
Chapitre 6 par fidèle
Samedi 19h. Comme convenu je me gare à proximité du magasin de maîtresse Colette. L’après-midi j’étais venu chercher sa voiture pour l’amener chez elle et la mettre au garage, en prévision du w.end que je lui ai préparé. Elle me voit en sortant et vient vers ma voiture. Je sors pour lui ouvrir la portière arrière droite et elle s’engouffre rapidement. Je prends place au volant et démarre. Lorsque je regarde dans le rétroviseur je l’aperçois qui me sourit. Elle a ouvert la petite glacière à côté d’elle contenant une mini bouteille de champagne et une flûte. Elle se sert, porte un toast en me souriant. Elle n’a pas dit un mot et je ne parle pas non plus. Je lui renvoie un sourire. Nous sommes heureux de nous retrouver, tout simplement. Pas besoin de se le dire.
Je m’engage sur l’autoroute et nous roulons ainsi deux bonnes heures. Maîtresse s'est endormie, fatiguée par une semaine de travail. C'est le bruit des roues sur les gravillons qui la réveille
lorsque nous arrivons à destination. Je me gare et sors lui ouvrir la porte: J'accompagne Maîtresse jusqu'à la porte de notre résidence du w.end. Il s'agit d'une vaste maison ancienne dans
laquelle le propriétaire loue des chambres, il fait également restaurant . Nous nous présentons à la réception où notre hôte nous accueille chaleureusement puis nous installe à notre
table.
Lors du repas, la discussion est animée et passionnante. Maîtresse me raconte l'histoire de sa vie : comment elle s'est découverte une vocation de dominatrice dès l'âge de la puberté et ce qu'elle attend d'un soumis. De mon côté je ne manque pas de lui ouvrir mon âme afin qu'elle en prenne plus facilement possession. Le repas est délicieux et, le bon vin aidant, nous sommes rassasiés et détendus au moment du café. Elle me demande alors de monter dans la chambre, de me dévêtir entièrement, de mettre un bandeau sur mes yeux et de l'attendre « en position » c'est à dire à genoux, les mains sur la tête ; je m'exécute et monte me préparer.
Je l'attends, aveuglé, depuis un long moment lorsque la porte s'ouvre. J'entends Maîtresse entrer et s'asseoir dans un des fauteuils de la chambre. Elle me dit d'avancer et de me pencher jusqu'à ce que je rencontre son pied contre mon torse. Elle a enlevé ses chaussures et m'ordonne de lui masser les pieds, ce que je fais avec grand plaisir. Je lui suce les orteils un à un, délicatement. Les caresses et massages durent ainsi un très long moment. Plusieurs fois je fais des tentatives pour remonter le long de ses jambes mais elle refrène vite mes ardeurs par un petit « tss ». Il faut croire qu'elle ne se lassera jamais de mes caresses car je commence à avoir la langue et les lèvres endolories à force de lui lécher les pieds. Soudain j'entends un bourdonnement et mets un moment avant de comprendre que maîtresse a sorti un gode vibrant et est en train de se caresser. Je l'entends d'ailleurs gémir doucement. Bien que totalement aveugle, je l'imagine très bien en train de se donner du plaisir, en me contemplant et en appréciant chacun de mes coups de langue sur ses orteils. Soudain ses halètements se font plus rapides, Elle va jouir. Je suce son gros orteils comme si je lui faisais une fellation. Elle se cabre dans un petit cri qui semble venir du plus profond de son ventre. Elle reprend son souffle pendant que je continue à la masser délicatement. Elle me lance ensuite « Branle-toi, jouis sur mes jambes, vite! ». A genoux, le torse relevé, je saisis mon sexe et fais aller et venir ma main rapidement avant d'éjaculer. Maîtresse me prend alors par la nuque et me fait me pencher. Ma bouche entre en contact avec ses jambes que je lèche à nouveau. Sa main me guide et je nettoie la semence répandue. Je lèche mon propre sperme sur les jambes de la maîtresse et je crois que je n'ai jamais été aussi heureux.
Après un dernier verre de champagne, nous allons nous coucher. Maîtresse m'a fait revêtir un maillot de bains trop petit et un short moulant par dessus. « Je veux sentir ton corps contre le mien, je veux que tu t'habitues à être contraint ». Je ne comprends tout d'abord pas très bien mais finis par m'endormir dans ses bras.
Au matin je suis réveillé par une érection douloureuse contenue par mes sous-vêtements trop petits. Maîtresse dort toujours mais je n'ose bouger de peur de la réveiller. Je reste ainsi longtemps à la regarder dormir et à attendre son éveil. Je comprends maintenant pourquoi maîtresse m'a ainsi contraint. Bander et souffrir : voilà mon programme de soumis désormais.
Elle se réveille enfin, détendu et heureuse. Elle commence par me caresser le torse puis les seins. Elle pince doucement mes tétons jusqu'à ce que je gémisse de plaisir. Elle passe sa main sur mon entre-jambe gonflé. Elle me tord les tétons et je vois à son sourire qu'elle apprécie la situation au plus haut point. Finalement elle guide ma tête entre ses jambes afin que je lui prodigue la plus intime des caresses. Elle jouit plusieurs fois de suite. Satisfaite, elle m'ordonne de me mettre à genoux et de me caresser devant elle. Elle dépose une assiette devant moi et je ne tarde pas à répandre mon sperme. Je lèche l'assiette, ayant compris que ce w.end serait sous le thème de la masturbation et de l'ingurgitation de ma propre semence. Le goût en est un peu poivré, pas désagréable une fois que la barrière de la consistance a été levée.
Nous prenons une douche et allons nous promener. J'ai choisi un site de bord de mer afin d'offrir à Maîtresse un dépayement complet. Elle apprécie et nous allons nous promener le long de la plage, bras dessus bras dessous comme de vieux compagnons. Les dunes sont désertes et nous trouvons un endroit abrité des regards. Maîtresse s'allonge dans le sable, au soleil, et m'ordonne de me caresser à nouveau. Je m'agenouille et m'exécute. Je mets plus de temps pour jouir cette fois mais Maîtresse semble apprécier mon effort. Elle se caresse doucement sous sa jupe.
Nous rentrons à notre gîte et réintégrons notre chambre. Maîtresse en profite pour me faire jouir une nouvelle fois. Je dois me mettre nu et m'empaler sur un gode de bonne dimension avant de cracher mon sperme à nouveau sous les caresses de Maîtresse cette fois. Je me répands sur ses doigts que je m'empresse de lécher.
Nous allons déjeuner dans la ville voisine. Le petit restaurant que nous dénichons est des plus agréables. Nous sommes installés en terrasse et à la fin du repas maîtresse me donne l’ordre d’aller aux toilettes me caresser. Je m’y rends après avoir pris soin d’emmener un verre dans ma poche. De retour et en m’étant assuré qu’il n’y a personne alentours je repose le verre discrètement et en absorbe le contenu. Décidément Maîtresse a placé cette journée sous le signe de la masturbation et elle souhaite que je n’en perde pas une goutte. C’est la cinquième fois depuis hier soir et je commence à jouir plus difficilement.
L’après-midi nous allons nous promener en ville. Nous faisons les boutiques et aboutissons dans un magasin de lingerie coquine. Le vendeuse, une jeune femme très jolie habillée d’une jupe en vinyle et d’un tee-shirt moulant, nous prend en charge en engage le dialogue avec Maîtresse. Nous sommes devant le rayon des tenues en vinyle. Personnellement je ne suis pas du tout adepte du travestissement ; je trouve cela un peu ridicule de se retrouver ainsi affublé de vêtements de femme alors que l’on est un homme. Mais Maîtresse semble trouver l’idée amusante et je me plie à ses désirs. Il faut dire que l’humiliation commence très fort lorsqu’elle explique à la vendeuse qu’elle souhaite me voir porter une tenue de soubrette noire et blanche. Le regard complice de la vendeuse me fait rougir. Je comprends mieux alors l’objectif de Maîtresse : m’humilier. Nous choisissons une tenue à ma taille puis je règle avant de quitter le magasin sous le regard amusé de la vendeuse. Je suis à la fois mort de honte et assez fier d’avoir pu subi cette humiliation ; fier d’avoir satisfait le souhait de ma Maîtresse.
Nous continuons notre shopping pour arriver dans un sex-shop. Outre la vente d’accessoires divers, ce magasin propose aux clients de visionner des vidéos en cabine. Maîtresse choisit un film de domination et demande une cabine double.
Nous nous enfermons dans le local et le film commence. Il s’agit d’un film en allemand mettant en scène une femme qui capture un homme pour le mettre en cage et en faire son soumis. Cire sur les tétons et le sexe ; martinet ; engodage, enculage au gode-ceinture… Rien n’est épargné à ce pauvre garçon. Maîtresse est assise dans un fauteuil et m’a ordonné de me mettre en position (à genoux, mains sur la tête) dos à elle. Ainsi je peux regarder le film avec elle et elle a tout loisir de travailler mes tétons. Elle les roule, les pince, les caresse sans répit. Je bande à nouveau. Au bout d’une demi-heure de ce traitement, elle me retourne, plonge ma tête sous sa jupe et m’ordonne de me caresser. Je la lèche et la fais jouir avant de prendre plaisir à mon tour. Je lèche toujours mes doigts souillés.
C’est déjà la fin de l’après-midi et nous allons de nouveau nous promener sur la plage. Il fait bon, le soleil chauffe encore ; je suis au bras de ma Maîtresse et si mon sexe est endolori par trop de jouissances, je suis heureux. Lorsque nous rentrons au gîte, nous avons l’air de deux amoureux mais dès l’entrée dans la chambre le tableau change puisque Maîtresse m’ordonne de me changer et de revêtir la tenue de soubrette. Je m’exécute et à ma grande surprise mon sexe se met à gonfler lorsque je m’aperçois ainsi déguisé dans le miroir. Maîtresse m’ordonne de me caresser et de jouir ; ce que je fais non sans difficulté. Je suis à genoux, Maîtresse me regarde intensément, je fais un effort de concentration pour réussir à bander et au bout d’un long moment, essoufflé, j’arrive à éjaculer deux gouttes de sperme que je m’empresse de lécher. Maîtresse n’a rien perdu du spectacle et pose sa main sur ma tête et me félicite « Bravo, tu es un soumis obéissant ; je suis fière de toi ». Moi aussi je suis fier de lui avoir offert cette branlette.
Nous allons ensuite dîner avant de regagner notre chambre. Fatiguée par cette journée de plein air, Maîtresse décide de regagner la chambre tôt. Elle y allume la télévision et commence à regarde un vieux film pendant que je lui procure un massage de pieds et de jambes qui dure toute la séance. Elle apprécie et une fois le film fini elle pousse ma tête entre ses jambes. Je la lèche longuement avant de sentir ses cuisses serrées autour de mon cou par les spasmes de la jouissance. Avant d’aller se coucher, je dois toutefois me caresser à nouveau et jouir sur ses adorables pieds. Je mets longtemps à cracher mon sperme dans un cri de douleur avant de nettoyer. Jamais je n’aurais cru pouvoir jouir autant de fois en si peu de temps. Jamais je n'ai eu aussi mal à jouir. Souffrir et obéir, voilà mon quotidien désormais.
La nuit se passe comme la précédente, sanglé dans un caleçon étroit. Maîtresse apprécie mon corps chaud contre le sien. Au matin, elle guide ma tête entre ses jambes comme elle aime tant au réveil. Puis elle m'ordonne de me caresser une fois avant le petit déjeuner puis une seconde fois avant de faire nos bagages pour le retour.
Nous reprenons la route en milieu de matinée car elle doit réintégrer son magasin. Maîtresse prend place cette fois à l'avant dans le but de dialoguer. Elle me fait part de sa satisfaction à mon égard et de son souhait de pousser plus avant son emprise sur moi. Mon sexe lui appartient désormais et elle désire le prouver. Elle l'a déjà fait ce w.end en me faisant jouir aussi souvent qu'elle le désirait. Jusqu'à ce que la douleur remplace le plaisir. Elle me présente un objet dont 'avais déjà entendu parler mais que je vois pour la première fois: une cage de chasteté pour homme (modèle CB 6000). Cet accessoire permet de maintenir enfermé le sexe et les testicules, empêchant toute érection et à fortiori toute jouissance. Je frémis en voyant l'objet mais Maîtresse me rassure en m'expliquant que j'ai toute la semaine pour en ajuster les anneaux à ma taille afin que je m'y habitue. Car Maîtresse a la ferme intention de faire de cet accessoire une partie intégrante de ma sexualité.
Je comprends que je vais vers une période de chasteté, que Maîtresse m'a fait vivre ce w.end pour mieux m'enfermer. Le règlement suivant sur la liste sera sans doute :
« Le sexe du soumis appartient à sa Maîtresse – TOTALEMENT. »
Je dépose Maîtresse à son travail, lui baise la main en lui souhaitant une bonne semaine. En la regardant s'éloigner Elle me manque déjà.
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