Samedi 5 décembre 6 05 /12 /Déc 18:34

 

 

 

UNE NUIT A L’HOPITAL

 

 

Le claquement nerveux des sabots, amorti par l’épais revêtement du sol, était le seul bruit audible dans le long couloir, aux portes fermées, derrière lesquels les malades dormaient enfin, ou essayaient toujours de trouver un sommeil troublé par leurs douleurs. Le Service de Chirurgie B était plein d’opérés suite à de multiples problèmes, membres brisés, hanches ou genoux réparés grâce aux progrès de la chirurgie et aux prothèses qui permettaient à de nombreux impotents de pouvoir retrouver l’usage de leurs jambes. L’infirmière de nuit se hâtait vers une chambre au bout du couloir ; au dessus de sa porte clignotait la lumière rouge indiquant que l’occupant avait besoin d’aide.  Elle était décidée à calmer enfin ce malade récalcitrant qui menait la vie dure à toutes les infirmières du service. Elle avait eu les doléances de plusieurs d’entre-elles. Il avait une prothèse du genou depuis quelques jours et était impossible ! Soit il les agressait verbalement, exigeant, ronchon, ne faisant aucun effort pour participer lorsqu’elles devaient l’aider à se lever, où alors il faisait des propositions égrillardes aux plus jeunes et jolies. Depuis son arrivée il avait mis le service en ébullition, ses « exploits » étaient le sujet le plus fréquent dans la salle des infirmières.

 

 Martine, qui vient de débuter dans l’établissement, n’a nullement l’intention de se laisser faire, Elle !! C’est une grande et belle femme épanouie, métisse au teint à peine bronzé, aux grands yeux en amandes couleur chocolat, dont les formes opulentes tendent la tunique et le pantalon de son uniforme blanc.

 

Elle ouvre la porte d’un geste décidé, s’approche du lit ou M. Paul s’agite :

-        Enfin vous voilà ! ça fait  une demi heure que je sonne, on a le temps de claquer avant que quelqu’un ne se dérange dans ce mouroir !

-        Monsieur Paul vous allez vous calmer immédiatement. Il y a à peine 5 minutes que vous avez sonné, et vous n’êtes pas le seul malade ici.  Que se passe-t-il ?

-        J’ai soif, et je n’ai rien à boire !

-        Vous vous moquez du monde, vous avez une bouteille sur la table, là à côté !

-        La table est trop loin, je ne peux pas l’attraper, et vous êtes là pour me servir, ma ptite dame !

-        D’ailleurs vous êtes nouvelle vous ! je ne vous ai encore jamais vue.. ! beau gabarit .. ! au moins vous vous n’allez pas vous écrouler en me soutenant, comme la maigrichonne qui était là la nuit dernière.

-        Je ne suis pas votre « ptite dame » mon petit Paul, et je ne suis pas là pour vous servir, vous avez juste à tirer la table pour l’amener à vous. Débrouillez vous !

-        Si vous ne voulez pas me servir à boire, vous pouvez peut-être me rendre un autre service, en voyant une belle fille comme vous, il me vient des envies..

Paul soulève le drap pour montrer à la belle infirmière de quelles envies il veut parler, glissant son pantalon de pyjama, il exhibe un sexe en érection. Mais le malheureux ne sait pas à qui il a affaire. Martine rougit de colère, elle se saisit du membre raidi ..

-        ah tu veux que je m’en occupe, et bien tu vas voir comment je fais avec les exhibitionnistes de ton genre.. !!!

-         

Elle sort de sa poche,  un long lien de cuir, et sous le regard effaré et ahuri de Paul, qui en a perdu la parole, elle noue le lacet à la base du sexe, et exécute un magnifique bondage. Se reculant d’un pas pour admirer son œuvre, elle lance un regard acéré à Paul qui ne sait plus quelle contenance adopter.

-        tu as vu ce que j’en fais moi de tes envies ? tu vas passer le reste de la nuit ainsi, bien sagement. Et pour que tu ne sois pas tenté de détruire mon œuvre, je vais t’attacher également les mains !

 Elle exhibe une pelote de ficelle, en passe un morceau autour de la taille du patient -qui mérite enfin ce nom - puis lui attache les poignets ensemble surl’abdomen. Paul commence à récupérer un peu de sa surprise, mais il est dompté, et regarde avec un mélange de crainte et d’admiration celle qui vient de l’immobiliser en un tour de main. C’est avec une petite voix qu’il essaie d’attaquer :

-        vous savez que je vais vous faire renvoyer pour cet exploit ? j’en parlerai au directeur dès demain.

-        Le directeur ?? ne te fais pas de soucis, je m’en occupe aussi. Tu vas te tenir tranquille, sinon je te promets que je reviens, et que cette fois je te ficelle comme un saucisson, et avec un bâillon en prime, Compris ??

-        Oui belle enfant, je vais être sage, c’est amusant au moins avec toi, tu mets un peu d’animation dans ce sinistre hôpital :

Martine lui applique une gifle qui claque dans le silence, Paul est à nouveau bouche bée

-        je ne suis pas plus ta belle enfant que ta ptite dame, je suis Madame Martine, et ne te permets surtout plus de me tutoyer. Sinon je vais te dresser moi !

Sidéré, estomaqué, Paul se recroqueville dans le lit. Il ne comprends plus rien, mais d’un seul coup il se sent tout petit, infantile devant cette belle créature qui vient de l’écraser littéralement. Martine remonte la couverture sur Paul, qui ne peut retenir un mouvement de crainte quand elle se penche sur lui. Il est totalement en son pouvoir.

 

Avec un sourire triomphant, elle quitte la chambre, satisfaite, il ne lui a pas fallu plus de 10 minutes pour calmer l’énergumène. Elle regagne à grand pas son bureau, fermé à clé. Quand elle y pénètre son regard se porte immédiatement dans le fond de la pièce, près du radiateur. Un homme nu, à genoux sur une règle, mains sur la tête, est attaché au radiateur par une laisse reliée au large collier de cuir qui encercle son cou.  Il tourne vers elle un regard dans lequel se mêlent admiration, vénération, et interrogations.

-        Ca va, je l’ai calmé ton Monsieur Paul, il est maintenant tout sage, attaché dans son lit et je suis certaine que désormais vous n’aurez plus de problèmes avec lui dans ce service.

-        Merci Maîtresse, comme je suis heureux de Vous avoir embauchée ici. Non seulement j’aurai maintenant le bonheur de Vous avoir tous les soirs près de moi, mais en plus vous réglez mes problèmes.

-        Pff ! même pas capable de maintenir l’ordre avec des malades, tu me fais un beau directeur !

-        Mais l’autre m’a excitée avec son sexe à l’air, je te détache et tu vas me soulager un peu.

Elle débloque la laisse du radiateur puis va s’installer dans un large fauteuil, après avoir baissé son pantalon et le joli slip en dentelle qui se cachait dessous. Le directeur rampe vers elle avec un air extatique. Sa Maîtresse est en effet bien mouillée, il lape, lèche, savoure, caresse, sa langue s’enroule avec adresse autour du clitoris turgescent, et en quelques minutes procure un magnifique orgasme à sa Maîtresse. Un long gémissement averti le directeur de l’instant magique, et il veille a recueillir chaque goutte de la délicate liqueur. Puis il la regarde tendrement redescendre du 7ème ciel.

-        tu as bien travaillé mon petit dirlo, tu vas avoir droit à une belle récompense !

 

Martine se saisit sur le bureau  d’un vase dans lequel elle se soulage. Son abondant champagne coule, mêlé de ciprine, sous les yeux gourmands de son soumis. Elle lui tend le récipient dans lequel il plonge avidement. Il boit, avec délectation, la délicieuse boisson dont  il est friant.

-    Tu as été gâté ce soir, tu vois que tu n’as pas à regretter de m’avoir donné cette place  . J’espère que le salaire sera proportionnel aux efforts que je fournis !

-        Maintenant tu vas te rhabiller et vite aller retrouver ta chère épouse qui doit trouver que tu travailles bien tard cette nuit. Moi je vais continuer mon travail, j’espère que tes malades vont être sages.

-        Oh Maîtresse, Vous savez combien je préférerais rester à vos côtés, mais ce n’est malheureusement pas possible, il faut que je sois prudent. Je ne peux pas prendre trop de risques. Mais demain soir je serai là, à vos pieds.

-        Files, tu m’agaces !  Mais pas avant de me les avoir embrassé mes pieds.

Le directeur tombe à genoux, avec une petite grimace - la règle a laissé des traces douloureuses – et baise délicatement les pieds adorés que Martine a sorti de ses sabots. Elle déteste cette partie de sa tenue d’infirmière, elle préférerait de beaucoup être en bottes ou talons aiguilles, mais hélas c’est la règle.. Donc, elle s’y plie. Pas la peine d’avoir des problèmes pour si peu.

 

Son patron et soumis enfin parti, elle fait un peu de toilette, remet sa tenue en ordre, et fait réintégrer le bonnet à ses boucles brunes. Elle vérifie qu’aucune lumière n’apparaît sur le tableau d’appel, puis se dirige à nouveau vers la chambre de Paul.

Quand elle entre dans la pièce, il a un tout autre regard que la première fois. Presque craintif.

-        alors mon petit paul, tout va bien depuis tout à l’heure ?

-        oui Madame, mais .. mais …

-        Mais quoi ? tu bafouilles maintenant ? je t’intimide ??

-        Oui Madame, enfin non, enfin j’ai envie

-        Encore envie ? ça ne t’a pas suffit ma mise au point ?

-        Non Madame, si Madame, ce n’est pas ça, j’ai besoin … d’aller aux toilettes..

-        Tu ne pouvais pas le dire plus tôt ? je te détache, je t’aide à te lever, et ensuite tu te débrouilles, ne compte pas sur moi pour faire comme les autres petites que tu tyrannises.. tu as des cannes, le kiné t’a appris à t’en servir, alors montre moi de quoi tu es capable.

-        Oui Madame, merci Madame.

 

Martine défait les liens, le sexe est un peu violacé après être resté attaché près d’une heure, bien qu’elle n’ait pas beaucoup serré. Un soupir de soulagement s’échappe des lèvres de Paul. Il pivote dans le lit, et s’appuyant sur l’épaule secourable, il se glisse en bas du lit. Puis tant bien que mal, en utilisant maladroitement  ses béquilles, il gagne la salle de bains. A son retour, il semble déjà plus assuré.

-        Et bien tu vois, quand tu veux, tu te débrouilles très bien. Tu n’es qu’un sale vicieux qui prenait plaisir à ennuyer les gentilles petites infirmières.  Tu n’as pas intérêt à recommencer, tu es prévenu, je leur demanderai chaque soir comment tu t’es comporté. Si elles ont le moindre reproche à formuler à ton égard, tu seras puni !

-        Oui Madame, je vous promets de ne plus les ennuyer, mais j’espère que vous viendrez quand même me rendre visite. Vous m’avez fait découvert quelque chose de merveilleux. Je voudrais être à Vous. Je ferai tout ce que vous voudrez.

-        De belles résolutions à ce que je vois. Nous en reparlerons. Pour l’instant au lit !!!! Voilà une petite pilule qui va te faire dormir comme un bébé. Fais de beaux rêves.

Paul avale sagement le médicament, s’enfonce sous la couette, et avec un tendre regard, dit bonsoir à son infirmière.

 

Martine repart, tranquille, avec le sentiment du devoir accompli. Ce métier d’infirmière c’est vraiment sa vocation !


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Si Maîtresse Lia n'avait pas autant  d'imagination nos lecteurs seraient déçus car en ce moment, je suis un tantinet dans l'incapacité d'écrire et je la remercie amicalement. 


Je t'embrasse très fort ma Lia
Mylady 



Par Mylady - Publié dans : RECITS
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