Mardi 5 octobre 2 05 /10 /Oct 18:56

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RECIT A 4 MAINS – 11ème et dernier épisode-

Par Maîtresse LIA

 

 

J’ai quitté mes amies, à  la fin de cet après midi si fort en émotions pour jean, il a repris sa place dans le coffre, mais cette fois sans doute beaucoup moins anxieux qu’à aller, bien que certainement un peu plus courbaturé. Je souriais au volant et ceux qui pouvaient me voir devaient se demander ce qui m’amusait ainsi. J’étais tout simplement très satisfaite. Mon soumis m’avait prouvé souvent depuis que je le connaissais à quel point il m’était dévoué, et aujourd’hui il en avait fait la démonstration en public.

Je possédais enfin la perle rare que j’avais si longtemps cherchée !!

 

Arrivés à la maison, j’ordonne à jean d’aller m’attendre dans la chambre, en position sur le lit. Je passe à la salle de bain me rafraîchir un peu, enfile une tenue légère, puis vais chercher dans mon secrétaire un document que j’avais préparé à tête reposée durant la semaine. Je le relis rapidement pour être sure de n’avoir rien oublié, puis retourne auprès de jean. Il est installé selon mes ordres, à 4 pattes sur le lit, fesses en l’air, la tête entre ses bras. Il glisse un regard vers moi en m’entendant arriver, il se demande visiblement ce que je lui prépare encore.

 

Je m’assoie près de lui, je passe doucement ma mais sur son dos, caresse ses cheveux, flatte ses fesses qui frémissent légèrement, ce qui me donne une idée :

-        tes fesses semblent réclamer quelque chose.. il est vrai que personne ne s’en est occupé tantôt. Je vais y remédier très vite.

-        Oh Maîtresse, le reste du corps a été bien sollicité et je ne suis pas sur qu’elles aient tant envie que ça, mais si tel est Votre bon plaisir, je l’accepterai avec joie comme tout ce qui vient de Vous.

-        Auparavant lis ce document, et si tu es d’accord avec ce qu’il contient tu le recopieras de ta main et tu le signeras de ton sang.

 

         Je vois le regard de jean s’éclairer, il a sans doute compris ce que contient ce papier, il s’en saisit, et le lit avidement, son sourire s’élargit, et dans le même temps ses yeux s’embrument. Il prend ma main et la baise avec une infinie tendresse.

 

-        Madame Vous ne pouviez me faire plus grand plaisir que de m’offrir ce contrat, qui, pour moi équivaut à un mariage. Voulez vous que je le recopie immédiatement ?

-        Non, tu feras cela tranquillement, en t’appliquant à en faire une œuvre d’art, sur parchemin, tu as un don pour le dessin tu pourras y ajouter quelques enluminures. Par contre la signature se fera devant moi, je te piquerai le doigt pour que tu utilises ton sang et nous ferons une petite fête pour l’occasion.

-        Merveilleuse idée ma chère Maîtresse, j’amènerai du champagne,  et Vous préparerai un repas de fête.

-        Tu prendras à partir de cette date un nouveau nom, que moi seule utiliserai, ton nom de soumission : « MIEN »

-        Maintenant afin de marquer encore plus cette journée dans ton souvenir, je vais t’appliquer 50 coups : 30 de cravache et 20 de canne. Chaque fois que tu t’assiéras, et tout particulièrement pour recopier ton contrat, la douleur des marques t’aidera à t’appliquer encore plus pour me satisfaire.

 

Sans rien dire, il reprend sa position sur le lit, m’offrant la blancheur de ses fesses à rougir. J’attache un lien aux bracelets de ses poignets que je relie à ceux de ses chevilles, puis fixe la barre d’écartement qui maintient celles-ci bien écartées. Je me recule un peu pour admirer le tableau, je ne peux m’empêcher de déposer un baiser sur les fossettes qui creusent les fesses de chaque côté. Un gémissement de bonheur m’en remercie.

 

Je saisis ma cravache préférée, terminée par une petite main de cuir qui laisse de jolies marques rouges. Je commence assez doucement, il compte avec application, j’augmente progressivement la force des coups, des stries s’inscrivent sur la blancheur de la peau. Une pause après les 15 premiers, quelques caresses et les 15 suivants sont beaucoup plus énergiques, et tirent à jean quelques plaintes. Je m’assoie un instant à ses côtés, j’ai besoin d’un peu de repos, il tourne la tête vers moi et m’adresse un sourire mouillé, je pose un baiser sur ses lèvres, encouragement pour la suite, car je sais qu’il craint beaucoup la canne. Quelques minutes de détente, et je passe l’instrument sur tout son corps qui frémit et se crispe dans l’attente du premier coup, je prends tout mon temps, j’aime ces instants où le soumis ne sait plus s’il doit apprécier le calme ou souhaiter que l’attente prenne fin ..

 

Le premier coup arrive en plein milieu de la croupe, il pousse un petit cri avant de dire 31, les suivants s’étagent, parallèles, 10 sur chaque fesse, la voix s’enroue un peu plus à chaque chiffre. Enfin le 50 est annoncé avec un visible soulagement et un long soupir, tout le corps se détends, s’affaisse. Je prends sa tête entre mes mains pour la lui lever, ses yeux sont pleins de larmes, une grosse goutte roule sur ma main, mais il trouve quand même le courage de plaisanter un peu :

-        Merci Maîtresse, je penserai beaucoup à Vous ces prochains jours.

        

Je le détache, et lorsqu’il se lève avec difficulté je le prends par la main et l’entraîne devant la glace pour lui faire admirer les stries qui marquent son fessier. Il plaisante toujours :

-        joli travail Madame ! Chaque fois que j’écrirai un J je verrai une canne inversée.

Je lui applique une grande claque pour lui apprendre à respecter mon travail, mais en même temps je ne peux retenir un fou-rire, qui le gagne aussi. Nous rions tous deux en nous regardant dans le miroir. Instants de détente et de douceur quand son bras vient se glisser autour de moi, et son regard fixe le mien dans notre reflet pendant qu’il me dit :

-        Madame cette journée, si riche, restera gravée dans mon souvenir. Je Vous aime de tout mon cœur, Vous le savez ! Ce contrat sera la concrétisation de mon Amour pour Vous, en tant que soumis mais aussi en tant qu’homme !

-        Merci pour cette déclaration, je l’apprécie à sa juste valeur, et tu sais que je partage ce sentiment.

-        Va te rafraîchir un peu, tes fesses vont sûrement aimer un peu d’eau fraîche, et tu iras nous préparer un petit en-cas, je n’ai pas très faim ce soir, mais tu as sans doute besoin de te restaurer !

-        J’y cours Madame, Vous allez voir, je vais vous faire quelque chose qui va vous mettre en appétit.

 

         Je le regarde se précipiter. J’ai décidément beaucoup de chance de l’avoir trouvé, je savoure mon bonheur en allant m’installer dans mon canapé ; quelques minutes après il est à mes pieds avec un apéritif et quelques biscuits. Il a juste mis son petit tablier, et je souris en regardant ses fesses rougies sous la coque des attaches. Il repart à la cuisine, il semble voler, il est visiblement sur un petit nuage, très heureux. Il faut si peu de choses pour rendre un soumis heureux finalement !! Il lui faut à peine un quart d’heure pour apporter un joli plat de crudités et charcuteries, si bien présenté qu’effectivement cela me donne faim. Nous le dégustons ensemble, j’adore le voir se tortiller de temps à autre sur sa chaise avec une petite grimace. Dès le repas fini je donne le signal du coucher, je n’ai pas fait grand-chose aujourd’hui, mais je suis malgré tout fatiguée et je pense qu’il doit l’être encore plus. Il me fait un long massage avant de s’écrouler à mes côtés, endormi.

 

Le week-end suivant c’est la fête du contrat. Jean est arrivé les bras chargés de sacs, il s’est installé en cuisine, m’interdisant presque d’y aller, « surprise » dit-il.. J’en profite pour aller faire un petit tour à la piscine, quelques longueurs me relaxent de ma semaine de travail, assez stressante. Je fais le vide, je sais que je vais passer une excellente journée, je n’ai rien prévu de spécial, je laisse jean organiser, c’est agréable de se laisser chouchouter, je lui fais entière confiance !

 

Lorsque j’arrive, d’appétissantes effluves m’accueillent en même temps qu’un soumis jovial qui me débarrasse, et m’entraîne dans le salon, m’installe confortablement et s’agenouille à mes pieds en me tendant un rouleau noué d’une faveur, dans laquelle est glissée un bouton de rose blanche . J’apprécie la présentation, et déroule le parchemin avec une émotion non dissimulée. Le contenu tient les promesses de mon soumis, un texte écrit à l’encre de chine, une calligraphie parfaite, et de jolies enluminures ornant chaque paragraphe. J’admire et je félicite l’auteur de ce chef d’œuvre. Je lui ordonne de fabriquer un cadre dans lequel exposer son travail. Je le vois rougir sous mes compliments, il est vrai que je n’en fais pas souvent, mais là ils sont amplement justifiés.

Toujours à genoux, il me tend un petit cutter et sa main gauche, je saisis l’outil et le glisse sur l’extrémité de son majeur, quelques gouttes de sang perlent aussitôt. Il a préparé une minuscule coupelle dans laquelle il laisse couler le sang, assez pour pouvoir y plonger la plume avec laquelle il signe de son nouveau nom, puis il me le tends, je n’avais pas imaginé signer moi aussi avec son sang, mais pourquoi pas… Nos noms figurent maintenant en bas du Contrat. Il a également prévu un petit sparadrap pour arrêter l’épanchement. Il pense vraiment à tout ! Je reste plongée dans le ravissement devant son œuvre, il est toujours à mes pieds, son regard qui ne me quitte pas me ramène au présent. Je reprends pied, et lui demande de nous servir ce fameux repas mystère. Je l’autorise cette fois encore à déjeuner avec moi, c’est fête ! le champagne emplit nos coupes et nous grise un peu.. La vie est belle !!

 

 

Les jours ont coulé, mon soumis a encore progressé dans sa soumission au fil des mois. Mes exigences sont de plus en plus grandes, les punitions se succèdent et l’amènent à quelque chose qui ressemble presque à de l’esclavage : un regard, un geste de ma part et mes souhaits, même non exprimés, sont réalisés. Mes amies me l’envient, certaines ont même essayé de le détourner de moi. Seulement son amour est inconditionnel, et moi seule compte pour lui ! Il a déménagé et s’est installé chez moi, il est tout à la fois : homme de ménage, cuisinier, secrétaire, il se débrouille pour gérer son entreprise en même temps, je me demande même souvent comment il arrive à tout conjuguer, mais le fait est là, tout est toujours fait, et bien. Je ne lui dis pas bien sur combien j’en suis satisfaite, je dois continuer à trouver des fautes de temps à autre pour satisfaire mon sadisme latent.. et son masochisme par la même occasion ..  Je suis une dominatrice pleinement heureuse !

 

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Que de tension, d'impatience de bonheur pour suivre vos récits ma chère amie Lia et mon fidèle fidèle.

 

 

Nos lecteurs vous félicitent et moi je vous remercie de votre imagination fertile  digne d'écrivains  (méconnus certes) mais oh combien   remplie de bonheur .

 

A bientôt

 

Mylay

 

 

 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Commentaires

J'ai moi-même signé recemment mon contrat de soumis, été cravaché pour marquer l'évènement et ensuite nous avons bu le champagne pour feter cela.

Votre texte est admirable, tout comme votre site.

commentaire n° :1 posté par : chris le: 11/10/2010 à 15h09

Bravo pour votre magnifique blog et vos récits si joliements écrits ...

commentaire n° :2 posté par : nolwenn le: 18/10/2010 à 20h07

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