Cercle de Mylady
CHEIKH
Je dois tout d’abord me présenter.. Je suis un joli fouet tressé de cuir noir, environ 1m60, qui a été offert à ma propriétaire par ses amies, dominatrices comme Elle. Ce sont elles aussi qui m’ont donné mon nom. Ma taille fait que je peux difficilement être utilisé à l’intérieur, par manque de recul.
Pour l’instant je suis confortablement installé, délicatement enroulé sur le dos d’un soumis. Il est à plat ventre sur un lit, yeux bandés, les genoux remontés faisant ressortir ses fesses. Ses chevilles sont attachées à une barre d’écartement, et ses poignets reliés aux chevilles, il lui est ainsi impossible de bouger. Il porte un collier clouté autour de son cou,. un anneau de cuir à la base du sexe, un plug est enfoncé dans son anus. Des boules quies dans ses oreilles l’isolent du bruit, il n’y a d’ailleurs aucun bruit, la chambre est calme, volets fermés, juste un petit rai de soleil traverse la pièce. Des bougies allumées un peu partout répandent leur parfum sucré de cire chaude, et il imagine que, peut-être, tout à l’heure, cette cire viendra étoiler sa chair.
Il n’a plus la notion du temps, quand sa Maîtresse l’a-t-elle attaché là, l’abandonnant au silence et à la nuit ?? il ne sait plus.. au début des tas de pensées se sont entrechoquées dans son esprit, des questions multiples, mais peu à peu le calme s’est fait, la paix l’a envahi progressivement, il se sent presque bien, même si ses muscles s’ankylosent et le tiraillent. Il s’en remet totalement à Elle, elle sait ce qui est bon pour lui, et si Elle le laisse ainsi c’est qu’il l’a mérité, c’est pour qu’il réfléchisse à sa condition, qu’il accepte de n’être que ce qu’elle veut qu’il devienne : un soumis conscient de son rôle et de ses devoirs.
Moi je rêve de cingler cette croupe tendue, je le ferai probablement plus tard, mais compte tenu de l’exiguïté de la pièce je ne pourrai pas me dérouler totalement, juste mon extrémité qui viendra rougir fesses, cuisses, mollets, épaules. Relayé par la cravache qui attend aussi son tour au pied du lit, accompagnée du martinet. J’aimerais qu’un jour notre Maîtresse nous emmène faire un tour dans la nature, dans une forêt, j’imagine le soumis, après un voyage en voiture, qu’il ferait ligoté et aveuglé, sortant chancelant pour être attaché à un arbre. Et moi, au poing de la Maîtresse, prenant mon envol, claquant dans l’air frais, avant de tracer sur la peau mon sillon rouge vif, une fois, 2 fois, 10 fois. J’entends les gémissements étouffés par un bâillon, je vois les sursauts des fesses qui se tordent. Je suis sur qu’il aimerait aussi, et qu’il y pense quand il me sent sur son dos. Parfois de petits mouvements l’agitent, comme s’il imaginait mon cuir en action.
Des pas dans l’escalier, c’est Elle qui arrive, Elle accentue visiblement le bruit de ses pas afin qu’il l’entende malgré ses oreilles bouchées, je le sens se contacter légèrement, il est inquiet certainement. Il murmure dans un souffle
- Maîtresse, oh ma Maîtresse…
Elle se penche sur lui, libère ses oreilles, et lui demande s’il va bien s’il a eu le temps de bien réfléchir.
- Maîtresse je suis tout à Vous ! prêt à vous obéir en tout, à tout faire pour vous être agréable, et tout d’abord recevoir la punition que Vous m’avez promise pour mon indiscipline.
- C’est parfait, tu vas recevoir 20 coups de cravache, que tu compteras à voix haute. Je pense que Cheikh serait heureux de remplir cette mission mais je n’ai pas la place.
- Maîtresse je crois que ce manque de place me convient parfaitement.
Elle entrouvre les volets afin d’y voir plus clair, se dévêt un peu car il fait chaud, et saisit la cravache, après m’avoir enlevé de la place où je me trouvais si bien.. Elle passe une main caressante sur le corps ainsi livré, joue un peu de ses ongles sur la peau qui frémit, chatouille la plante des pieds, tapote les fesses du bout de la cravache et soudain assène un coup sec qui le fait sursauter : UN gémit-il. Les claquements se succèdent, posément, plus ou moins forts et il annonce les chiffres d’une voix qui s’essouffle quelque peu au fil du temps. Enfin le 20, soulagement tangible dans l’annonce.
Elle le laisse se détendre un peu, il s’est affaissé dans ses liens. De belles lignes strient ses fesses. Il a envie de les toucher car il a l’impression que certaines l’ont déchiré, il sait aussi que ce n’est pas le cas, Elle ne lui a jamais laissé de telles marques. Un regret ? qui sait.. son conscient ne le veut pas, mais son inconscient ?
Elle s’est à nouveau approchée, flattant de la main les fesses échauffées, ses doigts frais lui font du bien, un soupir de bien être lui échappe.
Elle le détache lentement, puis le retourne sur le dos, lui pinçant les tétons qui s’érigent immédiatement, le sexe, au repos jusque là, réagit à la stimulation des seins. On dirait d’un lien invisible relie ces 3 points. L’anneau qu’il porte à la base du sexe semble se resserrer. Ses bras se tendent vers sa Maîtresse qui se recule. Une plainte de frustration lui échappe alors. D’une voix plus sèche Elle lui enjoint, tout en enlevant le bandeau de ses yeux, d’aller prendre une douche. Puis Elle quitte la pièce, l’abandonnant. Il ne lui reste plus qu’à s’exécuter, et il se lève péniblement, le long moment passé attaché l’a engourdi. Elle a raison, comme toujours, la douche va lui faire du bien.
Me revoici seul avec mes compagnons, instruments au service de LA Maîtresse Je n’aurai pas été utilisé, cette fois encore, à mon grand regret. La vie d’un
fouet est faite de frustrations (comme celle des soumis !)
Maîtresse Lia
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Enfin ma chère amie, nos lecteurs pourront à nouveau apprécier tes écrits.
Ils nous manquaient et surtout ne tiens plus compte des jaloux et des fantasmeurs qui, de toutes façons sont à ignorer.
Ils ne comprennent pas notre imagination d'écrivaines.
Merci Lia
Mylady
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Félicitations
tout ce fonctionnement cérébral avec délice !! bravo grande Dame