Jeudi 7 février 4 07 /02 /Fév 20:37

Voici un rêve, un fantasme. Une fiction.
Un récit imaginaire. Il risque d’ennuyer plus d’une, j’en ai bien peur, mais il m’habite, et il faut bien que j’écrive ce qui est en moi. Sait-on jamais, l’une d’entre vous pourrait avoir du plaisir à le lire. Et, improbable miracle, peut-être même une personne pourrait s’intéresser à l’auteur de ces lignes.
Cela commence par une disparition. La mienne.

C’est convenu. Chaque vendredi, je dois me rendre à un carrefour, attendre près du feu pendant une demi-heure, en passant inaperçu.
D’ailleurs Adeline m’a surnommé Vendredi, « pour pas que tu oublies ». Comme si j’allais oublier une chose pareille.
Cela fait 8 mois que cela dure.
Parfois je n’y crois plus. Aucune nouvelle depuis le dernier message. C’était convenu… Faire comme si tout était oublié…

Au carrefour, une fourgonnette blanche, avec juste une banquette à l’avant, une cabine borgne derrière.
La jeune femme au volant cherche du regard. Je croise ces yeux. Elle a compris. Elle met son warning, je monte à sa droite, le feu passe au vert. C’est parti.
Pas un mot.
Evelyne, ma conductrice, j’apprendrai son prénom bientôt, me fait signe de rester silencieux. J’ai bafouillé trois mots et je me tais.
La ville est quittée. La voiture s’arrête dans un chemin de forêt. Il fait bientôt nuit. Et froid.
Evelyne me fait signe de sortir, elle ouvrir le haillon arrière, monte, m’attrape par le col et me fait monter.
« Tu ne dois jamais parler ! Compris !? »
Elle me bat, me tape, me cogne, m’oblige à me mettre au sol, en chien de fusil, m’immobilise, pieds et poings. Elle me donne un cachet avec un peu d’eau…

Evelyne conduit dans la nuit. Je m’endors.

Plus tard, bien plus tard je suis réveillé. La fourgonnette est dans un garage, clair, éclairé par des néons. Elle me fait sortir et me tape. Et me fait signe de me taire.

Une porte en bois clair donne sur une grande pièce dans la pénombre. Tout est gris. Plus clair un vieux lit métallique à barreaux pour une personne, au milieu de la pièce. Un vieux drap, une vieille couverture. Au fond une salle d’eau, jaune, mal éclairée.
Evelyne porte des bottes courtes sans talon. Elle me pousse dans la salle d’eau. Je dois me déshabiller à toute vitesse, les coups pleuvent, je n’enlève pas mes chaussures assez vite, elle me roue de coup de pied, je tombe au sol. Je dois me relever, elle me traine sur la cuvette des WC, obligation de me vider, puis le jet d’eau, chaud froid. Si je me protège elle me bat. Je dois me mettre dos au mur, bras et jambes écartés, sans broncher. Puis me tourner, le buste penché, l’arrière train offert.

Grelottant, je suis conduit au milieu de la pièce, attaché debout, les bras suspendus en l’air, les jambes écartées.
« Je vais te réchauffer » me dit elle.
Toujours le signe impératif de me taire.
Et je suis fouetté. Méticuleusement. Dans le détail. A part le visage, tout y passe, de haut en bas. Interdiction de crier, de pleurer, de soupirer, sinon ce sont les coups de pied.

A suivre

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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