Aujourd’hui, j’ai envie de soulever ces états d’âme. Cette merveilleuse sensation d’être sublimée pour la femme et ce désir profond d’adorer pour l’homme.

Je suis un adorateur éperdu de la "Féminité", de "l'Eternel Féminin"... Mais je suis également très orgueilleux... Ces deux traits de ma personnalité sont comme l'union du feu et de la glace...

Ils ont pour conséquences de créer en moi des rêves contradictoires et passionnés... Adorateur de la Femme, je la vois inaccessible, supérieure, hautaine, moqueuse, dominatrice, raffinée, sophistiquée... Elle fait de moi son serviteur, son esclave, son chien, sa chose et prend plaisir à me dominer, me corriger, m'humilier... Moi, le mâle orgueilleux, j'enrage intérieurement d'être ainsi traité, mais je ne peux lui résister... je suis subjugué par elle, par sa beauté, son autorité, en un mot sa Supériorité... Je dois lui obéir, me plier à ses caprices, subir les humiliations qu'elle m'impose... Elle, moulée dans une robe noire, en talons aiguilles et bas coutures prend un plaisir non dissimulé à me rabaisser, à me faire subir les vexations les plus cuisantes et n'hésite pas à me fesser comme un galopin ou à me "corriger" avec sa cravache. J'ose à peine vous le dire, Madame, mais la pire des humiliations, c'est d'être obligé de me dévêtir entièrement devant elle, très élégante, de me retrouver "tout nu" comme elle dit en persiflant....et de la servir ainsi comme un esclave... de supporter ses moqueries et ses airs hautains...d'endurer ses punitions... ! Etre ainsi devant elle, "tout nu", intégralement "rasé, démuni, désarmé, impuissant...est à la fois une insupportable épreuve pour l'amour propre du mâle orgueilleux et la preuve de la plus complète et intime soumission... 

Ces mots expriment une magnificence d’être sous la coupe d’une Femme. Pour moi ce n’est plus un jeu, mais bel et bien un « art de vivre »

Néanmoins il ne suffit pas de concrétiser ce rêve sans amour.

Comment un homme pourrait-il vénérer une femme sans l’aimer ?

Comment une femme pourrait-elle l’accepter sans ressentir une attirance, un sentiment, un respect ?

Le respect pour cet homme inférieur lequel s’abandonne à ses désirs pour son plus grand plaisir.





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