Jusqu’à présent, la plupart de mes articles concernait les relations entre Dominatrices et soumis.

Nous ne devrions pas oublier les soumises car, elles aussi ont droit à notre considération. Elles aussi sont adeptes de Suprématie, elles aussi ont cette foi de l’appartenance. Cette envie profonde de se donner, de servir, de s’abandonner entre les mains d’un Maître ou d’une Maîtresse et pourquoi pas des deux.

Ceci est l’histoire de l’une d’entre d’elle, que nous appellerons « Justine », honneur oblige !

Justine était, voilà plusieurs années, la soumise d’un Dominateur dont elle était follement amoureuse. Elle lui appartenait « corps et âme », elle subissait tous les caprices de son Maître, voir même les plus extrêmes. Jusqu’au jour où cette relation lui semblait trop dangereuse.

Elle a eu le courage de rompre, mais ce ne fut pas sans heurs, larmes et peine.

C’est à force de soutien, de conseils qu’elle arrive à reprendre le dessus et devenons amies. Sa reconnaissance envers moi fut telle, qu’elle essaye de me contenter en voulant devenir ma soumise. Mais Justine n’est pas soumise à une femme, je lui présente mon ami Dominateur.

Les années passent, leur vie est remplie de rebondissements, mais ils restent toujours étroitement liés.

Pour en venir à ce jour où, Justine découvre mon blog, nous nous étions perdues de vue malgré quelques contacts épisodiques.

C’est la révélation, la découverte de sa vie enfouie au plus profond de son être laquelle elle avait rejeté de peur de vivre une nouvelle défaite.

Pour elle, la soumission était étroitement liée aux actes sexuels, à ces désirs de Maîtres qui ne cherchent que le sexe. Au fil des lectures de mes articles, Justine comprend enfin que la soumission est avant tout, cérébrale, morale, psychologique.

Elle découvre que, sans qu’elle n’ait pu s’en rendre compte, j’exerçais toujours une emprise sur elle ainsi que mon ami. Que nous sommes ses Maîtres, qu’elle a besoin de notre force, qu’elle a besoin de notre soutien, de notre attention et ceci en toute confiance et d’abandon.

Justine se sent libérée, délivrée de ce poids dont elle ne connaissait pas la vraie raison. Elle cherchait à s’en défaire en se lançant dans des situations contraires à son état de soumise pensant, injustement, refouler sa vraie nature.

Mais peut-on vivre sans bonheur ?

Peut-on conjurer son propre sort ?

Certainement pas ! 

Justine, vis ta vie comme tu l’entends, je t’ouvre grand mes bras et saurais te guider vers cette voie qui est tienne.

Avec douceur et fermeté, ne l’oublie jamais !!!