Jeudi 10 septembre 4 10 /09 /Sep 17:31

Je décide de jouer le jeu, en faisant mine de prendre cela pour une plaisanterie, c’en est sans doute une d’ailleurs.

-        oui pourquoi pas, ce serait marrant, vas-y ..

-        alors tu te déshabilles, allez ! plus vite que ça !

Me voici pris au mot. J’hésite un instant, et puis je me déshabille, et me retrouve devant elle, en slip, bien embarrassé. Elle sort de la pièce et revient au bout de quelques secondes, un collier de cuir et une corde à la main, elle me passe le collier au cou, fixe une extrémité de la corde au collier et l’autre au radiateur.

-        Maintenant au boulot. Quand tu auras fini, et bien réfléchi en travaillant, nous aurons une petite explication.

Elle sort de la pièce, je n’ai pas eu le temps de comprendre ce qui m’arrivait, je pourrais me détacher bien sur, mais je n’en ai même pas envie. Je suis là comme un idiot, à me demander ce que je dois faire, et je décide que le plus simple est de faire ce pour quoi j’étais venu : installer le meuble. Elle m’a dit qu’elle m’expliquerait, donc attendons.. je démonte, puis je sors le nouveau meuble de l’emballage et jette un coup d’œil sur la notice, mais les mots dansent devant mes yeux, je n’arrive pas à me concentrer, ma situation me semble tellement ahurissante, je viens tranquillement donner un coup de main à une amie et je me retrouve dans la situation d’un soumis. Et le pire, c’est que ça ne me déplait pas du tout finalement. Enfin j’arrive à la fin du montage, tout à l’air correct, je prends soin de ranger dedans tout ce que j’avais enlevé de l’ancien, y compris la fameuse corde. Tous les dessous ont rejoint leur panier. Je n’ai pas revu Lydie, et je ne sais plus quoi faire ? attendre ? l’appeler ? Je fais un peu de toilette et je pense que le bruit de l’eau lui indique que j’ai terminé.

 

Elle arrive, j’ai la surprise de la découvrir habillée d’une mini jupe en cuir, d’un tee-shirt très moulant avec un décolleté maximum, et de bottes de cuir à très hauts talons. Elle s’est soigneusement maquillée, et je reste bouche bée devant la transformation. La jeune femme plutôt banale est devenue une véritable Dominatrice, même son maintien s’est modifié, dressée, hautaine, elle me toise avec un regard sévère qui me fait ressentir encore plus ma nudité. J’aurais presque envie de me mettre à genoux devant elle. Elle détache la corde du radiateur et me fait signe de la suivre, je suis bien obligé puisque le collier est resté fixé à la corde.

 

               Elle me conduit au salon, s’installe sur un fauteuil, et me montre le tapis à ses pieds. Je ne sais trop que faire, comment me comporter. Elle vient à mon aide.

-        si tu as fait le travail en restant en laisse, alors que tu aurais eu toute latitude de te détacher si tu avais vraiment pris les choses à la plaisanterie, c’est que tu as accepté d’être mon soumis, au moins pour un petit moment. Maintenant je vais tout t’expliquer, mais, si tu souhaites continuer dans le même sens, tu te mets à genoux à mes pieds.

Je m’exécute, après tout il me sera toujours possible de partir après l’explication, de la plaquer là avec ses jouets, et de ne plus répondre à ses convocations.

 

-        tu te souviens des raisons pour lesquelles ton frère et moi nous nous sommes séparés ?

-        Non, je ne l’ai jamais su en fait. Il n’a pas répondu à mes questions et je n’ai pas insisté.

-        J’avais découvert qu’il passait une partie de ses soirées sur Internet, à regarder des sites SM. Quand je lui en ai fait la remarque, il s’est fâché, m’a dit qu’il faisait ce qu’il voulait, et que j’avais intérêt à filer droit parce que c’était lui le Maître et qu’il avait bien l’intention de me dresser.

-        Je suis entrée dans une colère folle, lui  rappelant qu’il était chez moi, dans mon appartement, et que celui qui me dresserait n’était pas encore né. Je suis allée chercher toutes ses affaires et les ai balancées sur le palier.

-        D’accord, je comprends qu’il n’ait pas voulu s’en vanter. Comment a-t-il pu penser faire de toi une soumise ? C’était idiot.

-        Tout à fait, et le soir même c’est moi qui visitais les sites Internet, mais pas tout à fait les mêmes que lui. J’ai découvert mon besoin profond, je me suis jointe à un groupe de dominatrices, qui m’ont aidée à comprendre, assumer et vivre ma vie de domina.

-        J’ai eu plusieurs soumis depuis ce temps, mais aucun ne m’a pleinement satisfaite. La plupart ne sont que des fantasmeurs, qui ne pensent qu’à leurs petits envies. Résumé je n’ai plus personne actuellement.

-        Tu sembles avoir des dispositions, même si tu ne le ressens pas encore vraiment. La preuve : tu viens chaque fois que je t’appelle, sans discuter, sans chercher des excuses pour ne pas venir, même les soirs de match.. !! Et là tu t’es laissé mettre un collier et attacher sans me traiter de folle et fuir en me laissant me débrouiller avec mon meuble.

-        Je t’offre la chance de découvrir ce monde à mes côtés, tu obéiras à tout ce que j’ordonnerai, mais avec moi tu trouveras une Maîtresse qui te respectera, tu ne seras pas un chien qui rampe, mais un partenaire dans un binôme Dominatrice/soumis. Tu me devras obéissance, respect, vénération. Tu seras puni pour chaque faute, chaque manquement mais toujours avec justice. A moins que tu ne prennes goût aux châtiments corporels et que tu te mettes à fauter exprès, ça arrive. Dans ce cas, je m’en donnerai à cœur joie, car j’adore utiliser la cravache que tu as découverte l’autre fois. Bien entendu tu devras me vouvoyer. Je te donne un délai de réflexion si tu en as besoin.

 

Mon cerveau tourne à plein régime, des images folles l’envahissent, un bonheur aussi, je me vois aux pieds de Lydie, je comprends maintenant ce qui me poussait à toujours répondre présent quand elle m’appelait. Je réalise ce qui m’attirait dans ce que je voyais sur Internet. Bien sur que je suis soumis, c’est certain. Il n’y a donc pas a réfléchir. Une envie nouvelle me vient également qui me surprends mais qu’il me semble absolument indispensable de satisfaire.

 

-        Lydie, ou plutôt non Madame ou Maîtresse, comme il vous plaira que je vous nomme. Je crois que je n’ai pas besoin d’un délai, je suis à vos pieds et prêt à y rester.

-        Je voudrais vous supplier de me faire une démonstration de ce que seraient vos punitions. J’en ai mérité une tantôt en fouillant dans vos sous vêtements, en prenant du plaisir à les caresser, les respirer. Lorsque vous penserez que je mérite une récompense, m’autoriser à les laver après en avoir apprécié les senteurs en serait une très belle.

-        Je constate que tu apprends vite.. Mais je n’apprécie guère que l’on me dicte quand je dois donner une punition, où les récompenses que je peux accorder.

-        Je veux bien considérer cette fois comme une erreur de jeunesse, et tu vas faire connaissance avec ma cravache comme tu le souhaites. Tu pourras m’appeler Madame.

-        Va dans ma chambre, tu trouveras la cravache sur la commode, ainsi qu’un martinet, tu me les amènes.

Je me précipite dans sa chambre, je prends religieusement les instruments de ma punition. Je réalise soudain ce à quoi je me suis engagé, j’ai peur soudain, es-ce que je serai capable de supporter les coups ? je n’ai aucune idée de ce que cela fait de recevoir le martinet ou la cravache.. Je reviens dans le salon, beaucoup moins vite que je n’en suis parti. Lydie me lance un regard interrogateur :

-        Alors ? que t’arrive-t-il ? tu sembles beaucoup moins enthousiaste d’un seul coup.

-        Madame, je n’ai pas changé d’avis, simplement j’ai peur, terriblement peur, de ne pas être à la hauteur, peur des instruments que je tiens, peur de ne pas les supporter.

-        C’est bien d’avoir peur, la peur fait avancer les soumis. Je sais que c’est une première pour toi, mais il faut bien commencer. Laisses ça sur la table, poses tes mains sur l’accoudoir du canapé, jambes bien écartées, fesses tendues.

Elle vient à côté de moi, me guide pour me positionner, puis prends un foulard et m’en bande les yeux. Maintenant que je ne vois plus ma peur augmente encore, j’ai la sensation que tous mes nerfs sont tendus comme des cordes de violon. Elle me frôle, et un grand frisson me parcourt. Je tremble de tous mes membres. Je sens comme une caresse sur mon dos, mes reins, mes fesses, ce sont les lanières du martinet me semble-t-il, ma tension s’apaise un peu sous la douceur de ce contact, sa main vient à son tour effleurer ma peau, tout le long de la colonne vertébrale, puis elle me pince les tétons, doucement d’abord, de plus en plus durement ensuite, un petit gémissement m’échappe. Quelque chose de plus dur remplace ses doigts, des pinces.. ce doit être des pinces, la douleur est vive tout d’abord puis se calme un peu.. J’essaie de respirer plus calmement, de me détendre. Une certitude m’envahit, elle saura m’apprendre à subir sans brutalité excessive. Elle sent que mes muscles tendus se relâchent. Soudain mes fesses se contractent au contact des lanières, le premier coup de martinet ! cela chauffe mais c’est supportable, les cinglées s’enchaînent, augmentant d’intensité mais il me semble que plus elles sont fortes et mieux je supporte. J’accepte ! Au bout d’une dizaine elle arrête, caresse doucement mes fesses qui doivent avoir pris de belles couleurs.

-        Alors ? comment te sens tu mon petit Denis.

-        Bien Madame, mes fesses brûlent pour Vous !

-        Jolie réponse… voyons si la cravache te plaira autant.

Elle a à peine achevée ces mots qu’une violente brûlure me déchire les fesses, je pousse un AÏE, qui la fait rire gentiment.. Les coups se succèdent, je me tortille, piétine, gémis, mais je supporte aussi vaillamment que je peux. Enfin elle arrête, me prodigue à nouveau quelques caresses avec ses doigts si frais sur ma peau si chaude.

-        Merci Madame, ça fait du bien.

-        La cravache fait du bien ??

-        Non, vos mains Madame, après.

-        Dommage, j’ai cru que tu aimais déjà la cravache. Mais ne désespérons pas ça viendra sans doute.

Elle m’enlève les pinces, d’un coup,  je crie sous la douleur surprise,  je m’attendais à un soulagement, et en fait c’est plus douloureux après que pendant. Elle masse mes tétons douloureux, afin de rétablir la circulation dit-elle, d’un petit ton ironique. Ca fait mal ! puis je sens un contact d’une infinie douceur, ce sont ses lèvres qu’elle utilise pour titiller mes tétons douloureux, j’apprécie.. Enfin, elle me débarrasse de mon bandeau. Après l’éblouissement du retour à la lumière, je rencontre ses yeux qui me scrutent.

-        Tu as bien supporté cette première punition. Pour mon propre plaisir, j’espère qu’il y en aura beaucoup d’autres.

-        Mais tu peux encore changer d’avis. Tu vas avoir de quoi réfléchir ce w.end, si ce que tu viens de vivre aujourd’hui te semble correspondre à ton « moi profond » tu me téléphones lundi, et nous parlerons d’avenir. Si tu ne m’appelles pas, je comprendrai, et ne te contacterai jamais plus. Ce qui m’ennuierait prodigieusement car il me faudrait trouver un autre bricoleur et des comme toi.. ça ne court pas les rues.

 

Je me suis rhabillé, encore tout étourdi, quand j’ai été prêt à partir, elle m’a posé un baiser sur la joue, et une grande claque sur les fesses, qui a réveillé la douleur qui commençait à s’apaiser. Je lui ai dit « Merci pour tout Madame ».

En m’installant dans ma voiture je pousse un gémissement, aïe mes fesses, quand j’attache ma ceinture, c’est aïe mes tétons. Je vais réfléchir  comme elle me l’a dit, mais je crois bien que finalement …

 

Je vais lui téléphoner demain pour l’inviter au restaurant !!

 

Maîtresse LIA


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Le contraire m'aurait étonné et d'ailleurs fort décue........sourire
Félicitations Lia
Je t'embrasse très fort
Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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