Vendredi 24 juillet 5 24 /07 /Juil 19:53


J’eus soudain l’impression que je n’étais plus seul. Tous mes sens se mirent en alerte, du moins ceux qui m’étaient encore disponibles. Je chassais toutes les idées de ma tête pour que toute mon attention se concentre dans mon ouïe et mon odorat. Les minutes s’écoulèrent. Non ! J’étais toujours seul. Mes pensées me reprirent. Pour finalement s’orienter vers ce qu’elle m’avait demandé. Pourquoi une Maitresse ? Et surtout pourquoi elle ? La réponse à la première question était plutôt simple. Le développement de ma sexualité s’était très rapidement orienté vers des rapports qui me plaçait en situation de soumission vis-à-vis de ma partenaire ; et il est vrai que j’adorais voir grandir le plaisir chez elle au point que l’idée d’être un jouet sexuel s’était finalement imposé à moi comme une évidence. Et rien en dehors des relations de domination soumission ne m’avait semblé aussi près de la réalisation de cette nature. J’en avais fait une grande partie de ma vie personnelle et toutes mes aspirations tendaient à cette satisfaction.
  C’était plus compliqué de comprendre pourquoi Ma Maitresse. J’avais passé de longues années à courir des dominatrices « de fortune », cherchant les coups, l’avilissement ultime où les situations d’humiliations forcées se multipliaient, pour me contraindre dans une position animale rejetant parfois toute forme de respect humain. Mais les quelques heures que cela duraient « me remettaient en forme ». J’avais essayé de transformer  une épouse en cette dominatrice sévère, hautaine et cruelle, adorant s’amuser de son jouet. Sans résultat du fait de sa propre nature qui avait fini par mélanger l’indigence et le refus de l’effort dans les situations qui se présentaient et que je provoquai pourtant très généralement pour l’inciter à passer le cap. En rencontrant ma Maitresse, une alchimie s’était produite en moi, celle mélangeant le plaisir et l’amour, l’envie et la joie. J’étais rapidement tombé amoureux d’elle. D’abord parce que notre relation me donnait l’occasion de réaliser pleinement mes fantasmes de travestissement, d’humiliations, de punitions, de servitude forcée, …mais aussi parce que j’étais émerveillé par son esprit si ouvert, si avide d’expériences, si prompt à vouloir la réalisation de l’individu que j’étais. Et il faut reconnaître une chose, elle se démenait pour notre plus grand bonheur. Chaque fois que la voyais, j’avais envie de me jeter à ses pieds pour les embrasser. Chaque fois que la voyais, j’avais envie de lui écrire mon appartenance et la dévotion que je voulais lui prouver. Elle était sans cesse admirable dans un habit de lumière qui faisait d’elle pour moi un soleil, même si je n’étais pas toujours d’accord. Et elle avait su progressivement me faire capituler et renforcer mon plaisir d’être son jouet, parfois sexuel pour son plus grand amusement. Des dominatrices j’en avais connu plusieurs, certains trouveraient même le nombre important, mais aucune n’avait su mêler la force des sentiments et la puissance de mes fantasmes les plus indicibles. Je trouvais finalement normal de me voir ainsi, attaché, attendant patiemment son retour, comme la bonne chienne qu’elle aimait que je sois. Et j’aimais l’être, rien que pour voir l’envie briller dans ses yeux.

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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