Lundi 16 juin 1 16 /06 /Juin 23:10

PHILOSOPHIE GYNARCHIQUE

 

Les épreuves du baccalauréat débutent cette semaine, en commençant par les traditionnels sujets du bac philo. Parmi ceux-ci mériterait de se trouver un sujet sur la gynarchie, qui doit s'inscrire à mon sens dans le très classique débat philosophique entre nature et culture. Pourquoi la Femme est-elle supérieure ? Le mode de vie D/s est-il naturel ? Pourquoi et comment le cultiver ? Le sujet pourrait ainsi s'intituler : « Nature ou culture : les raisons de la suprématie féminine ».

 

Au delà d'un sujet pour les jeunes du bac philo, ce serait d'ailleurs un très bon exercice à imposer à tous les soumis (voire à tous les hommes) pour parfaire leur éducation et réaliser leur condition, même en le simplifiant pour l'adapter à tous les niveaux intellectuels. Je me propose ici de le traiter à l'adresse de Toutes les Divines et tous les minous du site de Mylady.

 

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Entre nature et culture, voyage aux fondements de la gynarchie

 

 

L'être humain se définit d'une part par sa nature, qui représente son côté animal, ses instincts de vie et de survie, sa réalité physique et biologique, ses besoins fondamentaux. Il se définit d'autre part par sa culture, qui représente son mode de vie, une construction issue de sa pensée qui organise son parcours de vie et ses rapports avec autrui. Les aspects naturels et culturels sont présents en chacun de nous et entretiennent des rapports constants. Quels sont ces rapports ? On peut en envisager deux approches qui constitueront les deux axes de ma réflexion : le rapport d'opposition ou de confrontation, et le rapport de complémentarité ou consécutivité. On verra que chacun de ces deux axes conduit à rencontrer les fondements de la suprématie féminine et la justification de la gynarchie.

 

1 - De la nature ...

 

Dans cette première approche, la culture s'oppose à la nature, le mode de vie tente de juguler et contraindre l'instinct de vie. Ce que résume en partie la théorie taoiste du Yin et du Yang.

Ce que l'on entend par "nature", c'est en fait la vie (en grec = bio). Et la nature ou la vie obéit à une seule loi : se perpétuer. Ainsi les êtres primitifs sont-ils programmés pour se reproduire à l'identique en se divisant, comme les cellules. Mais la vie a besoin d'évoluer pour s'adapter aux lieux et aux temps ; elle doit donc pouvoir produire des êtres différents pour cette adaptation, des êtres sexués qui se reproduisent mais pas complétement à l'identique, et se diversifient. La loi naturelle des êtres vivants évolués est alors de se reproduire par la sexualité, en se répartissant les rôles de mâle et femelle. Le rôle du mâle est de féconder (exemple : le pollen) ... le plus possible. Le rôle de la femelle est de générer (exemple : le pistil devenu fruit) ... le mieux possible. On voit ici apparaître une opposition naturelle entre mâle (quantité) et femelle (qualité) qui va fonder une opposition culturelle. Le mâle, chez de nombreux animaux, cherche à féconder le plus possible de femelles et la femelle cherche le meilleur mâle.

Cela se traduit souvent par des sociétés animales apparemment machistes : mâle physiquement plus fort, dominateur, possédant plusieurs femelles. Cela n'est en fait qu'une interprétation machiste de notre part. En effet, les mâles sont ici en compétition entre eux pour séduire les femelles, d'une façon ou d'une autre, et être ainsi choisi par Elles. Beaucoup sont éliminés et ne servent à rien, et ce sont au bout du compte les femelles qui choisissent (naturellement) le meilleur. Prémices de la suprématie féminine ... Ensuite ces sociétés animales ne sont pas la règle générale. Chez les éléphants, c'est une matriarche qui dirige le troupeau. Chez certains oiseaux, le mâle doit servir la femelle (nid, alimentation, voire couvaison). Et que dire des insectes chez qui le mâle est réduit au rôle de fécondateur ponctuel, à la merci de la femelle et vivant en marge de sa société ? Il existe même une espèce de poisson qui est uniquement femelle, le mâle étant réduit à une minuscule poche de sperme accroché sur son dos.

On voit donc que l'observation de la nature nous enseigne le statut prééminent de la femelle sur le mâle. Statut qui tire son origine d'une domination d'ordre culturel des femelles sur l'instinct naturel des mâles. Dans l'opposition nature/culture, la culture est le fait de l'élément féminin et il domine l'élément masculin en canalisant la loi de la nature, en l'organisant (socialement), en l'éduquant (individuellement), en la maîtrisant ... D'où le titre légitime de Maîtresse ...

Jusqu'ici, je n'ai pas encore parlé de femmes ou d'hommes. C'était inutile car nous avons tous pu nous reconnaître à travers ce fonctionnement de la nature. Alors au terme de cette première approche, on peut enfin le dire : La Femme est supérieure à l'homme en ce qu'elle représente l'aspect culturel qui encadre et dirige la part de nature de l'être humain. Elle a bien vocation à dominer car Elle sait mieux ce qui est bon pour tous ...

 

2 - ... à la culture.

 

Dans cette seconde approche, la culture ne s'oppose pas à la nature, elle lui est consécutive, elle l'accompagne et la pilote. Cette approche, on le voit bien, se dessinait déjà dans les conclusions précédentes. Plus qu'une approche radicalement différente, C'en est une sorte de complément, et qui va nous mener à la même conclusion.

On a vu que la loi des êtres vivants était de se reproduire et que face à cet impératif de la nature, la culture, c'est-à-dire l'organisation du mode de vie, pouvait contraindre cet instinct en le restreignant,   en lui imposant des règles et des limites, voire en le détournant. Mais la culture peut aussi être considérée comme un accompagnement de la nature. Elle accepte de servir ses instincts (de reproduction et d'accouplement) dans un souci d'efficacité du processus de perpétuation de la vie. Mais elle en prends le contrôle et les pilote vers une évolution qui ambitionne le raffinement. Dans ce schéma, la Femme prends le contrôle de l'homme non pour le restreindre mais pour le faire évoluer vers une sexualité plus accomplie et pour le bénéfice de tous (et le sien en premier lieu puisqu'elle représente l'élément primordial de la société). Elle dirige le processus de vie, elle en est la garante et la Maîtresse.

Dans cette optique de la perfection, la nature suit son cours, mais accompagnée du volet culturel qui lui donne sa dimension humaine et civilisée. Cet accompagnement peut se traduire dans les pratiques éducatives qui ont pour but de façonner des principes de comportements d'ordre proprement culturel. Ainsi sont dévolus à la Femme les pratiques d'éducation alternant l'explication de ce qui est attendu, l'entraînement aux comportements, l'évaluation et la punition des erreurs. Toutes ces pratiques sont d'ordre éminemment culturel et humain puisque l'on ne les retrouve pas dans la nature. Les animaux apprennent essentiellement par imitation, mais jamais par les pratiques éducatives citées ci-dessus.

On peut voir ainsi la domination féminine comme une nécessité pour notre évolution, un besoin des Femmes et des hommes, plus ou moins enfoui, plus ou moins assumé. Mais le plaisir que chacun peut y prendre traduit cette nécessité, car le plaisir nous est apporté par la satisfaction de nos besoins. Alors, en termes d'évolution nécessaire vers la gynarchie, je rejoins Aragon pour résumer mon analyse :

"La Femme est l'avenir de l'homme."

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Exposé digne d'un soumis méritant
A qui je souhaite de trouver sa Reine .

Félicitations à toi, Cougar

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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