Samedi 8 mai 6 08 /05 /Mai 16:30

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L’HOPITAL  Suite et fin

 

 

-        PAUL ! ! ! !

-        Oui Madame, je suis là, excusez-moi de ne pas être déjà à vos pieds, mais j’avais une pile d’assiettes dans les mains, il m’a fallu les poser avant d’accourir vers Vous.

-        Que faisais tu avec des assiettes ?

-        Je vidais le lave vaisselle simplement.

-        C’est tout ?

-        Oui Madame .. que voulez vous dire ?

-        Tu n’oublies rien ?

-        Qu’ai-je oublié Madame ? Vous m’inquiétez là !

-        Regardes le calendrier !

 

Paul retourne à la cuisine jeter un coup d’œil au calendrier fixé au mur, qui sert de pense-bête pour les sorties, invitations, tâches particulières. Sa Maîtresse n’a rien noté pour ce jour là.

 

-        Je ne vois rien Madame.

-        Réfléchis un peu, où étais tu l’année dernière à cette date ?

-        A l’Hôpital… Oh mon dieu, c’est le jour où je Vous ai vue pour la première fois  Comment ai-je pu oublier cette date ?

-        C’est ce que je me demande aussi ! ! !

-        Mais les jours, les mois n’ont plus d’importance pour moi, je ne vis que pour Vous, dans l’attente de votre venue, ne pensant qu’à Vous…

-        Tu te rattrapes comme tu peux paul .. mais ce n’est pas une excuse à mes yeux. Montes !

-        Oui Madame, je mérite une punition pour ce manquement c’est certain.

 

Paul se hâte de gagner le deuxième étage. Il y a longtemps qu’il n’a plus besoin de canne, les soins conjugués du kiné et de sa Maîtresse, s’ajoutant à sa volonté de retrouver toutes ses capacités de déplacement, ont redonné à son genou presque toute sa souplesse. En arrivant dans le grenier, il repense à la première fois où il l’a fait visiter à Martine. Il a bien changé depuis, c’est devenu un petit donjon, où il passe de temps à autre de bien mauvais moments.. Enfin mauvais, pas tant que ça, son masochisme latent s’est bien développé, et il savoure les corrections appliquées par sa chère Maîtresse à chacune de ses fautes.. Que va-t-elle bien inventer ce soir ? Il aime ces moments où, attaché sur la croix ou le chevalet, il sent s’inscrire dans sa chair les lignes de feu du martinet ou de la cravache traduisant la colère ou le plaisir sadique de sa Maîtresse. Lorsque les pinces sur ses tétons reliées au bondage de son sexe s’exacerbent mutuellement de la douleur ressentie. Rien que d’y penser, il ressent une forte excitation.

 

Il s’est dévêtu, et l’attend, les mains sur la tête, à genoux sur un petit coussin car la dureté du parquet n’est pas l’idéal pour sa prothèse.  En entendant les claquements des talons dans l’escalier il ressent un petit creux au plexus.. Il la craint autant qu’il l’aime, et là il se sent vraiment fautif, aucune punition ne pourra rattraper cet oubli monumental.

 

Martine le regarde d’un œil sévère, sous ce regard il baisse les yeux, contrit, il est même inutile d’essayer d’avancer un quelconque argumentaire. Sans un mot elle sort d’un tiroir de longues cordes, paul sait maintenant ce qui l’attend, un seul regard et il gagne un matelas dans un recoin sombre. Martine lui enfile une cagoule qui le prive de ses sens, il ne voit ni n’entends plus rien, ne peut plus parler non plus. Elle le ligote bien serré, de façon à ce qu’il ne puisse plus bouger, puis elle l’abandonne à la solitude et au silence.

 

Paul craint cette punition, car être ainsi immobilisé est très pénible pour lui qui est très actif, d’autant qu’il ne sait jamais combien de temps il va rester ainsi. Toutefois, au bout d’un moment il arrive à s’abstraire de la position contraignante, et  a l’impression d’une lucidité accrue. Il n’est plus que soumission ..

 

Il repense à ce moment, il y a un an, où Martine s’est emparée de lui, au sens propre comme au figuré. Elle l’a attaché dans son lit, et l’a transformé, Ces quelques liens physiques sont devenus des liens permanents, autrement plus forts. Il est LIE à elle par des nœuds plus puissants que toutes les cordes du monde. Il est son soumis, sa chose, ELLE est son centre du monde, son soleil, sa vie. Depuis un an il vit au jour le jour, sans se poser de questions. Il n’est plus qu’attente, il attends qu’elle arrive, il attends ses demandes, ses ordres, ses désirs. Il ne veut rien d’autre que son bonheur, et là il a mal en se rendant compte qu’il l’a déçue avec  cet oubli incompréhensible. Il aurait du y penser, préparer une fête, une sortie, un cadeau. Voilà ! il faut qu’il trouve un beau cadeau à lui faire en souvenir de cette première rencontre, qui rattrapera un peu son oubli,  Mais quoi ? Qu’es-ce qui pourrait lui faire plaisir ? Un bijou peut-être, il va l’emmener chez un bijoutier et la laisser choisir.

 

Soudain une idée fulgurante le traverse, comme un coup de poignard. Et si un jour Elle se lassait de lui, si Elle décidait de le quitter, rien que cette pensée est une douleur. Il ne pourrait pas vivre sans Elle. Et cette bêtise qu’il vient de faire, va peut-être lui donner à penser qu’il ne tient pas vraiment à Elle. Après tout il se rends compte qu’il ne connaît pas vraiment ses sentiments pour lui. Elle vit la plus grande partie du temps chez lui, mais a toujours son appartement, et parfois le puni en le laissant seul un jour ou deux. Elle sait combien il souffre de cette absence. Elle a parfois des gestes tendres, sait le récompenser de temps à autre en l’autorisant à passer la nuit auprès d’Elle quand elle n’est pas de service à l’Hôpital. D’ailleurs pourquoi a-t-elle gardé ce travail ? il ne demanderait pas mieux que de l’avoir tout le temps chez lui, de la gâter, elle le sait. Ou plutôt non, peut-être ne le sait-elle pas.. ? il ne le lui a jamais formellement demandé, il la laisse prendre toutes les décisions, il obéit à ses ordres, peut-être devrait-il être plus explicite ? 

 

Tout est clair maintenant, il doit la demander en mariage, et cette visite chez le bijoutier qu’il envisageait tout à l’heure ce sera pour choisir une bague de fiançailles, un beau diamant, gage de l’éternité de son engagement envers Elle.

 

Il ne sait plus depuis combien de temps il est immobilisé, il a tellement pensé, qu’il a la sensation qu’il y a des heures qu’Elle l’a abandonné. Que fait-elle ? se reposer peut-être, elle en a besoin quand elle rentre après une nuit de garde. Mais elle a dormi un moment ce matin, et c’est à son réveil qu’Elle lui a posé la question. Il a hâte de la revoir, de lui expliquer.. Ce soir elle ne travaille pas, il va l’emmener au restaurant et lui faire part de son intention. Peut-être devrait-il aller acheter une bague avant, et lui offrir au restaurant. Mais si elle ne lui plait pas ? Il vaut mieux la laisser choisir.. Il ne sait plus quoi faire. L’attente se prolonge….

 

 

Il sursaute sous le contact d’une main. Enfin la voilà.. Elle lui enlève tout d’abord la cagoule, lui rend la vue, et la première chose qu’il voit c’est son regard sévère, qui le replonge dans un abîme de désespoir. Elle lui en veut vraiment ! il n’ose même pas parler, il se sent comme un enfant fautif. Sans un mot elle le libère, il se redresse, tant bien que mal, totalement ankylosé par sa longue immobilisation, il a la sensation que des fourmis courent le long de ses membres. Chancelant il se tient debout devant elle, la tête basse, cherchant ses mots pour lui annoncer sa décision, mais rien ne vient.

 

-        rhabilles toi, et descends me préparer le thé !

-        oui Madame, avec joie…

 

Il se précipite, enfile maladroitement ses vêtements, sous le regard dur de sa Maîtresse, un peu surpris de la relative clémence dont elle a fait preuve,  a-t-elle autre chose de prévu ? Il redescend aussi vite qu’il peut,  des questions se bousculant dans son cerveau en ébullition.

Il prépare le thé, sort la tasse en porcelaine qu’elle préfère, les biscuits aussi, ajoute une jolie rose sur le plateau qu’il apporte au salon où elle est installée, écoutant de la musique.

Elle ne le regarde même pas quand il dépose le plateau sur la table basse près d’elle.  Il ne sait quelle contenance adopter, et après un moment d’hésitation, il se coule à ses pieds, se met à genoux contre sa cuisse, et la regarde avec des yeux de chien battu !

 

-        Madame, je vous en supplie, acceptez mes excuses.

-        Que puis-je faire pour me faire pardonner ? Je voudrais Vous inviter au restaurant ce soir pour marquer cet anniversaire. Vous choisissez l’endroit bien sur.

-        C’est tout ce que tu as trouvé ? ? c’est avant qu’il aurait fallu y penser !

-        Je sais.. mais j’ai aussi quelque chose à Vous dire, enfin Vous demander, non Vous proposer…

-        Et bien tu peux le faire ici. Mais pas aujourd’hui. Je vais sortir, seule !

 

Paul sent un grand froid l’envahir, ses pires craintes remontent, voilà Elle a trouvé quelqu’un d’autre, Elle va le quitter.

-        Marcel m’a invitée, car lui s’est souvenu que c’était l’anniversaire de mon entrée dans son service !

-        Oh Madame, ce sera la pire des punitions pour moi, vous savoir avec lui, et de penser qu’il s’est souvenu de ce que j’ai manqué ..

 

Sans répondre Martine boit son thé, le laissant à ses pieds sans paraître le voir. Il se sent abandonné. Que faire ? que dire ? Quand elle a terminé, elle le repousse d’un pied dédaigneux et monte dans sa chambre, sans doute pour se préparer pour cette sortie. Paul débarrasse le plateau, perdu dans ses pensées sombres. Lorsqu’elle redescends, il reste en admiration devant Elle, moulée dans une stricte robe noire, assez courte, et portant les bottes de cuir qu’il lui a offertes il y a peu, un léger maquillage mets en valeur son regard, toujours aussi dur quand il se pose sur lui.

 

-        Madame Vous êtes merveilleuse, mais c’est pour un autre que moi que Vous vous êtes apprêtée !

-        Oui paul, et marcel doit m’annoncer une nouvelle paraît-il.. Peut-être de l’avancement dans mon travail.

-        Madame, je vous en supplie, arrêtez de travailler, Vous savez bien que Vous n’en avez pas besoin, je suis là. Et je voudrais vous proposer une chose qui me tient à cœur.

-        Quoi donc encore ?

-        Epousez moi, je mets à vos divins pieds tout ce que je possède, c’est mon vœux le plus cher.

-        J’aime mon métier, et la liberté qu’il me procure, je n’ai nulle envie de me lier à quiconque !

-        Pardonnez moi mon insistance ma chère Maîtresse, mais prenez le temps de réfléchir à ma proposition avant de dire un non définitif, je vous en supplie.

-        Entendu, je vais réfléchir, mais ne rêve pas trop mon cher paul ! mon indépendance m’est chère. Maintenant je te laisse, bonne soirée, ne m’attends pas, j’ignore à quelle heure je vais rentrer.

-        D’ailleurs finalement j’irai dormir chez moi cette nuit.

-        Vous seule décidez Madame. Je Vous souhaite une bonne soirée, et une bonne nuit. Pensez un peu à moi et à mon offre s’il Vous plait.

-        Bonne nuit également.

 

Paul écoute le bruit des talons qui traversent le couloir, chaque claquement est comme un coup de fouet pour lui. Il a la sensation d’avoir joué sa vie à pile ou face ce soir. Il a fait son offre, pas tout à fait comme il aurait voulu la faire, en improvisant. Il a sans doute eu tort, mais il ne pouvait pas la laisser partir ainsi, en colère contre lui. Il ne lui reste plus qu’à attendre la réponse, même si elle ne lui a pas laissé beaucoup d’espoir. Il décide d’aller se coucher, il se sent vidé, physiquement et moralement après cette journée mémorable !

 

Martine  rejoint Marcel qui a réservé dans un endroit réputé. Elle se demande ce qu’il veut lui annoncer.. la proposition de paul l’a touchée beaucoup plus qu’elle ne l’a laissé paraître. Le pauvre chou était si malheureux de son oubli ! elle a du se forcer pour avoir l’air vraiment fâchée, mais il fallait quand même sévir. A vrai dire si marcel ne le lui avait pas rappelé, elle non plus n’y aurait pas pensé. L’horloge de la vie tourne pour elle .. il serait temps qu’elle s’installe vraiment, et paul lui en offre l’occasion.  Au fil des jours elle a pu découvrir ses qualités et elle s’est beaucoup attachée à lui. Il lui faut même reconnaître qu’elle l’aime, tout simplement. Elle a réussi jusqu’à maintenant à ne pas le lui montrer, mais elle a souvent envie de se laisser aller à n’être avec lui qu’une femme aimante.  Elle va quand même réfléchir sérieusement à cette proposition, c’est pourquoi elle a décidé à la dernière minute de rentrer chez elle. En fait la soirée ne se terminera pas très tard, marcel doit rejoindre son foyer à une heure raisonnable, comme d’habitude, elle aura donc tout le temps de peser le pour et le contre.

 

Lorsqu’elle arrive au restaurant Marcel l’attends, il la débarrasse de sa veste, et l’installe à sa place avec toute la déférence qu’il lui doit. Puis il l’informe qu’il devra partir de bonne heure car son épouse lui a fait comprendre qu’elle en avait plus qu’assez de ses horaires fantaisistes. Il doit la ménager, bien sur.. Cela énerve un peu Martine, elle sait .. inutile de lui rappeler ! c’est chaque fois pareil… elle ne peut s’empêcher de penser à paul qui l’attends et espère. Lui au moins est disponible, jour et nuit .. et prêt à tout pour elle. C’est d’un ton assez sec qu’elle questionne :

-        alors ? quelle est cette nouvelle que tu devais m’annoncer ?

-        Et bien je sais que ce n’est pas toujours facile de travailler de nuit, une infirmière de jour vient de donner sa démission, et je Vous propose son poste, en Vous conservant bien sur le même salaire, puisque la nuit bénéficie de primes.

-        Je vois, et tes petites séances se feront entre midi et 14h, ce qui te permettra de rentrer à la maison et de donner ainsi satisfaction à ton épouse ?

-        C’est en effet un avantage ..

-        Pour toi oui ! ! es-ce que tu t’es posé la question de savoir si MOI cela m’arrangeait ?

-        Je croyais .. oui.. pourquoi ? cela ne Vous convient pas ?

-        Je vais y réfléchir, mais franchement je ne suis pas vraiment intéressée.

-        Excusez moi, je croyais bien faire.

-        Demandes moi mon avis avant de prendre des décisions !

-        Il n’y a rien de fait, c’est Vous qui décidez, je croyais Vous faire plaisir, pardon.

-        Je ne suis même pas sure de continuer à travailler ..

-        Oh non ! Vous n’allez pas m’abandonner ?

-        T’abandonner .. tu ne penses qu’à toi bien entendu, comme toujours … tu ne m’as embauchée que pour que je puisse t’occuper de toi pendant mes heures de travail, tu n’es jamais vraiment disponible pour moi. Et j’avoue que je suis lasse de ces séances dans ton bureau. Ce n’est même plus amusant ..

-        C’est paul c’est ça ? ?

-        Il m’a demandée en mariage tout à l’heure.

-        Et vous allez accepter ?

-        Je ne sais pas encore, il faut que j’y réfléchisse, c’est inattendu ..

-        Si Votre bonheur est là, je ne peux que m’incliner.

-        Lâche..

-        Mais non, j’ai besoin de Vous, mais je crois que Vous n’avez plus besoin de moi, alors mon devoir de soumis est d’accepter.

-        Nous en reparlerons, j’ai besoin d’un temps de réflexion, la journée a été riche en émotions et nouvelles.

-        Bien sur, je comprends, je suis déçu, mais Vous êtes la Maîtresse..

-        Tu règles et tu te sauves, ton épouse t’attends, moi je rentre chez moi pour réfléchir.

-        Bien Maîtresse, je veux encore espérer, mais …

-        Bonne nuit marcel, je te tiendrai au courant.

 

Martine a quitté le restaurant presque en courant, marcel l’a déçue, elle peine à savoir pourquoi exactement.. Il est comme toujours : égoïste, elle n’est pour lui que la domina qui satisfait ses pulsions. Il est temps que cela s’arrête. Paul a marqué un point ce soir.. Elle rentre chez elle, et regarde son petit appartement d’un œil critique, elle y est si peu maintenant qu’elle ne le voit même plus vraiment. Es-ce vraiment la peine de continuer à payer un loyer pour ça ? alors que chez paul elle est installée comme une reine. Dormir d’abord, la nuit porte conseil dit-on ! Elle fait une rapide toilette et se glisse dans son lit, avec en arrière pensée que c’est peut-être une des dernières fois qu’elle couche là !

 

Lorsqu’elle se réveille, elle met un moment à réaliser où elle est, et soudain l’évidence la submerge. Elle n’a plus rien à faire dans ce logement exigu.. Son paul l’attend, il l’aime et elle l’aime aussi. C’est aussi simple que cela. Dans la foulée elle rédige sa lettre pour son propriétaire, elle va la poster immédiatement, sa décision est prise. Dans 3 mois elle sera définitivement chez paul. Et peut-être même son épouse.. mariée ? ce mot lui fait une sensation bizarre, elle ne l’avait jamais envisagé, pourquoi d’un seul coup cela devient-il normal, dans la ligne des choses ? Elle remplit une valise des derniers effets qui restaient dans l’appartement et le quitte sans regrets. Elle va mettre ses quelques meubles en vente, elle n’en aura plus besoin, et donner son préavis à l’hôpital,  tant pis pour marcel.

 

Paul l’attend !

 

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BRAVO Lia !!!

C'est grâce à tes récits que notre blog est au top et détient une place privilégiée.

 

Encore merci ma chère amie.

 

Mylady

 

 

 

 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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