Lundi 16 août 1 16 /08 /Août 22:03

Pour remercier nos visiteurs qui ont fait que nous soyons au top des blogs « over-blog », je vais publier mon deuxième manuscrit.

Je vous souhaite bonne lecture en vous signalant que le récit est fictif et protégé en droit d’auteur.

Mon pseudonyme d’écrivaine étant « Liane Letailleur »

 

Si un éditeur est interessé, n’hésitez pas de me contacter.

 

 

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PREMIER CHAPITRE

 

 

Les disparitions.

 

 

Après six mois de fiançailles, la somptueuse cérémonie du mariage se déroule par une merveilleuse journée d’été. Anne est radieuse, sa superbe robe en dentelle blanche, épouse ses formes de femme épanouie. William, amoureux transis, la couvre de baisers et ses bras se resserrent sur elle pour l’emporter dans une valse langoureuse.

Une aile du château leur est allouée, Anne ne voulait pas quitter son environnement et elle tient à poursuivre ses propres fonctions. Les parents de William ont cédé les rênes de leur exploitation à leur fils. Herbert, son père, s’est réservé un petit coteau pour ne pas s’ennuyer et préserver une récolte personnelle.

 

Chacun de leur côté, le jeune couple dirige leurs biens dans une parfaite harmonie. C’est au coin du feu qu’ils partagent leurs satisfactions ou leurs préoccupations, ils se concertent et se conseillent. Heureux de se retrouver seuls durant toutes leurs soirées, ils se prouvent chaque nuit leur amour dans un tourbillon d’étreintes et d’abandons. Anne est devenue très sensuelle, sa virginité est lointaine, elle se donne à corps perdu à son amant de mari.

-        Je ne suis pas doué pour les surprises, Anne, aurais-tu un souhait pour tes vingt ans ?

-        J’aimerais une belle fête campagnarde, avec un buffet géant. Nous inviterons le personnel de nos deux exploitations ainsi que les villageois. Je voudrais partager notre bonheur avec eux, en toute simplicité.

-        Ton souhait sera réalisé, je reconnais bien là ton esprit de générosité, mon amour, mais je voulais parler d’un cadeau.

-        Ce sera mon plus beau cadeau William, je t’assure !

-        Je n’insiste pas, tu es bien trop convaincante ! Seulement tes invités voudront également te faire plaisir, que vais-je leur dire moi ?

-        De faire un don pour l’église ou de la fleurir, j’en serai heureuse.

-        Je peux au moins inviter quelques personnalités régionales ?

-        Les plus sympathiques, tu sais que j’ai horreur des mondanités, mon chéri. Tenue campagnarde et décontractée exigée !

-        Tu ne me facilites pas vraiment la tâche, Anne.

-        C’est de ta faute, tu m’as demandé quel était mon souhait, je te le soumets.

-        Incorrigible amour de ma vie ! Je me plie à tes exigences.

 

William tient sa promesse, un soleil d’été radieux agrémente cette belle journée. Anne, en robe longue blanche et chapeau de paille assorti déambule parmi la centaine d’invités, elle trouve les mots pour chacun d’entre eux. Sa simplicité émeut l’assistance, les personnalités et leurs épouses ont fait l’effort d’être décontractés et se sentent plus à l’aise que lors de leurs festivités habituelles. La fête est réussie, le vin coule à flot, des amitiés se nouent, Monsieur le Maire veut prendre la parole.

-        Je salue nos hôtes, tous nos habitants, leurs amis ainsi que toute l’assistance. En leur nom, le mien et celui de mon épouse, nous souhaitons un joyeux anniversaire à Lady Anne. Elle a su, par sa modestie, en émouvoir plus d’un. J’en fais partie et souhaite que son exemple soit perpétué dans notre merveilleuse région alsacienne. Nos vœux de longue vie vous accompagnent, chère Anne, qu’elle vous soit prospère et pleine de joie !

-        Je vous remercie, Monsieur le Maire ! Je suis touchée de votre bienveillance. Je remercie également tous nos invités, ma famille, mon époux d’avoir su m’apporter cette joie d’être entourée de gens que j’aime. A votre santé à tous !

 

William est fier de son épouse, Monsieur le Maire n’a pu s’empêcher de la nommer « Lady » En levant son verre, un sourire malicieux se dessine sur ses lèvres, il tend un écrin vers Anne. Elle l’ouvre pour découvrir une sublime bague sertie de diamants, ses pierres préférées. Elle la remet à son époux afin qu’il la glisse à son doigt. Emue, Anne embrasse chaleureusement William. Elisabeth et Georges lui tendent une enveloppe, elle contient deux billets d’avion à destination de la Californie. Les parents de William complètent le voyage d’un chèque pour le séjour. Depuis longtemps Anne désirait partager les souvenirs de son époux, elle est comblée.

-        Vous ne pourrez partir qu’après les vendanges, les enfants !

-        Beau-papa Herbert aura toujours les pieds sur terre, mais j’en suis consciente. Je vous remercie sincèrement de la merveilleuse perspective que vous m’offrez de visiter cette région californienne, si chère au cœur de William.

-        Dans nos bras ! « Lady Anne »

-        Vous allez me rendre pompeuse !

-        Il n’y a pas de risques avec toi, Anne !

 

Les vendanges démarrent fin septembre. Pour marquer cette première saison avec William, Anne a l’obligeance de loger une dizaine de saisonniers venus de toutes les régions de France voire étrangères. Les autres, étant des environs, sont heureux de pouvoir se reposer chez eux après leurs longues journées de labeur. Les coteaux sont proches du château, les repas gais et conviviaux. Elle dirige l’intendance avec l’aide de la cuisinière et deux bonnes. Emilie, sa belle-mère, vient lui prêter main forte, elle a toujours adoré l’ambiance des vendanges et ne peut s’en passer. Pour elle, ce fut toujours les plus belles semaines de l’année, le reste du temps elle ne s’occupait que de la maison, ne voyait pas grand monde, son époux dirigeant son exploitation et les ouvriers.

William est débordé mais satisfait de l’aide que lui apporte Anne en s’occupant du personnel. Toujours de bonne humeur, elle leur transmet l’énergie indispensable à leurs tâches, lesquelles arrivent enfin à terme. Le dernier jour apporte la récompense de leur assiduité : une grande fête qui clôt  les vendanges. Orchestre, piste de danse dans le hall du château, grande table décorée de feuilles de vignes et de raisins, font la joie des convives. La cochonnaille est le plat traditionnel, le vin nouveau, le pain de campagne et les noix en entrée. Pourtant Anne s’inquiète d’une absente.

-        Emilie, la petite roumaine vous aurait-elle prévenue de son départ ?

-        Non, Anne ! Vous devriez poser la question à sa camarade de chambre.

-        Elles n’ont prévu de partir ensemble que demain, pourtant.

 

La camarade est paniquée, elles avaient rejoint leurs amis, heureuses, dans les vignes le matin même et elle pensait qu’elle était  revenue seule au château pour se préparer à la fête dont elle se faisait une joie. Anne met William au courant.

-        Ne t’inquiète pas, ma chérie, elle a certainement rencontré un jeune homme et tient à passer sa dernière soirée avec lui.

-        La moindre des politesses était qu’elle prévienne quelqu’un, son amie, par exemple.

-        J’en conviens, mais elle est majeure. Nous aviserons demain matin, ne gâchons pas la soirée des autres.

-        Tu as raison, William, cette petite écervelée ne mérite sans doute pas mes craintes.

 

Mais le lendemain Olga n’est toujours pas revenue, son lit est intact, ses affaires pratiquement toutes rangées dans sa valise. William n’a d’autre solution que de prévenir les gendarmes. Ils ordonnent aux autres saisonniers de ne pas quitter le château, ce qui n’arrange pas vraiment Anne, fatiguée par ces deux semaines intenses. Aucune piste n’aboutit après des journées d’interrogatoires, de battues, d’investigations. Les parents de la jeune fille n’ont pas eu de ses nouvelles depuis son dernier appel téléphonique les prévenant de son arrivée le lendemain. C’est à dire le jour de la clôture. Les ouvriers peuvent repartir chez eux, le calme revient au château mais l’inquiétude ne cesse de hanter les esprits.

La Cellule Personnes Disparues de la police fédérale est informée ainsi que « L’Organisation Internationale de Police Criminelle – OIPC Interpol»

Le voyage de William et Anne, a été retardé, ils peuvent enfin partir après plusieurs semaines de recherches infructueuses. L’hypothèse d’une fugue laisse planer un doute, néanmoins Olga fait partie des personnes disparues.

Leur séjour en Californie est bien mérité. William et Anne rendent visite aux amis viticulteurs dont les vignes s’étendent à perte de vue. Cette immensité fait tourner la tête à la jeune femme, l’exploitation est démesurée par rapport à leur petite entreprise, qui compte pourtant une quantité d’hectares respectable. Anne ne se sent pas à l’aise, son époux en est conscient et décide de retrouver leur belle Alsace.

-        Je suis heureuse d’avoir partagé tes merveilleux souvenirs, William.

-        Mais tu es encore plus impatiente de revoir ta minuscule région. Tu as raison, Anne, nous ne pourrions vivre à ce rythme.

-        Tu devrais inviter tes amis à visiter nos domaines, je suis convaincue qu’ils seraient aussi bouleversés que moi.

-        Surtout envieux de notre bien-être, je vais suivre ton conseil, nos invitations seront lancées au plus vite.

-        Je te suggère de les prévoir pour la fin août de l’année prochaine, ils pourront assister à la fête des vignerons et déguster nos vins et raisins.

-        Tu ne perds pas le nord, ma chérie, nous allons leur démontrer notre convivialité, et leur faire découvrir notre confrérie et  les spécialités de notre terroir.

-        Il y a de la promotion dans l’air !

 

Leur dernière nuit californienne est brûlante de volupté, leurs corps s’enlacent, s’enchevêtrent avec une rafale d’orgasmes. Le dépaysement a libéré leurs esprits de leurs obligations quotidiennes, qu’ils sont pourtant heureux d’assumer.

-        Nos amoureux ont passé une agréable lune de miel ?

-        Oui, maman, ce fut grandiose, mais le domaine commençait à me manquer et William n’a qu’une hâte, celle d’appliquer quelques conseils de ses amis.

-        Nous avons décidé de prendre votre relève, Papa a envie de réaliser son rêve et visiter le Japon. Malheureusement Herbert et Emilie ne peuvent se joindre à nous, ils attendent la visite de leur famille autrichienne.

-        Vous partirez également en amoureux, je suis contente pour vous.

-        Petite coquine !

-        Vous avez de nouvelles informations concernant Olga ?

-        Monsieur le Préfet nous appelle régulièrement, mais il se désespère de ne pouvoir nous rassurer, Anne.

-        Je suis convaincue qu’elle a vécu un drame, je ne crois pas à une fugue de sa part, j’ai envie d’approfondir les recherches.

 

Anne annonce sa visite à chaque saisonnier de la région, ils la reçoivent avec sollicitude et respect. Elle les interroge sur le comportement d’Olga envers eux, leurs propres impressions ou soupçons. Unanimement ils confirment que la jeune roumaine était toujours joyeuse. Elle chantait, de sa voix cristalline, les airs de son pays entraînant le rythme de travail de ses amis. Avide d’apprendre la langue française, elle récitait souvent des vers. Cette jeune fille est trop intelligente pour fuguer, Anne en est persuadée.

-        J’ai un pressentiment, William, il est arrivé un malheur à Olga.

-        Tu devrais modérer tes efforts dans cette affaire, ma chérie ! Avec tout le travail que tu fournis au domaine, tu ne pourras poursuivre longtemps.

-        Je tiens encore à téléphoner aux autres saisonniers des régions françaises. Pourrais-tu m’apporter le livre du personnel afin que je relève leurs coordonnées ?

-        Je pense que je n’ai pas le choix ! C’est promis, tu l’auras demain.

 

Anne n’aura pas l’occasion de réaliser ses ultimes investigations, un autre malheur la foudroie. Ses parents sont décédés lors d’une excursion en autocar au Japon, lequel a percuté un poids lourd. Il n’y eut aucun survivant. Anéantie et désespérée, elle se voit obligée d’accueillir leurs corps rapatriés par avion. William et ses parents la soutiennent amoureusement et tendrement durant les obsèques. L’église du village n’est pas assez vaste pour recevoir la foule de personnes compatissantes. Elisabeth et Georges détenaient une immense notoriété tant régionale que nationale et internationale.

L’orpheline est désespérée, elle sombre dans une dépression durant plusieurs mois. Son époux s’efforce de la consoler, il redouble d’attentions envers elle jusqu’au jour où il a l’idée de déposer une boule de poil sur ses genoux. 

-        Je te présente Jimmy, ma chérie, il a huit semaines.

-        Jimmy ? Comme mon premier poney !

-        Je ne savais pas, Anne, mais tu peux choisir un autre nom si tu préfères.

-        Au contraire, William, il me rappelle mon enfance heureuse.

-        C’est un petit bâtard mais qui deviendra très grand. Sa mère est un colley et son père un labrador.

-        Merci, William, il est mignon tout plein. Regarde ! Il me lèche déjà de sa petite langue rose, je vais lui chercher du lait.

 

Sidéré et ému, William voit son épouse se lever d’un bond, le chien dans ses bras et filer aux cuisines, dans la partie centrale du château. Il la suit en courant, médusé de son élan d’énergie. Anne s’empresse de désaltérer Jimmy tout en le présentant à la cuisinière qui l’observe d’un air ébahi.

-        Bonjour, Madeleine, nous avons un nouveau pensionnaire, il s’appelle Jimmy !

-        Bonjour Mademoiselle Anne, vous semblez être en super forme.

-        Oui, je vais très bien. Je pense même avoir faim, qu’avez-vous préparé de bon pour dîner ?

-        Tout ce que vous voudrez, Mademoiselle Anne, je suis tellement heureuse de vous retrouver enfin !

-        Je suis navrée, Madeleine, mais je sais que je peux compter sur vous. J’aurais envie de frites avec une bonne côte de veau et salade, fromage et flan caramel.

 

Sans se gêner devant la cuisinière, Anne enlace son époux et le couvre de baisers. Elle l’attire vers la grande table de chêne en l’invitant à s’asseoir.

-        Restons ici pour dîner, William ! J’ai toujours adoré la chaude ambiance et les bonnes odeurs qui émanent de notre cuisine.

-        Tu ne peux savoir combien je suis heureux, ma chérie, je commençais à me languir de tes élans de joie.

-        Mon pauvre amour, tu as été  d’une patience remarquable, je te promets de reprendre mes activités, tu seras soulagé.

-        L’essentiel pour moi, est que tu sois guérie, Jimmy a participé à la thérapie, je suis fier de l’avoir sauvé de son triste sort. Son maître était fou de rage, il n’en voulait pas, j’ai du insister pour qu’il garde afin de te l’offrir.

-        Pauvre bout de chou, tu as eu raison et je t’en remercie. Après avoir dîné, nous irons lui faire visiter le parc.

-        Avec plaisir, Anne ! Le printemps est déjà agréable, nous pourrons sortir tous les soirs.

-        Et passer de folles nuits !

 

William est comblé de retrouver la fougue de son épouse, insatiable, elle lui donne des plaisirs fous qui lui font oublier ses longs mois d’abstinence.

Le château revit avec l’énergie décuplée qui  ressurgit du fond de l’être d’Anne. Le personnel admire sa volonté, la respecte encore davantage, la sollicite pour des tâches laissées à l’abandon. Sans parler de la succession de ses parents elle doit également s’occuper des arriérés et des affaires laissées en plan. Elle gère tout cela en un rien de temps et s’octroie enfin de longues promenades à cheval. Elle n’a pas oublié qu’elle avait du interrompre ses recherches concernant Olga. Les nombreux appels téléphoniques aboutissent tous au même résultat, toutes ces personnes sont intimement convaincues que la jeune fille n’a pas fugué. Un ultime coup de fil à un jeune breton. Après les salutations d’usage et maintes questions -réponses, Loïc a pourtant une révélation à lui faire :

-        Olga m’a raconté une drôle d’histoire, je n’y ai pas prêté attention car elle me semblait invraisemblable. Une de ses voisines a fait les vendanges en Alsace et n’est jamais revenue au pays.

-        C’était quand, Loïc ?

-        L’année qui a précédé la saison d’Olga, donc cela fera deux ans en octobre.

-        Elle t’a donné son prénom ?

-        J’ai retenu Nathalie mais le prénom est certainement transformé en roumain.

-        Et le nom du domaine ?

-        Non, Madame ! Simplement que c’était en France Alsace comme elle disait.

-        Si la police vient te voir, tu répéteras ce que tu viens de me confier, Loïc ?

-        Je vous le promets, car je serais trop heureux de pouvoir vous aider, Lady Anne.

-        Je t’en remercie, Loïc !

 

Elle appelle Monsieur Le Préfet dans la foulée. Il se confond en condoléances et lui présente ses respects. Anne lui fait le récit de ses recherches ainsi que l’étrange aveu de Loïc.

-        Vous pensez que ce jeune homme dit la vérité, Lady Anne ?

-        J’en suis certaine, Monsieur le Préfet !

-        Je ne mettrai pas vos paroles en doute et je vous promets de m’en occuper dès demain !

-        Je vous en remercie et apprécierais d’être tenue au courant de chaque détail de cette nouvelle enquête.

-        Vous pouvez compter sur moi, Bonne journée Lady Anne.

-        Bonne journée à vous Monsieur le Préfet, mes amitiés à votre épouse.

 

Qu’est-ce qu’ils ont tous à la nommer Lady Anne ? Même le Préfet ! Mais Anne commence à s’y habituer, elle n’a plus envie de les reprendre à chaque fois.

-        William, j’ai envie d’emménager dans la partie centrale, celle de mes parents.

-        C’est bon signe, Anne ! Je te laisse carte blanche comme toujours.

-        Je m’occupe des travaux, tu as suffisamment d’obligations. Nous pourrions inviter tes parents dimanche, qu’en penses-tu ?

-        Ils attendaient ton signe avec impatiente, ils se feront une joie de venir, tu leur as manqué terriblement.

 

Emilie et Herbert sont navrés pour sa maladie, mais heureux de la revoir en forme. Beau-papa adore jouer avec Jimmy, celui-ci atteint la taille prévue. Il est magnifique, les poils et la tête de sa mère colley, la stature, le caractère et la force du père labrador. Emilie se complait au domaine, Anne lui fait part de son projet de transformations du château..

-        Et quand pensez-vous faire un enfant, mes chéris ? Il faut un ou plusieurs héritiers pour la continuité de vos biens.

-        Il est vrai que ce n’est pas la place qui manque, Emilie. Nous n’utilisons aucun contraceptif, le jour viendra, soyez rassurée !

-        J’ai hâte de serrer un bébé dans mes bras et de pouponner, je les garderai tant que vous voudrez.

-        William vous a parlé d’un fait bizarre que j’ai découvert concernant une autre jeune roumaine disparue ?

-        Oui, c’est vraiment incroyable, Anne. As-tu d’autres nouvelles depuis ?

-        La police a interrogé Loïc, le dossier est à nouveau en cours. Monsieur le Préfet m’informe de chaque détail. Interpol se charge de retrouver les parents roumains de cette jeune Nathalie.

-        Heureusement tu as pris l’initiative d’approfondir, Anne. Tes nombreuses relations   suivent de près tes démarches.

-        Je veux connaître la vérité !

-        Comme dit mon fils, tes volontés sont des ordres ! Il est si fier de toi, Lady Anne !

-        Et moi je l’aime, Emilie !

 

Anne lance des invitations durant tout l’été, elle aime être entourée de ce monde viticole. Ce sont des gens simples et joyeux, ils fuient les mondanités comme elle. Pourtant ce sont des familles aisées, travailleuses, généreuses, respectueuses, ils n’ont rien à envier à certaines personnes huppées et imbues d’eux même.

-        Lady Anne, nous aimerions vous aider dans vos recherches, nous suivrons vos directives.

-        C’est très aimable de votre part mes amis ! Nous sommes à la recherche d’un domaine viticole qui aurait engagé une saisonnière roumaine il y a deux ans. Elle se prénomme Nathalie ou Natalia, vingt ans, blonde aux cheveux longs bouclés, fine, de taille moyenne. Je sais de source sure qu’elle a disparu comme Olga.

-        Nous contactons nos confrères au plus vite et vous tiendrons informée, chère amie. Auriez-vous une photo de cette jeune fille ?

-        Bonne idée, je la demanderai à Monsieur le Préfet. Nous pourrons dire que « L’union fait la force »

-        Surtout avec vous, Lady Anne !

 

Par Mylady - Publié dans : MES MANUSCRITS
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