Le blog de Mylady

Chapitre 2 : Par fidèle
Notre entrevue chez Maîtresse VÉRA fut un réel choc pour moi. Au premier coup d'œil, j'avais compris que Maîtresse Colette serait celle qui prendrait possession de mon âme.
C'est la raison pour laquelle j'ai failli sauter de joie lorsqu'elle m'a demandé de lui envoyer ma candidature pour devenir son soumis. Je me suis appliqué à être sincère et complet, décrivant mes qualités et mes défauts avec toute l'objectivité possible.
J'avais peu d'expérience mais une motivation réelle et une disponibilité relative puisque sans femme ni enfants. Je lui ai raconté comment mon attirance pour le suprématie féminine est apparue lors de l'adolescence pour ne jamais me quitter depuis.
Maîtresse Colette m'avait donné rendez-vous le samedi soir à 19h dans un petit café tranquille de la ville. J'y arrivai un peu en avance et pris soin de m'installer dans un coin discret. Il faut dire que l’endroit, avec ses lumières tamisées et sa moquette épaisse, était très bien choisi pour ce genre de rencontre. 19H10, elle n'était toujours pas là. Mon cœur battait à tout rompre: Et si elle avait changé d'avis ? Et si elle avait décidé de ne pas venir ? Et si ? Et si ? Ce soir là, assis à siroter mon cocktail , je pris pleinement conscience de l'enjeu de notre future relation. Nous ne nous étions rencontrés qu'une fois mais pourtant elle arrivait en tête dans l'ordre de mes préoccupations. En outre, elle savait tout de moi ou presque alors que j'avais encore beaucoup à découvrir chez elle.
Elle arriva vers 19h20. Je me levai pour l'accueillir, lui fis un baise-main et pris son manteau. Elle découvrit sa tenue très classique: tailleur et chemisier de bon goût. Son visage affichait un sourire amusé devant ma nervosité. Elle commanda un cocktail et nous commençâmes à discuter comme de vieux camarades heureux de se retrouver. Une demi-heure après, elle décréta qu'elle avait faim et qu'il serait temps de migrer vers le restaurant où elle avait réservé.
- Avant de partir, je veux que tu ailles aux toilettes. Tu vas retirer ton string (elle m'avait ordonné d'en porter un !) et tu me le remettras à ton retour. Dépêche-toi, j'ai faim !
Devant cette sentence sans appel je me retirai aux toilettes pour exécuter ses ordres.
Je revins quelques minutes plus tard, le rose aux joues, pour lui remettre discrètement la boule de tissu qu'elle empocha puis allai chercher son manteau.
Le repas fut animé par une discussion passionnée sur nos goût littéraires et nous ne cessions de nous découvrir des centres d'intérêt communs. Le fait de ne pas porter de sous-vêtement était très excitant et maîtresse Colette savait que je bandais pour elle. Mais à aucun moment elle n'aborda le sujet. Elle avait posé la première empreinte de sa domination de mon corps et de mon âme.
A la fin du repas, je lui proposai de la raccompagner et à ma plus grande joie elle accepta. Maîtresse Colette habite une petite maison en centre ville et elle m'invita à « prendre un dernier verre ». Dès son entrée dans son salon élégamment meublé dans un style classique et confortable, elle s'assit dans un fauteuil et me demanda de lui faire un massage de pieds. Après être allé chercher une bassine d'eau chaude, une serviette et un savon et lui avoir soigneusement lavé les pieds, je lui procurai un long massage dont elle sembla se délecter. Au bout d'une dizaine de minutes, elle m'ordonna de lui lécher les pieds et de lui sucer les orteils, ce je m'empressai de faire. S’amusant du spectacle, elle se pencha en arrière, releva sa jupe et glissa une main dans sa culotte. La pièce n'était pas très éclairée et je ne pouvais entrevoir que de vagues mouvements entre ses jambes mais le rythme de son souffle ne faisait aucun doute sur la venue toute proche d'un orgasme. Je suçais un à un ses orteils lorsqu'elle émit un petit cri en serrant les cuisses.
- Maintenant je suis fatiguée. A demain; je prendrai mon déjeuner à 9h00. Bonne nuit.
J'étais à la fois ravi d'avoir pu m'occuper de ses pieds et en même temps intensément frustré. Je pris congé en la remerciant. Une fois chez moi je me suis caressé et ai joui très rapidement avec une intensité jusqu'alors inconnue.
Le lendemain à 8h50 j'arrivais devant la porte de Maîtresse Colette. La sachant très à cheval sur la ponctualité, j'attendis dix minutes avant de sonner. Des voisins passaient et devaient se demander qui pouvait bien être cet homme qui attendait ainsi, un bouquet de fleurs et un paquet de viennoiseries à la main. A l'heure précise je sonnai. Maîtresse Colette mit un temps qui me sembla être une éternité à répondre. La porte s'ouvrit et je m'engouffrai dans l'entrée. Elle apparut alors vêtue d'une robe de chambre en soie rouge qui dessinait ses formes généreuses et laissait entrevoir la naissance de sa poitrine et l'absence de sous-vêtements. J'étais très ému. Elle me montra la direction de la cuisine, attenante à la salle à manger où elle s'installa. Ainsi pouvait-elle me renseigner lorsque je lui demandais où se trouvaient les ustensiles pour confectionner le repas. Je préparai du café et nous prîmes notre premier petit déjeuner ensemble.
Ensuite elle me dit qu'elle avait rendez-vous avec deux amies pour une séance de sport et qu'elle reviendrait à midi pour déjeuner avec elles. Si je voulais je pouvais m'occuper en faisant du repassage ou du ménage.
Et elle me planta là, sans plus d'explications. Il était 9h30; nous étions dimanche matin, j'étais chez cette femme que je ne connaissais que depuis quelques jours, à son service. Je compris alors que mes fantasmes de domination sexuelle prenaient une toute autre forme que celle des clichés SM dont je me délectais. Sucer les pieds de ma Maîtresse était un privilège qu'elle m'avait accordé et il faudrait sans doute que je fasse beaucoup d'efforts avant qu'elle m'accorde la faveur ultime de lécher son intimité.
Je m'appliquai à repasser le gros tas de linge qu'elle avait laissé (sans doute à mon intention) et préparai le repas de midi (poulet basquaise avec riz et île flottante). Les amies de maîtresse Colette étaient des collègues de travail très sympathiques.
L'après-midi, une fois ses amies parties, elle s'installa à nouveau dans son fauteuil et m'ordonna de me mettre nu, à genoux au milieu du salon. Ce que je fis.
Elle m'indiqua de poser les mains sur ma nuque et je dus lui raconter ce que je ressentais. Cette séance s'appellait « La confession » et serait renouvelée selon son envie.
- Maîtresse, je suis très heureux d'être à vos côtés. Je me rends compte que la suprématie féminine n'est pas une série de jeux SM au seul profit du mâle demandeur mais bien une appartenance totale et aveugle, une symbiose du soumis avec sa maîtresse. Je comprends que le chemin est long avant d'être le serviteur que vous attendez mais je suis disposé à tout mettre en œuvre pour y arriver. Hier soir, en rentrant chez moi, je me suis branlé.
- Bien. J'ai pris ma décision: Je veux bien te prendre à l'essai comme soumis. Tu devras donc apprendre les règles. Mais ces règles, tu devras les formuler toi-même et les soumettre à mon approbation.
Elle se leva, saisit une cravache et vint vers moi. Mon sexe était tendu, les mains sur la tête je la regardais avec angoisse.
- Règle n°1: Tu baisses le regard devant ta maîtresse (elle accompagne ce dernier mot d'un coup de cravache sur mes fesses).
Elle revint devant moi et saisit un de mes tétons entre ses doigts.
- Règle n°2: Tu ne portes plus que des strings, afin que tes fesses soient toujours disponibles. (Un second coup de cravache tomba sur mon postérieur). Maintenant tu peux rentrer chez toi. Je t'appellerai.
Elle avait remarqué les soubresauts de mon sexe lors des coups de cravache mais me laissa me rhabiller avant de prendre congé en lui faisant un baise-main selon un rite désormais bien rôdé.
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Belle suite fidèle, je t'en félicite
Myady