Vendredi 18 septembre 5 18 /09 /Sep 19:50



LE SEJOUR

 

 

Jim arrive devant la maison de sa Maîtresse, pile à l’heure, il est inquiet, elle lui a demandé de lui réserver une semaine de ses vacances, et ce n’est pas l’idée de passer 10 jours avec Elle qui lui pose question, mais ce qu’Elle lui réserve. Il sait que des surprises sont toujours au rendez-vous, et comme Elle a refusé de lui dire ce qui était prévu, il se méfie. Il prends son sac de sport, bien rempli pour cette longue semaine, le bouquet de roses blanches pour sa Maîtresse, et sonne à la porte. L’aventure commence.

 

Madame Lydie lui ouvre, visiblement agacée :

-        tu es en retard, de 5 bonnes minutes.

-        Pardon Madame, j’étais à l’heure, mais le temps de me garer et de sortir mon sac, il est vrai que j’ai pris quelques minutes de retard. Il y avait pas mal de travaux sur la route.

-        Bon, n’en parlons plus, je vois que tu as un véritablement déménagement, qu’es-ce que tu as donc emmené ?

-        Eh bien Madame, des vêtements pour la semaine, je tiens à vous faire honneur si nous avons à sortir, vous n’avez rien voulu me dire, j’ai donc prévu un peu tous les cas de figure.

-        Tu n’auras pas besoin de tout cela ! tu sors ta trousse de toilette, des slips et strings, un maillot de bain et  un jogging, je t’ai préparé quelques serviettes de toilette. Cela suffira !

-        Vas mettre tes fleurs dans un vase, elles sont très belles et je t’en remercie. Tu sais que cela me fait toujours plaisir..

-         Et dépêche toi, nous avons de la route à faire.

-         

Le pauvre jim s’exécute, de plus en plus inquiet, qu’es-ce qu’elle a encore inventé ? En quelques instants les fleurs s’épanouissent dans le vase en cristal sur la table du salon, son sac a été délesté de tout ce que Madame jugeait superflu, et il est prêt à la suivre. Elle lui donne son propre sac de voyage et son vanity, et  ils descendent au sous-sol,  il range les bagages dans le coffre et s’apprête à prendre le volant.

-        non c’est moi qui conduit, toi tu restes à côté de moi, je ne t’attache pas car la route est longue et j’espère que je peux te faire confiance pour te tenir tranquille ?

-        Bien sur Madame ! vous ne voulez toujours pas me dire où nous allons ? je me pose beaucoup de questions.

-        Je te le dirai en route. Pour l’instant je dois essayer de rattraper le retard que nous avons pris par ta faute. 

-         

Ils quittent la maison, traversent la ville et s’engagent sur l’autoroute, elle roule au maximum autorisé. Mais il se sent en confiance avec Elle, il connaît sa prudence au volant. Il essaie de se détendre, et de profiter du paysage sans trop penser à ce qui l’attends. A  quoi bon ? puisque rien ne peux lui en donner la moindre idée. En tout cas un endroit où il n’aura pas besoin de vêtements ce qui est déjà en soi très stressant, avec de l’eau compte tenu du maillot de bain, une plage ? cela semble bizarre, même là on s’habille au moins le soir. Il renonce, et se résigne à attendre qu’elle lui explique. Il la regarde, elle a son air sévère, fermé, concentrée sur sa conduite. Sentant son regard elle lui jette un coup d’œil, glacial, il pense à la chanson : « Elle a le regard qui tue ». Il en frissonne, il n’a pourtant pas le sentiment d’avoir particulièrement fauté ces derniers temps. Il fait le maximum pour la satisfaire, mais il est vrai qu’Elle est souvent imprévisible et qu’il n’arrive pas toujours à savoir ce qu’il faut faire pour lui plaire. Enfin Elle se décide a parler.

-        Tu te souviens de la conversation que nous avons eu il y a quelques temps, au sujet de tes lacunes ?

-        Nous en avons parlé plusieurs fois Madame, je sais que je ne suis pas toujours à la hauteur malgré mes efforts et surtout les vôtres pour m’éduquer.

-        Justement à propos d’éducation, ça ne te rappelle rien ?

-        Vous voulez parler du Centre d’Education dans lequel vous aviez envisagé de me placer ?

-        Oui, c’est exactement cela !

-        Oh Madame, je croyais que c’était une plaisanterie, une menace de Votre part. Je n’imaginais même pas que cela existe vraiment.

-        Mais si ! ça existe et tu va tester dès ce soir.

-        Madame, je vous en supplie, pas de Centre, je ferai tout ce que vous voudrez, je suis prêt à Vous obéir Vous le savez, et je progresse sous Vos ordres c’est certain, je ferai encore des efforts pour avancer plus vite. Mais je ne supporterai pas d’être dressé par quelqu’un d’autre que Vous.

-        Trop tard, j’ai réservé pour la semaine, je serai au Centre aussi, je pourrai ainsi suivre tes progrès au jour le jour. Quand tu en sortiras tu seras un vrai soumis, du moins je veux le croire.

-        Madame, j’ai peur, je n’ai aucune idée de ce que peux être un tel endroit, pouvez Vous au moins m’en parler, me dire ce qui m’attends ?

-        Tu auras tout le temps de découvrir par toi-même. Tout ce que je peux te dire c’est que c’est un château, aménagé pour recevoir Dominatrices et soumis, qui donne des cours de soumission en accéléré. Cela va te faire le plus grand bien.

-         

Jim s’enfonce dans son fauteuil, tremblant à l’idée de cette semaine, que va-t-on lui faire et lui faire faire.. ? Son cœur se serre, sa Maîtresse le trouve donc un si mauvais soumis, malgré ses efforts, il se sent découragé, il a presque envie de pleurer, lui qui était si heureux à l’idée de ces quelques jours de vacances avec sa Dame, tout à son service, à sa disposition. Et voilà qu’elle le livre à des étrangères, il ne saura pas ce qu’il faut faire, il va être puni, très souvent probablement, il aime les punitions quand c’est ELLE qui les lui applique, mais par d’autres ce va être un enfer. Cette fois, les larmes coulent vraiment sur ses joues, il n’arrive pas à se retenir. Il voudrait la supplier, encore et encore, mais il sent que cela ne servirait à rien, elle a son regard décidé, rien ne la fera changer d’avis.

Le paysage n’a plus aucun attrait pour lui, il a fermé les yeux et essaye de s’apaiser, mais rien n’y fait, il se sent mal, malade. Il le lui dit, Elle s’arrête dans une station service pour lui permettre d’aller se rafraîchir un peu. Ils font ensuite quelques pas dans les allées de l’aire de repos. Elle le regarde avec un petit sourire ironique.

-        Tu n’as vraiment pas l’air en forme, mon pauvre petit jim !

-        Non Madame, en effet, je suis vraiment désolé de Vous avoir déçue à ce point, pour que Vous ayiez ressenti l’obligation de me confier à d’autres pour faire mon éducation. J’ai honte de moi.

-        J’espère que tu vas me faire honneur, et que tu t’efforceras de profiter au mieux de cette éducation.

-        Je vous promets de faire le maximum Madame, même si je ne me sens absolument pas sur de moi, je me sens tout petit, nul, minable à cette heure.

-        On repart, nous ne sommes pas en avance.

 

Jim remonte dans la voiture, comme un condamné dans la charrette qui le mène à la guillotine. La route se poursuit dans un silence lourd de son chagrin.

Lydie quitte l’autoroute, et emprunte une petite route sinueuse, il ne sait même pas où ils sont, il n’a plus fait attention depuis des heures. Elle s’engage dans un chemin, au bout duquel apparaît une belle demeure, le mot château est un peu exagéré, mais le bâtiment est néanmoins imposant. Une allée bordée de châtaigniers aboutit devant le perron. Après que sa Maîtresse se soit garée sur le parking, jim se précipite pour lui ouvrir la portière, il sort les bagages du coffre, et la suit. Lorsque elle sonne, la porte s’ouvre très vite sur un majordome en livrée, qui les invite à le suivre. Il les conduit dans un vaste salon confortable. A leur entrée, une femme se lève du canapé où elle était installée avec un livre ; elle est grande, imposante, vêtue d’une longue jupe droite de cuir, et d’un chemisier de soie blanc. Ses cheveux très noirs sont noués en un chignon qui accentue son air sévère.

-        Bonjour Lydie, comment vas-tu ? la route n’a pas été trop longue ? Tu dois être fatiguée, assieds toi, pierre va t’apporter des rafraîchissements.

-        Bonjour Sylvie, je vais bien, j’aime bien conduire, je ne fatigue donc pas particulièrement, mais je ne refuserai pas un verre de quelque chose de frais.

-        Voici jim, mon soumis dont je t’ai parlé.

-        Jim ! tu me fais honte, tu devrais déjà être aux pieds de Maîtresse Sylvie qui te fait la grâce de te recevoir.

Jim se précipite et s’agenouille :

-        Maîtresse Sylvie, je vous prie de bien vouloir me pardonner ma conduite inqualifiable !

Sylvie lui tends son poignet, il lui fait un baise-main comme sa Maîtresse le lui a appris. Elle le toise sévèrement.

-        en effet Lydie, il semble que cet esclave ait encore bien des progrès à faire. Mais nous allons nous en occuper.

-        Pierre, tu amènes le plateau, et ensuite tu emmènes jim déposer les bagages de sa Maîtresse dans la chambre qui lui est réservée.

-        Jim, tu reviendras ensuite ici, juste vêtu d’un string et de ton collier avec la laisse, c’est tout ce que tu porteras durant ton séjour ici.

************************************************

Merci pour ce beau récit suite à un mot d'un de tes correspondants qui a fait sortir de ton imagination cette belle histoire magnifiquement contée.

A quand la suite ????? Mais je la publierai pour le plus grand plaisir de nos lecteurs.

Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Retour à l'accueil

Commentaires

Bonjour,
Un très beau récit en effet, et comme plein d'autres surement j'attendrais la suite.
commentaire n° :1 posté par : Sidore le: 20/09/2009 à 10h13
Bravo Maitresse Lia...!!
Récit bien construit, pour savourer les mots et s'appeler Jim.
Que va t'il arriver à Jim.....?
alain691
commentaire n° :2 posté par : alain691 le: 28/11/2009 à 16h36

Présentation

Profil

Recherche

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>

Créer un Blog

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés