Mercredi 25 août 3 25 /08 /Août 15:29

Pour remercier nos visiteurs qui ont fait que nous soyons au top des blogs « over-blog », je vais publier mon deuxième manuscrit.

Je vous souhaite bonne lecture en vous signalant que le récit est fictif et protégé en droit d’auteur.

Mon pseudonyme d’écrivaine étant « Liane Letailleur »

 

Si un éditeur est interessé, n’hésitez pas de me contacter.

 

 

 

 

 

tour-des-voleurs.jpg

 

 

Les amis viticulteurs californiens ont accepté l’invitation de William, ils arrivent en force fin août pour la fête des vignerons. Ils logent au château, la grande salle de réception est rénovée dans des tons clairs et lumineux. Les invités sont ahuris et enthousiasmés par le domaine et l’Alsace. Le personnel est submergé mais s’amuse de cette mentalité américaine. Pour son plus grand plaisir, Emilie se joint à sa belle-fille et l’aide efficacement.

-        Nos amis sont emballés, ma chérie, ta convivialité leur plait, ils se sentent à l’aise.

-        Je les aime beaucoup, ils ont la même mentalité que nos confrères français, en fait, nous formons une famille mondiale.

-        Maman m’a dit que tu t’es absentée aujourd’hui, aurais-tu du nouveau à m’annoncer à propos de tes recherches ?

-        J’étais chez mon gynécologue.

-        Tu ne m’as rien dit, es-tu souffrante ? Pourtant tu sembles être en pleine forme.

-        J’attends un enfant, William ! Notre enfant.

-        Anne !!!!!

 

William prend son épouse dans les bras au point de l’étouffer, elle s’attendait à cette explosion de joie, c’est pourquoi elle avait prévu le calme de leur chambre pour lui annoncer la merveilleuse nouvelle.

-        Je peux appeler mes parents ma chérie ?

-        Tu as vu l’heure ? Ta maman doit se reposer, tu leur annonceras demain matin.

-        Je ne possède pas ta sagesse, Anne, mais tu as raison, je suis tellement heureux, c’est une fille ou un garçon ?

-        Je n’ai pas envie de le savoir, ces moyens modernes gâchent la surprise, maman ne le savait pas à son époque, je veux suivre ses traces, William.

-        Je respecte ta décision, peut importe, c’est notre enfant !

-        Comme nous avons préparé la soirée de départ de tes amis, nous leur annoncerons demain soir.

-        Surtout qu’il y aura également notre confrérie alsacienne, quel bonheur !

-        Notre bébé va naître début mars, tu as oublié de me poser la question.

-        Pardonne-moi, Anne ! Je veux que tu te reposes, plus question d’équitation, tu me le promets ?

-        C’est promis, j’en suis consciente, William. Nous allons engager un intendant !

-        Et une femme de chambre uniquement à ton service, elle sera la nourrice du bébé ! Pourquoi pas un couple ?

-        Je m’en occupe dès demain !

 

Emilie et Herbert sont fous de joie, ils font de nombreux projets avec William. Les amis félicitent le couple et leur souhaitent une belle prospérité. Le calme est revenu au château, Anne s’empresse de faire paraître une annonce afin de pouvoir engager le couple avant les vendanges. Une autre nouvelle tombe, la photo de Nathalie a porté ses fruits, le viticulteur annonce sa visite.

-        Avant de prévenir les gendarmes, je tenais à vous parler Lady Anne.

-        Vous savez que vous pouvez me faire confiance, Charles.

-        Nathalie était ma saisonnière, mais elle est partie après trois jours. Je pensais que le travail était trop dur pour elle, je ne m’en suis pas inquiété, cela arrive fréquemment.

-        Vous lui avez payé les trois jours tout de même !

-        J’ai envoyé le chèque chez elle avec les papiers administratifs, je n’ai pas eu de courrier de remerciements, mais j’avoue que je n’ai pas insisté.

-        Vous ne pouviez savoir, Charles, ne vous inquiétez pas, je me charge d’expliquer votre position aux autorités.

-        Je vous en remercie, Lady Anne !

-        Une remarque néanmoins me trouble, vous avez dit que cela arrive fréquemment.

-        Oui, en discutant avec mes confrères, ils ont eu plusieurs cas similaires.

-        Avec des saisonniers français ?

-        Non, uniquement des jeunes filles étrangères. J’avoue que votre question me trouble étrangement, je n’y avais pas songé.

-        J’espère que mes craintes ne sont pas fondées, ce serait trop grave, je suis obligée d’en référer à Monsieur le Préfet. Je vous propose de prévenir tous vos amis concernés, je sollicite une audience à la Préfecture et  vous tiens au courant.

-        Nous comptons sur vous, Lady Anne ! Nous n’aimerions pas être mêlés à un scandale.

-        Le secret de l’instruction sera gardé, je sais que notre notoriété à tous en dépend.

 

Les autorités supérieures se chargent de cette nouvelle enquête, ils ont peur de découvrir des disparitions en série. Ces étrangères sont sensibles au capitalisme et à sa bonne fortune.

 

Les réponses à son annonce ont été nombreuses ; après avoir convoqué plusieurs couples, Anne en sélectionne deux. Elle les prend à l’essai durant quinze jours chacun et choisit le plus actif et honorable à ses yeux.

Ils ont la trentaine, mariés depuis quelques mois, leur physique a contribué au choix. Stéphane est d’une allure imposante, indispensable pour se faire respecter. Il a fait des études de gestion, ses diplômes sont satisfaisants. Rose est une jeune femme douce et joyeuse, déjà dévouée à sa patronne. Ils acceptent volontiers de loger au château, par soucis d’économie d’une part, afin d’être sur place en cas de besoin, d’autre part. L’ancienne aile occupée par William et Anne leur est allouée, ils  leurs sont reconnaissants du bonheur qu’ils ont de résider au domaine.

Cette deuxième année de vendanges est pénible pour Anne, malgré l’aide apportée par ses nouveaux collaborateurs. Elle ne peut s’empêcher d’assurer le bien être de tous les saisonniers, d’être à leur écoute et surtout de les surveiller de près.

-        Anne, après le départ des saisonniers, je te propose de te reposer une semaine ou deux en Autriche. Je réserve un appartement proche de ma famille, tu demanderas à Rose de t’accompagner.

-        Je n’aime pas te laisser seul, William, tu as tellement d’obligations et tu pourrais avoir besoin de mon aide.

-        Ce dont j’ai besoin, c’est de te savoir en forme, ce qui n’est pas le cas. J’insiste pour ton bien et celui de notre enfant.

-        Je suis d’accord, tu peux prévenir Oncle Dieter et tante Helga, mais je ne tiens pas à loger chez eux, j’aimerais le calme et un bel environnement.

-        Je sais ma chérie, ils ne seront pas vexés, ne t’inquiète pas et d’ailleurs eux aussi seront en fin de vendanges, et sans doute fatigués. Ils sauront me conseiller pour réserver une suite.

 

Aucun événement grave ne vient ternir ces vendanges, Anne peut partir rassurée, son repos est bien mérité.

La famille de William possède également une grande exploitation viticole, mais ils ne produisent pas les vins, préférant confier cette tâche aux coopératives. Rolf, leur fils est sensiblement du même âge que son cousin alsacien, Sabrina son épouse a déjà mis au monde trois fils et attend le quatrième enfant.

Rolf et Sabrina accueillent Anne et Rose à l’aéroport de Vienne, situé à 100 kilomètres de leur magnifique vallée du Danube. La Wachau entre Melk et Krems présente de ravissants paysages alternant montagnes, forêts et vignes. Sur ces quelques kilomètres, le long de ce puissant fleuve, on admire les petits villages, les châteaux, ruines et autres monastères étonnamment bien conservés, retraçant des milliers d’années d’histoire et d’exploitation de la vallée.

-        Nous avons réservé votre appartement dans un relais château afin que vous ne soyez pas dépaysée Anne.

-        C’est délicat de votre part, chers cousins !

-        Il surplombe le Danube, c’est un château datant de 1630, entièrement rénové, un hôtel-restaurant très élégant avec cinq étoiles. Les propriétaires sont nos amis, ils seront à vos petits soins.

-        Il me faut surtout du repos, Sabrina. Et vous ? Comment vous portez-vous ?

-        Comme un charme, Anne, je vous souhaite ce bien être à votre quatrième enfant.

-        Je n’en suis pas là, chère cousine ! Ne pourrions-nous pas nous tutoyer ? Je ne suis pas adepte de ces pompeuses traditions.

-        Avec plaisir, néanmoins tu nous excuseras, mais nous ne pouvions nous empêcher de te présenter avec ta particule. Nous en sommes fiers !

-        Je vous pardonne, cela ne me choque plus.

 

Le château transformé en hôtel est d’une rare beauté, son porche d’entrée est flanqué de deux tourelles. Les murs d’enceinte sont couverts de vignes grimpantes, leurs raisins murs à souhait, ne demandent qu’à être cueillis. Mais ils font le charme de cette propriété, Anne suppose que les propriétaires préfèrent les laisser sécher sur leurs ceps. La suite est délicatement meublée en style ancien avec un lit à baldaquin dans la chambre qui lui est réservée et un lit plus simple mais tout aussi charmant pour Rose dans celle contiguë. Une luxueuse salle d’eau en marbre avec des robinets dorés, une pièce, dotée d’une cheminée la réchauffant d’une douce tiédeur, qui sert de salon avec une magnifique liseuse et un bureau pour les affaires courantes.

La piscine couverte en marbre blanc veiné de tons subtils est une des plus belle d’Autriche, la baie vitrée laisse découvrir le fleuve dans toute sa splendeur ainsi que la célèbre terrasse dominant le Danube.

Le programme est bien établi, Anne ne change pas son habitude d’être matinale afin de disposer de longues journées. Après le petit-déjeuner elle fait quelques longueurs de bassin, se repose au solarium, une petite sieste après déjeuner lui permet d’être d’attaque pour découvrir la région avec Rose. Lorsqu’elles ne rendent pas visite à la famille Anne reprend ses activités sportives, la natation lui fait le plus grand bien. Les soirées sont réservées aux conversations téléphoniques avec William après le dîner, puis lecture et bavardage avec Rose avant de s’endormir prise d’une douce langueur.

-        J’ai un aveu à vous faire Lady Anne. Je ne puis garder le secret plus longtemps.

-        Serais-tu enceinte toi aussi, Rose ?

-        Comment avez-vous deviné, Madame ?

-        Par ta beauté, tu resplendis davantage de jour en jour, je sais observer ma petite Rose. Tu présentes également des signes de grossesse. Ton bébé est pour quand ?

-        En juin, vous n’êtes pas fâchée ?

-        Pas du tout, sauf que tu auras deux enfants à élever, Rose !

-        Je suis soulagée, Madame ! Ne vous en faites pas, je m’occuperai du vôtre comme si c’était le mien, j’adore les enfants.

-        Nous en ferons d’autres, bientôt tu auras une pouponnière, la place ne manque pas chez nous. Les cris d’enfants réveilleront les vieux murs du château !

-        Puis-je prévenir Stéphane, Lady Anne ? Il avait peur de votre réaction.

-        Oui, tu peux le rassurer, Rose ! Demain, nous passerons la journée auprès de ma famille.

 

Tante Helga est une femme puissante, l’Oncle Dieter qui est le frère du beau-père d’Anne, n’a pas son mot à dire, c’est elle qui dirige la maison et l’exploitation. Rolf est sa fierté ainsi que ses petits-enfants, mais Sabrina vit dans son ombre, elle ne sert qu’à enfanter. La tante essaye de s’imposer auprès d’Anne, mais constate rapidement que c’est peine perdue.

-        J’espère que tu auras bientôt d’autres enfants, Anne !

-        La décision m’en revient, chère Helga ! Je suis passionnée d’équitation, je ne tiens pas à m’en priver tous les ans.

-        William ne doit pas être de ton avis.

-        Nous prenons toujours nos décisions à deux, son avis est le mien et réciproquement.

-        Tu as du caractère, ma petite, tu me plais !

-        N’en crois rien, ma tante, je ne m’impose pas, je suis à l’écoute et je conseille, c’est tout !

-        Pourtant Emilie me dit que c’est toi qui diriges ton domaine avec une efficacité surprenante.

-        D’abord c’est notre domaine et non pas le mien, ensuite William a suffisamment d’obligations, je ne tiens pas à l’accaparer avec des tâches d’intendance. Nous avons convenu ensemble d’engager un couple, dont Rose, qui sera la nourrice de notre enfant et son mari Stéphane qui me secondera.

-        Il est vrai que vous avez les moyens, je suis contente pour vous, Lady Anne.

-        Je ne vois plus oncle Rolf, serait-il souffrant ?

-        Ne t’inquiète pas, il s’éclipse toujours quand il pressent une discussion animée.

-        Je n’en vois vraiment pas la raison, ma chère tante, ne sommes-nous pas en famille ? Je vais le rejoindre !

 

L’emploi du terme « Lady » prouve la perfidie de cette femme, Anne plaint le pauvre oncle Dieter et demande à Sabrina de l’accompagner pour le retrouver. Il se réfugie toujours dans ses vignes pour y puiser leur calme et leur force. Les deux cousines le surprennent en train de maugréer.

-        Mon oncle, nous te cherchions partout ! Je ne voulais pas te quitter sans te saluer.

-        Pardonne-moi, Anne, mais je ne supporte plus l’hypocrisie de mon épouse, j’en suis gêné pour elle, surtout avec toi.

-        Je t’assure qu’elle n’arrive pas à me toucher, je suis désolée pour elle, mais davantage pour toi, Oncle Dieter. Fais-moi plaisir, allons prendre le thé avant que je parte !

-        Sabrina est malheureuse aussi, heureusement j’arrive à la consoler, la pauvre petite.

-        Tu fais ton devoir de beau-père, oncle Dieter, c’est très bien.

-        J’envie William d’avoir une femme comme toi, Anne. Mon frère est aussi en admiration, il me parle souvent de ta gentillesse avec le monde qui t’entoure.

-        Allez viens, prenons ce thé qui risque de refroidir, tante Helga serait trop heureuse de trouver un autre prétexte pour nous gronder.

-        Tu as raison, Anne. Je vous accompagne !

 

Anne constate la complicité de Sabrina avec son beau-père, elle les voit se prendre par la main naturellement durant le chemin du retour. Sans dire mot, elle fait semblant de presser le pas pour s’éloigner d’eux et les laisser seuls pour bavarder.

-        Ma tante, je serais heureuse de profiter de mes derniers jours avec Sabrina. Comme Rolf est d’accord, je suggère qu’elle vienne avec nous dès ce soir.

-        Et les enfants ?

-        Je sais que c’est votre plus grand plaisir de les avoir pour vous toute seule, tante Helga ! Sabrina a besoin de repos, elle aussi !

-        Ne serais-tu pas entrain de me prendre par les sentiments, Anne ?

-        Si c’est le cas, tu peux  croire que j’en suis ravie et heureuse pour toi.

-        Alors je n’y vois aucun inconvénient, il est vrai que la petite doit prendre des forces pour son bébé.

-        Non pas seulement pour le bébé, ma tante ! Pour elle surtout, je ne comprends pas que Rolf ait pu ignorer son état. Elle est épuisée. Heureusement je suis arrivée à lui faire entendre raison.

-        Je n’ai rien remarqué, mais j’étais trop occupée par les vendanges pour m’en rendre compte, Anne.

-        Ce n’est pas une raison, ma tante ! C’est l’épouse de votre fils, vous avez la responsabilité d’en prendre soin en tant que belle-mère, comme le fait Emilie avec moi !

-        Tu as raison, je te le promets !

 

Dieter et Rolf se demandent s’ils n’ont pas rêvé en entendant la promesse faite par Helga. Qui plus est, qu’elle soit d’accord avec le raisonnement d’Anne ! Celle-ci a touché ses points faibles. Ses petits-enfants qu’elle adore d’une part et par ailleurs elle ne souhaite pas être traitée d’irresponsable auprès de sa belle-sœur Emilie.

-        J’avais vraiment besoin de m’éloigner de ma belle-mère, Anne ! Je n’arrive plus à la supporter.

-        Je ne veux pas être indiscrète, Sabrina, mais je trouve que Rolf ne s’occupe pas assez de toi, avez-vous des problèmes ?

-        Pas du tout, notre amour est toujours aussi fort mais il est dominé par sa mère, il en souffre.

-        Je pense que vous devriez vous éloigner de la maison familiale, cette cohabitation n’est pas faite pour arranger votre vie de couple.

-        Dieter me fait de la peine, il serait seul avec sa femme.

-        J’ai constaté votre profonde amitié, y aurait-il un autre sentiment entre vous ?

-        Une immense tendresse, Anne, je l’avoue ! Une protection réciproque qui ne va pas au-delà malgré une tentative de sa part. Je n’ai pas cédé, j’aime Rolf et Dieter a compris.

-        Raison de plus, Sabrina ! Il faut éviter la catastrophe. Si tu es d’accord nous organisons un conseil de famille avant mon départ. Mais dans un premier temps nous en parlerons avec Rolf, dis-lui de nous rejoindre ce soir.

-        Je sais que tu feras ton possible, Anne. Si nous arrivons à les convaincre, je t’en serai éternellement reconnaissante.

-        Alors il est temps de réagir !

 

Après un délicieux dîner, les cousins se retrouvent dans l’appartement devant le feu de cheminée. Rose s’est retirée dans sa chambre, Anne déploie toute sa diplomatie en présentant le problème et la solution à Rolf. Celui-ci en est conscient mais n’avait jamais réussi à se décider à en parler à sa mère. Il fait confiance à sa cousine, celle-ci décide d’inviter toute la famille à l’hôtel le lendemain. Helga ne se sentira pas maîtresse de la situation dans cet endroit idyllique et neutre. Rose gardera les enfants.

 

La discussion est animée, Helga est au bord des larmes, Anne la console gentiment mais reste ferme. Son dernier argument est celui du risque d’une séparation du jeune couple dont la belle-mère serait seule responsable.

-        Mais ils s’aiment, comment pourraient-ils divorcer ? Ce serait un scandale !

-        Tu es franchement aveugle, tante Helga ! Tu ne vois pas combien ils souffrent tous les deux ? Sans parler d’oncle Dieter !

-        Si je comprends bien tout le monde est malheureux par ma faute !

-        Je te conseille d’y réfléchir sérieusement et d’en mesurer les conséquences, tante Helga.

-        Pourtant je les aime, Anne !

-        Ton amour pour eux se doit d’être généreux et non pas possessif, dès que tu sauras faire cette différence tu seras heureuse. Je sais que tu ne l’es pas actuellement, je te plains de tout mon cœur.

-        Comment fais-tu pour être aussi convaincante, Anne ?

-        Parce que je vous aime et ne veux que votre bien-être à tous les quatre ainsi que celui des enfants. Ce n’est pas en les gâtant et en leur passant tous leurs caprices que tu arrives à te faire aimer d’eux, les enfants ne sont pas dupes. Ils ressentent le malaise qui règne dans la famille.

-        Je capitule, je m’occupe de leur trouver une propriété !

-        Non, tante Helga ! Tu ne t’occupes de rien, ce sera leur maison ! Rolf, Sabrina et les enfants doivent choisir, ils en seront d’autant plus heureux.

 

La fin de soirée se détend, les esprits sont apaisés, Helga se sent soulagée d’un poids dont elle n’était pas consciente. La magie a opéré, l’ambiance devient sereine et plaisante, Sabrina préfère suivre son époux pour lui prouver son amour et sa reconnaissance. Ils repartent tous les quatre en remerciant Anne de sa sagesse et de l’aide qu’elle a su leur apporter.

Satisfaite de la réussite de son intervention, Anne s’endort, convaincue de sa vocation de médiatrice.

 

Par Mylady - Publié dans : MES MANUSCRITS
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