Mercredi 8 janvier 3 08 /01 /Jan 18:42

Quand tout s'écroule,
Et que la réalité s'élève à tes pieds,
Tu baisses les armes,
Et tu réalises.

Sous l'immensité de son ombre,
Tu te sens tout petit,
Perdu,
Orphelin.

Quand il ne te reste plus rien,
A part ton souvenir le plus cher,
Tant bien que mal,
Tu t'y rattaches.

Abattu sous le poids de cette réalité,
Tu protèges ton cœur meurtri,
Où est niché ton trésor,
Ton cher souvenir.

Seul face à cette horreur,
Qu'est ton heure,
De la réalité tant semée,
Tu en viens à te recroqueviller.

En fœtus tu es né,
En fœtus tu te mets,
En fœtus tu restes,
En fœtus tu crèves en silence.

La réalité te brise,
Tout ton corps subi,
Et ton âme vogue,
Elle erre loin.

Perchée entre le souvenir,
Et le désir,
Tu te shootes à cette alchimie,
Le rêve.

- - - - - - -


J'ai rédigé ce poème en pensant au moment de la fin, lorsqu'on voit le jeune homme en prison, qui pense à sa mère et se mets en position du fœtus.

Mlle CarpeDiemFree. 16.12.13

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Commentaires

Bonjour Mylady,

je voulais juste vous dire que j'apprécie beaucoup votre blog et partager un petit texte que j'ai ecrit :

 

Nous devisions tranquillement autour d'un verre en début de soirée.

Comme d'habitude, nos discussions abordaient tous les sujets avec légèreté. J'appréciais sa culture éclectique, sa répartie et son ton parfois coquin, en jouant sur plusieurs niveaux de la discussion.

Puis à un moment, son ton changea légèrement, se fit plus impérieux. Je notais cette subtile modification. Son regard, doux et rieur, devint aussi plus pénétrant.

Instinctivement, je baissais les yeux et elle le remarqua.

"Rapporte les verres et la bouteille à la cuisine" me demanda-t-elle. Elle me demanda cela très naturellement, comme si elle ne doutait pas un instant que j'allais obtempérer. Etait-ce une simple demande ou un ordre ?

Comme si de rien n'était, comme si elle ne m'avait rien demandé, je rapportai les verres à la cuisine comme je l'aurais fait naturellement chez moi. En même temps, j'avais complètement conscience qu'elle venait de me donner un ordre et que je venais de lui obéir. Simplement, cela s'était fait très naturellement, comme si c'était dans l'ordre des choses. Je savais aussi que la situation n'était pas fortuite et qu'elle la maîtrisait parfaitement : elle  avait remarqué que j'avais baissé les yeux devant elle, elle savait aussi que je lui avais obéi, même si je tentais de faire comme si de rien n'était.

Le contraste avec mon rôle de dirigeant dans le monde professionnel était saisissant. Ce basculement de ma situation était grisant. Moi qui avais l'habitude de commander et d'être écouté, qui en impose par ma stature, mon style, je me sentais devenir petit garçon. J'en éprouvais un certain vertige, amplifié par l'attirance que j'éprouvais pour elle : sa bouche raffinée et mutine, ses mains soignées, ses formes à la fois harmonieuses et voluptueuses, son esprit libre et ouvert, tout chez elle me plaisait, m'attirait ; elle le savait pertinemment.

Je revins de la cuisine. Elle s'était assise sur le canapé, face à moi et elle me dévisageait.

Elle ne me remercia pas mais dit simplement "c'est bien", comme le ferait un supérieur hiérarchique.

Son regard était pénétrant, dominateur. Instinctivement, je baissais les yeux une nouvelle fois. 

Je restais interdit, en fait, j'attendais un nouvel ordre de sa part, comme si c'était une évidence.

"allume les bougies sur la table". Je m'exécutais. C'était maintenant une évidence, notre relation de complicité, d'égal à égal venait de basculer, au moment où elle l'avait choisi et je me retrouvais maintenant à lui obéir, comme s'il m'était impossible de faire autrement.

"ouvre le tiroir de la commode et apporte moi ce que tu y trouveras". Il n'y avait plus de doute qu'elle maîtrisait tout, qu'elle me dominait.

Qu'allais-je découvrir dans ce tiroir, mon esprit était en ébullition. J'ouvrai très doucement ce tiroir, avec un sentiment de curiosité, mêlé d'appréhension.

Une cravache en cuir ! sa cravache d'équitation. Ce simple objet symbolisait la domination, sa domination.

Elle me regardait fixement et semblait goûter l'emprise psychologique qu'elle avait sur moi.

une nouvelle fois, j'eus envie de baisser les yeux mais me forfait à rester.

"Approches" : elle n'avait plus besoin de faire de phrases, un simple mot suffisait. Elle n'avait pas besoin de parler durement. Son autorité s'exprimait naturellement.

Je m'approchais doucement.

"A genoux". Ce simple mot allait sceller mon accord pour entrer sous son autorité. Jusqu'à présent, j'aurais pu sortir du jeu qu'elle mettait en place. En théorie, cela aurait même été facile. Il aurait suffi d'un petit trait d'humour de ma part, d'une répartie bien sentie, ou même de la regarder avec autorité comme j'ai l'habitude de le faire avec mon entourage. Mais je ne l'avais pas fait.

Et maintenant, je savais qu'en me mettant à genoux, je ferais acte d'allégeance, comme le chevalier vassal devant son suzerain.

Mon esprit d'analyse me retint un instant : était-ce bien raisonnable, je pouvais toujours reculer. Mais une vague profonde et sourde en moi me fit obéir à son commandement.

En m'agenouillant ainsi devant elle, je signais un pacte symbolique, je devenais son soumis et elle devenait ma maîtresse.

Dans ma position, ma tête se trouvait à la hauteur de ses cuisses et je ne pus m'empêcher de remarquer subreptiscement qu'elle portait des bas qui contrastaient avec sa chair claire et j'imaginais plus que je ne vis une culotte de dentelle noire qui recouvraient le saint des saints. Je ne m'autorisais pour autant pas à regarder ce territoire sacré.

Suite à venir 

 

 

 

 

 

 

commentaire n° :1 posté par : Pierre le: 12/01/2014 à 14h12

Je viens de publier ton récit

 

Félicitationq

réponse de : Mylady le: 12/01/2014 à 19h28

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