

-        Vous voulez parler … de me .. de me marquer ? c’est cela ?

-        Ouiiii jim, c’est cela, toujours prêt ?

-        Ma Dame, si c’est Votre volonté..

-        Oui c’est MA volonté jim, enlève ton string, et couche toi à plat ventre.

 

Jim, le ventre noué, s’exécute, il ne sait pas encore comment il va être marqué, mais puisqu’Elle l’a décidé il ne peut qu’accepter. Il fait glisser son string et s’étend à plat ventre sur le lit, il comprend maintenant l’alèse. Il se soumet.

 

Lydie pose sur le lit les quelques petites choses qu’Elle a apportées. Elle commence à enduire la fesse gauche d’une pommade, le froid de la crème le fait frissonner. Elle ne dit rien, et il attends, petit à petit une douce chaleur envahit l’emplacement qu’elle a frictionné. Il a l’impression que sa fesse devient peu à peu comme insensible, juste cette douceur, une torpeur.

 

Elle l’attache maintenant bras et jambes bien écartés, il ne peut plus bouger, mais il n’a plus peur, seule sa volonté à Elle compte désormais. Elle a repris ses caresses, le frôlant partout, c’est si bon, il se laisse aller complètement,  à demi somnolent. Il a même oublié ses paroles, mais Elle les lui rappelle, de quelques mots :

 

Je vais te laisser ma marque, un joli L sur le côté de ta fesse, afin que tu puisses t’asseoir sans trop de problèmes, mais comme je ne suis pas équipée pour te marquer au fer rouge, un peu violent d’ailleurs à mon goût, je vais juste dessiner la lettre au cutter, assez profond et en doublant le trait, afin qu’il subsiste une cicatrice durable, du moins je l’espère. La crème que je t’ai appliquée est anesthésiante, tu ne devrais donc pas vraiment souffrir. Tu vois comme je suis gentille avec toi !

-        Merci Ma Dame, j’ai confiance en Vous !

-        Alors essaies de ne pas bouger, détends toi complètement, afin que je fasse de beaux traits bien droits.

-        Oui Madame, je ne bougerai pas.

 

Lydie a sorti un petit cutter très effilé, qu’elle désinfecte précautionneusement, elle s’agenouille sur le lit à côté de jim et prenant appui sur sa cuisse, elle applique la pointe sur l’endroit qu’elle a choisi, elle enfonce la lame d’un geste décidé et descends lentement sur environ 5 cms, un peu de sang suinte, qu’elle essuie avec une compresse, puis elle renouvelle le même geste à 1 mm du premier, les 2 lignes sont bien parallèles, jim n’a pas bronché. Elle effectue la même opération à angle droit, mais plus courte cette fois, puis à nouveau une ligne parallèle. Le L est bien net, elle éponge le sang qui coule, le tout n’a pris que quelques minutes. Elle prends une photo afin de pouvoir montrer le résultat à jim, puis pose une compresse avec une pommade antiseptique, et un pansement par-dessus.

 

-        Voilà jim c’est terminé, tu as été très sage !

-        Madame, vous avez des mains de fée, je n’ai presque rien senti, vous êtes sure que je vais garder une marque ?

-        Je ne suis sure de rien jim, nous verrons bien, mais tu verras sur la photo que tu as un magnifique L. L’important était que tu acceptes l’épreuve sans broncher. Tu m’as fait entière confiance et je suis fière de toi.

-        Tu te souviendras de ce dernier soir de 2009, et maintenant nous allons faire honneur à ton plateau de fruits de mer. Tout cela m’a donné faim ! et à toi ?

-        Moi aussi Madame j’ai faim, je suis heureux de vous avoir donné cette satisfaction et de porter votre marque, même si elle doit être éphémère, Vous pourrez toujours la renouveler ultérieurement. A la longue la Marque devrait rester.

-        Voilà une sage parole jimmy, va vite sortir le champagne, nous allons fêter dignement la fin d’année.

 

HEUREUSE ANNEE 2010 !

 

LIA


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Oh quel beau récit ma chère Lia !!!!! Comme d'habitude tu sais imaginer des innovations qui ravieront nos lectrices et lecteurs .

Je t'en remercie et t'embrasse très fort.

Absente encore cette semaine, tu sauras diriger notre form et j'espère que nos membres te feront l'honneur de se joindre à toi et te féliciter.


Je sais que je peux toujours compter sur toi.

A bientôt

Mylady 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mar 12 jan 2010 2 commentaires
Bonjour maitresse Lia, et Bonjour Mylady.

Bonne et heureuse année à toutes les deux.
merci Maitresse Lia pour vos si beaux récits.
jean-marie
Jean-Marie - le 12/01/2010 à 13h24
Comme d'habitude un excellent texte remarquable de finesse et d'intelligence.
Qu'arrive-t-il à notre chère Mylady?
patrick - le 13/01/2010 à 20h28