Vendredi 22 février 5 22 /02 /Fév 11:39

Finalement je me vide complètement.
« Bien »
Evelyne me caresse pensivement. Elle me sourit.
Elle baise mes plaies, baise mes coups, baise mon sexe et me vide à nouveau avec sa main.

« Allez ! au lit ! »
Elle me détache, puis m’attache les mains avec une paire de sangles. Au coup, un collier relié à une longue chaîne, la chaîne fixé au lit. Les pieds du lit sont scellés dans le sol.
Elle me fait m’allonger, relie mes deux chevilles, me couvre, me donne un cachet, un baiser sur le front. Elle s’en va, la lumière s’éteint.

Je me réveille. Toujours cette lumière grise. C’est une chambre nue, un seul meuble à part le lit, un vieux buffet. Une baie vitrée donne sur une cuisine en véranda.
Avec ma chaine au cou, mes chevilles liées j’ai atteint lentement le buffet a tout petits pas.
Dessus un bol et une lettre :
« Vendredi, voici mes instructions… »
La maitresse a fait un planning rigoureux, jour par jour de ce que j’ai à faire pendant un mois. Evelyne a les « pleins pouvoirs » pour veiller à sa bonne exécution. Dans un mois, si je suis bien dressé, je rencontrerai ma maitresse.
Dans le bol, une soupe, tiède.
Aujourd’hui, premier jour de captivité, « repos ».

Avec ma chaine, je n’arrive qu’à l’entrée de la salle d’eau. Sur le montant du lit, un bouton de sonnette. J’ai le cœur qui bat. J’ai peur. J’appuie.
Evelyne apparait. Je ne me souvenais pas qu’elle avait des cheveux si noirs.
Elle me sourit. Elle est pieds nus, en jean. Elle me fait immédiatement le signe de me taire.
J’en suis réduit à lui monter avec les yeux la direction de la salle d’eau.
Elle rit. Se contente de décrocher la chaine du lit et me tire par à-coups vers la pièce jaune. Je marche comme je peux, entravé.
Devant la cuvette, elle détache mes chevilles. Je dois écarter les jambes. Elle me tient le sexe pour que je puisse uriner, elle rit de mon érection. Mais je grogne à cause de la jouissance. Elle me roue de coups. Je dois me relever, marcher difficilement les jambes écartées vers le lit, tandis qu’elle me frappe régulièrement l’entrejambe. Je crie je pleure. Les coups redoublent, je suis au sol, sur le flanc, elle est à genoux sur moi et me ferme la bouche avec sa main.
Quand j’arrête de protester elle me sourit. Elle dépose un baiser sur ma tempe. Et m’aide à me relever, m’aide à arriver jusqu’au lit.

Je suis à nouveau allongé. Épuisé.
Elle s’est assise à mes côté, songeuse.
Je me tais.
Elle me caresse la tête.
Je m’endors
Plus tard quand je rouvre les yeux, elle est toujours à mes côtés. Elle me propose un verre d’eau. Elle me fait m’asseoir. Passe une pommade sur les traces de coups sur mon buste. Elle chantonne.
Elle me sourit, et s’en va.

La pièce ne reçoit pas la lumière directe du jour.
Je somnole.
A un moment je vois des tranches de cake dans une assiette blanche sur le buffet et une cruche pleine d’eau, à côté d’un verre. Que l’eau est bonne !
Soudain elle est là à côté de moi. Instinctivement je baisse les yeux. Elle me prend le menton, me relève la tête, et baise doucement la bouche. Ses lèvres sont tièdes, douces.
Elle enlève la chaîne de mon cou, met une laisse à la place et me fait visiter les lieux.
La cuisine grise et vieille, le jardin entouré de hauts murs en briques, de l’autre côté une autre salle d’eau transformée en débarras. Je suis nu. J’ai froid.
Puis nous visitons la maison elle-même. Douillette, propre, pimpante, coquette. Tout en hauteur et en escalier comme les anciennes maisons du Nord. Evelyne me montre l’aspirateur, les balais, seaux et serpillères, la table à repasser, le fer, la cuisine, les casseroles, le frigo, les ustensiles…
Elle me fait asseoir tout nu dans un fauteuil crapaud soyeux d’un petit salon, m’offre une liqueur, des petits gâteaux. Elle me fait manger, ne veut pas que j’utilise mais mains toujours attachées. Ma laisse tombe sur ma queue.
Toujours ce silence.

« Allez ! »
Je sursaute.
Avec la laisse elle me fait refaire le même chemin à l’envers, dans la chambre grise elle me raccroche à la chaine du lit.
Et s’en va…
Le soir je suis obligée à nouveau de l’appeler. Elle est maquillée. Elle tient un bol de soupe chaude. Elle m’amène aux toilettes. Pas de violence. Elle me fait boire la soupe assise à mon côté sur le lit. Puis je dois m’agenouiller à ses pieds, nu sur le sol de ciment. Elle me couche sur le flanc, met ses pieds nus sur ma figure. Un long moment. J’essaie de ne pas bouger. Je m’endors.
Elle me réveille d’un petit coup de pied.
« Allez ! »
Je suis mis au lit.
Depuis la veille au soir, je n’ai plus de montre.

Le lendemain quand je me réveille dans la lumière grise, la chaîne de mon cou est détachée, à côté du bol de soupe, un quignon de pain noir, et l’emploi du temps, heure par heure de la semaine.
Ce matin, je dois nettoyer les pièces où je suis relégué de fond en comble. Dans la cuisine, un vieux jean, des vielles sandales, un vieux pull, et de quoi faire le ménage. Mais quelle heure est-il ? Avec mes mains sanglées, c’est compliqué.
Je décide de ne pas appuyer sur la sonnette et de me débrouiller.
Cela n’avance pas vite mais cela m’amuse presque.
Soudain Evelyne est là, aujourd’hui tout en noir, les cheveux tirés en arrière la bouche rouge vif. Furieuse. Elle me gifle à à grand coups et me piétine au sol. Je crie. Les coups à nouveau, mais sa main sur ma bouche.
Puis elle me calme, petites tapes, caresses, essuie mes larmes.
Je me relève. Je lui montre mes sangles aux poignets. Elle me détache les mains. Elle m’amène à côté du lit, devant la sonnette. Elle désigne la sonnette avec une cravache, m’attrape par les cheveux et me fait baiser ses bottes. Puis elle me remontre trois fois la sonnette et trois fois je dois sui lécher les bottes.
« Allez hop, «

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Commentaires

Bravo pour ce récit très détaillé et surtout "vivant" et qui donne envie d'allez jusqu'au bout et en tant que soumis de le vivre vraiment ...j'aime merci beaucoup à Mylady de l'avoir publié et à vous de l'avoir écrit

commentaire n° :1 posté par : luc67 le: 14/06/2014 à 14h40

merci à toi et que deviens-tu?

à bientôt

Mylady

réponse de : Mylady le: 11/07/2014 à 16h45

Bonjour Mylady, je vais bien, très très bien même car en "vacances" en ce moment en Ardèche à randonner et à découvrir cette très belle région... mais comme je le disais à Houmba, un peu en retrait car désespérant de rencontrer une Dame ... mais c'est de tout coeur que je pense beaucoup à Vous et croyez bien à ma profonde amitié... très respectueusement Luc

 

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commentaire n° :2 posté par : Luc le: 13/07/2014 à 17h40

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