Jeudi 23 août 4 23 /08 /Août 20:15

Mylady, Dominatrice provinciale pour laquelle, ce fut la première fois qu’elle franchissait le pas de l’antre du Marquis.

Fouets-chaine.JPG

 

Philippe est très accueillant, prend soin de mes affaires au vestiaire et me fait visiter les lieux. Je suis ébahie par la finesse du décor, des meubles de style, de l’agencement des accessoires SM dans les différentes alcôves. Un jeune soumis, nu, chaîne attachée au collier de son cou reliée par un anneau au sexe, est installé, jambes écartées sur une table de gynécologie. Philippe me confie qu’il est à disposition……

Je continue la visite et découvre un charmant écritoire à plumes, quel merveilleux endroit……… Mon imagination fertile traverse mon esprit avec de délicieux sévices……

Mon hôte me reconduit au salon-bar, je m’installe sur un canapé, un soumis s’assied à mes pieds. Appelons-le Dylaro. Il est muet, baisse les yeux, je ne lui accorde pas mon regard lequel fait le tour de l’endroit.

Sur un canapé à ma gauche sont assis, un Dominateur avec sa soumise, une Dominatrice, une autre femme soumise et un couple de lesbiennes. Ce petit monde se connaît et bavarde à bâtons rompus.

En face, un couple encore inconnu avec plusieurs personnes dont une jeune femme et un homme qui ne me quitte du regard.

J’ordonne à Dylaro de me chercher une boisson, son plaisir étant de me servir et d’être à mes pieds. Les membres commencent à aller et venir d’une alcôve à l’autre, tantôt celles du bas, tantôt celles à l’étage.

Je fume tranquillement ma cigarette et m’abreuve en prenant plaisir à observer ces va-et-vient, écoute la musique et permets quelques mots à Dylaro.

Je lui demande de visiter les lieux et de me faire un rapport de ce qui se passe.

L’homme en face de moi m’envoie un petit signe interrogatoire de la tête, je lui permets de s’approcher, de s’installer sur le tabouret et lui demande sa position : « Je suis soumis, Madame, j’aimerais être fouetté. Si tel est votre désir, ce serait un honneur pour moi de m’offrir à vous. »

Oui ce serait un grand plaisir pour moi et je lui dis : « Va au bar où sont accrochés différents martinets, fouets et cravaches et choisis l’instrument de ta torture. Tu montes dans l’alcôve où se trouve le lit, tu te mets nu et tu m’attends !!! »

Il choisit un fouet à queues multiples, me le présente pour mon assentiment puis monte les escaliers.

Dylaro revient et me raconte ce qu’il a observé. Satisfaite de son rapport, je lui ordonne de rester assis sur le tabouret et me dirige vers l’escalier pour rejoindre l’autre « soumis ". Pour accéder dans la pièce choisie, je passe devant l’écritoire puis une autre alcôve dans laquelle se trouvent plusieurs personnes, silencieuses, je me demandais quelle en est la raison. Je suis obligée de me frayer un passage pour atteindre l’endroit que j’ai choisi. J’ouvre le rideau, « soumis » est couché sur le ventre, nu, le fouet allongé dans son dos en guise d’offrande. J’ai trouvé ce geste sublime et m’empare du fouet. Debout, je me penche vers lui pour lui caresser le dos et les fesses avec mes mains pour m’imprégner de sa peau et de ses frissons. Je sens quelqu’un derrière mon dos, me retourne et je comprends ce que tout ce petit monde attendait. Ils étaient intrigués de voir « soumis » sur le lit, seul, en patientant la venue de celle ou celui qui allait lui infliger ses délices. La pièce est trop petite et je ne permets qu’à un seul couple de rester et leur demande de fermer le rideau derrière eux. J’avais oublié la glace sans teint, mais peu importe. Je commence à caresser les fesses et le dos de « soumis », mais cette fois-ci avec mon fouet en accentuant la cadence et la force des coups. J’entends des murmures de pitié provenant de la femme du couple. « soumis » lui, par contre, reste stoïque et réceptif, bien trop masochiste et fier pour implorer une trêve. Ma force se décuple et le fouet fait des tourbillons, une valse délicieuse qui me donne une satisfaction intense. Je fais une pause, le couple est fasciné (appelons Monsieur : Jo et Madame : Joëlle. Jo me demande d’apprendre à Joëlle comment manier le fouet car il aimerait qu’elle le domine. Après en avoir demandé l’assentiment à « soumis », car il ne m’appartient pas officiellement, je tends le fouet à Joëlle et la guide au maniement. Ce qui fut amusant, est le fait que « soumis » ait de suite constaté la douceur de Joëlle, sans la voir. Je lui reprends l’instrument pour faire comprendre à ce cher homme qui est Mylady, il a saisi la nuance et a même murmuré quelques soupirs de douleur.

Joëlle est satisfaite et me pose un baiser sur la bouche, Jo rêve d’être à la place de « soumis » offert à son épouse. Nous laissons « soumis » sur son lit à se remettre et descendons rejoindre Dylaro, lequel attendait toujours sur son tabouret.

Joëlle s’installe à mes côtés sur le canapé, Jo un peu plus loin. Nous bavardons de choses et d’autres, de leur vie de couple libérée voir très libérale ? Joëlle me prend par la taille et me pose de merveilleux petits baisers dans le cou.

Nous reprenons un verre et quelques friandises en papotant et voilà « soumis » qui revient pour me quémander une nouvelle série de coups. Encouragée par mes nouveaux amis, je m’exécute avec grand plaisir, puis après quelques dizaines de caresses extrêmes, je reviens vers eux.

« Aurais-tu envie de câlins ma chérie ? »  « Oh oui !! Je t’adore Mylady »

J’invite Dylaro et Jo à nous suivre pour assister à nos ébats. Ils ne se sont pas fait prier et « soumis » nous ayant aperçu, ne s’est pas privé non plus. Par contre, je lui ai ordonné de sortir de la pièce et de nous regarder par la lucarne, ce qu’il fit tout penaud.

Joëlle se déshabille entièrement, offerte. Pour ma part, je n’enlève que mon chemisier transparent, mes bottines à talons aiguilles, leur offrant mon buste moulé dans ma guêpière en dentelle noire, ma jupe longue fendue et mes bas noirs. Je m’allonge vers Joëlle, je l’embrasse tendrement en lui caressant les seins que je prends à pleine bouche. Elle gémit de plaisir, ses tétons entre mes dents et ma langue qui leur donne une merveilleuse érection.

Dylaro me lèche les jambes, Jo caresse le sexe de sa femme, « soumis » nous envie. Heureuse, Joëlle se rhabille en m’offrant sa bouche, Dylaro toujours à mes pieds, Jo excité de voir sa femme caressée par une Dominatrice et voilà « soumis » qui en redemande pour la troisième fois. Emoustillée par mes ébats avec Joëlle, j’avais envie de me défouler pour le plus grand plaisir de « soumis »

Nous descendons au salon-bar, heureux et repus et reprenons des consommations pour nous désaltérer. Nous entendons un bruit de fouet et décidons d’assister à cette séance. Le dominateur est accroupi à une distance calculée de sa soumise, laquelle est à genoux sur un tabouret de prieur, nue, droite et offerte aux caresses de ce fouet d’une grande souplesse et long d’environ deux mètres. Le dominateur le manie avec une dextérité jubilante, il claque sans atteindre la peau de sa soumise, le bruit fait frissonner la belle. De temps à autre, avec un effet bien défini, ce merveilleux instrument frôle à peine le dos ou les fesses de la suppliciée et laisse des traces d’un rouge vif, prouvant l’intensité de ce dangereux fouet à ne manier que par un expert.

Je félicite en passant ce Dominateur dont je ne connais pas le nom.

Le club commence à se vider, Jo et Joëlle me saluent chaleureusement, je me décide à partir également en demandant à Philippe de m’appeler un taxi.

« Votre après-midi vous fut agréable Mylady ? » Me demande t’il ?

Oui, elle le fut, la preuve en est que je lui dédie mon récit.

 

A bientôt

Par Mylady - Publié dans : HISTOIRES VECUES
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Commentaires

un merveilleux récit écrit par une plume raffinée
Mylady, voilà X fois que je lis  ce récit et je ne m'en lasse pas
aA travers ce récit, j'ai ressenti tout le plaisir que Vous éprouviez, votre coté puriste et machiavélique, toute la Suprématie féminine que vous incarnez si bien
je vous présente mes respects dévoués de la part de votre plus fervent admirateur
Robert ou adefas
A COMME ATTENTIONNE
D COMME DOCILE
E COMME ESCLAVE
F COMME FEMELLE A DRESSER
A COMME A L'ECOUTE DE SA MAITRESSE
S COMME SOUMIS SENSUEL SERVITEUR
commentaire n° :1 posté par : adefas le: 29/11/2007 à 18h42

Bonjour Adefas,

Je suis également ravie de ton appréciation et ne puis te conseiller que de poursuivre la lecture de mes différents articles et de t'en imprégner.

Un homme averti en vaut deux......... sourire

Cordialement

Mylady

réponse de : Mylady le: 30/11/2007 à 15h51

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