Le blog de Mylady

L’HOPITAL – 2ème partie
Voici quelques jours que Martine a commencé son service en Chirurgie B. et elle est très satisfaite de son travail. Ses supérieurs aussi, quant à ses collègues elles sont toutes très gentilles avec elle, surtout après son « dressage » de Monsieur Paul. Elles lui ont demandé à plusieurs reprises comment elle en était venue à bout :
- Ce malade si pénible avant ton arrivé est devenu un patient modèle, plus une plainte, plus de coups de sonnette à tous moments. Que lui as-tu fait ou dit ?
- Que voulez vous que je vous dise ? sans doute mon autorité naturelle a-t-elle agi !
- On avait tout essayé, l’autorité, la douceur, mais rien n’y faisait, il était infernal avec nous. Tu as bien un petit secret ? dis nous, ça pourrait nous servir aussi.
- Mais non voyons, je lui ai juste fermement expliqué qu’il n’avait pas le droit de se montrer désagréable avec des jeunes femmes aussi dévouées, gentilles, aimables que vous toutes, c’est tout.
- Maintenant les filles, au travail, sinon on va nous accuser de ne pas nous occuper de nos malades.
Et d’une pirouette elle les laissait là avec leurs questions sans réponses, puis retournait s’occuper du directeur, toujours aussi enchanté de l’avoir à proximité chaque soir. Il avait bien quelques petits problèmes avec son épouse qui n’appréciait pas ses retours tardifs, mais, tout à son bonheur de soumis, il ne prêtait guère attention à ses récriminations.
Ce soir là, quand Martine arrive dans son bureau, il l’attends déjà et se précipite dès qu’elle entre, lui baise les mains, la débarrasse de son manteau qu’il place dévotement sur un cintre, l’installe sur le petit sofa pour lui enlever ses bottes qu’il caresse et embrasse avant de les ranger, il masse ensuite les pieds de sa Maîtresse, lentement, religieusement, avant de les glisser dans les sabots réglementaires. Martine se laisse faire avec délectation, c’est si bon d’être ainsi vénérée. Soudain elle repousse violemment du pied le pauvre homme tout étonné :
- tu as tes pinces ce soir ?
Elle a instauré comme règle que Marcel, ce cher directeur, devait poser des pinces sur ses tétons tous les soirs une demi-heure avant son arrivée. Le directeur pâlit un peu et murmure :
- oui Madame, mais je dois Vous avouer que je viens juste de les mettre, car j’ai été appelé par le grand patron juste au moment où j’allais les poser et la conversation a duré très longtemps.
- Tu te moques de moi ? tu n’es pas capable de tenir le téléphone d’une main et de fixer 2 pinces de l’autre ? tu vas les garder une heure pour te punir, et tout à l’heure je m’occuperai de tes fesses.
- Oui Madame, je reconnais que j’ai commis une faute, mais je n’ai pas vu le temps passer, c’était un problème sérieux. Je vais garder les pinces jusqu’à Votre retour. Vous me punirez comme Vous l’entendez, mes fesses seront à votre disposition.
- ça suffit maintenant, j’ai du travail. Quoi de neuf dans le service ?
- rien de particulier Madame, les infirmières vous mettront au courant comme d’habitude.
- Je vais aller au bureau des infirmières, faire la tournée des chambres et je repasserai ensuite, tu peux retourner dans ton bureau, je t’appellerai.
- Ah si il y a quelque chose que j’oubliais de Vous dire Madame. Paul doit sortir demain et il a beaucoup insisté pour que Vous passiez le voir ce soir. J’ai eu beau lui dire que Vous le verriez comme tous les autres au court de votre tournée, il m’a fait promettre de Vous le dire. Je crois qu’il veut Vous demander quelque chose.
- D’accord, je vais passer le voir, comme d’habitude. Qu’es-ce qui lui arrive à celui là ? Il veut me demander en mariage ?
-
Elle éclate de rire, et s’éclipse laissant le Directeur songeur. Que voulait-Elle dire avec cette histoire de demande en mariage ? Elle plaisantait probablement.
Martine se précipite auprès de ses collègues qui doivent l’attendre pour lui passer les consignes avant de pouvoir partir. Elle sait qu’elles ont une longue journée de travail derrière elles, et ont hâte de retrouver leur famille. Elles plaisantent quelques minutes, puis les unes se sauvent vers la sortie, pendant que Martine commence sa première tournée dans le service. Elle repense soudain à ce que lui a dit ce cher directeur à propos de Paul, il attendra celui là, elle le verra tout à l’heure, à son tour. Il ne s’imagine quand même pas la convoquer ? Elle continue tranquillement ses visites, les patients sont généralement sympathiques et l’accueillent avec le sourire, elle sait s’intéresser à eux, ils lui font spontanément confiance. Elle n’a pas eu à utiliser à nouveau ses dons de persuasion comme avec Paul. Dommage finalement, ça avait été une nuit amusante.
Elle arrive devant la porte de Paul, et entre après avoir frappé, mais sans attendre qu’il réponde comme elle le fait dans les autres chambres. Depuis la première nuit, elle a gardé envers lui le tutoiement et une grande désinvolture, il semble considérer cela comme tout à fait normal, la traitant quant-à lui avec un intense respect.
- alors mon cher paul ? tu me convoques maintenant ? tu crains que je ne sache plus faire mon travail, et que j’oublie des malades ?
- non, non, très chère Madame Martine, je sais que Vous être la conscience professionnelle même, je voulais plutôt que Vous sachiez que j’avais quelque chose à Vous dire, enfin non, plutôt à Vous demander, ou Vous proposer. Mais bien sur c’est Vous qui décidez, vous être Maîtresse de votre décision.
- Eh bien voilà, je sais maintenant que tu veux me demander quelque chose, mais ça doit être sérieux pour que tu tournes en rond comme ça. Si tu t’expliquais clairement, enfin ..
- Oui, je vais Vous expliquer, je ne sais pas trop par où commencer, ce n’est pas facile. C’est quelque chose de très important pour moi.
- Waouh, qu’es-ce que c’est ? une demande en mariage ? tu en prends des précautions.
- Vous seriez d’accord si je vous demandais en mariage ? Oh, ce serait merveilleux .. ! mais non, Vous êtes en train de vous moquer de moi, suis-je bête. D’ailleurs je ne mériterais pas un tel honneur, vous êtes une Déesse, une Etoile, et moi juste un pauvre petit ver de terre.
- Quel lyrisme, alors dis moi tout, je n’ai pas que ça à faire moi ! Commences par le commencement, ce sera plus simple.
- Ma chère Madame Martine, la première nuit, quand Vous m’avez attaché dans mon lit, j’ai ressenti quelque chose de merveilleux, de totalement inconnu, un sentiment indéfinissable, je ne sais même pas si je suis tombé amoureux de Vous, mais ce qui est certain c’est que mon rêve le plus cher serait que vous acceptiez de me consacrer un peu, un tout petit peu de votre précieux temps, lorsque je serai rentré chez moi. Je pense que j’aurai encore besoin de soins, et aussi d’être dressé, que quelqu’un comme Vous m’inculque les bonnes manières dont visiblement je manquais jusqu’à présent.
- Mais tu rêves ? tu imagines que je vais aller m’occuper de toi, comme ça, juste parce que tu me le demandes gentiment ?
- Non, bien sur que non, mais vous êtes infirmière, je pourrais Vous employer, quelques heures par jour, je saurais être généreux, j’ai de bons revenus, Vous ne le regretteriez pas.
- Tu veux m’acheter en plus ? Mais pour qui me prends tu ?
- Mais je n’ai pas dit ça voyons, ne Vous fâchez pas je vous en supplie. Non Vous être une merveilleuse infirmière, et une femme exceptionnelle, qui a su me remettre à ma vraie place, à ses pieds. Je voudrais y être chaque fois qu’il Vous serait possible de venir chez moi, en professionnelle.
-
- Je vois que tu as bien étudié ton affaire, mon petit paul, mais il y a un problème : je ne suis pas infirmière libérale, donc je ne peux pas aller chez toi sous ce prétexte, car ce n’est qu’un prétexte n’es-ce pas ?
- Pas vraiment Madame, j’aurai vraiment besoin de soins, Vous voyez bien que j’ai encore beaucoup de mal à rester debout longtemps, et comme je vis seul, il me faudra une aide.
- Pour cela il y a des aides à domicile paul, ne compte pas sur moi.
- Mais une aide à domicile ne saura jamais me traiter comme Vous l’avez fait l’autre fois, j’ai tellement apprécié de découvrir une femme capable de me tenir tête, de m’obliger à lui céder. Je crois que j’ai grand besoin d’être éduqué, formé, mis au pas, Vous êtes la Femme idéale pour cela.
- Je suis souvent allé sur Internet visiter des sites de soumission, sans comprendre ce qui m’y attirait. Je me disais que ces hommes qui se faisaient dominer étaient des faibles, des lâches, et j’ai soudain compris que dans le fond c’était ce qu’il me fallait.
- Madame Martine, je vous en supplie à genoux, même si je ne peux pas encore le faire en réel, acceptez d’être la Dominatrice dont j’ai tant besoin.
- Je vais y réfléchir paul… tu me surprends je l’avoue. De ton côté réfléchis bien aussi, si – je dis bien SI – j’acceptais ton offre, tu risques de le regretter souvent.
Laisses moi tes coordonnées, je te rappellerai quand j’aurai pris ma décision.
Paul, fou de joie de cette avancée qu’il espérait à peine, se hâte de donner la carte de visite qu’il avait déjà préparée.
- voilà Madame, j’espère que j’aurai très bientôt de vos nouvelles, et je serais si heureux qu’elles soient positives. Je vous promets que vous n’aurez jamais à le regretter, je serais le plus soumis des hommes, le plus prévenant, et si jamais vous avez à vous plaindre de moi, je suis sur que vous saurez me le faire payer très cher.
- Alors là tu peux en être sur !!! au-delà même de ce que tu peux imaginer.
- Maintenant vas te coucher, moi j’ai ma visite à terminer, il n’y a pas que toi dans ce service !
- D’autres candidats à la soumission Madame ?
- Et curieux en plus ! ça ne te regarde pas .. j’ai autant de soumis que je le veux, il suffit de claquer des doigts, ce n’est pas cela qui manque.
- Madame, je vous en supplie, avant de partir, laissez moi vous baiser les mains, faute de pouvoir baiser vos jolis pieds.
Martine lui tend une main dédaigneuse, tout en l’examinant plus sérieusement. Jusqu’à maintenant elle ne l’avait considéré que comme un malade comme les autres, juste un cas particulier à la suite de leur premier contact musclé, mais elle ne l’avait pas vraiment regardé en tant qu’homme. C’est vrai qu’il n’est pas mal dans le fond, plutôt grand, il fait quoi ? 1m85 ? au moins, carré d’épaules, encore bien musclé, il est certainement un peu plus âgé qu’elle, mais ce n’est pas un problème. Il faudra qu’elle regarde sa fiche à son retour au bureau. La chevelure, coupée court, commence à blanchir, mais ça lui va bien, de beaux yeux mordorés. A étudier, pourquoi pas après tout. Elle se promet d’y réfléchir à loisir.
- au lit paul, j’ai ta carte. Bon retour à la maison demain.
- Merci Madame, j’attendrai avec impatience croyez moi. Vous pouvez faire de moi le plus heureux des hommes.
Avec un haussement d’épaule, elle quitte la chambre sans le regarder. Elle voit les derniers patients un peu distraitement, l’esprit ailleurs, l’idée de paul chemine tout doucement. En saluant le dernier, elle jette un coup d’œil à sa montre et sursaute, elle a mis beaucoup plus longtemps que d’habitude. La pauvre directeur doit commencer à trouver le temps long avec ses pinces. Elle l’appelle en longeant le couloir en direction de son bureau, il décroche à la première sonnerie, et elle ne peut retenir un petit rire :
- tu avais le téléphone dans la main ? tu m’attendais ?
- bien sur Madame, je Vous attends toujours, Vous le savez bien, et ce soir avec encore un peu plus d’impatience, Vous savez bien pourquoi.
- Je me doute un peu en effet, je te rejoins dans ton bureau, déshabilles toi ! Tu n’attends personne ce soir ?
- Non Madame à part Vous.
Elle coupe son téléphone d’une geste sec et d’un pas décidé se dirige vers le bureau directorial. Elle entre sans frapper, referme doucement la porte et donne un tour de clé.
- à nous deux Marcel. Tu en mets du temps pour te dévêtir, tu aurais du te douter que je le demanderais ..
- Madame, les pinces me font si mal que je peux à peine bouger.
Martine s’approche, et enlève une pince, puis l’autre, sans précautions, il pousse un long gémissement, et se plie sous la douleur qui irradie de ses tétons lorsque le sang afflue enfin.
- quel douillet, tu devrais avoir l’habitude pourtant !
- courbe toi sur le bureau, et offre bien tes fesses, je t’ai promis de m’en occuper.
Marcel s’exécute, appuie lentement, en grimaçant, son torse douloureux sur le bois du meuble, écarte un peu les jambes pour bien répartir son poids et limiter l’impact de ses seins. Il met ses mains sur sa nuque, sachant que c’est ce qu’Elle veut, puis attends, crispé.
Martine réalise qu’elle n’a pas pris d’instruments de corrections, ils sont restés dans son bureau. Elle n’a pas envie de repartir les chercher, son regard se pose sur la grande règle plate en métal sur le sous-main, voilà exactement ce qu’il lui faut. Elle l’examine : très rigide, il faudra faire attention aux coins qui risquent d’être blessants. Elle cherche le bon angle d’impact, marcel a fermé les yeux, préférant ne pas voir ce qu’Elle lui prépare, il attends …
Le premier coup, placé bien à plat sur le gras des 2 fesses, le fait sursauter. Neuf autres suivent, calmement appliqués, les fesses se rayent de lignes rouges parallèles pour les premières, puis en travers. Il ne peut retenir de petits cris de douleur, cette règle est vraiment très dure, quelques angles droits violacés confirment la première opinion de Madame Martine, c’est à utiliser avec précaution.
- Tu peux te relever, et désormais quand je dis une demi-heure c’est une demi-heure pas 5 minutes.
- Oui Madame, merci Madame, je retiendrai la leçon.
Il se redresse péniblement, et passe des doigts inquiets sur ses fesses, non il ne saigne pas, il en avait pourtant l’impression.
- tu éviteras de montrer tes fesses à ton épouse durant quelques jours, vas te passer de l’arnica rapidement.
- Bien Madame, j’y vais, je vous remercie encore et je Vous souhaite une bonne nuit. A demain soir, je penserai à Vous.
Monsieur le Directeur se hâte d’aller se soigner, il est très en retard et va sûrement avoir d’aigres reproches à son retour. Mais son masochisme a été satisfait ce soir, il va garder durant plusieurs jours des douleurs qui lui rappelleront cette soirée.
Martine retourne dans son bureau pour quelques minutes de
repos, bien mérités, elle va en profiter pour étudier la fiche de paul, et demain elle fera quelques recherches pour en savoir un peu plus sur cet homme. C’est une femme prudente et elle ne se
lancera pas dans une aventure de ce genre sans avoir pris le maximum de renseignements. Marcel est un bon soumis, bien maso, mais il n’est pas libre,
jusqu’à maintenant ils se rencontraient dans des hôtels de temps à autre, la place qui s’est libérée et convenait parfaitement à ses compétences a été une occasion qu’ils ont immédiatement
saisie. Seulement elle n’éprouve pas de sentiments pour lui, juste de l’estime, une certaine affection après de longs mois de connivence. Elle ressent souvent un sentiment de solitude : pour
marcel elle ne sera jamais qu’une dominatrice, qui lui apporte ce dont il a besoin, il dépend d’Elle pour cela, mais sa vraie vie est ailleurs.
Alors… pourquoi pas…
**************************************************************************
BRAVO MA LIA
Nos lecteurs vont adorer
Il faut dire qu'il y a du vrai dans ton récit . Sauf que moi, en tant que malade, j'ai réussi à amadouer les toubibs............... rire
Pour la petite histoire, en arrivant à l'hôpital, l'interne m'a fait une belle révérence......... Pour quelle raison? Je me le demande.......
Bisous ma chère amie et encore merci pour ce magnifique récit.
Mylady
Un délice cette suite de l'hopital, Maitresse LIA VOUS avez un don pour écrire , pour faire ressentir ce que vous érivez, pour nous mettre en réel en phase avec Paul ou le Directeur
Quant à VOUS MYLADY , permettez moi de vous dire que je ne doute pas un seul instant de votre POUVOIR d'obtenir ce que VOUS voulez des toubibs ou internes
Amitiés sm
Fidèle