Lundi 12 avril 1 12 /04 /Avr 12:06

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CHAPITRE 7 PAR MAITRESSE LIA

 

 

Je viens de réintégrer mon lieu de travail, après un déjeuner rapide avec Jean. Nous avions un peu de mal à nous séparer après ce week-end si dense. Reprendre ma voiture après avoir bénéficié d’un chauffeur prévenant et attentif n’était pas le plus agréable, et, en me faufilant dans les embouteillages je regrettais la douceur de la plage si calme.

Les meilleures choses n’ont qu’un temps, c’est sans doute ce qui en fait le charme après tout, il y aura d’autres bons moments. Dimanche prochain c’est moi qui organise à ma guise, jean est prévenu, à lui d’être surpris, encore qu’il l’a été ces 2 derniers jours, je ne crois pas qu’il s’attendait au traitement que je lui ai infligé.

 

Je suis un peu distraite cet après midi, mes pensées ont tendance a tourner autour de mon soumis plutôt que de s’orienter vers les problèmes de mes clients que je dois souvent faire répéter.. Mais le sourire béat qui ne me quitte pas les pousse à l’indulgence.  Les heures s’écoulent tant bien que mal, et à 19 h je pousse un ouf de soulagement en sortant du magasin. J’ai une heureuse surprise en découvrant jean qui m’attends auprès de ma voiture, ce n’était pas prévu ! Je retiens le sourire qui me monte aux lèvres : que fais-tu là ? je ne te l’avais pas demandé.

-        Ma chère Maîtresse, je voulais juste vous saluer, j’ai visité un client dans le quartier, et je ne pouvais pas passer là sans m’arrêter.

Tout en parlant il sort de derrière son dos une magnifique rose blanche qu’il me tends.

-        J’ai vu qu’il y avait un fleuriste tout près, cette rose vous dira durant quelques jours ma soumission et mon Amour.

-         

Je reste un instant interdite.. Jusqu’à présent nous n’avons nullement parlé de sentiments. Il y a si peu de temps que nous nous connaissons… Je ne sais trop quelle contenance à adopter et que lui dire. Je préfère ignorer cette phrase qui s’est pourtant inscrite en lettres majuscules dans mon esprit.

-        Merci jean pour cette jolie fleur, elle me fait plaisir, et je te pardonne d’être venu sans y être expressément invité. Mais cela ne te donne pas l’autorisation de renouveler, quand je souhaite te voir je te le dis… Compris ??

-        Oui Madame, j’ai compris, j’attendrai désormais que vous m’appeliez.  Vous me manquiez déjà, Vous le savez bien sur !

-        Et bien puisque tu es là, je vais en profiter, tu vas faire quelques courses car je n’ai rien pour dîner ce soir. Cela m’évitera de faire le détour, je vais rentrer directement chez moi, tu viendras m’apporter tes achats et me préparer mon repas.

-        Ce sera un honneur et un bonheur pour moi Madame, j’y cours. A tout à l’heure. Avez-vous des souhaits particuliers pour ce repas ?

-        Non, je te laisse le soin de faire pour le mieux. Tu commences à connaître mes goûts, mais quelque chose de léger !

-        Bien Maîtresse je vais voir ce que je peux trouver pour Vous faire plaisir.

 

Me voici de retour chez moi, puisque je n’ai pas à me soucier de mon repas, j’en profite pour vider mon sac de voyage, je charge la machine à laver, un peu de sable glisse de la serviette et du maillot de bain. Celui qui l’a rangé n’a pas correctement fait son travail ! une faute.. Je lance la machine, et m’installe confortablement dans mon canapé en attendant .

 

Je n’attends pas longtemps, quelques minutes après la sonnette retentit, je ne bouge pas il a les clés. Effectivement c’est lui, il dépose ses achats dans la cuisine, puis vient s’agenouiller à mes pieds.

 

-        Madame, je suis à Votre service, Voulez vous que je vous serve un apéritif pour patienter pendant que je vais préparer le repas ?

-        Excellente idée, oui sers moi un  verre de Pineau des Charentes

-        De la glace bien sur ?

-        Tu me connais bien déjà .. !

 

Je l’autorise à se servir également, puis savoure mon verre tranquillement. Je l’entends s’affairer dans la cuisine, puis mettre mon couvert sur la table du séjour, je glisse un coup d’œil, il a également posé le soliflore avec la rose devant mon assiette, la serviette est entourée d’un ruban blanc artistiquement noué. Je me renfonce dans les coussins sans rien dire. Quelques minutes après il vient m’informer que tout est prêt et que je peux passer à table. Je lui tends ma main, après l’avoir tendrement baisée, il m’aide à me lever et m’accompagne à ma place, tire ma chaise pour que je m’installe. Une belle assiette de crudités est déjà là. Il se tient à côté de moi légèrement en retrait, attendant mes ordres,. Je grignote les légumes tout frais, sans rien dire, puis je lui indique qu’après m’avoir apporté la suite il devra se déshabiller et venir s’agenouiller près de moi.

 

J’ai savouré le filet de poisson garni d’une sauce délicieuse, mon soumis nu à genoux, en position d’attente à côté de moi. Il attendait silencieusement, se demandant sans doute ce que je lui mijotais. Après un fruit, je me suis tournée vers lui, le regard sévère :

 

-        Tu as commis deux fautes qui méritent une punition !

-        Deux fautes Madame ??  Je ne vois que celle d’être venu sans y être formellement invité, quelle est la deuxième ?

-        Tu devrais savoir que si je dis deux fautes c’est qu’il y en a 2 ! et tu ne devrais même pas me poser la question.          

-        Vous avez raison Madame, eh bien m’en voici une troisième. Pardonnez moi.

 

Je ne peux m’empêcher de sourire devant son humour.. et soudain nous éclatons de rire tous les deux, un fou rire qui nous plie durant plusieurs minutes.

 

-        Vas chercher la cravache, nous allons punir toutes ces fautes !

 

Il s’exécute rapidement, il a apporté ma préférée, en micocoulier, qui laisse de jolies marques sur les fesses. Sans même attendre que je le lui ordonne il s’incline sur le canapé, la tête entre les bras, jambes légèrement écartées, prêt à subir.

 

-        pour répondre à ta question, la deuxième faute est d’avoir ramené du sable de la plage plein mes bagages. On ne t’a jamais dit qu’il faut secouer une serviette avant de la ranger ?

-        C’est en effet une faute grave, je le reconnais Madame..

 

Sa voix me parvient assourdie par les coussins du canapé, et il ne voit pas mon sourire  devant cette acceptation de ma règle. Je savoure la vue de ses jolies fesses tendues, un véritable appel à la fessée. Je les caresse doucement, longuement, j’entends ses soupirs de satisfaction, il ronronne presque mon minou.. Soudain quand il ne s’y attends presque plus je cingle un grand coup par le milieu de ces rotondités tentatrices. Il pousse un petit cri de douleur et de surprise.

 

-        comptes !

-        Un, merci Maîtresse

 

Un deuxième puis un troisième sifflent, je passe la main sur les bourrelets qui se forment déjà. Je caresse puis je claque à plusieurs reprises, rougissant l’ensemble. Et je reprends les coups de cravache, 4 coups cette fois., il n’oublie pas de compter les marques qui se croisent, dessinant un large damier. Après une nouvelle série de caresses et de claques manuelles, je donne encore 3 coups qui le font danser sur place, gémissant.

 

-        voilà, tu peux te relever, c’est terminé.

-        Merci Maîtresse, pour cette punition amplement méritée.

-         

Il s’est jeté à mes pieds qu’il embrasse avec ferveur. Je passe la cravache sous son menton et le relève, je plonge mes yeux dans les siens, et ce que j’y lis me fait fondre. L’Amour et la Soumission s’y lisent comme dans un livre ouvert. Je pose mes lèvres sur sa bouche, et le baiser qui nous unit scelle notre relation. Elle ne sera pas seulement faite d’un rapport Dominante/soumis. C’est beaucoup plus que cela !!

 

Nous avons passé la nuit ensemble, comme deux amants qui s’aiment. Nous avons oublié durant quelques heures tout ce qui n’était pas notre Amour. Au matin, je l’ai regardé un long moment, détendu, un petit sourire flottant sur ses lèvres. Je l’ai réveillé avec un baiser. En ouvrant les yeux il m’a regardée presque surpris, ne sachant plus trop où il en était.

 

-        Il est l’heure d’aller au travail ! mais auparavant va me préparer mon petit déjeuner.

-        Oui Madame, j’y vais immédiatement.

-        Je ne te reverrai pas cette semaine, tu profiteras de tes soirées pour t’adapter à ta cage. Je veux que tu la portes quand tu viendras me rejoindre en fin de semaine. Et je te dirai à ce moment là pour combien de temps.

-        Bien Maîtresse, il en sera fait comme Vous le désirez.

 

 

 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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