Cercle de Mylady
Chapitre 3 par Maîtresse Lia
J’avais renvoyé jean en fin d’après-midi alors que je savais très bien qu’il rêvait de rester jusqu’au soir avec moi. J’avais lu la déception dans ses yeux, mais il devait comprendre que c’était moi, et MOI seule qui décidait. Et puis j’avais aussi besoin de me reposer, la journée avait été fatigante malgré les apparences.
Tout d’abord j’avais mal dormi la nuit précédente, après la soirée passée avec lui, nous avons beaucoup de points communs, et j’avais passé un excellent moment durant le repas, puis ensuite il m’avait divinement bien massé les pieds, il a des dispositions et je ne tarderai guère à lui demander un massage plus généralisé.. J’adore cela … !! Le sommeil avait eu du mal à venir avec ces souvenirs et mon imagination qui galopait dans l’avenir.
Ce matin 2 h à la piscine avec mes amies (nous avons décidé de nous remettre au sport et la natation va nous permettre de reprendre en douceur). Seulement durant ce temps je pensais à jean, me demandant ce qu’il faisait, seul à la maison. Aurait-il eu l’idée de préparer le repas ? sinon je pourrais improviser, j’ais des pizzas dans le congélateur ainsi que des glaces, avec une salade en entrée, ça irait. Pas très diététique, mais après toutes les longueurs que j’alignais, ce ne serait pas grave. J’espérais aussi qu’il s’était occupé du tas de linge à repasser, je déteste le repassage alors s’il m’avait débarrassée de cette corvée, je serais contente.
En arrivant à la maison, une délicate odeur de cuisine m’a rassurée. J’avais prévenu mes amies qu’un cousin de passage dans la région était chez moi, et que j’espérais qu’il s’était occupé du déjeuner en m’attendant. Nous découvrîmes la table mise, un délicieux repas nous fut servi par un jean aux petits soins, et mes amies le félicitèrent chaudement. Un petit tour dans la salle de bain m’avait permis de découvrir la corbeille de linge presque vide, et des piles bien rangées. Ouf !! Il avait même trouvé le temps de passer l’aspirateur.
Ses réactions lors de l’interrogation avaient été révélatrices. J’avais le sentiment d’avoir trouvé là un excellent soumis, mais je n’allais quand même pas le lui dire ! Maintenant un petit morceau de poulet, et un bon livre pour me détendre l’esprit avant de m’endormir. Demain est un autre jour ..
Travaillant comme chef de rayon dans un grand magasin, j’ai le lundi matin de libre, j’en profite pour faire un peu la grasse matinée. Pas de repassage en vue grâce à mon futur soumis ! Je jette un coup d’œil sur ma messagerie, et j’y découvre un long mail de jean, qui me décrit son bonheur d’avoir passé ces moments avec moi, sans oser me poser la question directement il est clair qu’il attend avec impatience que je l’appelle, comme je le lui ai annoncé en le renvoyant. Je souris en lisant ses mots pleins de délicatesse, si je m’écoutais, je lui répondrais immédiatement de venir à la minute. Un instant de réflexion me fait changer d’avis, rien ne presse, un peu d’attente et de frustration ne lui feront pas de mal. La matinée se passe en menus travaux, bizarrement je m’ennuie un peu, alors que cela ne m’arrive jamais. Et l’après midi au travail me parait longue également alors que je suis très occupée. Finalement je suis aussi frustrée que lui, c’est amusant. Le soir j’ai un nouveau message, me demandant des nouvelles de ma journée, et me souhaitant une bonne nuit. Je résiste encore jusqu’au lendemain matin avant de lui laisser un ordre laconique le convoquant pour le soir même.
19h45, j’arrive chez moi, fatiguée mais en me disant que je vais tester ses dons de masseur, mon dos fatigué réclame des soins prolongés. 10 minutes après la sonnette de la porte résonne, il devait être tout proche à m’attendre, et m’a juste laissé le temps de me mettre à l’aise, après m’avoir vue arriver. Je lui ouvre avec une joie non dissimulée. Il me tend une jolie rose blanche, me fait un délicat baise-main, prends de mes nouvelles, et sur mon ordre rejoint la cuisine, je remarque alors qu’il porte un sac d’un traiteur. Il a apporté de quoi nous préparer un charmant petit souper. Je n’ai plus qu’à m’installer dans le salon, pendant qu’il s’occupe de tout. Que c’est bon de se détendre tranquillement, en suivant d’un œil distrait les infos à la télé, et de l’autre la belle silhouette qui va et vient de la cuisine à la salle à manger, avec discrétion, on dirait qu’il glisse plutôt que de marcher, je l’entends à peine. De temps à autre il me demande où trouver ce dont il a besoin, en s’excusant de me déranger, j’aime bien sa voix, basse et mélodieuse.
Alors qu’il va mettre la table, je lui indique de ne mettre qu’un couvert, qu’il fera le service et mangera les restes dans mon assiette, lorsque j’aurai terminé. Il tombe à mes genoux, et les yeux baissés, il me remercie :
- Maîtresse, Vous avez raison de me mettre immédiatement à ma place, celle d’un serviteur, à Vos ordres, à Vos pieds, je mangerai par terre si c’est Votre désir, Vos ordres.
- Cela arrivera certainement en effet, mais pour ce soir tu mangeras simplement à la cuisine, quand tu remmèneras mon assiette, pendant que je dégusterai la suite.
Le repas se déroule selon les règles indiquées, qui me pèsent un peu, sa conversation est agréable, et le silence que cette situation entraîne est beaucoup moins agréable que nos dialogues de samedi soir ou dimanche midi. Lorsqu’il a fini de tout débarrasser, pendant qu’il fait la vaisselle, je me réinstalle dans mon fauteuil, il ne tarde pas à me rejoindre, m’apportant une tasse de tisane, et pendant que je la savoure, il se glisse à mes pieds. Je lui ordonne de se déshabiller avant de prendre cette place, et de préparer de quoi s’occuper correctement de mes pieds.
Quelques minutes après, il a repris sa place, il a amené la bassine d’eau tiède, au parfum je devine qu’il y a ajouté quelques gouttes d’huile essentielle de lavande. Je remonte ma jupe et lui tends ma jambe, il comprend immédiatement, et fait glisser délicatement mon bas, en faisant bien attention de ne pas l’accrocher, l’autre jambe a droit au même traitement, et je plonge avec délectation mes pieds, meurtris par une journée à piétiner au magasin, dans l’eau juste à la bonne température. Je me laisse aller contre le dossier pendant qu’il masse, caresse, enveloppe de douceur mes petits petons qui n’ont pas souvent été à telle fête. Il est encore plus délicat que la première fois, il les essuie soigneusement ensuite, promenant la serviette tout au long des mollets, des chevilles, sans oublier de sécher avec attention entre les doigts de pieds.
Il commence à me les lécher amoureusement, je le laisse faire quelques instants, puis, je lui intime brutalement l’ordre d’arrêter. Il lève un regard interrogateur presque peiné :
- Je Vous ai fait mal ? Cela ne Vous plait plus ? Dites-moi Maîtresse s’il Vous plait..
- Non, c’était plutôt agréable, mais justement.. je veux que tu me fasses un véritable massage. Cherche dans la salle de bain, il y a tout ce qu’il faut, prends également un grand drap de bain, et va m’attendre dans ma chambre.
- Bien Maîtresse, c’est un honneur et un infini plaisir que Vous me faites !
Le laissant à ses préparatifs, je passe rapidement sous la douche, m’enveloppe dans mon peignoir de bain, et le rejoins dans ma chambre. Elle baigne dans une douce pénombre, il n’a allumé que la lampe de chevet, et disposé quelques bougies qui délivrent leurs parfums en même temps que leur mouvantes lueurs. Tout le nécessaire est disposé sur la coiffeuse, à portée de main, le drap de bain est étalé sur le lit, dont il a enlevé la couette. Je laisse glisser mon peignoir et m’étends à plat ventre, sans un mot.
Je sens un frôlement contre le lit, son regard sur mon corps, un léger frisson me parcourt.
- Vous avez froid Maîtresse ?
- Non, ce n’est rien, vas-y, montre moi ce que tu sais faire.
- Je ferai de mon mieux Maîtresse, mais je ne suis pas un professionnel du massage, j’espère que Vous voudrez bien me pardonner mes éventuelles maladresses ?
- Nous verrons !
Ses mains commencent à m’effleurer, elles sont chaudes et douces, leurs caresses m’enveloppent, je retiens de nouveaux frissons, qui
ne sont pas de froid, loin de là. Les attouchements se font plus nets et précis, les pouces malaxent avec dextérité ma colonne vertébrale, les paumes pétrissent mes muscles, les doigts étirent et
détendent mes tendons. Il est modeste mon jean, je ne suis pas sure qu’un professionnel ferait mieux. Je me laisse aller, envahie par un merveilleux bien-être.. je somnole presque, flottant sur
un petit nuage de bien-être ..
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Quel délice de vous lire !!!!
Mylady
Avril 2025 | ||||||||||
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Au plaisir.
Une fois de plus voilà un texte excellent, plein de finesse psychologique!