Que devient un couple « parfait » dont l’homme, parfaitement dressé, satisfait tous les désirs de la femme ?

Ne trouve-t-elle pas cela ennuyeux de ne plus avoir à éduquer son mari ?

Où va-t-elle trouver d’autres sources de divertissement ?

Il est très probable qu’une femme se trouvant dans cette situation risque de ne plus prendre de plaisir avec son mari, alors que paradoxalement son dressage était notamment l’atteinte de cet objectif.

Un couple « parfait » signifie pour le moins que les deux parties le constituant le soit, c'est-à-dire la femme et l’homme. Passons sur notre situation et arrêtons nous un instant sur celle de l’homme : l’homme « parfait » existe-t-il ?

Avant de tenter de répondre à cette question, encore faudrait-il s’entendre sur la notion d’homme parfait.

Bien souvent, dans le contexte du dressage, l’obéissance est l’élément auquel on pense immédiatement et mon expérience m’a montré que l’objectif est atteignable pour une femme déterminée.

Peux t-on en déduire alors qu’un homme très obéissant soit parfait ?

A mon avis, c’est très insuffisant pour au moins deux raisons :

- la première, c’est qu’un système reposant uniquement sur l’établissement d’ordres à respecter est lourd à gérer pour la femme et il est évident que tout ce qui n’est pas prévu, ne sera pas exécuté. On voit tout de suite qu’il est essentiel que l’homme garde un pouvoir pour anticiper par exemple les désirs de sa Maîtresse.

- la seconde, c’est que d’autres éléments entrent en ligne de compte pour que l’homme soit jugé comme parfait. Je ne citerais que la douceur, la fidélité, la gentillesse, la conscience et l’activité.

Or il se trouve qu’en général l’homme est brutal, infidèle, coléreux, inconscient et assez fainéant, défauts que seul l’obéissance n’arrive pas toujours à corriger suffisamment et encore moins complètement.

Il est donc illusoire de vouloir supprimer tous les défauts masculins, à moins de sombrer dans l’utopie. Un homme dressé ou non, reste un homme avec ses imperfections innées. Une femme tout au plus pourra améliorer le comportement masculin en restant stricte et rigoureuse quant aux conséquences de la moindre incartade.

On voit donc bien que la femme est condamnée à remettre régulièrement son homme sur les rails si elle veut conserver son hégémonie… ce qui est loin d’être désagréable, tant sur les moyens à utiliser pour y parvenir que de récolter les fruits du dressage. Comme condamnation, je connais bien pire (rires).

Mais pour cela, il est important que nous soyons non seulement autoritaires et sévères, mais également exigeantes si nous voulons que la « machine » tourne à plein rendement. 

Maintenant si le risque de sombrer dans l’ennui n’est que pur fantasme du fait de ne jamais avoir besoin d’arrêter le dressage de son homme, il en existe néanmoins un autre que tous les couples peuvent rencontrer, je veux parler de ce que j’appelle la rengaine.

C’est pourquoi en ce qui me concerne, durant notamment les séances de dressage et de punitions, je théâtralise ces périodes pour qu’elles revêtissent un air de fête.

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MERCI A TOI, ALIENOR, DE PARTAGER TON ART DE VIVRE AVEC NOUS.

Amicalement

Mylady