Vendredi 28 janvier 5 28 /01 /Jan 21:17

Il tourne autour d’elle, indécis, malheureux, hésitant. Il erre, nu, de pièces en pièces, puis revient auprès d’elle dans un silence de plomb. Il voudrait croiser son regard, il voudrait être confronté à sa colère, à ses mots, à ses cris.


Mais seul le silence glacial, pesant et lourd de cet aveu terrible l’entoure et l’oppresse.


Vanille est assise, sur le lit, la tête baissée, pas un cil ne bouge. Hiératique dans sa douleur, mutique dans sa souffrance, en un seul bloc d’incompréhension…


Il part et revient encore, hésite, la peur de la douleur le tenaille…mais une peur plus grande encore lui tord le ventre: qu’elle se fige dans sa douleur, qu’elle s'emmure, qu’elle l’oublie, l’efface, ne l’aime plus…


Alors il revient, cette fois-ci avec les escarpins noirs à talons vertigineux entre les mains. Les escarpins de Cruella, ceux qu'il a choisi pour elle. Il lui a d'abord offert les escarpins de Domina, juste divines. Puis les escarpins de Devila quand elle devient perverse. Et enfin, ceux de Cruella, terrible, ceux de l'expiation douloureuse.


De les toucher, il frissonne : la peur et l’excitation se mêle en un tourbillon qui le fait trembler.
Mais il n’a pas le choix : il doit appeler sa Maîtresse à la rescousse afin que Vanille sorte de son univers de souffrance.


Alors il s’agenouille et, délicatement, lui glisse chaque pied dans un escarpin, noue les lanières et contemple les petits pieds aux ongles vernis qui luisent dans la semi-obscurité.
Il bande déjà, rien qu’à contempler les pieds si beaux de sa Maîtresse, de sa Divine, de sa tortionnaire.


Vanille semble sortir d’un songe profond, relève les yeux et contemple l’homme agenouillé à ses pieds. Puis regarde les escarpins…les Cruella…
Il a donc choisi de souffrir…


Vanille s’efface, disparaît : il ne reste plus que la Maîtresse qui contemple avide et satisfaite le soumis agenouillé à ses pieds.
La magie des escarpins opère, comme toujours.


Les talons des Cruella s’enfonce dans les cuisses du soumis qui tressaille de douleur mais ne bouge pas.
De sa voix grave, caressante, inquiétante, elle murmure : « Tu vas payer !Tu vas avoir mal, affreusement mal car tu as blessé ma Vanille…tu n’avais pas le droit. Je vais la venger et plus jamais, tu ne voudras recommencer, fais-moi confiance… ».


Il sait qu’elle n’exagère pas. Son cœur bat à rompre mais il murmure tandis qu’elle lui met son collier de soumis : « Pardon Maîtresse, pardon, pardon…je regrette tellement.. ».
Il a réellement peur, les larmes coulent sur ses joues.
Loin de s’attendrir,celle-ci prend entre ses mains la tête de son soumis, l’incline vers l’arrière et le regardant dans les yeux, gronde d’une voix sourde : « Pas de pardon !!! Jamais !!! Pas tant que tu n’auras pas eu autant mal que ma Vanille…alors prépares-toi… ».


Elle le baillonne, lui met un bandeau sur les yeux, menotte ses pieds et attache ses poignets au lit, les bras en croix, les genoux à terre.

Elle s’empare du martinet et le fait glisser délicatement sur le dos de son soumis,transpirant et affolé. Elle lui demande, presque gentillement : « Combien de coups, Soumis… ? ».
A travers le baillon, il ne peut que grogner. De toute façon, la réponse est inutile.


Elle lui caresse les fesses, fait durer l’attente et contemple ravie les frissons qui parcourent le corps si beau de l’homme offert à ses coups. Elle jouit de cet abandon, de cette peur, de cette douleur qu’elle va lui infliger.
Surtout,son esprit de Domina s’émerveille : la douleur de Vanille sera réparée à travers la douleur de son Soumis.


Alors,penchée vers lui, elle murmure : « 50 coups…40 de martinet et 10 de badine… ». Soumis voudrait se débattre, tente de crier à travers son baillon, mais en vain. Il se résigne : il doit payer.


Alors le martinet noir et rouge siffle dans les airs. Les coups, méthodiquement, s’abattent sur les fesses blanches et les marquent d’une strie rouge. Après 10 coups, la Maîtresse s’interrompt quelques secondes pour contempler le spectacle si beau. Elle caresse les fesses et constate, amusée, que son Soumis, malgré ses protestations, semble trouver le martinet à son goût.
Alors elle continue…
Quand la badine, à son tour, mord sa chair, le Soumis geint…Le plaisir n’y est plus,seule la douleur l’habite…


Les 50coups s’achèvent…La Maîtresse dénoue les liens du soumis et le prend contre elle. Elle caresse son corps transpirant et tremblant. Elle passe sa main sur les marques rouges. Embrasse sa nuque mouillée.
Elle l’admire, elle l’aime, elle le désire…


Elle le veut esclave de son plaisir, alors d’autres liens entravent à nouveau son Soumis, bien plus doux, bien plus érotiques…


Plus tard, bien plus tard, Vanille retrouvera apaisée et sereine l’homme qu’elle aime.
La rancune a été effacée par la punition du coupable. L’amertume s’est évaporée à travers la douleur subie…


Il a payé sa faute : sa douleur physique contre celle infligée à la femme qu’il aime.


Il s’est racheté.

 

Quel exutoire extraordinaire et viatique fabuleux que celui fournit par la DS, n’est-ce pas…

 

**************************************************************************

 

Je te remercie de ce beau récit Eléna qui fera rêver plus d'un et plus d'une aussi......

 

Je t'embrasse

Par Mylady - Publié dans : RECITS
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Retour à l'accueil

Commentaires

Superbe récit en effet, Bravo à la rédactrice.

Je sais bien que je ne supporterai pas la moitié d'un tel traitement mais j'apprécie énormément la scène des Escarpins.

Encore une fois merci de partager cet espace perso avec nous.

Au plaisir de se recroiser un jour.

Humblement,

 

commentaire n° :1 posté par : Sidore le: 28/01/2011 à 23h24

La punition était méritée ; elle a été exécutée !

Maîtresse commande , esclave obéit !

commentaire n° :2 posté par : ArchivalLolo83 le: 19/08/2011 à 23h07

Présentation

Profil

Recherche

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>

Créer un Blog

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés