Vendredi 28 mai 5 28 /05 /Mai 20:46

 

 

Chapitre 8 par Fidèle

 

Lundi soir, lorsque je rentre chez moi, après une journée de travail, je commence par me couper soigneusement les poils du pubis (pas trop car Maîtresse n'aime pas les soumis lisses) et je mets en place la cage de chasteté avec l'intention de la garder aussi longtemps que possible. La sensation est très particulière car je ne peux pas toucher mon pénis et la moindre érection me rappelle ma situation d'encagé. La soirée se passe sans problème particulier; consacrée à écrire à ma Maîtresse une longue lettre pour lui exprimer ma dévotion. La nuit se passe bien elle aussi mais le matin mon érection est si forte  que cela me réveille.  Trop excité, je retire la cage, me caresse et jouis rapidement. Je me rendors soulagé.

Le mardi matin je remets l'objet en place et me rends à mon travail ainsi équipé. Je prends soin de mettre un pantalon assez ample et, si j'ai l'impression que tous mes collaborateurs sont au courant, je sais qu'ils ne peuvent rien deviner. Réunions, repas, la journée s'écoule jusqu'au soir. Je rends compte à Maîtresse de mes impressions, lui envoie une photo de moi encagé et vais me coucher. Plusieurs fois au cours de la nuit je suis à nouveau réveillé mais cette fois je résiste à l'envie de la retirer, je me lève, vais aux toilettes puis boire un verre d'eau. Au bout d'un quart d'heure mon érection disparaît et je peux me rendormir. Le jour se lève enfin, je suis fatigué d'avoir si mal dormi mais heureux d'avoir réussi à garder la cage.

La journée du mercredi commence traditionnellement par un footing d'une heure. Je tente l'expérience et m'aperçois que le port de la CB n'est pas du tout gênant pour cette activité. Il suffit d'avoir un string suffisamment ajusté pour éviter les frottements et le petit objet se fait complètement oublier. La journée s'écoule sans problème particulier. En fait je commence à m'habituer à la cage; je prévois d'avoir à ma disposition des toilettes avec cuvette car il m'est désormais impossible d'uriner debout. Le soir je suis convié à un repas d'affaires qui se termine un peu tard. Je rentre me coucher et, la fatigue aidant, je ne suis réveillé qu'au petit matin. J'ai une folle envie de retirer la cage pour me branler violemment en pensant à Maîtresse Colette mais je parviens à résister; je vais faire un petit tour aux toilettes et me recouche bien sagement sans me rendormir toutefois. De toutes façons il est pratiquement l'heure pour moi de me lever.

La journée du jeudi se passe encore mieux. Je sens en moi une vitalité qui me pousse, je pense sans cesse à Maîtresse Colette, à ces merveilleux moments que nous avons passés ensemble. Je lui écris chaque jour mais n'ai rien reçu en retour depuis notre dernière entrevue. J'espère qu'elle lit mes messages et que je ne lui suis pas indifférent. Mes pulsions de soumission croissent en moi au fil des jours. Il est vrai que cette cage a un effet magique sur ma libido. Je suis enfermé, incapable de me toucher et pourtant je n'ai jamais autant pensé au sexe. Mais en même tempe je suis très réactif, très vif et mes collaborateurs me font remarquer ma grande forme et mon dynamisme.

Jeudi soir j'écris une longue lettre à Maîtresse en lui faisant part de mes pulsions masochistes qui s'aiguisent : je rêve de martinet et de cravache, de gode ceinture et de pinces à seins. J'ai envie de douleur, besoin de souffrir pour ma Maîtresse. L'exercice est ardu car écrire ces mots me fait bander et dans mon état cela génère beaucoup d'inconfort. Mais bander et souffrir pour sa maîtresse, n'est-ce pas là le lot de tout bon soumis ? La nuit de jeudi à vendredi est remplie de rêves érotiques: demain je vais enfin la revoir !

Vendredi matin très tôt je suis réveillé à nouveau sans espoir de me rendormir. Mon envie de retirer la cage et de me caresser est très forte mais je résiste en pensant au chemin parcouru et à la déception de Maîtresse. Quant à l'éventualité d'une fessée à la cravache, cela me fait plutôt envie. Je suis définitivement un peu maso...

La journée se passe normalement jusqu'à ce que je reçoive un texto de Maîtresse: « rendez-vous ce soir dans notre restaurant favori à 20h ». C'est le premier message de Maîtresse depuis lundi.

Je m'y rends à 19h30. Je suis fébrile. Lorsqu'elle arrive je me lève, lui prends son manteau et lui présente sa chaise. Elle est habillée sobrement d'un chemisier blanc et d'un tailleur sombre.

Je dépose dans son assiette un écrin. Elle y découvre une chaînette en  or avec une petite clé. Je fais le tour de la table pour fermer la chaînette sur sa nuque. Elle arbore un sourire radieux. Les autres clients du restaurant se doutent-ils de la destination de cette clé qui surplombe son décolleté ?

Je suis heureux de m'offrir ainsi à ma Maîtresse. En acceptant ce cadeau elle vint de faire de moi le plus heureux des hommes.

 

 

 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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