Mardi 10 janvier 2 10 /01 /Jan 20:28

qui se reconnaitra

FELICITATION A TOI, NOUS ATTENDONS LA SUITE

MYLADY

Sujet: Premier hommage...   Aujourd'hui à 17:53

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Arrivant à la gare de Dijon, après deux heures passées assis à me ronger les sangs, je me préparais dans la fébrilité à y être accueilli par une femme avec qui j'avais plusieurs fois échangé, qui m'avait proposé une rencontre pour poursuivre de visue des discussions que nous n'avions eues que par le truchement d'un forum internet. je ne savais pas grand chose d'Elle, si ce n'est la confiance qu'Elle m'inspirait et -c'était d'ailleurs l'objet du forum que nous fréquentions- son fort penchant pour la domination ... je dois dire que la perspective troublante de me jeter à l'eau et de croiser une telle personne provoquait en moi une très forte curiosité.

je ne me sentais pas préparé à cette visite, et ne savais d'ailleurs si Elle et moi trouverions assez d'atomes crochus pour que cette entrevue débouche sur quelque chose de concret, ou, plus encore, sur la "prise en main" que j'appelais secrêtement de mes voeux. N'ayant aucune expérience en matière de BDSM, cette éventuelle perspective travaillait profondément mon esprit, torturé que j'étais par un mélange de peur et d'excitation...

Si cette femme me le demandait, devrais-je la suivre, et jusqu'où?
Aurais-je simplement le choix?

je savais qu'au fond, sans pour autant avoir accepté de me l'avouer, le voyage que j'avais jusqu'ici entrepris et ma simple présence dans cette gare inconnue ne pouvaient s'expliquer que par ma pleine et entière acceptation: je ferai ce qu'elle voudrait me voir faire...

Me restait cependant la peur de l'inconnu, doublée, peut-être plus encore, par la peur de décevoir... Comment expliquer, alors, l'envie bien ancrée de rencontrer cette femme, et malgré mon angoisse, la hâte de devoir être à ses pieds? Ce dilemne tout artificiel qu'il fût -puisqu'inconsciemment au moins, mon choix était fait- me taraudait l'esprit ... Appréhension et excitation... Si grandes, toutes deux... Un drôle de mélange que j'aurais eu du mal à décrire, sans savoir lequel de ces deux sentiments prévalait sur l'autre.

Me voilà donc, contrarié et penaud, sortant du train, portant pour qu'elle me reconnaisse un tee shirt jaune. C'était la seule exigence vestimentaire qu'elle imposait -pour qu'elle puisse me reconnaître sans mal- en dehors du fait qu'elle m'avait interdit le port de tout sous-vêtement, voulant par là me signifier -et je me doutais, plus tard, le cas échéant, pouvoir vérifier- son emprise naissante sur moi.

Madame m'avait donné quelques instructions, m'indiquant qu'elle voulait qu'arrivé en bout de quai, je m'arrête, et refasse l'un après l'autre mes lacets.

Arrivé là, je m'executai donc fébrilement, commençant lentement par l'un d'entre eux. A peine un genoux à terre, je sentis au dessus de moi sa présence autant crainte qu'attendue. Ennivrante sensation. je ne redressai pour autant pas la tête, terminant le travail qu'elle m'avait demandé de faire, tout en jetant un oeil attentif sur ses pieds chaussés de talons, et sur le bas de ses jambes que, déjà, j'aurais voulu pouvoir -ou devoir!- embrasser.

Avant, donc, de voir son visage, j'étais là, à ses pieds. L'image était d'une limpidité claire. "Est-ce là LE commencement?", m'autorisai-je à penser tout en priant qu'Elle allait me faire comprendre par un signe qu'Elle me jugeait digne d'Elle. Puis je me relevai, la tête baissée afin que mon regard ne l'offense pas... ou peut être, bien plus encore, parce que je n'osai pas.

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...Tout en me relevant, mes yeux toujours baissés se posèrent sur Ses mains... plus précisément sur celle de droite, tendue, me présentant un petit plug...
Et elle m'intima cet ordre, d'une voix calme....
"Trouve les toilettes....maintenant !"

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Mon désarroi, au moment précis où je comprends ce qu'Elle vient de m'ordonner et ce que cela signifie concrètement, est à son comble, et je n'ose, encore, regarder dans les yeux Celle dont je viens d'entendre la voix pour la première fois, une voix à la fois douce, mais tellement impérieuse.
je manque de peu de perdre l'équilibre tout en me redressant, tant je me sens mal à l'aise.
je me saisis de l'objet, et, rouge d'une honte que je sens monter à mes joues, je me dirige vers la sortie de la gare, sans rien pouvoir ajouter, dans l'espoir de disparaître au plus vite. Là, je n'y vois rien qui ressemble à des toilettes. je mets le plug dans mon sac, le plus discretement du monde, tétanisé par l'idée que quelqu'un puisse comprendre ce que j'avais en main. Pourtant, moi-même, c'est bien la première fois que j'en vois un, et plus encore, la première fois que j'en tiens un, et qu'on m'a fait savoir qu'il fallait diligemment que je l'utilise. Madame doit bien s'amuser à me voir ainsi. je sais son regard posé sur moi, sans pour autant me retourner, de peur de le croiser et de défaillir. j'entre alors dans la brasserie, vais au comptoir et tout en commandant un café, je demande à la serveuse où trouver ce que je cherche.
Il ne me faut qu'une petite minute pour y aller, et, enfermé à double tour, baisser mon jean, découvrant à moi seul ma nudité défaite, et, maladroitement, introduire le plug.

Mon Dieu! Que suis je en train de faire!?
Une toute petite minute, et tout a basculé!

Ce "simple" geste me projette dans l'inconnu, et je me sens instantanément physiquement et psychologiquement tranformé. Inutile de préciser, ma queue est basse, recroquevillée, honteuse, ridicule. je n'y trouve aucun plaisir, mais contrairement à mes craintes, ce n'est pour autant pas douloureux, juste inconfortable... Cette gêne me fais savoir que j'ai abdiqué, que je suis maintenant concrètement "occupé", "soumis" à Sa volonté, au point de porter ce symbole de son autorité en moi.

Mon corps est maintenant à Elle, comme tout mon être que je sais, en ce moment précis, ne plus m'appartenir.

Ainsi apprété à sa demande, modelé selon son envie, humilié par sa volonté, je ressors des toilettes.

Il me semble porter un écriteau où serait inscrit en gros caractères ce que je viens de faire. "j'ai introduit un plug pour obéir à Madame Lola, à qui je demande humblement de bien vouloir accepter mes services"...
je reviens au comptoir, évite le sourire de la serveuse, comme persuadé du fait qu'elle pourrait comprendre ce que je viens de faire, et jette un regard rapide vers les tables occupées de la brasserie. Il n'y a deux femmes seules, l'une me faisant face, l'autre me tournant le dos. Les deux, de part leur allure générale, pourraient bien être ma Domina. Mais comment savoir? je regarde hativement celle dont je vois le visage, la juge rapidement. Cheveux trop clairs. Il me vient la quasi certitude que ce n'est pas Celle qui m'attend.
C'est donc, sans doute, Celle dont je ne vois que la toison...
Mais, que dois-je faire?
Attendre qu'Elle vienne me chercher?
Ou au contraire aller vers Elle?
Mais, si je vais à Elle, comment devrais-je l'aborder?
Comment la saluer?
Tout ce que j'avais bien pu préparer en imaginant notre première rencontre, tout ce que je pensais dire... je n'imaginais pas les choses comme cela. je ne me voyais pas devoir venir la saluer ainsi, déjà sous son emprise...
Et... si ce n'était pas elle?
Pire! Si Elle n'était pas là? Si Elle avait quitter la gare, m'y planant... doublement!

Une chose est cependant certaine, je ne peux pas faire marche arrière, et le plug que j'ai en moi me rappelle par son insistante et cruelle présence ce que je viens d'accepter. je me décide donc à aller, mon café à la main, m'assoir, avec grande précaution, à la table à côté de celle qu'occupe l'Inconnue.
je me prépare enfin à Lui dire quelques mots pour Lui rendre une premières fois mes hommages quand nos regards se croisent. je me tais, n'arrivant à rien Lui dire. Mais à ce moment; je n'ai plus aucun doute.

Elle me sourit, belle, radieuse et moqueuse, puis me lance, certaine de Son effet:
"bonjour, désiré, on dirait que tu n'es pas bien installé?"
Mon humiliation dépasse de loin ce que j'aurais pu imaginer.

Par Mylady - Publié dans : RECITS - Communauté : PARTAGE DE LA PASSION D/S - SM
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