Lundi 22 mars 1 22 /03 /Mars 12:02
écrivains

Chapitre 6 par fidèle

 

Samedi 19h. Comme convenu je me gare à proximité du magasin de maîtresse Colette. L’après-midi j’étais venu chercher sa voiture pour l’amener chez elle et la mettre au garage, en prévision du w.end que je lui ai préparé. Elle me voit en sortant et vient vers ma voiture. Je sors pour lui ouvrir la portière arrière droite et elle s’engouffre rapidement. Je prends place au volant et démarre. Lorsque je regarde dans le rétroviseur je l’aperçois qui me sourit. Elle a ouvert la petite glacière à côté d’elle contenant une mini bouteille de champagne et une flûte. Elle se sert, porte un toast en me souriant. Elle n’a pas dit un mot et je ne parle pas non plus. Je lui renvoie un sourire. Nous sommes heureux de nous retrouver, tout simplement. Pas besoin de se le dire.



Je m’engage sur l’autoroute et nous roulons ainsi deux bonnes heures. Maîtresse s'est endormie, fatiguée par une semaine de travail. C'est le bruit des roues sur les gravillons qui la réveille lorsque nous arrivons à destination. Je me gare et sors lui ouvrir la porte: J'accompagne Maîtresse jusqu'à la porte de notre résidence du w.end. Il s'agit d'une vaste maison ancienne dans laquelle le propriétaire loue des chambres, il fait également restaurant . Nous nous présentons à la réception où notre hôte nous accueille chaleureusement puis nous installe à notre table.

Lors du repas, la discussion est animée et passionnante. Maîtresse me raconte l'histoire de sa vie : comment elle s'est découverte une vocation de dominatrice dès l'âge de la puberté et ce qu'elle attend d'un soumis. De mon côté je ne manque pas de lui ouvrir mon âme afin qu'elle en prenne plus facilement possession. Le repas est délicieux et, le bon vin aidant, nous sommes rassasiés et détendus au moment du café. Elle me demande alors de monter dans la chambre, de me dévêtir entièrement, de mettre un bandeau sur mes yeux et de l'attendre « en position » c'est à dire à genoux, les mains sur la tête ; je m'exécute et monte me préparer.

Je l'attends, aveuglé, depuis un long moment lorsque la porte s'ouvre. J'entends Maîtresse entrer et s'asseoir dans un des fauteuils de la chambre. Elle me dit d'avancer et de me pencher jusqu'à ce que je rencontre son pied contre mon torse. Elle a enlevé ses chaussures et m'ordonne de lui masser les pieds, ce que je fais avec grand plaisir. Je lui suce les orteils un à un, délicatement. Les caresses et massages durent ainsi un très long moment. Plusieurs fois je fais des tentatives pour remonter le long de ses jambes mais elle refrène vite mes ardeurs par un petit « tss ». Il faut croire qu'elle ne se lassera jamais de mes caresses car je commence à avoir la langue et les lèvres endolories à force de lui lécher les pieds. Soudain j'entends un bourdonnement et mets un moment avant de comprendre que maîtresse a sorti un gode vibrant et est en train de se caresser. Je l'entends d'ailleurs gémir doucement. Bien que totalement aveugle, je l'imagine très bien en train de se donner du plaisir, en me contemplant et en appréciant chacun de mes coups de langue sur ses orteils. Soudain ses halètements se font plus rapides, Elle va jouir. Je suce son gros orteils comme si je lui faisais une fellation. Elle se cabre dans un petit cri qui semble venir du plus profond de son ventre. Elle reprend son souffle pendant que je continue à la masser délicatement. Elle me lance  ensuite « Branle-toi, jouis sur mes jambes, vite! ». A genoux, le torse relevé, je saisis mon sexe et fais aller et venir ma main rapidement avant d'éjaculer. Maîtresse me prend alors par la nuque et me fait me pencher. Ma bouche entre en contact avec ses jambes que je lèche à nouveau. Sa main me guide et je nettoie la semence répandue. Je lèche mon propre sperme sur les jambes de la maîtresse et je crois que je n'ai jamais été aussi heureux.

Après un dernier verre de champagne, nous allons nous coucher. Maîtresse m'a fait revêtir un maillot de bains trop petit et un short moulant par dessus. « Je veux sentir ton corps contre le mien, je veux que tu t'habitues à être contraint ». Je ne comprends tout d'abord pas très bien mais finis par m'endormir dans ses bras.

Au matin je suis réveillé par une érection douloureuse contenue par mes sous-vêtements trop petits. Maîtresse dort toujours mais je n'ose bouger de peur de la réveiller. Je reste ainsi longtemps à la regarder dormir et à attendre son éveil. Je comprends maintenant pourquoi maîtresse m'a ainsi contraint. Bander et souffrir : voilà mon programme de soumis désormais.

Elle se réveille enfin, détendu et heureuse. Elle commence par me caresser le torse puis les seins. Elle pince doucement mes tétons jusqu'à ce que je gémisse de plaisir. Elle passe sa main sur mon entre-jambe gonflé. Elle me tord les tétons et je vois à son sourire qu'elle apprécie la situation au plus haut point. Finalement elle guide ma tête entre ses jambes afin que je lui prodigue la plus intime des caresses. Elle jouit plusieurs fois de suite. Satisfaite, elle m'ordonne de me mettre à genoux et de me caresser devant elle. Elle dépose une assiette devant moi et je ne tarde pas à répandre mon sperme. Je lèche l'assiette, ayant compris que ce w.end serait sous le thème de la masturbation et de l'ingurgitation de ma propre semence. Le goût en est un peu poivré, pas désagréable une fois que la barrière de la consistance a été levée.

Nous prenons une douche et allons nous promener. J'ai choisi un site de bord de mer afin d'offrir à Maîtresse un dépayement complet. Elle apprécie et nous allons nous promener le long de la plage, bras dessus bras dessous comme de vieux compagnons. Les dunes sont désertes et nous trouvons un endroit abrité des regards. Maîtresse s'allonge dans le sable, au soleil, et m'ordonne de me caresser à nouveau. Je m'agenouille et m'exécute. Je mets plus de temps pour jouir cette fois mais Maîtresse semble apprécier mon effort. Elle se caresse doucement sous sa jupe.

Nous rentrons à notre gîte et réintégrons notre chambre. Maîtresse en profite pour me faire jouir une  nouvelle fois. Je dois me mettre nu et m'empaler sur un gode de bonne dimension avant de cracher mon sperme à nouveau sous les caresses de Maîtresse cette fois. Je me répands sur ses doigts que je m'empresse de lécher.

Nous allons déjeuner dans la ville voisine. Le petit restaurant que nous dénichons est des plus agréables. Nous sommes installés en terrasse et à la fin du repas maîtresse me donne l’ordre d’aller aux toilettes me caresser. Je m’y rends après avoir pris soin d’emmener un verre dans ma poche. De retour et en m’étant assuré qu’il n’y a personne alentours je repose le verre discrètement et en absorbe le contenu. Décidément Maîtresse a placé cette journée sous le signe de la masturbation et elle souhaite que je n’en perde pas une goutte. C’est la cinquième fois depuis hier soir et je commence à jouir plus difficilement.

L’après-midi nous allons nous promener en ville. Nous faisons les boutiques et aboutissons dans un magasin de lingerie coquine. Le vendeuse, une jeune femme très jolie habillée d’une jupe en vinyle et d’un tee-shirt moulant, nous prend en charge en engage le dialogue avec Maîtresse. Nous sommes devant le rayon des tenues en vinyle. Personnellement je ne suis pas du tout adepte du travestissement ; je trouve cela un peu ridicule de se retrouver ainsi affublé de vêtements de femme alors que l’on est un homme. Mais Maîtresse semble trouver l’idée amusante et je me plie à ses désirs. Il faut dire que l’humiliation commence très fort lorsqu’elle explique à la vendeuse qu’elle souhaite me voir porter une tenue de soubrette noire et blanche. Le regard complice de la vendeuse me fait rougir. Je comprends mieux alors l’objectif de Maîtresse : m’humilier. Nous choisissons une tenue à ma taille puis je règle avant de quitter le magasin sous le regard amusé de la vendeuse. Je suis à la fois mort de honte et assez fier d’avoir pu subi cette humiliation ; fier d’avoir satisfait le souhait de ma Maîtresse.

Nous continuons notre shopping pour arriver dans un sex-shop. Outre la vente d’accessoires divers, ce magasin propose aux clients de visionner des vidéos en cabine. Maîtresse choisit un film de domination et demande une cabine double.

Nous nous enfermons dans le local et le film commence. Il s’agit d’un film en allemand mettant en scène une femme qui capture un homme pour le mettre en cage et en faire son soumis. Cire sur les tétons et le sexe ; martinet ; engodage, enculage au gode-ceinture… Rien n’est épargné à ce pauvre garçon. Maîtresse est assise dans un fauteuil et m’a ordonné de me mettre en position (à genoux, mains sur la tête) dos à elle. Ainsi je peux regarder le film avec elle et elle a tout loisir de travailler mes tétons. Elle les roule, les pince, les caresse sans répit. Je bande à nouveau. Au bout d’une demi-heure de ce traitement, elle me retourne, plonge ma tête sous sa jupe et m’ordonne de me caresser. Je la lèche et la fais jouir avant de prendre plaisir à mon tour. Je lèche toujours mes doigts souillés.

C’est déjà la fin de l’après-midi et nous allons de nouveau nous promener sur la plage. Il fait bon, le soleil chauffe encore ; je suis au bras de ma Maîtresse et si mon sexe est endolori par trop de jouissances, je suis heureux. Lorsque nous rentrons au gîte, nous avons l’air de deux amoureux mais dès l’entrée dans la chambre le tableau change puisque Maîtresse m’ordonne de me changer et de revêtir la tenue de soubrette. Je m’exécute et à ma grande surprise mon sexe se met à gonfler lorsque je m’aperçois ainsi déguisé dans le miroir. Maîtresse m’ordonne de me caresser et de jouir ; ce que je fais non sans difficulté. Je suis à genoux, Maîtresse me regarde intensément, je fais un effort de concentration pour réussir à bander et au bout d’un long moment, essoufflé, j’arrive à éjaculer deux gouttes de sperme que je m’empresse de lécher. Maîtresse n’a rien perdu du spectacle et pose sa main sur ma tête et me félicite « Bravo, tu es un soumis obéissant ; je suis fière de toi ». Moi aussi je suis fier de lui avoir offert cette branlette.

Nous allons ensuite dîner avant de regagner notre chambre. Fatiguée par cette journée de plein air, Maîtresse décide de regagner la chambre tôt. Elle y allume la télévision et commence à regarde un vieux film pendant que je lui procure un massage de pieds et de jambes qui dure toute la séance. Elle apprécie et une fois le film fini elle pousse ma tête entre ses jambes. Je la lèche longuement avant de sentir ses cuisses serrées autour de mon cou par les spasmes de la jouissance. Avant d’aller se coucher, je dois toutefois me caresser à nouveau et jouir sur ses adorables pieds. Je mets longtemps à cracher mon sperme dans un cri de douleur avant de nettoyer. Jamais je n’aurais cru  pouvoir jouir autant de fois en si peu de temps. Jamais je n'ai eu aussi mal à jouir. Souffrir et obéir, voilà mon quotidien désormais.

La nuit se passe comme la précédente, sanglé dans un caleçon étroit. Maîtresse apprécie mon corps chaud contre le sien. Au matin, elle guide ma tête entre ses jambes comme elle aime tant au réveil. Puis elle m'ordonne de me caresser une fois avant le petit déjeuner puis une seconde fois avant de faire nos bagages pour le retour.

Nous reprenons la route en milieu de matinée car elle doit réintégrer son magasin. Maîtresse prend place cette fois à l'avant dans le but de dialoguer. Elle me fait part de sa satisfaction à mon égard et de son souhait de pousser plus avant son emprise sur moi. Mon sexe lui appartient désormais et elle désire le prouver. Elle l'a déjà fait ce w.end en me faisant jouir aussi souvent qu'elle le désirait. Jusqu'à ce que la douleur remplace le plaisir. Elle me présente un objet dont 'avais déjà entendu parler mais que je vois pour la première fois: une cage de chasteté pour homme (modèle CB 6000). Cet accessoire permet de maintenir enfermé le sexe et les testicules, empêchant toute érection et à fortiori toute jouissance. Je frémis en voyant l'objet mais Maîtresse me rassure en m'expliquant que j'ai toute la semaine pour en ajuster les anneaux à ma taille afin que je m'y habitue. Car Maîtresse a la ferme intention de faire de cet accessoire une partie intégrante de ma sexualité.

Je comprends que je vais vers une période de chasteté, que Maîtresse m'a fait vivre ce w.end pour mieux m'enfermer. Le règlement suivant sur la liste sera sans doute :

« Le sexe du soumis appartient à sa Maîtresse – TOTALEMENT. »

Je dépose Maîtresse à son travail, lui baise la main en lui souhaitant une bonne semaine. En la regardant s'éloigner Elle me manque déjà.

 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Dimanche 28 février 7 28 /02 /Fév 16:22
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Chapitre 5 par Maîtresse Lia

 

 

 

Ma journée de travail fut un peu perturbée par les souvenirs de la soirée de la veille. Rien que d’y penser, je ressentais sur ma peau la chaleur des mains de jean, la douceur et la tendresse de ses caresses sur mon sexe. Moments divins. Je n’avais pas été aussi bien avec un homme depuis longtemps. Je dis bien un homme, car pour moi il n’est pas qu’un soumis, c’est aussi et surtout un homme qui sait plier, et se plier à mes désirs, mes ordres, mes rêves.

 

J’ai été dure aussi, je lui ai fait mal, aussi mal que je tiens à lui. Car je dois bien me l’avouer, je suis en train de tomber amoureuse. Tout me plait en lui,  mais je dois d’abord le former totalement, en faire ma chose, afin de ne pas lui laisser prendre sur moi l’ascendant que le statut d’amant lui donnerait.  Chaque chose en son temps. Et d’ailleurs la souffrance que je lui ai infligée ne lui a pas déplu.. il suffisait de voir son air extatique quand je l’ai quitté. Même le lendemain matin quand je suis entrée dans sa chambre, il dormait encore, un sourire flottant sur ses lèvres, sans doute un rêve agréable, dont j’espère avoir été le centre. Un vrai maso, un bon soumis maso c’est assez rare finalement, ils sont souvent l’un ou l’autre, rarement les 2 à la fois. J’ai de temps en temps des envies sadiques, que je vais sans doute pouvoir satisfaire, il faut que je ressorte mon petit matériel et que je fourbisse mes armes.

 

Toute la matinée je l’imagine chez moi, que va-t-il faire ? J’attends aussi avec impatience de voir le règlement que je lui ai demandé de rédiger.. J’espère qu’il n’en profitera pas pour m’indiquer ce qu’il attend, comme certains l’ont déjà fait en incluant dans le règlement la liste des fautes qu’ils étaient susceptibles de commettre et les punitions qui devaient en découler. Je suis seule juge des fautes et encore bien davantage des punitions. Je déteste les choses figées, et l’improvisation est de règle pour moi.

 

Nous sommes mercredi, je vais être très occupée ces 2 prochains jours, quant au samedi n’en parlons pas, je n’ai pas le temps de souffler au magasin. Je vais donc lui demander d’organiser le prochain w.end, à lui de me surprendre et de me faire plaisir. Il ne faut pas que je m’emballe, je vais déjà voir son règlement, peut-être me fera-t-il changer d’avis sur lui. Il faut parfois peu de chose pour me faire passer de l’enthousiasme à la déception, je suis très sensible aux mots, à l’écriture.  Ce règlement fait partie en quelque sorte de son examen de passage, les premières épreuves ont été passées avec succès, j’espère que celle ci lui obtiendra la note me permettant d’aller de l’avant.

 

En début d’après midi un sms m’informe qu’il a suivi mes instructions et qu’il reste dans l’attente de mes ordres. Je ne réponds pas, je le ferai ce soir après avoir « vu ».  Un second message m’arrive 2 h plus tard, me demandant si j’ai bien reçu le premier..  J’envoie juste un laconique « OUI », qui va certainement l’inquiéter plus que le rassurer. Il faudra que je lui dise de ne pas me déranger pendant que je travaille.

 

Enfin 19 h, je me hâte de partir afin de ne pas risquer d’être accrochée par l’un ou l’autre, je rentre la voiture au garage et me précipite à l’intérieur. Que c’est agréable d’entrer dans une maison impeccable, moi qui ai un peu tendance a laisser les choses en plan parce que je suis en retard et que je dois me dépêcher. Là tout est bien rangé, une légère odeur flotte, que je mets un moment à déterminer… et soudain je réalise, il a fait toutes les vitres, c’est cela l’odeur acidulée que j’ai sentie. Brave jean, une corvée en moins pour moi..

 

Je range mon manteau et enfile des chaussons, ouf …soulagement pour mes pauvres petits petons. J’avise une feuille, bien en évidence sur la table, ce doit être le règlement ! Très court et succinct …  j’avoue que je m’attendais à quelque chose de plus élaboré,  mais il faut reconnaître que ces quelques mots résument l’essentiel. Je m’assoie quelques minutes dans le canapé, une détente bienfaisante après des heures à piétiner,  je regrette de ne pas avoir jean à mes pieds pour les masser.. il me manque déjà, je relis ses quelques mots, il a une belle écriture, bien lisible, c’est un beau programme résumé en peu de lignes.  J’ouvre mon ordinateur, j’ai bien sur un long mail, détaillant ses sensations de la veille, de la nuit et la matinée. Il me demande également ce que j’ai pensé de son ébauche de règlement,  en précisant que c’est une base qu’il entend développer selon mes propres désirs, et que l’idéal serait que nous en parlions en tête à tête. Il n’a pas tort finalement, je le lui dis en l’invitant à me concocter une fin de semaine agréable, de samedi 19h à lundi midi. Je lui laisse carte blanche, tant pour le lieu que le programme.  Nous ne nous verrons pas d’ici là, il va donc avoir 3 jours pour s’organiser.

 

En ouvrant le frigidaire je constate qu’il m’a préparé un petit souper avec les restes de la veille, j’ai juste à passer au micro onde, et ajouter la vinaigrette à la salade.. il a vraiment des initiatives charmantes. Une petite fée du logis, je suis de plus en plus satisfaite de ma recrue.

 

Après mon dîner, je me connecte sur la messagerie, il m’y attend déjà, après avoir lu mon mail, il a parait-il plein d’idées pour dimanche, le plus dur sera de faire le tri, je ne lui demande pas quelles sont ses idées, je ne veux rien savoir, ce sera une surprise totale, et il a intérêt à ce qu’elle soit bonne.  Si j’en juge par ces derniers jours  je ne doute guère de ses talents d’organisateur de bons moments. Je lui réserverai moi aussi de petites surprises, à ma sauce ..

 

Je suis fatiguée, et je l’abandonne assez rapidement à ses projets ; pour moi je n’ai qu’une envie : la douche et mon lit.. Il est frustré de mon départ rapide et me le dit.. Tant pis, moi j’ai sommeil et c’est la seule chose qui doit être importante pour lui. J’aime aussi ces moments entre veille et sommeil où repassent tous les bons moments, où s’ébauche le futur dans des rêves flous.  Bonne nuit mon soumis, ta nuit sera plus confortable que la précédente !

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A suivre !!!!!!!!!!!

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Lundi 22 février 1 22 /02 /Fév 13:06
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Chapitre 4 par fidèle

 

La première fois que j'ai découvert le corps de ma maîtresse, j' étais tellement ému que j'en ai perdu mes moyens. J'étais comme un acteur pris par le trac, ne sachant comment procéder. Elle m'a demandé de me mettre torse nu, de retirer mon pantalon (je portais un string conformément à ses directives) et d'enfiler par dessus un short de sport moulant. J'imagine qu'Elle voulait aussi sentir mon corps mais ne voulait pas être importunée par une érection trop ostentatoire.

Bref je me suis retrouvé en short, les mains glissant sur le corps vénéré de Maîtresse Colette. Mes réflexes sont rapidement revenus et j'ai massé chaque centimètre carré de son dos avec soin. Elle semblait aux anges. J'ai bien entendu prolongé mon massage sur ses jambes, veillant à détendre chacun de ses muscles tendus par la récente séance de piscine.

Toujours à plat vente, Elle a relevé les pieds. Je m'en suis emparés pour les masser l'un après l'autre. D'abord la plante avec le pouce, puis entre chaque orteil en faisant des petits aller-retours, enfin en étirant ses doigts de pieds en éventail. Elle a prolongé cette caresse longuement, y prenant visiblement beaucoup de plaisir.

-       « Tu peux sucer » m'a-t-elle dit alors.

J'ai pris chaque orteil dans ma bouche pour les sucer comme des petits bonbons, l'un après l'autre. Lorsque j'arrivais au dernier je recommençais. Je ne sais combien de fois j'ai fait ce petit tour de manège mais j'ai perdu le compte tellement j'y prenais moi aussi du plaisir. Mon sexe tentait en vain de se tendre, je caressais les chevilles et les mollets de ma maîtresse. J'étais heureux.

Après un long moment, Elle s'est retournée sur le dos, a croisé les mains derrière la nuque et m'a fixé droit dans les yeux.

Les caresses sur son corps, son ventre, ses seins, se sont faites effleurements. Je veillais bien à ne pas toucher son sexe jusqu'à ce qu'elle m'intime l'ordre muet d'y placer ma bouche. Elle a entrouvert les cuisses et je me suis placé à quelques centimètres de son intimité. Toujours sans la toucher je vivais un intense moment de bonheur à contempler l'objet de toutes mes convoitises. Elle semblait savourer aussi ce moment puisqu'elle mit longtemps avant de poser sa main sur ma nuque et d'appliquer ma bouche sur son sexe. J'ai alors posé ma langue bien à plat sur son clitoris tendu. Langue molle, je l'ai léchée de bas en haut doucement jusqu'à ce qu'Elle agrippe mes cheveux et immobilise ma tête. J'ai alors aspiré son petit bouton d'abord doucement puis en augmentant le rythme et la force. Maîtresse a serré les cuisses autour de mon cou à m'étouffer. Je veillais à toutefois garder le rythme. Elle se mit à serrer très fort. Je ressentis les soubresauts de son sexe dans ma bouche. Maîtresse jouissait. Mon sexe me faisait atrocement mal à essayer de se redresser dans son short trop serré ; les muscles de ma mâchoire étaient tétanisés ; le dessus de mon crane était douloureux car Maîtresse n'avait cessé d'agripper mes cheveux. Mais j'étais heureux, tellement heureux d'avoir donné du plaisir à ma Maîtresse vénérée. Elle resta ainsi un long moment. J'évitais de bouger, la bouche contre son sexe mais cette fois parfaitement immobile jusqu'à ce qu'elle décide de se relever.

Elle se dirigea vers les toilettes me laissant là. Sans directives, je pris la position d'attente habituelle: à genoux, les mains sur la tête. Elle m'appela des toilettes et je me postai devant la porte. Elle en sortit nue, magnifique, une vraie déesse antique. Elle venait d'uriner. Elle s'approcha de moi, prit ma tête et la dirigea entre ses jambes afin que j'utilise ma langue non pas pour son plaisir mais pour la nettoyer. Ce que je fis un peu à reculons. Mais dès que ma langue passa à nouveau sur ce sexe tant chéri, mes réticences disparurent. Quel bonheur d'être utilisé, ne serait-ce que pour essuyer Maîtresse.

Elle me demanda ensuite de lui faire couler un bain ; je restai à ses côté tout le temps qu'Elle passa à se délasser dans l’eau mousseuse. Puis Elle me montra le lit que j'allais occuper. Il s'agissait d'un lit classique mais avant de me coucher Maîtresse me fit enfiler des bracelets aux chevilles et aux poignets. Elle me fit déshabiller et m’allonger sur le lit. Inutile de vous décrire mon érection à ce moment. Maîtresse m'attacha les chevilles au bas du lit et les poignets vers le haut. Les liens étaient suffisamment lâches pour que je puisse dormir mais trop courts pour que je puisse me caresser.

Elle regarda longuement son œuvre, manifestement contente d'avoir ce jouet à sa disposition; prit soudain mes boules dans sa mains et se mit à les tordre doucement. Au début la sensation était plutôt agréable et le fait d'avoir la main de Maîtresse sur mes parties était assez stimulant. La pression et la torsion se firent de plus en plus fortes, générant une douleur jusqu'alors jamais expérimentée. Elle me regardait fixement dans les yeux. Ce n'est que lorsque des larmes coulèrent sur ma joue qu'Elle relâcha son étreinte. Un petit baiser sur mon front fut le signe de nous séparer. Elle éteignit la lumière et quitta la pièce.

J'étais là, dans le noir, les boules horriblement douloureuses, sans possibilité des les masser pour me soulager, attaché au lit, à la merci de Maîtresse. J'imagine que je devais avoir un sourire de bonheur sur le visage en m'endormant ce soir là.

Le lendemain, Maîtresse Colette entra dans la chambre. Sans un mot Elle souleva sa robe de chambre pour s'asseoir sur mon visage. Je compris qu'Elle sortait des toilettes et désirait que le l'essuie. Ce que je fis avec délectation. Elle ne s'attarda pas et se releva bientôt.

-       « Je dois aller travailler ce matin. Je vais donc te détacher. Tu peux rester ici si tu veux car je sais que tu n'as pas d'obligation avant cet après-midi. Je veux que tu profites de ce temps pour écrire le règlement dont je t'avais parlé. »

Elle me fit une bise sur le front avant de quitter la pièce en lâchant:

-       « Garde le double des clefs. Je t'appellerai »

Je me levai, pris une douche puis allai vers la cuisine pour constater que la maison était vide. Je passai le reste de la matinée à faire le ménage et la totalité des carreaux de la maison. Avant de partir j'écrivis ma proposition de règles:

 

  1. La Maîtresse décide.
  2. Le soumis obéit
  3. Le corps du soumis appartient à la Maîtresse.
  4. La Maîtresse dispose de son soumis si elle le souhaite et surtout quand elle le souhaite.

 

Voilà le mot que je laissai bien en évidence avant de quitter la maison, un peu anxieux tout de même de savoir quand j'allais pouvoir la revoir. A peine avais-je franchi le seuil de la porte qu'elle me manquait déjà.


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Même si un tantinet osé, je publie tout de même ta suite, fidèle.
Car cela, fait effectivement parie des plaisirs d'une Maîtresse.

Mylady 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mercredi 17 février 3 17 /02 /Fév 11:45
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Chapitre 3 par Maîtresse Lia

 

J’avais renvoyé jean en fin d’après-midi alors que je savais très bien qu’il rêvait de rester jusqu’au soir avec moi. J’avais lu la déception dans ses yeux, mais il devait comprendre que c’était moi, et MOI seule qui décidait. Et puis j’avais aussi besoin de me reposer, la journée avait été fatigante malgré les apparences.

Tout d’abord j’avais mal dormi la nuit précédente, après la soirée passée avec lui, nous avons beaucoup de points communs, et j’avais passé un excellent moment durant le repas, puis ensuite il m’avait divinement bien massé les pieds, il a des dispositions et je ne tarderai guère à lui demander un massage plus généralisé.. J’adore cela … !! Le sommeil avait eu du mal à venir avec ces souvenirs et mon imagination qui galopait dans l’avenir.

Ce matin 2 h à la piscine avec mes amies (nous avons décidé de nous remettre au sport et la natation va nous permettre de reprendre en douceur). Seulement durant ce temps je pensais à jean, me demandant ce qu’il faisait, seul à la maison. Aurait-il eu l’idée de préparer le repas ? sinon je pourrais improviser, j’ais des pizzas dans le congélateur ainsi que des glaces, avec une salade en entrée, ça irait. Pas très diététique, mais après toutes les longueurs que j’alignais, ce ne serait pas grave.  J’espérais aussi qu’il s’était occupé du tas de linge à repasser, je déteste le repassage alors s’il m’avait débarrassée de cette corvée, je serais contente.

En arrivant à la maison, une délicate odeur de cuisine m’a rassurée. J’avais prévenu mes amies qu’un cousin de passage dans la région était chez moi, et que j’espérais qu’il s’était occupé du déjeuner en m’attendant. Nous découvrîmes la table mise, un délicieux repas nous fut servi par un jean aux petits soins, et mes amies le félicitèrent chaudement. Un petit tour dans la salle de bain m’avait permis de découvrir la corbeille de linge presque vide, et des piles bien rangées. Ouf !! Il avait même trouvé le temps de passer l’aspirateur. 

 Ses réactions lors de l’interrogation avaient été révélatrices. J’avais le sentiment d’avoir trouvé là un excellent soumis, mais je n’allais quand même pas le lui dire ! Maintenant un petit morceau de poulet, et un bon livre pour me détendre l’esprit avant de m’endormir. Demain est un autre jour ..

 

Travaillant comme chef de rayon dans un grand magasin, j’ai le lundi matin de libre, j’en profite pour faire un peu la grasse matinée. Pas de repassage en vue grâce à mon futur soumis ! Je jette un coup d’œil sur ma messagerie, et j’y découvre un long mail de jean, qui me décrit son bonheur d’avoir passé ces moments avec moi,  sans oser me poser la question directement il est clair qu’il attend avec impatience que je l’appelle, comme je le lui ai annoncé en le renvoyant. Je souris en lisant ses mots pleins de délicatesse, si je m’écoutais, je lui répondrais immédiatement de venir à la minute. Un instant de réflexion me fait changer d’avis, rien ne presse, un peu d’attente et de frustration ne lui feront pas de mal.  La matinée se passe en menus travaux, bizarrement je m’ennuie un peu, alors que cela ne m’arrive jamais. Et l’après midi au travail me parait longue également alors que je suis très occupée. Finalement je suis aussi frustrée que lui, c’est amusant. Le soir j’ai un nouveau message, me demandant des nouvelles de ma journée, et me souhaitant une bonne nuit. Je résiste encore jusqu’au lendemain matin avant de lui laisser un ordre laconique le convoquant pour le soir même.

 

19h45, j’arrive chez moi, fatiguée mais en me disant que je vais tester ses dons de masseur, mon dos fatigué réclame des soins prolongés. 10 minutes après la sonnette de la porte résonne, il devait être tout proche à m’attendre, et m’a juste laissé le temps de me mettre à l’aise, après m’avoir vue arriver. Je lui ouvre avec une joie non dissimulée. Il me tend une jolie rose blanche, me fait un délicat baise-main, prends de mes nouvelles, et sur mon ordre rejoint la cuisine, je remarque alors qu’il porte un sac d’un traiteur. Il a apporté de quoi nous préparer un charmant petit souper. Je n’ai plus qu’à m’installer dans le salon, pendant qu’il s’occupe de tout. Que c’est bon de se détendre tranquillement, en suivant d’un œil distrait les infos à la télé, et de l’autre la belle silhouette qui va et vient de la cuisine à la salle à manger, avec discrétion, on dirait qu’il glisse plutôt que de marcher, je l’entends à peine. De temps à autre il me demande où trouver ce dont il a besoin, en s’excusant de me déranger, j’aime bien sa voix, basse et mélodieuse.

Alors qu’il va mettre la table, je lui indique de ne mettre qu’un couvert, qu’il fera le service et mangera les restes dans mon assiette, lorsque j’aurai terminé. Il tombe à mes genoux, et les yeux baissés, il me remercie :

 

-      Maîtresse, Vous avez raison de me mettre immédiatement à ma place, celle d’un serviteur, à Vos ordres, à Vos pieds, je mangerai par terre si c’est Votre désir, Vos ordres.

-      Cela arrivera certainement en effet, mais pour ce soir tu mangeras simplement à la cuisine, quand tu remmèneras mon assiette, pendant que je dégusterai la suite.

 

Le repas se déroule selon les règles indiquées, qui me pèsent un peu, sa conversation est agréable, et le silence que cette situation entraîne est beaucoup moins agréable que nos dialogues de samedi soir ou dimanche midi. Lorsqu’il a fini de tout débarrasser, pendant qu’il fait la vaisselle, je me réinstalle dans mon fauteuil, il ne tarde pas à me rejoindre, m’apportant une tasse de tisane, et pendant que je la savoure, il se glisse à mes pieds. Je lui ordonne de se déshabiller avant de prendre cette place, et de préparer de quoi s’occuper correctement de mes pieds.

Quelques minutes après, il a repris sa place, il a amené la bassine d’eau tiède, au parfum je devine qu’il y a ajouté quelques gouttes d’huile essentielle de lavande. Je remonte ma jupe et lui tends ma jambe, il comprend immédiatement, et fait glisser délicatement mon bas, en faisant bien attention de ne pas l’accrocher, l’autre jambe a droit au même traitement, et je plonge avec délectation mes pieds, meurtris par une journée à piétiner au magasin, dans l’eau juste à la bonne température. Je me laisse aller contre le dossier pendant qu’il masse, caresse, enveloppe de douceur mes petits petons qui n’ont pas souvent été à telle fête. Il est encore plus délicat que la première fois, il les essuie soigneusement ensuite, promenant la serviette tout au long des mollets, des chevilles, sans oublier de sécher avec attention entre les doigts de pieds.

Il commence à me les lécher amoureusement, je le laisse faire quelques instants, puis, je lui intime brutalement l’ordre d’arrêter. Il lève un regard interrogateur presque peiné :

-      Je Vous ai fait mal ? Cela ne Vous plait plus ? Dites-moi Maîtresse s’il Vous plait..

-      Non, c’était plutôt agréable, mais justement.. je veux que tu me fasses un véritable massage. Cherche dans la salle de bain, il y a tout ce qu’il faut, prends également un grand drap de bain, et va m’attendre dans ma chambre.

-      Bien Maîtresse, c’est un honneur et un infini plaisir que Vous me faites !

 

Le laissant à ses préparatifs, je passe rapidement sous la douche,  m’enveloppe dans mon peignoir de bain, et le rejoins dans ma chambre. Elle baigne dans une douce pénombre, il n’a allumé que la lampe de chevet, et disposé quelques bougies qui délivrent leurs parfums en même temps que leur mouvantes lueurs. Tout le nécessaire est disposé sur la coiffeuse, à portée de main, le drap de bain est étalé sur le lit, dont il a enlevé la couette. Je laisse glisser mon peignoir et m’étends à plat ventre, sans un mot.

 

Je sens un frôlement contre le lit, son regard sur mon corps, un léger frisson me parcourt.

-      Vous avez froid Maîtresse ?

-         Non, ce n’est rien, vas-y, montre moi ce que tu sais faire.

-         Je ferai de mon mieux Maîtresse, mais je ne suis pas un professionnel du massage, j’espère que Vous voudrez bien me pardonner mes éventuelles maladresses ?

-         Nous verrons !

 

Ses mains commencent à m’effleurer, elles sont chaudes et douces, leurs caresses m’enveloppent, je retiens de nouveaux frissons, qui ne sont pas de froid, loin de là. Les attouchements se font plus nets et précis, les pouces malaxent avec dextérité ma colonne vertébrale, les paumes pétrissent mes muscles, les doigts étirent et détendent mes tendons. Il est modeste mon jean, je ne suis pas sure qu’un professionnel ferait mieux. Je me laisse aller, envahie par un merveilleux bien-être.. je somnole presque, flottant sur un petit nuage de bien-être ..


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Quel délice de vous lire !!!!


Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Samedi 6 février 6 06 /02 /Fév 23:21
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Chapitre 2 : Par fidèle

 

Notre entrevue chez Maîtresse VÉRA fut un réel choc pour moi. Au premier coup d'œil, j'avais compris que Maîtresse Colette serait celle qui prendrait possession de mon âme.

C'est la raison pour laquelle j'ai failli sauter de joie lorsqu'elle m'a demandé de lui envoyer ma candidature pour devenir son soumis. Je me suis appliqué à être sincère et complet, décrivant mes qualités et mes défauts avec toute l'objectivité possible.

J'avais peu d'expérience mais une motivation réelle et une disponibilité relative puisque sans femme ni enfants. Je lui ai raconté comment mon attirance pour le suprématie féminine est apparue lors de l'adolescence pour ne jamais me quitter depuis.

Maîtresse Colette m'avait donné rendez-vous le samedi soir à 19h dans un petit café tranquille de la ville. J'y arrivai un peu en avance et pris soin de m'installer dans un coin discret. Il faut dire que l’endroit, avec ses lumières tamisées et sa moquette épaisse, était très bien choisi pour ce genre de rencontre. 19H10, elle n'était toujours pas là. Mon cœur battait à tout rompre: Et si elle avait changé d'avis ? Et si elle avait décidé de ne pas venir ? Et si ? Et si ? Ce soir là, assis à siroter mon cocktail , je pris pleinement conscience de l'enjeu de notre future relation. Nous ne nous étions rencontrés qu'une fois mais pourtant elle arrivait en tête dans l'ordre de mes préoccupations. En outre, elle savait tout de moi ou presque alors que j'avais encore beaucoup à découvrir chez elle.

Elle arriva vers 19h20. Je me levai pour l'accueillir, lui fis un baise-main et pris son manteau. Elle découvrit sa tenue très classique: tailleur et chemisier de bon goût. Son visage affichait un sourire amusé devant ma nervosité. Elle commanda un cocktail et nous commençâmes à discuter comme de vieux camarades heureux de se retrouver. Une demi-heure après, elle décréta qu'elle avait faim et qu'il serait temps de migrer vers le restaurant où elle avait réservé.

-    Avant de partir, je veux que tu ailles aux toilettes. Tu vas retirer ton string (elle m'avait ordonné d'en porter un !) et tu me le remettras à ton retour. Dépêche-toi, j'ai faim !

Devant cette sentence sans appel je me retirai aux toilettes pour exécuter ses ordres.

Je revins quelques minutes plus tard, le rose aux joues, pour lui remettre discrètement la boule de tissu qu'elle empocha puis allai chercher son manteau.

Le repas fut animé par une discussion passionnée sur nos goût littéraires et nous ne cessions de nous découvrir des centres d'intérêt communs. Le fait de ne pas porter de sous-vêtement était très excitant et maîtresse Colette savait que je bandais pour elle. Mais à aucun moment elle n'aborda le sujet. Elle avait posé la première empreinte de sa domination de mon corps et de mon âme.

A la fin du repas, je lui proposai de la raccompagner et à ma plus grande joie elle accepta. Maîtresse Colette habite une petite maison en centre ville et elle m'invita à « prendre un dernier verre ». Dès son entrée dans son salon élégamment meublé dans un style classique et confortable, elle s'assit dans un fauteuil et me demanda de lui faire un massage de pieds. Après être allé chercher une bassine d'eau chaude, une serviette et un savon et lui avoir soigneusement lavé les pieds, je lui procurai un long massage dont elle sembla se délecter. Au bout d'une dizaine de minutes, elle m'ordonna de lui lécher les pieds et de lui sucer les orteils, ce je m'empressai de faire. S’amusant du spectacle, elle se pencha en arrière, releva sa jupe et glissa une main dans sa culotte. La pièce n'était pas très éclairée et je ne pouvais entrevoir que de vagues mouvements entre ses jambes mais le rythme de son souffle ne faisait aucun doute sur la venue toute proche d'un orgasme. Je suçais un à un ses orteils lorsqu'elle émit un petit cri en serrant les cuisses.

-    Maintenant je suis fatiguée. A demain; je prendrai mon déjeuner à 9h00. Bonne nuit.

J'étais à la fois ravi d'avoir pu m'occuper de ses pieds et en même temps intensément frustré. Je pris congé en la remerciant. Une fois chez moi je me suis caressé et ai joui très rapidement avec une intensité jusqu'alors inconnue.

Le lendemain à 8h50 j'arrivais devant la porte de Maîtresse Colette. La sachant très à cheval sur la ponctualité, j'attendis dix minutes avant de sonner. Des voisins passaient et devaient se demander qui pouvait bien être cet homme qui attendait ainsi, un bouquet de fleurs et un paquet de viennoiseries à la main. A l'heure précise je sonnai. Maîtresse Colette mit un temps qui me sembla être une éternité à répondre. La porte s'ouvrit et je m'engouffrai dans l'entrée. Elle apparut alors vêtue d'une robe de chambre en soie rouge qui dessinait ses formes généreuses et laissait entrevoir la naissance de sa poitrine et l'absence de sous-vêtements. J'étais très ému. Elle me montra la direction de la cuisine, attenante à la salle à manger où elle s'installa. Ainsi pouvait-elle me renseigner lorsque je lui demandais où se trouvaient les ustensiles pour confectionner le repas. Je préparai du café et nous prîmes notre premier petit déjeuner ensemble.

Ensuite elle me dit qu'elle avait rendez-vous avec deux amies pour une séance de sport et qu'elle reviendrait à midi pour déjeuner avec elles. Si je voulais je pouvais m'occuper en faisant du repassage ou du ménage.

Et elle me planta là, sans plus d'explications. Il était 9h30; nous étions dimanche matin, j'étais chez cette femme que je ne connaissais que depuis quelques jours, à son service. Je compris alors que mes fantasmes de domination sexuelle prenaient une toute autre forme que celle des clichés SM dont je me délectais. Sucer les pieds de ma Maîtresse était un privilège qu'elle m'avait accordé et il faudrait sans doute que je fasse beaucoup d'efforts avant qu'elle m'accorde la faveur ultime de lécher son intimité.

Je m'appliquai à repasser le gros tas de linge qu'elle avait laissé (sans doute à mon intention) et préparai le repas de midi (poulet basquaise avec riz et île flottante). Les amies de maîtresse Colette étaient des collègues de travail très sympathiques.

L'après-midi, une fois ses amies parties, elle s'installa à nouveau dans son fauteuil et m'ordonna de me mettre nu, à genoux au milieu du salon. Ce que je fis.

Elle m'indiqua de poser les mains sur ma nuque et je dus lui raconter ce que je ressentais. Cette séance s'appellait « La confession » et serait renouvelée selon son envie.

-    Maîtresse, je suis très heureux d'être à vos côtés. Je me rends compte que la suprématie féminine n'est pas une série de jeux SM au seul profit du mâle demandeur mais bien une appartenance totale et aveugle, une symbiose du soumis avec sa maîtresse. Je comprends que le chemin est long avant d'être le serviteur que vous attendez mais je suis disposé à tout mettre en œuvre pour y arriver. Hier soir, en rentrant chez moi, je me suis branlé.

-    Bien. J'ai pris ma décision: Je veux bien te prendre à l'essai comme soumis. Tu devras donc apprendre les règles. Mais ces règles, tu devras les formuler toi-même et les soumettre à mon approbation.

Elle se leva, saisit une cravache et vint vers moi. Mon sexe était tendu, les mains sur la tête je la regardais avec angoisse.

-    Règle n°1: Tu baisses le regard devant ta maîtresse (elle accompagne ce dernier mot d'un coup de cravache sur mes fesses).

Elle revint devant moi et saisit un de mes tétons entre ses doigts.

-    Règle n°2: Tu ne portes plus que des strings, afin que tes fesses soient toujours disponibles. (Un second coup de cravache tomba sur mon postérieur). Maintenant tu peux rentrer chez toi. Je t'appellerai.

Elle avait remarqué les soubresauts de mon sexe lors des coups de cravache mais me laissa me rhabiller  avant de prendre congé en lui faisant un baise-main selon un rite désormais bien rôdé.


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Belle suite fidèle, je t'en félicite

Myady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mercredi 3 février 3 03 /02 /Fév 08:34
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Prologue Par Fidèle

 

Je m'appelle Jean, j'ai 45 ans, d'allure sportive je veille à me maintenir en bonne forme en pratiquant du sport régulièrement.

J'écris ces lignes à la demande expresse de ma maîtresse, Colette, qui souhaite partager son expérience avec ses amies.

Pour commencer ce récit je suis assis sur un siège ergonomique (il s'agit d'un petit tabouret avec repose-tibias), ou plutôt devrais-je dire attaché puisque mes chevilles sont liées au repose-pied et mes cuisses ceinturées à l'assise. Heureusement le siège est pourvu de roulettes et je peux me déplacer dans la pièce et atteindre l'imprimante. Mais pas beaucoup plus. Je suis nu, entièrement, sauf mon sexe qui est prisonnier dans sa cage de plexiglass cadenassée. Je ne peux ni me toucher ni avoir une érection.

Maîtresse m'a ainsi disposé ce matin avant de partir. Elle reviendra dans deux heures environ et je dois en attendant faire tout son travail de secrétariat, répondre au téléphone, classer, ranger... Bref une parfaite petite secrétaire qui ne risque pas de faire une pause intempestive ou de quitter son poste trop tôt.

Je suis un soumis. Ma maîtresse est mon unique raison de vivre.

Bien entendu je n'ai pas embrassé cette condition du jour au lendemain, même si j'avais certaines dispositions. Maîtresse Colette, depuis le jour de notre rencontre, a largement pourvu à mon éducation et c'est ce long (et douloureux !) cheminement que nous allons vous raconter. Je lui laisse donc la plume et le soin de vous raconter notre première rencontre.

 

Première rencontre Par Maîtresse Lia

 

Voici bientôt 2 ans que jean est devenu mon soumis. De façon imprévue et assez originale.

J’avais fait la connaissance sur un « chat » Internet de Véra, dominatrice comme moi, le dialogue avait été très cordial, et nous étant rendues compte que nous étions proches géographiquement, nous avions décidé de nous rencontrer et de passer un après midi ensemble afin de faire connaissance.

J’arrive chez elle vers 15 h et, après mon coup de sonnette, la porte est ouverte par un bel homme qui me reçoit en s’inclinant profondément, sans un mot, et me conduit vers le salon où m’attends Véra. Elle me désigne un profond fauteuil de cuir, et prends place dans un autre face à moi. Après quelques minutes un peu hésitantes, nous retrouvons très vite la cordialité que nous avions connue lors de nos échanges virtuels. Elle m’explique ensuite que jean, qui m’a ouvert, est un soumis qu’elle connaît depuis quelques mois, mais bizarrement il n’y a pas eu entre eux ce feeling, cet attrait mutuel qui transforme une relation BDSM en quelque chose de profond et durable. Pourtant, elle le reconnaît,  il est plein de qualités et elle l’utilise de temps à autre quand elle reçoit, comme aujourd’hui. Il est débutant mais fait preuve de beaucoup de bonne volonté et de dispositions indéniables. Je vais avoir l’occasion de m’en rendre compte rapidement.

Après une heure de papotage sur nos expériences, nos rêves, nos illusions et désillusions dans le domaine de la domination, Véra appelle jean qui présente immédiatement :

-        Vous avez besoin de moi Madame ?

-        Oui jean, sers nous le goûter, je suppose que tu as tout préparé comme je te l’ai demandé ?

-        Bien sur Madame,  j’arrive de suite.

Quelques minutes après jean arrive avec un plateau, tout y est : café, thé, gâteaux,. Il dispose adroitement le tout sur la table basse, puis s’étant enquis de nos préférences, il fait le service avec dextérité, puis se retire, nous laissant à nouveau en tête à tête.

J’ai eu tout loisir pendant ce temps de le regarder, j’avoue qu’il me plait indéniablement. Exactement mon type d’homme, et visiblement fait pour servir. De son côté, j’ai remarqué qu’il jetait de fréquents coups d’œil de mon côté, on aurait presque dit qu’il s’occupait davantage de moi que de sa Maîtresse. Nos regards se sont croisés, et avant de baisser les yeux, il m’a laissée plonger dans ses beaux yeux bleus, où j’ai vu un trouble manifeste, d’ailleurs une légère rougeur a coloré son visage. Je ressens une sensation indéfinissable.. que m’arrive-t-il ?

Le goûter se passe dans une atmosphère de franche amitié avec Véra, je suis de plus en plus satisfaite d’avoir fait sa connaissance, nous avons beaucoup de points communs, c’est une femme cultivée, élégante, capable d’aborder tous les sujets. Elle semble ressentir la même chose à mon égard :

-        ma chère amie - car je pense que tu es d’accord pour que nous soyons amies ?  - j’espère que nous allons nous rencontrer souvent ?

-        bien entendu Véra, je suis tout à fait d’accord, tant pour que nous soyons amies, que pour nous rencontrer aussi souvent que possible

-        Dis moi, Colette, es-ce que je me trompe ou tu es intéressée par jean ?

-        Rien ne t’échappe dirait-on, en effet je l’avoue ton soumis me semble correspondre à ce que je recherche.. mais.. c’est TON soumis.

-        Ma chère Colette, je t’ai expliqué que je ne ressens rien pour jean, je l’utilise de temps en temps parce qu’il est efficace, et me rends service, ce n’est pas suffisant pour le considérer comme MON soumis. J’attends beaucoup plus d’une relation BDSM, tout comme toi à ce que j’ai compris ?

-        Il est vrai que ma recherche est exigeante, c’est sans doute pourquoi je n’ai pas encore trouvé mon idéal. Beaucoup de fantasmeurs, ou ne correspondant pas soit par l’âge ou la localisation.

-        Jean habite dans le secteur, il est le patron d’une petite entreprise qui marche bien, et il est parfaitement secondé, ce qui lui permet de s’échapper assez facilement pour servir une Maîtresse. C’est d’ailleurs ce qui m’avait attirée au départ. Malheureusement je n’ai jamais réussi à ressentir de sentiments pour lui, sans savoir pourquoi ; il en est de même pour lui, nous en avons parlé franchement. Or visiblement il s’est passé quelque chose entre vous, vos regards à tous les deux étaient explicites. Par conséquent je suis prête à rendre toute sa liberté à jean, je ne lui avais jamais fait porter mon collier, ce sera donc très simple.

-        Merci ma chère Véra, cela ne me déplairait pas c’est sur.. Je te propose d’en parler avec jean,  s’il est intéressé tu lui donneras mes coordonnées Internet, et il m’adressera sa candidature en bonne et due forme.

 

48 H après je recevais un long courrier de jean, me donnant tous les renseignements dont je pouvais avoir besoin, adresses e-mail, téléphones, un résumé de sa vie, ce qu’il était prêt à accepter, et son désir d’appartenir corps, cœur et âme à une Maîtresse. Il terminait en me disant qu’il avait ressenti à ma vue que je pouvais être celle qu’il espérait depuis longtemps.

Je lui ai répondu en lui fixant un rendez-vous pour le w.end suivant.


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Quelle belle initiative ce récit à 4 mains.
Les pensées d'un soumis et celle d'une Maîtresse qui imaginent une belle histoire dont les épisodes suivront.

Patience chers lecteurs vous allez bientôt suivre le w.e suivant !!!

Merci à vous, Lia et fidèle
Je vous embrasse
Mylady 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mardi 2 février 2 02 /02 /Fév 00:03

MERCI A TOI ALAIN ET SURTOUT TOUTES MES FELICITATIONS POUR CETTE MAGNIFIQUE VIDEO

C'EST FEERIQUE !!!!
clic :

http://www.youtube.com/watch?v=mQHGlALo4Gs




Une image en plus pour voir le jouet qui fait le bruit
SCHLAKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKK

Indy-roses-blanches.jpg
Mylady

Par Mylady - Publié dans : CERCLE DES DOMINATRICES
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Samedi 30 janvier 6 30 /01 /Jan 23:34

L’HOPITAL – 3ème épisode –

 

 Belle-Dame010.jpg

 

Martine a fait des recherches pour en savoir un peu plus sur paul. Le dossier de l’hôpital était assez laconique bien sur, mais elle a fini par trouver : d’une excellente famille, il a fait une belle carrière dans l’armée, et, à la retraite depuis peu, ses moyens lui permettent de vivre largement sans avoir besoin de rechercher un emploi dans le privé, comme beaucoup d’anciens militaires le font. Il vit dans la maison familiale dans un quartier tranquille, où elle est passée discrètement. Un pedigree parfait pour un candidat soumis, elle le reconnaît. Néanmoins, elle prend le temps de la réflexion, car elle ne veut pas s’engager à la légère, tant pour elle que pour lui.

 

Paul quant-à-lui s’impatiente et en arrive à la conclusion que son beau rêve ne se réalisera pas. A sa sortie de l’hôpital il était persuadé qu’elle allait le rappeler très vite. 24h puis 48 sont passées, et il a commencé à se poser des questions : n’a-t-il pas eu tort d’attendre le dernier jour pour faire sa proposition ? il aurait peut-être été plus judicieux de commencer avant et d’avoir ainsi le temps de développer ses arguments, d’enfoncer le clou. Elle a du être surprise et s’imaginer qu’il plaisantait, ou alors il ne lui plait pas ? c’est vrai que le premier soir il s’est conduit comme un goujat, il lui a donné une bien mauvaise impression. Comment a-t-il pu croire qu’il allait l’intéresser ?  Une femme comme Elle doit avoir tant de prétendants à ses pieds, le Directeur de l’hôpital déjà, à ce qu’il a cru comprendre.  Il tourne en rond, ose à peine sortir faire quelques pas pour prendre l’air sur la terrasse, de crainte qu’elle n’appelle en son absence. Elle a son portable aussi, mais il ne veut prendre aucun risque ; s’il s’aventure dehors c’est toutes portes et fenêtres ouvertes afin d’entendre la sonnerie. Il est incapable de faire quoique ce soit, la télé ne passe que des inepties à ses yeux.. il prend un livre et le repose après  avoir feuilleté quelques pages, sans se souvenir d’un traître mot de ce qu’il a lu, il n’a même pas le courage de répondre au courrier qui s’est entassé en son absence.

 

Une longue semaine est passée, Paul a cessé d’espérer, il se dit qu’il doit désormais organiser sa vie pour lorsqu’il aura retrouvé l’usage total de sa jambe. Pour l’instant ses journées sont rythmées par les visites du kiné, de l’infirmière et de l’auxiliaire de vie. Il passe aussi de longs moments devant son ordinateur, il s’inscrit sur de nombreux sites BDSM, visite les profils de quantité de dominatrices, dont aucune ne lui parait arriver à la cheville de SA Madame Martine. L’avenir lui apparaît fade et morne, privé de son projet de vie. Même les bons petits plats auxquels il pensait devant la nourriture de l’hôpital, et dont il s’est régalé à son retour, ne l’intéressent plus, il y touche à peine. D’ailleurs le peu d’activité dont il fait preuve ne va pas le mettre en appétit.

 

La sonnerie du téléphone le tire de la somnolence où il s’était laissé glisser sur le canapé du salon. Encore un vendeur de cuisines ou d’assurance se dit-il en décrochant le combiné. Non, c’est le kiné qui lui annonce qu’il ne pourra venir à l’heure prévue et qu’il passera en fin d’après-midi. Quelle importance ? il ne sort pas, alors ils peuvent bien tous venir à l’heure qu’ils veulent .. il s’en moque.

 

Lorsque la sonnette de l’entrée retentit il jette un coup d’œil à sa montre : 16h, le kiné est en avance dirait-on. Il saisit sa canne et claudique jusqu’à la porte, prêt à lui reprocher son manque d’exactitude. Mais lorsqu’il ouvre, il reste interdit , les yeux écarquillés devant la vision de sa visiteuse : Martine est là, plus belle encore que dans son souvenir, un petit sourire narquois sur les lèvres :

-        bonjour paul, tu n’as pas l’air particulièrement satisfait de me voir !

-        oh Madame, bien sur que si, je suis heureux, si heureux, mais surpris, oh combien par votre visite.

-        Tu m’avais donné ton adresse …

-        Oui bien sur mais je m’attendais plutôt à un coup de fil, ou plutôt avec le temps qui passait, je n’attendais plus rien. C’est… c’est… miraculeux de vous voir là …

-        Si tu me faisais entrer, au lieu de bafouiller et de me regarder comme si j’étais une apparition de la Vierge ?

-        Excusez moi, je manque à tous mes devoirs, la surprise, l’émotion, entrez vite.

 

Paul s’efface pour laisser passer Martine, qui fait quelques pas dans la maison, admirant au passage de très beaux meubles anciens, certainement de famille. Elle se sent presque intimidée. La maison est ancienne, mais a été parfaitement entretenue et rénovée. Paul la conduit au salon, l’installe dans un profond canapé de cuir, dispose des coussins pour son confort, puis ployant comme il peut sa jambe valide pour arriver à hauteur de son visage, il la regarde intensément :

-        Madame, Vous faites de moi le plus heureux des hommes en cet instant..

-        Que puis-je Vous offrir, un rafraîchissement, un café, un thé ? je me rends compte que je ne sais rien de Vous, de Vos goûts ..

-        Sois tranquille mon petit paul, tu apprendras à me connaître !

-        Madame, puis-je en conclure que Vous acceptez mon offre ?

-        Vas d’abord me faire un café, je suppose que tu disposes d’une cafetière faisant ça toute seule, rapidement ?

-        Bien sur Madame, Vous verrez il est excellent.

 

S’emmêlant les pieds dans sa canne dans sa précipitation, paul se hâte vers la cuisine, et Martine en profite pour admirer l’ameublement cossu, et les tableaux qui ornent les murs. Visiblement paul est financièrement à l’aise, et, même si elle n’a pas l’intention de se laisser « acheter », cela augure des facilités pour une relation, un homme totalement disponible et disposé à satisfaire ses caprices si elle en a. Elle avait espéré un temps partir quelques jours en vacances avec Marcel, une croisière par exemple, mais il n’a jamais pu, ou voulu, se libérer,  avec paul ce serait certainement différent.  Quelques minutes plus tard, paul revient en clopinant sans sa canne, les 2 mains tenant religieusement le plateau sur lequel il a disposé sa plus belle tasse, la cafetière, des gâteaux secs, et même une jolie rose dans un petit vase de cristal, il est allé la cueillir dans le jardin pendant que le café coulait.

-        Merci pour la rose paul, c’est très bien d’y avoir pensé.

-        Si Vous aimez les roses j’en ferai planter d’autres, Vous choisirez tout ce que Vous voudrez, tailles, couleurs, et toutes les autres fleurs qu’il Vous plaira .. Vous serez la Reine de ma maison et de mon jardin.

-        Pour commencer, quand j’aurai terminé mon café, tu me la feras visiter ta maison, le peu que j’en ai vu me plait assez.

-        Le guide est à votre disposition chère Madame.

 

Martine déguste son café, et un petit four, sous le regard de paul, qui n’arrive toujours pas à être sur que c’est bien Elle qui est là, dans sa maison, dans son canapé, en train de boire son café. Il se demande s’il n’est pas en train de rêver et s’il ne va pas s’éveiller soudain dans son lit.

-        tu es devenu muet ?

-        non Madame, j’essaie juste de me persuader que je ne rêve pas, et je Vous admire.

-        Va rechercher ta canne, et montre moi ton domaine.

-        Bien Madame.

 

Paul la précède et lui fait découvrir :  salle à manger dont les meubles viennent de ses parents, authentiques et massifs, mais égayés par la tapisserie claire et les tentures colorées, le bureau stricte  mais bien agencé,  la cuisine dernier cri, dotée de tous les perfectionnements, c’est surtout la salle de bain qui retient particulièrement l’attention de Martine : baignoire à bains bouillonnants, douche hydromassage/hammam/sauna,  dans une pièce au moins aussi grande que sa chambre. Elle se dit qu’elle va en profiter au maximum, en songeant à sa petite douche dans laquelle elle peut à peine se tourner. Il l’emmène ensuite à l’étage, où elle visite 4 jolies chambres, celle de paul et 3 autres pour des invités. Il lui indique qu’elle choisira la sienne, et que s’il y a quelque chose qui ne lui plait pas il le modifiera selon ses goûts.

 

Enfin une porte au fond du couloir s’ouvre sur un escalier un peu plus raide que celui qui les avait amenés au premier. Paul peine un peu pour le gravir, mais il y arrive et sans un mot la laisse découvrir l’immense pièce sous le toit, un rêve pour toute dominatrice ! Bien isolée et parfaitement propre, elle offre au regard intéressé de Martine de magnifiques poutres, à bonne hauteur qui plus est, assez hautes pour passer dessous sans problème, mais pas inaccessibles. Elle croise le regard de paul et comprends qu’il a déjà imaginé l’utilité de ce lieu.

-        Magnifique ! je crois que tu sais ce que je vais faire de cette pièce.. nous allons devoir faire quelques achats et aménagements. Es-tu bon bricoleur, ou connais tu quelqu’un de discret capable de nous arranger cela ?

-        Madame, je me défends en bricolage, on apprends beaucoup à l’armée, et je pense pouvoir réaliser Vos souhaits, sous Votre direction. Au lendemain de mon retour ici j’étais allé faire des emplettes, si Vous voulez bien jeter un coup d’œil dans cette caisse..

-         

Curieuse, Martine ouvre la caisse qu’il lui indique, et découvre tout un matériel SM : cordes, martinets, cravache, bracelets et colliers de cuir, chaînes… etc.

-        Waouh … il y a là de quoi commencer à s’amuser un peu dis moi ! Mais si je n’étais pas venue, si je n’avais pas donné suite à ton « offre » qu’aurais-tu fais de toutes ces jolies choses.

-        Je ne sais pas Madame, elles seraient restées là sans doute, et je les aurais jetées un jour ou l’autre.

-        C’eut été dommage ! et je t’avoue que cela me donne des envies. Je suis très tentée de vérifier si tu es vraiment capable d’être un soumis digne de ce nom, apte à subir les punitions que ses incartades lui attireront. Tu as déjà eu des expériences dans ce domaine ?

-        Non Madame, aucune expérience,  tout ce que je connais c’est ce que j’ai pu voir sur les sites SM ou BDSM que j’ai  visités par Internet. Mais je suis prêt à me livrer à Vous, et à subir tout ce qu’il Vous plaira de m’imposer.

-        D’accord, alors déshabille toi immédiatement !

 

Paul s’exécute aussi vite que sa jambe le lui permets. Durant ce temps Martine a jeté 2 cordes par-dessus une poutre transversale et y fixe 2 bracelets, puis elle aligne les instruments sur la caisse.  Paul la regarde faire et se sent un peu fébrile. Il n’a pas vraiment peur car il n’est pas douillet, et se pense assez courageux pour subir ce que Martine va lui faire, mais il l’a sentie résolue à mener le test assez loin pour vérifier sa motivation et se demande s’il va réussir l’examen de passage honorablement.

Martine a suivi du coin de l’œil les pensées de paul sur son visage, l’inquiétude, puis la résolution et la volonté de tenir et de lui montrer qu’il est à la hauteur de ses espérances. Elle le fait venir sous les cordes, et lui passe les bracelets aux poignets, tirant sur les cordes de façon à ce qu’il ait les bras en l’air, mais sans trop afin de ne pas forcer sur sa jambe.  Elle lui pose un bandeau sur les yeux, puis commence à l’étudier, tournant autour de lui elle caresse la peau, plutôt douce - elle aime les peaux douces - flatte les fesses, bien fermes et bombées - ce sera un plaisir de les claquer et cingler – soupèse le sexe qui déjà dressé se tend un peu plus, lui rappelant leur premier contact, elle décide de ne pas s’en occuper pour cette première séance, une petite frustration indispensable. Puis elle monte vers les tétons, proéminents et assez volumineux, dommage qu’il n’ait pas pensé à acheter des pinces, mais ses doigts suffiront pour l’instant. Elle les pince fortement, il sursaute un peu sous la douleur inattendue après les caresses précédentes, mais elle remarque avec plaisir que le sexe s’est tendu davantage encore, bon signe ! elle tord dans un sens puis dans l’autre, jusqu’à lui tirer un gémissement. Abandonnant les tétons rougis elle va chercher un martinet, elle en choisit un assez long et avec de nombreuses lanières il ne doit pas être trop virulent pour débuter. Elle se place derrière lui, sur le côté et se met à cingler, de plus en plus fort, les stries commencent à apparaître, rouges sur la peau blanche, elle change de côté, et continue sa flagellation, paul accepte sans rien dire, les fesses deviennent uniformément rouges, Martine passe aux cuisses, les lanières se faufilent parfois sur l’intérieur, plus tendre et sensible, provoquant un léger mouvement, d’autres s’égarant sur les bourses le font sursauter également, mais il supporte sans rien dire. Elle décide de passer à la cravache, quelques petits coups d’abord, sans réaction particulière, et soudain en assène un de tout son élan, qui inscrit en travers des fesses rougies un grand trait violacé. Là paul sursaute et pousse un « aïe » Martine est satisfaite, c’est ce qu’elle voulait, il se maîtrisait trop bien, il fallait lui faire perdre son contrôle. Maintenant il gémit à chaque coup. Après le dixième, elle repose la cravache, et enlève le bandeau.

Le sexe, qui était un peu retombé sous l’effet de la cravache, a repris de la vigueur. Martine se dit avec satisfaction qu’il est vraiment en forme pour son âge, un avantage appréciable également. Elle plonge son regard dans celui de paul, qui ne sait trop s’il doit baisser les yeux mais prends le risque de soutenir le feu de ces yeux, il est comme hypnotisé.

-        Alors, comment as-tu trouvé ce petit test ?

-        Douloureux, mais je crois que j’aime et que j’apprécierai de plus en plus d’être Votre jouet. Je peux Vous demander ce que Vous pensez de moi ?

-        Il doit être possible de faire quelque chose de toi, tu sembles avoir des dispositions, tu l’as montré tout à l’heure en servant le café, et physiquement tu es plutôt résistant.

-        Franchement à notre premier contact, lors de ma première soirée de travail, je n’aurais pas imaginé qu’il soit possible de faire de toi un soumis..

-        Merci Madame, Vos mots me vont droit au cœur, je n’espérais même pas de tels compliments.

-        Ne te fais pas d’illusions, tu n’en auras pas souvent des compliments.

-        Ils n’en seront que plus délicieux à entendre Madame, et croyez moi, je ferai tout pour les mériter. Je sais que j’aurais sans doute plus souvent à subir le martinet ou la cravache, mais là encore, venant de Vous j’accepterai avec reconnaissance.

-        Bien, je vais te détacher, tu te rhabilles, et tu me raccompagnes à la porte, car je travaille ce soir moi ! tu me montreras le jardin au passage.

 

      Pendant que paul se prépare, Martine lui précise qu’elle va lui envoyer par mail la liste de ce qu’il doit se procurer pour l’aménagement du grenier. Elle sait qu’il ne pourra guère travailler pour le moment, tant que son genou n’est pas totalement guéri, mais la préparation pourra se faire sans trop d’efforts, et cela l’occupera. Il acquiesce, plein de bonne volonté. Elle lui explique un peu ce qu’elle envisage, et il voit très bien ce qu’il va devoir acheter, en complément du matériel qu’il possède déjà dans son sous-sol, il lui a épargné la visite de la buanderie, chaufferie et atelier, mais là aussi il est bien équipé. Ils font le tour du jardin, parfaitement entretenu, un jardinier vient de temps à autre, et paul aime aussi s’en occuper, même si ces derniers temps l’arthrose de son genou ne le lui permettait guère. Maintenant il espère qu’il va pouvoir bientôt s’y remettre, bien sur après avoir exécuté les ordres de sa Maîtresse se hâte-t-il de préciser.

 

L’heure tourne, Martine l’abandonne, mais il sait qu’il va pouvoir savourer tranquillement son bonheur. Il réalise subitement que le kiné n’est pas encore venu, heureusement qu’il n’est pas arrivé pendant leur petite séance ! il l’avait complètement oublié .. Au moment précis où la voiture de Martine tourne le coin de la rue, et alors qu’il la suit du regard, il voit celle du kiné qui arrive, une synchronisation parfaite. Il est félicité d’être en train de se promener, ce qui ne peut que faire du bien à son genou, lorsqu’il s’asseoit pour permettre au kiné de travailler, il retient péniblement un gémissement, ses fesses sont sensibles. Par contre il a le plaisir de s’entendre dire qu’il a bonne mine, et qu’il semble en bien meilleure forme que les jours précédents.. Il y a de quoi !

 

Martine est repassée en coup de vent chez elle, puis repartie à son travail. Elle est satisfaite de son après-midi, après avoir eu quelques doutes sur l’opportunité d’accepter l’offre de paul, elle est sure maintenant d’avoir fait le bon choix. Quand elle se gare sur le parking la pendule de sa voiture lui indique qu’elle est presque en retard, ce qui n’est guère dans ses habitudes, mais bon.. le Directeur ne se permettra certainement pas de lui faire des reproches pense-t-il, souriante.

 

Quand elle entre dans le bureau directorial, il se lève rapidement, et vient lui faire le baise-main coutumier. Il remarque aussitôt qu’elle a l’air d’excellente humeur, il est rare de la voir sourire ainsi en arrivant, et il se permet de l’en complimenter.

-        Oui marcel, je suis très contente ce soir, je te dirai pourquoi tout à l’heure, tu as tes pinces ?

-        Bien sur Madame, depuis plus d’une demi-heure maintenant.

-        Serais-tu en train de me faire remarquer que je suis en retard ?

-        Oh Madame, voyons, je n’oserais jamais faire une chose pareille.

-        Si tu essaies de profiter de ma bonne humeur pour me narguer, c’est manqué, tu vas garder tes pinces jusqu’à mon retour, je vais prendre les consignes au bureau des infirmières.

-        Bien Madame, c’est Vous qui décidez.

 

Pendant que Martine se hâte de rejoindre ses consœurs, marcel se dit qu’il a manqué une occasion de se taire, il ne surveille pas assez ses paroles, il a tellement l’habitude de commander toute son équipe que ça lui échappe parfois, mais c’était la vérité, il y avait plus d’une demi-heure qu’il les portait ces fichues pinces, et il trouve le temps long dans ces cas là.

 

Martine ne tarde pas à revenir, toujours souriante, elle a vraiment l’air heureuse ce soir, il se demande ce qui a bien pu lui arriver. Elle le lui dira peut-être, en attendant il se garde de poser des questions qui lui attireraient encore les foudres de sa pétulante Maîtresse.

-        je vais te dire ce qui fait que je suis en grande forme ce soir. Je ne t’avais pas dit ce que paul me voulait la semaine dernière, avant son départ. Il m’a tout simplement proposé de devenir mon soumis, et même pourquoi pas de l’épouser. J’ai pris le temps de réfléchir et de me renseigner sur lui.

-        Oh ma Maîtresse, je crains le pire.

-        Le pire ? pour qui ? pour moi ou pour toi ?

-        Pour moi Madame, je crains que vous ne m’abandonniez.

-        Donc, je suis allée rendre visite à ce cher paul tantôt. Il a une magnifique maison, dont il me propose de devenir la Reine. Et j’ai décidé d’accepter d’en faire mon soumis.

-        Toutefois, rassures toi, je te garde également, tu seras le numéro 2, ça m’amuse de t’avoir à disposition le soir, cela fait un peu de distraction.

-        Merci Madame, je sais que je n’étais pas assez libre pour Vous offrir ce que Vous méritez. Je suis bien sur déçu de ne plus être Votre unique soumis, mais je dois me satisfaire de ce que Vous accepter de me garder à vos côtés.

-        C’est bien, tu es raisonnable. Tu n’as d’ailleurs pas le choix !

-        Viens que je t’enlève tes pinces, tu n’auras pas d’autres sanctions ce soir. Je vais faire ma tournée. Je reviens tout à l’heure, si tu as une petite bouteille de champagne dans ton frigidaire, j’aimerais fêter cela avec toi..

 

Martine s’envole vers ses malades, pendant que marcel, le cœur un peu gros, sort 2 coupes et la bouteille..

********************************************************************************
Je ne puis te dire qu'un grand MERCI ma chère Lia

Je t'embrasse
Mylady 

 

 

 

 

 

 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Samedi 16 janvier 6 16 /01 /Jan 20:54
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L’HOPITAL – 2ème partie

 

 

Voici quelques jours que Martine a commencé son service en Chirurgie B. et elle est très satisfaite de son travail. Ses supérieurs aussi, quant à ses collègues elles sont toutes très gentilles avec elle, surtout après son « dressage » de Monsieur Paul. Elles lui ont demandé à plusieurs reprises comment elle en était venue à bout :

 

-        Ce malade si pénible avant ton arrivé est devenu un patient modèle, plus une plainte, plus de coups de sonnette à tous moments. Que lui as-tu fait ou dit ?

-        Que voulez vous que je vous dise ? sans doute mon autorité naturelle a-t-elle agi !

-        On avait tout essayé, l’autorité, la douceur, mais rien n’y faisait, il était infernal avec nous. Tu as bien un petit secret ? dis nous, ça pourrait nous servir aussi.

-        Mais non voyons, je lui ai juste fermement expliqué qu’il n’avait pas le droit de se montrer désagréable avec des jeunes femmes aussi dévouées, gentilles, aimables que vous toutes, c’est tout.

-        Maintenant les filles, au travail, sinon on va nous accuser de ne pas nous occuper de nos malades.

 

Et d’une pirouette elle les laissait là avec leurs questions sans réponses, puis retournait s’occuper du directeur, toujours aussi enchanté de l’avoir à proximité chaque soir. Il avait bien quelques petits problèmes avec son épouse qui n’appréciait pas ses retours tardifs, mais, tout à son bonheur de soumis, il ne prêtait guère attention à ses récriminations.

 

Ce soir là, quand Martine arrive dans son bureau, il l’attends déjà et se précipite dès qu’elle entre, lui baise les mains, la débarrasse de son manteau qu’il place dévotement sur un cintre, l’installe sur le petit sofa pour lui enlever ses bottes qu’il caresse et embrasse avant de les ranger, il masse ensuite les pieds de sa Maîtresse, lentement, religieusement, avant de les glisser dans les sabots réglementaires. Martine se laisse faire avec délectation, c’est si bon d’être ainsi vénérée. Soudain elle repousse violemment du pied le pauvre homme tout étonné :

-        tu as tes pinces ce soir ?

Elle a instauré comme règle que Marcel, ce cher directeur, devait poser des pinces sur ses tétons tous les soirs une demi-heure avant son arrivée. Le directeur pâlit un peu et murmure :

-        oui Madame, mais je dois Vous avouer que je viens juste de les mettre, car j’ai été appelé par le grand patron juste au moment où j’allais les poser et la conversation a duré très longtemps.

-        Tu te moques de moi ? tu n’es pas capable de tenir le téléphone d’une main et de fixer 2 pinces de l’autre ? tu vas les garder une heure pour te punir, et tout à l’heure je m’occuperai de tes fesses.

-        Oui Madame, je reconnais que j’ai commis une faute, mais je n’ai pas vu le temps passer, c’était un problème sérieux. Je vais garder les pinces jusqu’à Votre retour. Vous me punirez comme Vous l’entendez, mes fesses seront à votre disposition.

-        ça suffit maintenant, j’ai du travail. Quoi de neuf dans le service ?

-        rien de particulier Madame, les infirmières vous mettront au courant comme d’habitude.

-        Je vais aller au bureau des infirmières, faire la tournée des chambres et je repasserai ensuite, tu peux retourner dans ton bureau,  je t’appellerai.

-        Ah si il y a quelque chose que j’oubliais de Vous dire Madame. Paul doit sortir demain et il a beaucoup insisté pour que Vous passiez le voir ce soir. J’ai eu beau lui dire que Vous le verriez comme tous les autres au court de votre tournée, il m’a fait promettre de Vous le dire. Je crois qu’il veut Vous demander quelque chose.

-        D’accord, je vais passer le voir, comme d’habitude. Qu’es-ce qui lui arrive à celui là ? Il veut me demander en mariage ?

-         

Elle éclate de rire, et s’éclipse laissant le Directeur songeur. Que voulait-Elle dire avec cette histoire de demande en mariage ? Elle plaisantait probablement.

 

Martine se précipite auprès de ses collègues qui doivent l’attendre pour lui passer les consignes avant de pouvoir partir. Elle sait qu’elles ont une longue journée de travail derrière elles, et ont hâte de retrouver leur famille. Elles plaisantent quelques minutes, puis les unes se sauvent vers la sortie, pendant que Martine commence sa première tournée dans le service. Elle repense soudain à ce que lui a dit ce cher directeur à propos de Paul, il attendra celui là, elle le verra tout à l’heure, à son tour. Il ne s’imagine quand même pas la convoquer ? Elle continue tranquillement ses visites, les patients sont généralement sympathiques et l’accueillent avec le sourire, elle sait s’intéresser à eux, ils lui font spontanément confiance. Elle n’a pas eu à utiliser à nouveau ses dons de persuasion comme avec Paul. Dommage finalement,  ça avait été une nuit amusante.

 

Elle arrive devant la porte de Paul, et entre après avoir frappé, mais sans attendre qu’il réponde comme elle le fait dans les autres chambres. Depuis la première nuit, elle a gardé envers lui le tutoiement et une grande désinvolture, il semble considérer cela comme tout à fait normal, la traitant quant-à lui avec un intense respect.

-        alors mon cher paul ? tu me convoques maintenant ? tu crains que je ne sache plus faire mon travail, et que j’oublie des malades ?

-        non, non, très chère Madame Martine, je sais que Vous être la conscience professionnelle même, je voulais plutôt que Vous sachiez que j’avais quelque chose à Vous dire, enfin non, plutôt à Vous demander, ou Vous proposer. Mais bien sur c’est Vous qui décidez, vous être Maîtresse de votre décision.

-        Eh bien voilà, je sais maintenant que tu veux me demander quelque chose, mais ça doit être sérieux pour que tu tournes en rond comme ça. Si tu t’expliquais clairement, enfin ..

-        Oui, je vais Vous expliquer, je ne sais pas trop par où commencer, ce n’est pas facile. C’est quelque chose de très important pour moi.

-        Waouh, qu’es-ce que c’est ? une demande en mariage ? tu en prends des précautions.

-        Vous seriez d’accord si je vous demandais en mariage ? Oh, ce serait merveilleux .. ! mais non, Vous êtes en train de vous moquer de moi, suis-je bête. D’ailleurs je ne mériterais pas un tel honneur, vous êtes une Déesse, une Etoile, et moi juste un pauvre petit ver de terre.

-        Quel lyrisme, alors dis moi tout, je n’ai pas que ça à faire moi ! Commences par le commencement, ce sera plus simple.

-        Ma chère Madame Martine, la première nuit, quand Vous m’avez attaché dans mon lit, j’ai ressenti quelque chose de merveilleux, de totalement inconnu, un sentiment indéfinissable, je ne sais même pas si je suis tombé amoureux de Vous, mais ce qui est certain c’est que mon rêve le plus cher serait que vous acceptiez de me consacrer un peu, un tout petit peu de votre précieux temps, lorsque je serai rentré chez moi. Je pense que j’aurai encore besoin de soins, et aussi d’être dressé, que quelqu’un comme Vous m’inculque les bonnes manières dont visiblement je manquais jusqu’à présent.

-        Mais tu rêves ? tu imagines que je vais aller m’occuper de toi, comme ça, juste parce que tu me le demandes gentiment ?

-        Non, bien sur que non, mais vous êtes infirmière, je pourrais Vous employer, quelques heures par jour, je saurais être généreux, j’ai de bons revenus, Vous ne le regretteriez pas.

-        Tu veux m’acheter en plus ? Mais pour qui me prends tu ?

-        Mais je n’ai pas dit ça voyons, ne Vous fâchez pas je vous en supplie. Non Vous être une merveilleuse infirmière, et une femme exceptionnelle, qui a su me remettre à ma vraie place, à ses pieds. Je voudrais y être chaque fois qu’il Vous serait possible de venir chez moi, en professionnelle.

-         

-        Je vois que tu as bien étudié ton affaire, mon petit paul, mais il y a un problème : je ne suis pas infirmière libérale, donc je ne peux pas aller chez toi sous ce prétexte, car ce n’est qu’un prétexte n’es-ce pas ?

-        Pas vraiment Madame, j’aurai vraiment besoin de soins, Vous voyez bien que j’ai encore beaucoup de mal à rester debout longtemps, et comme je vis seul, il me faudra une aide.

-        Pour cela il y a des aides à domicile paul, ne compte pas sur moi.

-        Mais une aide à domicile ne saura jamais me traiter comme Vous l’avez fait l’autre fois, j’ai tellement apprécié de découvrir une femme capable de me tenir tête, de m’obliger à lui céder. Je crois que j’ai grand besoin d’être éduqué, formé, mis au pas,  Vous êtes la Femme idéale pour cela.

-        Je suis souvent allé sur Internet visiter des sites de soumission, sans comprendre ce qui m’y attirait.  Je me disais que ces hommes qui se faisaient dominer étaient des faibles, des lâches, et j’ai soudain compris que dans le fond c’était ce qu’il me fallait.

-        Madame Martine, je vous en supplie à genoux, même si je ne peux pas encore le faire en réel, acceptez d’être la Dominatrice dont j’ai tant besoin.

-        Je vais y réfléchir paul…  tu me surprends je l’avoue. De ton côté réfléchis bien aussi, si – je dis bien SI – j’acceptais ton offre, tu risques de le regretter souvent.

Laisses moi tes coordonnées, je te rappellerai quand j’aurai pris ma décision.

 

Paul, fou de joie de cette avancée qu’il espérait à peine, se hâte de donner la carte de visite qu’il avait déjà préparée.

 

-        voilà Madame, j’espère que j’aurai très bientôt de vos nouvelles, et je serais si heureux qu’elles soient positives. Je vous promets que vous n’aurez jamais à le regretter, je serais le plus soumis des hommes, le plus prévenant, et si jamais vous avez à vous plaindre de moi, je suis sur que vous saurez me le faire payer très cher.

-        Alors là tu peux en être sur !!! au-delà même de ce que tu peux imaginer.

-        Maintenant vas te coucher, moi j’ai ma visite à terminer, il n’y a pas que toi dans ce service !

-        D’autres candidats à la soumission Madame ?

-        Et curieux en plus ! ça ne te regarde pas .. j’ai autant de soumis que je le veux, il suffit de claquer des doigts, ce n’est pas cela qui manque.

-        Madame, je vous en supplie, avant de partir,  laissez moi vous baiser les mains, faute de pouvoir baiser vos jolis pieds.

 

Martine lui tend une main dédaigneuse, tout en l’examinant plus sérieusement. Jusqu’à maintenant elle ne l’avait considéré que comme un malade comme les autres, juste un cas particulier à la suite de leur premier contact musclé, mais elle ne l’avait pas  vraiment regardé en tant qu’homme. C’est vrai qu’il n’est pas mal dans le fond, plutôt grand, il fait quoi ? 1m85 ? au moins, carré d’épaules, encore bien musclé, il est certainement un peu plus âgé qu’elle, mais ce n’est pas un problème. Il faudra qu’elle regarde sa fiche à son retour au bureau. La chevelure, coupée court,  commence à blanchir, mais ça lui va bien, de beaux yeux mordorés. A étudier, pourquoi pas après tout. Elle se promet d’y réfléchir à loisir.

 

-        au lit paul, j’ai ta carte. Bon retour à la maison demain.

-        Merci Madame, j’attendrai avec impatience croyez moi. Vous pouvez faire de moi le plus heureux des hommes.

 

Avec un haussement d’épaule, elle quitte la chambre sans le regarder. Elle voit les derniers patients un peu distraitement, l’esprit ailleurs, l’idée de paul chemine tout doucement. En saluant le dernier, elle jette un coup d’œil à sa montre et sursaute, elle a mis beaucoup plus longtemps que d’habitude. La pauvre directeur doit commencer à trouver le temps long avec ses pinces. Elle l’appelle en longeant le couloir en direction de son bureau, il décroche à la première sonnerie, et elle ne peut retenir un petit rire :

-        tu avais le téléphone dans la main ? tu m’attendais ?

-        bien sur Madame, je Vous attends toujours, Vous le savez bien, et ce soir avec encore un peu plus d’impatience, Vous savez bien pourquoi.

-        Je me doute un peu en effet,  je te rejoins dans ton bureau,  déshabilles toi !  Tu n’attends personne ce soir ?

-        Non Madame à part Vous.

 

Elle coupe son téléphone d’une geste sec et d’un pas décidé se dirige vers le bureau directorial. Elle entre sans frapper, referme doucement  la porte et donne un tour de clé.

-        à nous deux Marcel. Tu en mets du temps pour te dévêtir, tu aurais du te douter que je le demanderais ..

-        Madame, les pinces me font si mal que je peux à peine bouger.

Martine s’approche, et enlève une pince, puis l’autre, sans précautions, il pousse un long gémissement, et se plie sous la douleur qui irradie de ses tétons lorsque le sang afflue enfin.

-        quel douillet, tu devrais avoir l’habitude pourtant !

-        courbe toi sur le bureau, et offre bien tes fesses, je t’ai promis de m’en occuper.

Marcel s’exécute, appuie lentement, en grimaçant, son torse douloureux sur le bois du meuble,  écarte un peu les jambes pour bien répartir son poids et limiter l’impact de ses seins. Il met ses mains sur sa nuque, sachant que c’est ce qu’Elle veut, puis attends, crispé.

Martine réalise qu’elle n’a pas pris d’instruments de corrections, ils sont restés dans son bureau. Elle n’a pas envie de repartir les chercher, son regard se pose sur la grande règle plate en métal sur le sous-main, voilà exactement ce qu’il lui faut. Elle l’examine : très rigide, il faudra faire attention aux coins qui risquent d’être blessants. Elle cherche le bon angle d’impact, marcel a fermé les yeux, préférant ne pas voir ce qu’Elle lui prépare, il attends …

Le premier coup, placé bien à plat sur le gras des 2 fesses, le fait sursauter. Neuf autres suivent, calmement appliqués, les fesses se rayent de lignes rouges parallèles pour les premières, puis en travers. Il ne peut retenir de petits cris de douleur, cette règle est vraiment très dure, quelques angles droits violacés confirment la première opinion de Madame Martine, c’est à utiliser avec précaution.

-        Tu peux te relever, et désormais quand je dis une demi-heure c’est une demi-heure pas 5 minutes.

-        Oui Madame, merci Madame, je retiendrai la leçon.

Il se redresse péniblement, et passe des doigts inquiets sur ses fesses, non il ne saigne pas, il en avait pourtant l’impression.

-        tu éviteras de montrer tes fesses à ton épouse durant quelques jours, vas te passer de l’arnica rapidement.

-        Bien Madame, j’y vais, je vous remercie encore et je Vous souhaite une bonne nuit. A demain soir, je penserai à Vous.

Monsieur le Directeur se hâte d’aller se soigner, il est très en retard et va sûrement avoir d’aigres reproches à son retour. Mais son masochisme a été satisfait ce soir, il va garder durant plusieurs jours des douleurs qui lui rappelleront cette soirée.

 

Martine retourne dans son bureau pour quelques minutes de repos, bien mérités, elle va en profiter pour étudier la fiche de paul, et demain elle fera quelques recherches pour en savoir un peu plus sur cet homme. C’est une femme prudente et elle ne se lancera pas dans une aventure de ce genre sans  avoir pris le maximum de renseignements. Marcel est un bon soumis, bien maso, mais il n’est pas libre, jusqu’à maintenant ils se rencontraient dans des hôtels de temps à autre, la place qui s’est libérée et convenait parfaitement à ses compétences a été une occasion qu’ils ont immédiatement saisie. Seulement elle n’éprouve pas de sentiments pour lui, juste de l’estime, une certaine affection après de longs mois de connivence. Elle ressent souvent un sentiment de solitude : pour marcel elle ne sera jamais qu’une dominatrice, qui lui apporte ce dont il a besoin, il dépend d’Elle pour cela,  mais sa vraie vie est ailleurs. Alors… pourquoi pas… 

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BRAVO MA LIA
Nos lecteurs vont adorer

Il faut dire qu'il y a du vrai dans ton récit . Sauf que moi, en tant que malade, j'ai réussi à amadouer les toubibs............... rire
Pour la petite histoire, en arrivant à l'hôpital, l'interne m'a fait une belle révérence......... Pour quelle raison?  Je me le demande.......

Bisous ma chère amie et encore merci pour ce magnifique récit.
Mylady 

 

 

 

 

 

 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mardi 12 janvier 2 12 /01 /Jan 10:01

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F E T E S

 

 

Pour la soirée de Noël Lydie avait réussis à se soustraire à la famille qui tenait à l’inviter comme tous les ans, elle avait prétexté la fatigue accumulée au bureau et reporté au lendemain les agapes familiales. Elle voulait passer cette soirée seule avec jim. Ce serait le premier Noël qu’ils passeraient ensemble.

 

Ce soir pas de domination avait dit Lydie, mais jim savait qu’il avait néanmoins intérêt à respecter les règles imposées depuis longtemps. Elle travaillait l’après midi jusqu’à 17h30 c’est donc lui qui s’était chargé des courses et avait préparé avec amour la terrine de foie gras,  les escargots, un joli plateau de fromage et sa salade aux noix, et bien sur la bûche glacée prise chez le pâtissier attendait sagement dans le congélateur.

 

Dès l’arrivée de sa Maîtresse, il l’avait déchargée de son sac et de quelques paquets puis lui avait fait couler un bain aux huiles essentielles délassantes. Il avait décoré la salle de bain de branches de sapin, entremêlées de poinsettias à la chaude couleur carmin,  de bougies rouges et or, seul éclairage du lieu, dont les flammes scintillantes  se reflétaient et se multipliaient dans les carrelages et les miroirs.  Lorsque Lydie entra dans la pièce elle poussa un cri d’admiration et de plaisir devant le spectacle, elle se retourna vers jim qui guettait sa réaction :

-        Merci mon jimmy pour cette jolie surprise. Tu t’es donné du mal mais c’est une réussite ! je ne m’attendais pas du tout à cela. Bravo tu me fais très plaisir.

-        Si vous êtes heureuse je suis payé au centuple de ce petit effort, bien normal par ailleurs.

Il la laissa se détendre dans l’eau mousseuse et parfumée, pendant qu’il mettait la dernière main à la préparation de la salle à manger. La nappe blanche, le chemin de table rouge, les chandeliers, la porcelaine et le cristal créaient une atmosphère de Fête. Il disposa un centre de table composé de roses blanches rappelant sa constante soumission. Il voulait que tout soit parfait pour cette soirée en tête à tête. Il vivait cet instant dans un total bonheur.

 

Un appel le ramena à la réalité, et il se précipita pour offrir à sa Maîtresse le confort d’un peignoir tout chaud à la sortie de son bain, il la frictionna délicatement, massant au travers de l’éponge le corps qu’il vénérait :

 

-        Vous n’avez pas froid ma chère Maîtresse ?

-        Non jim, je suis merveilleusement bien, ton bain était délicieux et m’a totalement détendue. Je vais achever de me préparer, tu peux aller continuer ta cuisine, et préparer l’apéritif, je te rejoins dans un petit moment.

-        Bien Madame, je vous attendrai ..

 

Jim profita de ces derniers instants pour déposer au pied du petit sapin qui ornait un coin du salon 2 paquets joliment emballés. Quelques semaines auparavant, Lydie s’était extasiée devant un joli collier découvert dans la vitrine du bijoutier,  qu’il s’était empressé d’aller acheter dès le lendemain en pensant qu’elle lui évitait ainsi de se creuser les méninges pour trouver un cadeau.  Il avait également commandé un petit fouet de cuir tressé qu’elle avait hésité à prendre lors de leur visite dans la fabrique de micocoulier. Il se dit que c’est sans doute une grosse bêtise ce cadeau, et qu’il le regrettera quand elle s’en servira. Mais l’essentiel est qu’elle soit heureuse de l’utiliser, et si elle le fait c’est probablement qu’il l’aura mérité. Il termine rapidement ses préparatifs culinaires, et enlève son tablier. Il est élégant en pantalon noir, chemise blanche et nœud papillon. Ce soir il ne fera pas le service en string, il est invité à la table de sa Maîtresse. Quel honneur…

 

Lorsque Lydie réapparaît, elle est resplendissante, moulée dans une robe noire toute simple, mais largement décolletée, et il s’imagine immédiatement posant le collier dans le creux de la gorge ainsi découverte. Elle porte des escarpins vernis à très hauts talons qui la font paraître encore plus grande et majestueuse. Elle a relevé ses cheveux en un gracieux chignon, et un discret maquillage rend son regard plus lumineux encore. Jim se laisse tomber à ses pieds :

 

-        Madame, vous êtes merveilleuse, je suis à vos pieds, pour toujours..

-        Tu es très classe aussi dis moi !

-        Pour Vous Madame !

-        Relève toi et sers nous l’apéritif, je meurs de soif.

 

Le repas se déroule dans une délicieuse atmosphère de tendresse, les mets sont délicieux, les vins délient les esprits, leurs échanges sont légers, ils oublient les règles, pour n’être plus qu’un couple amoureux.

 

Après le dessert, ils prennent une dernière coupe de champagne dans le salon et jim en profite pour remettre ses cadeaux, découvrant en même temps que d’autres paquets ont rejoint  les siens. Lorsque Lydie ouvre l’écrin contenant le collier, elle pousse un cri de joie :

 

-        Oh le collier que j’avais trouvé si joli, tu t’en es souvenu ! tu es adorable, Merci mon jimmy. Mets le moi s’il te plait.

Jim passe derrière Lydie et attache le collier qui, comme il l’avait imaginé en début de soirée, va parfaitement avec la robe. Il est content de lui pour une fois.

 

-        Et le fouet ! j’en avais très envie aussi, mais crois tu que tu le supporteras ?

-        Madame, je suis prêt à tout supporter si c’est Vous qui le décidez. J’espère seulement arriver à ne pas le mériter trop souvent. Rien que sa vue suffira à me faire filer doux, s’il en est besoin.

 

-        Jim les deux autres paquets sont pour toi, ouvres les !

-        Madame, des cadeaux pour moi ? c’est trop de bonheur ..

 

Il se hâte d’ouvrir le premier qui contient .. un collier également. Mais celui là est en cuir noir, très large, et clouté, les clous d’acier forment un prénom : J I M

-        Madame, il est magnifique et il est à mon nom, je me sens vous appartenir encore davantage si c’est possible.

S’agenouillant devant sa Maîtresse, il lui tend le collier :

-        Madame c’est de vos mains que je veux le sentir venir encercler mon cou.

Il enlève son nœud papillon, et déboutonne le haut de sa chemise pour s’offrir au collier, que sa Maîtresse lui pose avec lenteur, le serrant afin qu’il le sente bien présent, mais sans lui faire mal. Il baise avec reconnaissance ces mains qui viennent de lui poser la preuve formelle de son appartenance.

 

-        Ouvres l’autre maintenant.

Jim déballe un petit écrin, et découvre un bracelet en acier, mailles forçat, qu’il se hâte de passer à son poignet.

-        le collier tu ne pourras pas le porter continuellement, mais ce bracelet ne devra plus te quitter, c’est un lien qui t’unit à Moi. Regarde la plaque.

-        Oui Madame je vois qu’elle porte aussi mon nom de soumis

-        Et à l’envers ?

-        Ah oui, je n’avais pas vu, « propriété de Lydie » Madame, je serai très fier de porter ce bracelet jour et nuit, pour VOUS !

-        Madame je n’oublierai jamais cette merveilleuse soirée. Vous m’avez donné tant de bonheur en quelques heures.

-        Jim je suis d’accord avec toi, nous avons passé une très belle soirée. Mais je te promets que tu n’oublieras pas non plus la dernière de l’année que nous passerons encore ensemble.

-        Alors je vais l’attendre avec impatience, bien que tous les instants où je suis à vos pieds soient magiques.

-        Le prochain sera très particulier, je te réserve une surprise..

-        Vous piquez ma curiosité naturelle.. je vais trouver le temps très long d’ici là..

 

Ils se séparent le 25 de bonne heure,  appelés chacun par leur famille. Mais ils ont en tête la prochaine rencontre dans quelques jours.

 

Les multiples occupations de la fin d’année, firent passer très vite ces derniers moments. Lydie avait convoqué jim pour 18h, et le ton employé laissait supposer que cette soirée serait beaucoup moins « douce » que celle de Noël, mais jim était toujours sur son petit nuage, et ne craignait plus rien.

 

Sachant que sa Maîtresse adorait les fruits de mer, il avait passé commande d’un beau plateau, ce qui lui permettrait de ne pas avoir à cuisiner, ni à se déplacer beaucoup. Son dessert préféré était commandé aussi. Il n’avait plus à se soucier de rien, que d’attendre la surprise promise. Elle l’intriguait… Sa Dame inventait toujours des choses inattendues. Que serait-ce cette fois ??

 

A 18h pile, il est devant la porte, chargé de ses provisions. Lydie l’accueille avec un grand sourire. Elle est vêtue d’un collant imitant le cuir qui semble une seconde peau, et une tunique légère avec son nouveau collier qu’elle semble beaucoup apprécier. Elle l’envoie mettre au frais le réveillon, en le prévenant qu’elle a quelque chose d’important à faire auparavant. Son ton est plutôt ferme et sec. Le pauvre jim, douché, se demande quelle faute il a bien pu commettre. Il réfléchit à toute vitesse, passant en revue cette dernière semaine, ils ne se sont pas revus, juste téléphoné, et échangé quelques mails, il n’a pas de souvenirs d’une quelconque bévue de sa part. Tout lui semblait aller parfaitement bien. Que se passe-t-il donc ? Il la regarde d’un air implorant, qui la fait sourire.

 

-        Qu’y a t’il mon petit jim ? tu as l’air inquiet.

-        Votre ton Maîtresse, vous avez une voix sévère ? j’ai fait quelque chose qui Vous a déplu ?

-        Mais non jimmy, je pensais simplement à ce qui t’attends.

-        Vous me faites peur Madame, que me réservez vous de si terrible ?

-        Tu ne vas pas tarder à le savoir, pour l’instant déshabille toi et va t’installer sur le lit dans la chambre. Je te rejoins dans un instant.

 

            C’est avec une légitime appréhension que jim se dirige vers la chambre. Il pense au fouet qu’il a offert à sa Maîtresse et se maudit de cette idée saugrenue qu’il a eue. Elle doit avoir envie de l’essayer, et il se dit qu’il va passer un mauvais quart d’heure. Il se déshabille en tremblant, il a peur et même froid.  Il s’allonge sur le lit, en remarquant qu’il est recouvert d’une alèse, bizarre, envisagerait-elle de le fouetter au sang ? il attends, les minutes s’écoulent interminables..

 

Enfin il entend son pas dans l’escalier, les talons claquent sur les marches, il a l’impression que son cœur s’arrête dans sa poitrine, puis redémarre à 200 pulsations minute. La sueur sourd de chacune de ses pores. Pourquoi a-t-il si peur d’abord ? il a toute confiance en ELLE, c’est idiot.

 

Elle se penche vers lui,  il respire son odeur, ce qui  le calme doucement, elle le caresse, puis l’embrasse tendrement, il se détend, elle lui murmure dans le creux de l’oreille :

 

-        Te souviens tu de ce que je t’avais dit il y a quelque temps ??

-        Quoi donc Maîtresse, vous m’avez dit beaucoup de choses déjà ..

-        Réfléchis bien mon jimmy, quelque chose de très important pour toi, pour Nous..

-        Je ne vois pas Madame..

-        Mais si, tu vois très bien, mais tu as peur ..

-        Vous voulez parler … de me .. de me marquer ? c’est cela ?

-        Ouiiii jim, c’est cela, toujours prêt ?

-        Ma Dame, si c’est Votre volonté..

-        Oui c’est MA volonté jim, enlève ton string, et couche toi à plat ventre.

 

Jim, le ventre noué, s’exécute, il ne sait pas encore comment il va être marqué, mais puisqu’Elle l’a décidé il ne peut qu’accepter. Il fait glisser son string et s’étend à plat ventre sur le lit, il comprend maintenant l’alèse. Il se soumet.

 

Lydie pose sur le lit les quelques petites choses qu’Elle a apportées. Elle commence à enduire la fesse gauche d’une pommade, le froid de la crème le fait frissonner. Elle ne dit rien, et il attends, petit à petit une douce chaleur envahit l’emplacement qu’elle a frictionné. Il a l’impression que sa fesse devient peu à peu comme insensible, juste cette douceur, une torpeur.

 

Elle l’attache maintenant bras et jambes bien écartés, il ne peut plus bouger, mais il n’a plus peur, seule sa volonté à Elle compte désormais. Elle a repris ses caresses, le frôlant partout, c’est si bon, il se laisse aller complètement,  à demi somnolent. Il a même oublié ses paroles, mais Elle les lui rappelle, de quelques mots :

 

Je vais te laisser ma marque, un joli L sur le côté de ta fesse, afin que tu puisses t’asseoir sans trop de problèmes, mais comme je ne suis pas équipée pour te marquer au fer rouge, un peu violent d’ailleurs à mon goût, je vais juste dessiner la lettre au cutter, assez profond et en doublant le trait, afin qu’il subsiste une cicatrice durable, du moins je l’espère. La crème que je t’ai appliquée est anesthésiante, tu ne devrais donc pas vraiment souffrir. Tu vois comme je suis gentille avec toi !

-        Merci Ma Dame, j’ai confiance en Vous !

-        Alors essaies de ne pas bouger, détends toi complètement, afin que je fasse de beaux traits bien droits.

-        Oui Madame, je ne bougerai pas.

 

Lydie a sorti un petit cutter très effilé, qu’elle désinfecte précautionneusement, elle s’agenouille sur le lit à côté de jim et prenant appui sur sa cuisse, elle applique la pointe sur l’endroit qu’elle a choisi, elle enfonce la lame d’un geste décidé et descends lentement sur environ 5 cms, un peu de sang suinte, qu’elle essuie avec une compresse, puis elle renouvelle le même geste à 1 mm du premier, les 2 lignes sont bien parallèles, jim n’a pas bronché. Elle effectue la même opération à angle droit, mais plus courte cette fois, puis à nouveau une ligne parallèle. Le L est bien net, elle éponge le sang qui coule, le tout n’a pris que quelques minutes. Elle prends une photo afin de pouvoir montrer le résultat à jim, puis pose une compresse avec une pommade antiseptique, et un pansement par-dessus.

 

-        Voilà jim c’est terminé, tu as été très sage !

-        Madame, vous avez des mains de fée, je n’ai presque rien senti, vous êtes sure que je vais garder une marque ?

-        Je ne suis sure de rien jim, nous verrons bien, mais tu verras sur la photo que tu as un magnifique L. L’important était que tu acceptes l’épreuve sans broncher. Tu m’as fait entière confiance et je suis fière de toi.

-        Tu te souviendras de ce dernier soir de 2009, et maintenant nous allons faire honneur à ton plateau de fruits de mer. Tout cela m’a donné faim ! et à toi ?

-        Moi aussi Madame j’ai faim, je suis heureux de vous avoir donné cette satisfaction et de porter votre marque, même si elle doit être éphémère, Vous pourrez toujours la renouveler ultérieurement. A la longue la Marque devrait rester.

-        Voilà une sage parole jimmy, va vite sortir le champagne, nous allons fêter dignement la fin d’année.

 

HEUREUSE ANNEE 2010 !

 

LIA


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Oh quel beau récit ma chère Lia !!!!! Comme d'habitude tu sais imaginer des innovations qui ravieront nos lectrices et lecteurs .

Je t'en remercie et t'embrasse très fort.

Absente encore cette semaine, tu sauras diriger notre form et j'espère que nos membres te feront l'honneur de se joindre à toi et te féliciter.


Je sais que je peux toujours compter sur toi.

A bientôt

Mylady 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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