MES ECRITS

Vendredi 14 mars 5 14 /03 /Mars 13:34
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Noémie prend son époux par la main, le dirige vers les chaînes et attache ses poignets. Bras levés, il est exposé à la vue des amis, rouge d’humiliation. Sa Maîtresse tourne autour de lui, elle lui met la cravache entre ses dents. De multiples caresses s’ensuivent, ses mains courent sur ton son corps, ses doigts lui pincent les tétons furtivement. Lentement, elle continue ses attouchements en se délectant de chaque frémissement de la peau.

Gillou, malgré sa cinquantaine, possède un corps musclé et bronzé intégralement, sa honte l’empêche encore d’avoir une érection. Il ne bouge pas, ses yeux se fixent sur Gisèle, leur expression est d’abord celle d’implorer son indulgence puis, petit à petit, celle de lui vouer sa gratitude et son dévouement. Son sexe commence à gonfler et à se dresser, Gisèle observe, non seulement son corps mais ses pensées. Le cerveau est un organe faramineux, il commande tous les sens de l’être humain. Dés que les mains de Noémie touchent l’une ou l’autre partie de son corps, on peut constater les différentes réactions et sensations. Ou les yeux se ferment de délices ou ses muscles saillissent, mais il ne bouge toujours pas. Il se laisse emporter vers une extase dont seule, son épouse connaît l’acheminement et l’aboutissement. Noémie est extraordinaire, son calme, son souffle, ses murmures lui donnent un air divin. Ses mains sont ses instruments de tortures cérébrales et elles transmettent les mêmes frémissements à chacun des spectateurs.

Maxime en tremble et aurait envie d’être à la place de Gillou, il ressent les mêmes frissons. Son épouse ne quitte des yeux cette admirable manière de s’emparer d’un corps et d’un esprit. Estelle ressent les mêmes affres et se blottit contre sa Maîtresse. Le silence est absolu, la tour embaume de parfums de plaisirs, Gisèle est subjuguée, Noémie insatiable. Depuis plus d’une demi-heure, ses doigts auront touché toutes les parties de peau, de la tête aux pieds en passant par la raie des fesses, des bourses et du sexe.

Gillou est au bord de l’anagogie, il est seul avec ses sens exacerbés, son esprit est entré dans celui de sa diabolique déesse. Il attend l’ultime délivrance, il quémande l’aboutissement de son supplice, sa diablesse d’épouse attendait patiemment cet instant. Elle se saisit de la cravache, lentement elle se place dans son dos et se cabre, droite comme une statue son bras se lève. Une vingtaine de coups magistraux s’abat sur les fesses avec une rapidité et une dextérité fulgurante. Gillou sert ses lèvres, ne bronche pas, il ferme les yeux, son cerveau se concentre pour la finale, il attend.

Noémie tourne lentement autour de lui durant plusieurs minutes puis s’arrête, face à celui qui lui appartient. Elle l’intime d’ouvrir les yeux et de la regarder droit dans les siens. Gisèle lit les pensées, autant celles de Gillou que celles de sa Maîtresse :

-        Délivrez-moi mon adorée !

-        Tu m’appartiens, mon cœur !

-        Corps et âme, je vous en supplie, Maîtresse !


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Par Mylady - Publié dans : MES ECRITS
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Mardi 28 août 2 28 /08 /Août 22:32

Installée dans le canapé, Anne devient voyeuse, elle adore les voir s’exécuter dans des positions inconfortables mais obscènes. Leurs râles voluptueux lui procurent un bonheur inouï, des vibrations intenses parcourent son ventre pour libérer son orgasme silencieux en fusion avec celui d’Esther. La verge de Willy augmente de volume en voyant l’expression de son épouse, il reconnaît son plaisir et se lève pour lui dédier son éjaculation. Esther, à genoux, s’empare goulûment de son sexe, elle est experte en la matière la gueuse, Willy ferme les yeux de délectation. La même sensation traverse le corps de la voyeuse, les bruits de lapements de langue et de sussions la font couler d’une source de liqueur brûlante. Un nouvel orgasme s’annonce, Esther active son rythme, assoiffée de sperme. Willy se retient, il a ouvert ses yeux et plonge son regard dans celui de sa bien aimée. Il attend sa jouissance, il veut la partager avec elle, pour elle. Lui prouvant sa reconnaissance, Anne émet ses petits halètements de montée en puissance, ferme les yeux, entend le cri de Willy qui fuse dans ses entrailles. Anéantie, elle s’allonge de tout son corps pour déguster et apaiser ses sens. Willy retient Esther qui voulait la remercier, il sait qu’il ne faut pas déranger Anne dans son extase. Elle sent qu’ils s’accroupissent silencieusement devant le canapé dans cette attente et plonge dans un sommeil réparateur.

L’orage qui gronde la réveille, William et Esther somnolaient toujours à terre, leurs têtes posées sur le canapé.

-        Debout les paresseux, il faudrait allumer un bon feu de cheminée ! Vous devez être transis tous les deux.

-        Pour ma part, je me sens à merveille, Anne. Je t’aime.

-        Moi aussi, mon amour ! Je rêvais de notre complicité tacite, ce fut d’une beauté incomparable.

-        Comme tout ce que tu m’apportes, je suis comblé.

-        Allume le feu, William ! Tu émerges ma douce Esther ?

-        Quels délices, Anne ! Mon corps en est empli, j’ai l’impression d’être sur un nuage.

-        Viens prêt de moi, que je te réchauffe. Embrasse-moi !

 

Elles échangent leur premier baiser, Esther pleure de joie et se blottit contre sa tendre amie qui l’enserre dans ses bras en ouvrant son déshabillé pour couvrir son corps tremblant. Enlacées, elles offrent une image d’une rare beauté à William, elles ne font plus qu’une. Le visage d’Esther se love entre les seins de son amante sans bouger, ses larmes coulent toujours et humidifient la fine soie de sa lingerie. Anne lui caresse les cheveux pour l’apaiser, émue des sensations qui traversent tout son être.

-        William, pourrais-tu faire chauffer l’eau pour le thé ? Je sens que ma petite pleureuse n’a pas envie de quitter la chaleur de mon corps.

-        Je la comprends ! Je peux vous prendre en photo ? Jamais je n’aurais pu imaginer une telle apparition de deux nymphes enlacées.

-        Si tu veux, ce sera un souvenir inoubliable.

 

Grand amateur de photos, William mitraille les jeunes femmes sous tous les angles. Satisfait, il se rend en cuisine, pour revenir après un long moment muni d’un plateau délicieusement garni de pain, beurre, confitures et miel. Il dresse la table basse et attend le déchirement de la séparation des nymphes avant de pouvoir servir le thé.

-        Nous aurons encore d’autres moments tendres, ma chérie. Nous allons reprendre un peu de forces.

-        Je n’arrive pas à me rassasier de ton corps, ta peau est si douce, Anne. Si tu savais combien je t’aime !

-        Moi aussi, mon cœur !

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Extrait de mon manuscrit : Les secrets du boudoir

Par Mylady - Publié dans : MES ECRITS
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Mercredi 22 août 3 22 /08 /Août 04:52

Titre de mon manuscrit actuellement en comité de lecture chez différents éditeurs dont voici un extrait :

"

Le lit fait deux mètres de large, idéal pour y placer deux soumises face à face et deux dominatrices qui auront tout loisir de prendre leur élan à chaque extrémité.

Les suppliciées sont en place, tremblantes mais cambrées, offertes au bon vouloir de leurs Maîtresses. Un regard complice vers Grâce, puis la concentration de nos sens annonce la tempête. L’océan gronde au loin, les vagues gonflent dangereusement, le vent hurle, comme le bruit de nos cravaches qui transpercent l’air. Tantôt l’une, tantôt l’autre comme un concerto synchronisé : «  Le grand duo pour corps et fouets en SM majeur » Les vagues s’approchent de plus en plus vers leur destination ultime, la première s’abat avec lenteur, se retire pour prendre une nouvelle force, revient avec un bruit sec, repart chercher sa vigueur laquelle se multiplie en plusieurs fracassements secs et rapides. L’océan se retire, nos mains en profitent pour caresser ces fesses délicieusement colorées. Les soumises restent impassibles mais non moins fébriles. Les dominatrices intraitables et décidées, en position pour suivre les mouvements des vagues. L’écume qui jaillit à l’horizon, présage un déferlement d’une puissance insupportable. Eclairs, tonnerre, les cravaches frappent et frappent encore ! Les rouleaux arrivent au galop et s’abattent avec frénésie contre les dunes rebondies de nos larmoyantes. Elles hurlent plus fort que le vent, se jettent à terre, enserrent nos jambes pour baiser nos pieds avec des cris de remerciements.

Nous restons impassibles, malgré notre transe, fières et en sueur. Quelle majestueuse tempête ! Quel fantastique concerto ! Quel merveilleux duo !

 

Par Mylady - Publié dans : MES ECRITS
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