Mercredi 9 septembre 3 09 /09 /Sep 16:59

DEPANNAGE

 

-        Allo Denis, j’ai une petite fuite dans la salle de bain, tu pourrais me dépanner ?

-        D’accord Lydie, c’est urgent ? ou ça peut attendre demain ?

-        Demain ça ira, il est déjà 21 h je ne vais pas te faire travailler toute la nuit quand même.

-        Je viens en sortant du travail à 17h

-        Merci, je savais que je pouvais compter sur toi. A demain.

 

Et me voici encore coincé pour toute une soirée. Lydie a été la petite amie de mon frère, il y a déjà plusieurs années, ils faisaient appel à mes talents de bricoleur à cette époque. Maintenant mon frère n’a plus aucun contact avec elle, mais elle continue à m’appeler au moindre problème.  Je ne sais pas trop  pourquoi j’accoure à chaque fois, je n’ai pas d’attirance particulière pour elle, d’abord elle est plus âgée que moi, et un peu trop autoritaire. Enfin bon, ça ne me déplait quand même pas puisque j’obéis..  J’ai toujours eu des amies plutôt du style « douce et fragile, que j’ai envie de protéger » mais je n’ai jamais pu les garder plus de quelques mois. Alors pourquoi Lydie me mène t-elle par le bout du nez comme cela ? mystère. Demain soir je pensais regarder tranquillement le match à la télé, il faut que je pense à emmener ma radio je vais en être réduit à l’écouter en travaillant.

 

A 17h15 je sonne à la porte de Lydie qui m’accueille avec joie.

-        il était temps que tu arrives, ça coule de plus en plus, j’ai du mettre une casserole sous la fuite. Heureusement que tu es là mon petit Denis, toujours prêt à donner un coup de main..

-        Je te laisse travailler tranquille, la salle de bain est trop petite pour que je t’encombre, je vais en profiter pour aller à l’épicerie, tu dîneras avec moi ce soir.

J’aime autant être seul, les femmes qui me tournent autour quand je travaille et m’expliquent ce que je dois faire m’énervent. Je commence à faire un peu de place car la pièce est effectivement exiguë, je sors séchoir et panier à linge, et je tire le petit meuble qui me gène pour accéder à la tuyauterie défectueuse. Un bruit de chute de quelque chose me donne une petite peur, j’espère que ce n’est pas un flacon de parfum qui vient de tomber derrière le meuble. C’est cher ces trucs là ! je tire doucement et découvre stupéfait .. une paire de menottes, des vraies, en métal, bien lourdes. Qu’es-ce que ce genre de chose fait chez Lydie ?? je reste un moment pensif, tournant et retournant l’objet …

 

Et comme un flash me revient une autre découverte que j’avais faite quelques mois plus tôt.. J’était venu dépanner son électricité cette fois, et, le boulot terminé, nous prenions l’apéritif dans le salon, je prenais un peu mes aises sur le canapé, car j’avais eu une dure journée au boulot et 2 h passées à me battre avec son lustre, dont la moitié des ampoules ne s’allumaient pas, m’avaient achevé. Soudain ma main en glissant sous les coussins du dossier avait rencontré un objet rigide que j’avais tiré. Lydie avait un peu changé de visage en voyant ce que je sortais : une magnifique cravache de cuir noir que je regardais ébahi, sans doute un peu comme maintenant les menottes. Elle me l’avait prise des mains rapidement en m’expliquant :

-        c’est la cravache de mon amie qui est passée me voir en sortant de sa leçon d’équitation, elle l’a oubliée sur le canapé.

Sur le moment je n’ai pas mis en doute cette explication, somme toute logique. Mais les menottes ? elle va me dire qu’un ami policier les a oubliées dans la salle de bains en prenant une douche ?? Je reste songeur tout le temps de mon bricolage.. Je n’y comprends trop rien.

Lorsque Lydie rentre je viens de terminer, elle prépare un dîner rapide, salades et charcuterie. Elle s’étonne un peu de mon silence au cour du repas, que je mets sur le compte de la fatigue, j’en profite pour m’éclipser dès que nous avons terminé, je pourrai au moins voir la fin du match. Seulement le match c’est à peine si j’arrive à le suivre, quand il se termine je serais bien incapable de dire qui a marqué. Ma découverte me trotte dans la tête. Je vais faire un tour sur Internet avec ces 2 mots : cravache, menottes ; je découvre des magasins de vente de matériel sado-maso, et des blogs de dominatrices. Je navigue de l’un à l’autre, m’excitant à la lecture de récits d’hommes soumis à des Maîtresses utilisant ces objets. J’essaie d’imaginer Lydie dans une tenue comme celle que je vois à une des dominas. Puis je redescends sur terre, qu’es-ce que je vais imaginer ? elle a certainement une excellente raison d’avoir ces menottes, je ne les lui ai même pas montrées, me contentant de les reposer sur le meuble d’où elles étaient tombées.

 

Petit à petit j’ai oublié ce petit incident, mais j’ai pris goût par contre à visiter ces sites, et quand j’ai un moment de libre je les parcours, avec un plaisir dont je m’étonne. Je ne suis pas soumis !! d’ailleurs je vais aller voir les sites où ce sont des femmes qui se font dominer, je découvre de belles photos, c’est vrai qu’une femme soumise est quand même plus agréable à regarder d’un soumis, plus photogénique. Mais bizarrement cela ne m’apporte pas le même plaisir.

 

Je suis en train de me poser un tas de questions quand le téléphone sonne. Je vois s’afficher le numéro de Lydie.. je ressens un petit creux à l’estomac, et je décroche avec empressement.

-        bonsoir Lydie, ta salle de bain ne t’a plus posé de problème ?

-        Bonsoir Denis, non pas du tout, tu es un chef, tout marche à merveille.

-        Mais j’ai encore besoin de toi, j’ai acheté un nouveau meuble sous-lavabo et je voudrais que tu me l’installes.

-        Bien entendu ! je viendrai samedi après midi, comme ça j’aurai tout mon temps.

-        Merci Denis, c’est agréable d’avoir quelqu’un sur qui on peut compter. A samedi.

J’ai encore accepté sans discuter, elle me sonne et j’arrive.. Si ma mère savait, elle qui doit me rappeler plusieurs fois quand elle a quelque chose à faire, elle serait fâchée.

 

Le samedi à 14h je suis à pied d’œuvre, Lydie m’offre un café pendant que j’enfile ma tenue de travail, puis elle m’abandonne la salle de bain. Je commence par démonter l’ancien meuble, elle n’a même pas pris la peine de le vider, je prends la corbeille à linge et y range tout ce que j’enlève. Tiens, un rouleau de corde, tout neuf, 20m de cordage en polypropylène, comme ceux qu’on utilise sur les bateaux. Que peut-elle bien faire avec ça ? surtout dans un petit appartement. Ce n’est sûrement pas pour étendre le linge ! décidément je fais toujours de drôles de découvertes chez Lydie ! Une image surgit dans mon esprit, celle de soumis ligotés avec des cordes semblables.. Il faut que j’arrête, ça commence à me perturber un peu trop tout ça. Au travail ! en me reculant j’accroche le panier à linge sale, qui se renverse, je me hâte de ramasser, mais je suis un peu troublé par la lingerie qui me passe entre les mains. Elle a de bien beaux dessous cette Lydie,  je caresse les soutiens gorges de dentelle, les slips et strings arachnéens, je ne peux résister et je porte l’un d’entre eux à mes narines, humant le doux parfum qui s’en dégage, je suis en plein désarroi. C’est cet instant que choisit Lydie pour entrer, me trouvant à genoux au milieu de la salle de bain au milieu de ses dessous, en train de flairer un de ses slips .. je dois avoir l’air malin.

 

-        Et bien mon cochon, je t’y prends à te régaler de mes sous vêtements !! je ne te croyais pas si vicieux !!

D’abord surpris et gêné, je balbutie :

-        le panier s’est renversé, j’étais en train de tout ramasser, c’est tout..

-        ben voyons, et tu renifles mon slip pour mieux le ranger ?

La gêne fait soudain place à la colère :

-        et toi ! tu ne l’es pas vicieuse ?  qu’es-ce que tu fais avec cravache, menottes, cordes ? tu attaches tes visiteurs ??  peut-être que je n’ai pas vu jusqu’au fond du panier, il y a peut-être ta tenue de cuir ou de vinyle ?

C’est à son tour d’être mal à l’aise, et elle me regarde un peu interloquée par ma sortie. Mais elle se reprends vite.

-        j’ai l’impression que cela ne te dérangerait pas outre mesure.. Je me trompe ? tu aimerais peut-être bien que je t’attache au radiateur, nu, pendant que tu ferais ton travail ? et ensuite, si tu as bien travaillé, une bonne fessée pour te remercier ?

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Merveilleux récit de Maîtresse Lia, un vrai délice .......
Mais attendons la suite ..........

Bisous Lia

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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