Mardi 11 août 2 11 /08 /Août 18:41

soumis, minou, d'une femme battante avec un « surmoi » dominant
pour ton bonheur … « gardienne de cette complémentarité »


Je te veux « esclave de mes désirs profonds »
Agenouillé au sol en signe d'obéissance
Etendre mes jambes sur ton dos...
Saisir ton sexe « pivot de la joie » et unique ustensile du vice
et de mes phantasmes !!

Te former à l'attente jusqu'à la soufrance et l'extase
Je te veux serviteur de mes caprices …
T'utiliser dans les tâches rituelles de la vie de chaque jour afin
D'être « ta Divine » que tu aimes entourer et chérir ….
Te soumettre à ma convenance et te punir pour t'imposer mes règles !

Je veux être « MOI » pour ta plus grande JOIE
Dans cette relation la plus épanouissante qu'il puisse exister …
Puisque c'est notre « REEL » à nous DEUX

Jamais rien n'est gagné ! Utiliser nos vices, notre imagination pour
Découvrir plaisirs et besoins secrets !
Avec ce respect, ce souci de protéger l'autre dans notre VIE !
Et pourquoi pas dans le sublime de se « chérir » dans le plaisir D/S …

NOMMER « AMOUR » , tout simplement d'une Divine et d'un soumis ...*

AVEC ESPOIR SI INTENSE, qui hante mes jours et mes nuits …

Par Mylady - Publié dans : POEMES
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Mercredi 5 août 3 05 /08 /Août 20:38

POEME DOMINANTE

 

Cet amour, cet amour soumis
Elle contemple cet homme nu
Qui à ses pis s’est étendu
Cet homme à ses pieds qui frémit
Mademoiselle chantonne
Elle ne désirait rien sinon
Que dans son coeur ce qui résonne
Joie de posséder ce garçon
Qui est tout à sa dévotion
Mademoiselle enfin rayonne
Mademoiselle rêva
Si longtemps, si longtemps en vain
Mais à la fin elle le trouva
Celui qui chaque beau matin
Lui baise tendrement la main
Toute tristesse alors s’en va
Mademoiselle domine
Celui qui l’aime et la vénère
Pour le griffer devient féline
Elle le dompte sans colère
Elle savoure sa prière
Car pour lui elle est la Divine
Mademoiselle se souvient
De ces jours et de ces années
Dont le souvenir lui revient
Rêves brisés et fleurs fanées
De ses envies inavouées
Auxquels ils ne comprenaient rien
Mademoiselle rit
Et s’éclaire son doux visage
Car ces temps-là sont bien finis
Dominer est son apanage
Pour la servir, lui rendre hommage

Celui qui l’aime est son soumis

Cet amour, cet amour soumis
Elle contemple cet homme nu
Qui à ses pis s’est étendu
Cet homme à ses pieds qui frémit
Mademoiselle chantonne
Elle ne désirait rien sinon
Que dans son coeur ce qui résonne
Joie de posséder ce garçon
Qui est tout à sa dévotion
Mademoiselle enfin rayonne
Mademoiselle rêva
Si longtemps, si longtemps en vain
Mais à la fin elle le trouva
Celui qui chaque beau matin
Lui baise tendrement la main
Toute tristesse alors s’en va
Mademoiselle domine
Celui qui l’aime et la vénère
Pour le griffer devient féline
Elle le dompte sans colère
Elle savoure sa prière
Car pour lui elle est la Divine
Mademoiselle se souvient
De ces jours et de ces années
Dont le souvenir lui revient
Rêves brisés et fleurs fanées
De ses envies inavouées
Auxquels ils ne comprenaient rien
Mademoiselle rit
Et s’éclaire son doux visage
Car ces temps-là sont bien finis
Dominer est son apanage
Pour la servir, lui rendre hommage

Celui qui l’aime est son soumis


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Félicitations Sarah

Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mardi 4 août 2 04 /08 /Août 19:08

LECTURE POUR REFLECHIR !   



LES ESPOIRS D UN JEUNE SOUMIS

 

 

Lorsqu'un homme prend conscience de son attirance pour la soumission, il se plait à penser qu'une littérature pléthorique l'attend sur le net. Trompé par des stéréotypes véhiculés le plus souvent par des non-pratiquants, il assimile souvent ce mode de vie à la sexualité. Le réseau des réseaux s'étant développé par la pornographie qui est restée longtemps le thème de recherche prédominant, il cherchera sur ces sites des réponses à ses questions. Il en trouvera autant que de tours de magie dans Harry Potter, échouant avec le même ridicule dans un cas comme dans l'autre à les appliquer à la réalité.

 

La seconde étape consiste à chercher effectivement une femme dominatrice. Utilisant le même outil où il est dit qu'on peut trouver absolument n'importe quoi, il réussira cette fois pleinement en trouvant principalement n'importe quoi. Des dizaines de sites lui proposeront de rester tranquillement assis, lui promettant de lui montrer tout ce qu'il désire, des dizaines d'autres lui offrant de vivre exactement ce qu'il veut ce qui, au final, correspond à peu de choses près à l'exact contraire de ce qu'il cherche.

 

La troisième étape consiste à croire en sa bonne étoile en cherchant à rencontrer une dominatrice par le seul hasard. Tous les indices sont alors passés au crible, regard hautain, jupe en cuir, tous les stéréotypes sont appelés à la rescousse. L'homme s'efforce alors d'oublier qu'il cherche à rencontrer une catégorie de femme dont il ignore tout ce qui revient à peu de chose près à se planter sous la tour Eiffel et demander aux passants « Je cherche quelqu'un dont je ne connais rien, pouvez-vous m'aider ». Pour une raison qui tient sans doute de l'hypotension intra-cranienne par transfert périno-sanguin, l'homme s'étonnera de ne rien trouver.

 

Une âme compatissante et raisonnée recommandera à coup sûr les forums. Ces lieux de discussions permettent en général aux débutants d'apprendre qu'ils ne savent rien et aux experts de comprendre qu'ils ne peuvent tout enseigner. Malheureusement, le propre d'une discussion est de présenter plusieurs points de vue et c'est bien là le malheur de celui qui n'en a toujours pas. Ce sujet est de ce point de vue encore plus frustrant puisqu'il est bien souvent expliqué au soumis qu'il ne peut comprendre, qu'il ne doit rien espérer et qu'il lui est même vivement recommandé d'exprimer le minimum requis d'idées.

 

Pour ma part, je ne sais pas ce qu'est une dominatrice, et peut-être moins encore ce qu'est un soumis. Mais j'ai lu tellement de définitions définitives et d'imprécations imprécises qu'il me semble que je suis capable d'être au moins autant dans l'erreur que la masse. C'est un objectif certes peu glorieux, mais le savoir servant avant tout à mesurer l'étendue de ce qu'on ignore, je commencerai par étaler mon ignorance.

 

 

Prenons le couple le plus ancien, celui qui aura établi les premières règles de comportement entre un homme et femme. L'histoire veut qu'Adam et Eve vivent dans un charmant jardin. Au coeur de ce jardin pousse l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Brisant l'interdit divin sur les conseils de leur animal de compagnie rampant, Eve en croque un fruit, puis invite Adam à en faire de même. Dieu dans une colère noire condamne le couple à l'exil. Adam mangera son pain à la sueur de son front et Eve enfantera dans la douleur.

 

Une lecture littérale tout autant qu'édifiante de cette histoire a sans doute conduit au modèle judéo-chrétien du couple Homme qui travaille/Femme au foyer. Dans cette interprétation, la femme est condamnée pour avoir brisé les tabous et l'homme pour s'être laissé tenter par celle-ci. Si l'on assume l'idée qu'il n'a probablement jamais existé de serpent qui parle, de pomme de la connaissance ni même de couple né du souffle de Dieu, on peut sans doute voir dans ce passage de la Génèse une allégorie que chacun est libre d'interpréter.

 

On peut ainsi remarquer que la femme est la première à s'élever de sa condition pour gouter au fruit de la connaissance. Elle brise l'interdit pour exister par elle-même, et ce n'est qu'à sa suite que l'homme franchit le pas. Le couple placé dans un enclos délimité de règles précises et d'interdits arbitraires vit en enfants de l'univers. Eve en exerçant son libre arbitre est la première qui parvient à l'age adulte, alors qu'Adam, en la suivant, est au plus un adolescent sous l'influence d'une mode.

 

On trouve alors chez ce couple les bases d'une relation D/S. L'homme se tournant vers la femme pour qu'elle lui indique le chemin, et la femme tentant d'élever l'homme de sa condition sans jamais y parvenir car toujours il sera celui qui suit. En adolescent, il verra en elle à la fois une mère et un fantasme sexuel. Elle, tentera de l'enfanter dans la douleur et malgré la sueur qui sera son pain quotidien, il restera celui qui attend d'elle les réponses. Devenant guide et gardienne, elle prend petit à petit la place de Déesse construisant l'enclos dans lequel il évoluera, rassuré, à l'ombre de ses règles et de ses interdits.

 

 

C'est ainsi que naquirent les Divines.


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Merci à toi Sarah pour ce très bel article qui fera réfléchir bon nombre de nos lecteurs.
Ils attendront également tes beaux poèmes.
Je t'embrasse
Mylady

Par Mylady - Publié dans : CONSEILS
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Mardi 28 juillet 2 28 /07 /Juil 10:47

REHABILITATION

 

Il est médecin mais aussi soumis… Cela n’a rien d’incompatible, beaucoup de soumis sont des personnes qui ont des postes à responsabilités dans leur vie quotidienne. Ils ont besoin par moments de se laisser aller, de ne plus rien décider, de remettre leur vie entre les mains d’une « dominante » qui leur dira ce qu’ils doivent faire, comment se comporter, leur imposera des actes, des tenues, des positions, des punitions.

 

Celui çi, appelons le jean, avait rencontré une Dominatrice sur le net. Ils avaient dialogué à plusieurs reprises et ils devaient se rencontrer ce soir là., dans son cabinet médical. Il avait tout préparé selon les directives qu’elle lui avait données. Maintenant il l’attendait, à genoux, nu derrière la porte d’entrée, depuis plusieurs minutes qui lui paraissaient des heures. Ce n’était pas sa première expérience dans ce domaine, mais il avait l’impression que celle çi serait particulière, il ne savait pas pourquoi. Durant ses dialogues avec cette femme il l’avait sentie différente, la domination pour elle n’était pas que des châtiments, des humiliations, des insultes. Elle prônait la Gynarchie, mais dans le respect mutuel, un minimum de sentiments, le soumis ne devant pas n’être qu’un objet même s’il devait s’offrir et faire tout pour le plaisir, le bonheur de sa Maîtresse.

 

Il lui avait raconté avoir commis ce qu’il considération comme une faute grave, sans la lui révéler, et il attendait une punition qui le laverait de ses remords. Et ce soir, il allait subir cette punition, il ignorait en quoi elle consisterait, et il attendait .. peut-être pourrait-il ensuite construire une relation BDSM sur la durée avec cette Femme.  La sonnette de la porte retentit, 3 fois comme convenu, il déclenche l’ouverture et la porte s’ouvre lentement, il réalise qu’il ne lui a même pas demandé comment elle était, ce n’était pas cela l’important pour lui. Elle lui apparaît.  Pas très grande semble-t-il, mais vue d’en bas elle le paraît, brune, plutôt forte, les talons de ses bottes claquent sur le carrelage quand elle s’approche de lui, il baisse les yeux sous son regard, tout en lui tendant une rose blanche, symbole de sa soumission. :

 

-        Bonsoir Madame, je suis à vous, tel que vous l’avez exigé, faites de moi ce que vous souhaitez.

-        Bonsoir jean, je vois en effet que tu as respecté mes ordres, nous allons voir si le reste de mes conditions le sont aussi.

Elle sort du grand sac qu’elle porte un collier de cuir qu’elle lui passe autour du cou, une laisse y est fixée.

-        Maintenant tu me guides vers ta salle d’examen ! à quatre pattes .. tu n’auras le droit de te relever que lorsque tu auras subis la punition que tu estimes avoir méritée, et recouvré ainsi le droit à mon respect.

-        Bien Madame.

 

Tirant sur sa laisse il la guide vers une porte dans le fond de l’entrée, elle ouvre et jette un coup d’œil circulaire sur la pièce. Ses desiderata ont été suivi a la lettre : la table d’examen se trouve au centre de la pièce, le tour libéré de tout ce qui aurait pu la gêner. Sur une petite table à l’écart sont posés un fouet court et une cravache.

-        installe toi sur la table à plat ventre !

-        tout de suite Madame ..

 

Lorsqu’il est allongé, elle sort des bracelets de cuir qu’elle fixe à ses poignets et ses chevilles, puis des cordes avec lesquelles elle attache les membres aux pieds de la table, en passe une autour de la taille qui passe sous la table, l’immobilisant totalement. Elle lui pose un masque sur les yeux, et un bâillon.

-        voilà qui t’évitera d’ameuter les voisins pendant ta punition, bien que je suppose que cette salle est insonorisée.

Il ne peut que grogner une affirmation inaudible.

-        je te laisse un instant, j’ai aperçu un distributeur d’eau dans  la salle d’attente, je vais me désaltérer avant de m’occuper de toi.

Elle sort de la pièce en fermant la porte,  va s’asseoir dans la salle d’attente, et feuillette un magazine, le laissant à ses inquiétudes, la solitude est bonne pour faire monter le stress..

 

Une dizaine de minutes plus tard, elle revient vers son « patient », elle lui caresse doucement le dos, les fesses, les cuisses, glisse sa main entre les cuisses tendues et durcies par la tension, et constate que le sexe est un peu érigé. La situation n’est pas pour déplaire à jean dirait-on !

-        tout va bien à ce que je vois ! tu es prêt ?

Le borborygme qui lui répond ressemble à un acquiescement, elle le prend en tout cas comme tel, et se dirige vers la table, hésite un instant puis se saisit du fouet, le fait claquer. Elle voit les muscles du dos de jean se tendrent., elle fait glisser la lanière sur toute la surface du corps de la nuque aux pieds, lentement, la peau frémit sous le cuir, léger comme une aile de papillon pour le moment. Soudain, sans prévenir, le fouet s’abat en diagonale sur les épaules, il pousse un gémissement, plus de surprise que de douleur probablement. Les coups se succèdent, réguliers, parallèles, 10 d’abord. Puis elle passe de l’autre côté de la table et en assène 10 autres toujours sur le dos, mais dans l’autre sens, les lignes se recoupent et aux points de croisement perle parfois une goutte de sang. Le supplicié halète, gémit, le corps se tord dans ses liens. Elle s’arrête enfin, et admire son œuvre, satisfaite.

-        alors, que pense tu du début de ta punition ?

-        ah oui c’est vrai tu ne peux pas me répondre, mais je suppose que tu apprécies ?

Un vague grognement encore, c’est bien tout ce qu’il peut proférer, alors  qu’elle ressort du cabinet et retourne dans la salle d’attente, boire un verre d’eau fraîche. C’est pratique ces distributeurs … pense-t-elle. Ce soumis semble endurant, il a bien réagi à ses coups de fouet ! il lui plait et elle aimerait instaurer avec lui une réelle relation D/s. L’avenir le dira.

 

Elle revient tranquillement, le bruit de ses pas fait tendre l’oreille de jean qui se demande ce qu’elle lui réserve encore. Les coups ont été durs, mais il a aimé et attend la suite avec une certaine impatience, mêlée de crainte. Le trouvera-t-elle assez résistant à son goût ?

 

Cette fois c’est la cravache qu’elle prend, elle lui tapote les fesses avec l’extrémité, c’est une belle cravache de cuir, très souple et lourde à la fois. Lorsqu’elle s’abat sur une fesse, la trace est immédiatement rouge sombre, les traits là aussi se succèdent dans un sens puis dans l’autre, créant un quadrillage, presque un damier. Les gémissements ont changé de registre, ils semblent indiquer plus le plaisir que la douleur. Lorsqu’elle passe sa main sous le ventre de Jean  le sexe est en effet en totale érection, elle lui fait une légère caresse, puis reprenant la cravache elle lui en applique 10 coups rapides sur chaque cuisse, parallèles, lorsqu’elle s’arrête, essoufflée et le bras raide, le soupir de jean est un soupir de jouissance, tout son corps s’est raidit, puis retombe épuisé.

 

Elle le regarde, un léger sourire sur les lèvres, un vrai masochiste celui là. Il lui plait de plus en plus. Sa main glisse sur les cheveux, effleure les blessures, puis elle dépose un rapide baiser sur la nuque qui frémit sous la douceur de cette bouche. Elle lui enlève bâillon et bandeau. Jean reprend lentement ses esprits, il était parti bien loin.. dans ce pays merveilleux où souffrance et plaisir se mêlent en un inexplicable  bonheur. Il redescend sur terre, lève un regard embrumé sur sa « tortionnaire » qui pose sur lui des yeux qui reflètent une douceur qu’ils n’avaient pas à son arrivée. Elle achève de le débarrasser de ses liens, il descend, tremblant, de la table et lui dit :

 

- je crois que maintenant je peux rester debout devant Vous !

 

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Merci chère amie et consoeur écrivaine pour ce beau récit dont l'histoire fera rêver plus d'un de nos lecteurs.
Votre imagination est un délice à lire !!!
Mylady
   

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Dimanche 26 juillet 7 26 /07 /Juil 22:46



J’entendis le clic du cadenas qui s’ouvrait. Je pouvais enfin bouger la tête. Je la tournais à droite à gauche, comme si je voulais en tester l’élasticité et effacer les raideurs qui ont peu à peu gagner mon cou. Mon esprit vit soudain mon corps libéré de toute entrave. Je crus qu’elle me  libérait. Mais son « tu vas tout nettoyer maintenant » me rappela ce qu’il en était.
J’attendais qu’elle me détache pour me mettre à l’ouvrage. De longues secondes s’écoulèrent avant qu’un « qu’est ce que tu attends ? » claque. Je répondis, faignant d’oublier le travail annoncé de ma langue « je ne peux pas passer la serpillère avec les mains attachées dans le dos ». Un rire tonitruant me répondit. « La serpillère ? Mais tu as oublié ce que je t’ai dit ! C’est ta langue qui va servir de serpillère ». Je voulu tenter un «je vous en prie, Maitresse ! Pas cela, c’est trop humiliant ! » qui finit par s’étrangler au fond de ma gorge. «  Ah, bon ! C’est comme ça ! Tu ne veux déjà plus obéir, bouge pas, je vais t’aider ! ». J’entendis son pas s’éloigner. Elle monta les escaliers et quelques instants plus tard, je l’entendis redescendre pour la sentir rapidement évoluer autour de moi.  Le premier coup de martinet me surprit. D’ailleurs mes reins en ont encore le souvenir. « Compte et répète, j’obéis Maitresse ! Je ramasse tout avec ma langue ». Mon manque de conviction au premier énoncé me valu un nouveau coup de martinet tout aussi puissant que le premier. « Tu te moques de moi ! Mets-y du cœur ! Je veux entendre ton envie de m’obéir ». Je n’avais pas vraiment envie de la faire. Mais au coup suivant, je me mis à répéter « trois, j’obéis Maitresse ! Je ramasse tout avec ma langue. » Mes mots étaient encore trop timides. Je le savais. « Comment ça trois ? Recommence à un ! » qu’elle ponctua d’un coup sur les fesses. Je m’exécutais soudain conscient que je n’y échapperais pas « Un ! j’obéis Maitresse ! je ramasse tout avec la langue ». Les coups tombaient méthodiquement « deux ! j’obéis Maitresse ! je ramasse tout avec la langue » « trois, j’obéis Maitresse ! je ramasse tout avec la langue ». au neuvième coup, tout aussi appuyé que les autres, je m’entendis dire « neuf ! j’obéis Maitresse ! je veux tout ramasser avec la langue ». « Et bien voilà, ça progresse ! » je ne sais si c’était les pensées de tout à l’heure me voyant lécher le sol, mais mon sexe se remit à bander. Dans un éclat de rire, un dixième coup vint m’arracher ma dernière tirade « dix ! j’obéis Maitresse ! je veux tout ramasser avec ma langue ». Mon ton était sans équivoque. On aurait dit que je n’aspirais qu’à cela. Et je crois bien qu’à cet instant, c’était vrai. Je ressentais sa victoire au fond de mon ventre.«je vois que tu es motivé en effet. Ca te fait bander de nettoyer ma pisse avec ta langue, sale petite chienne. Allez, au boulot ! » Ma tête s’inclina jusqu’à ce que je ressente le carrelage contre mon front, soudain humide. Et je me mis à laper. Avidement, comme si je n’avais rien bu depuis des jours. Comme si c’était un élixir de vie. Elle me dirigeait du bout de la chaîne. Mon érection ne me quitta pas pour autant et je sentis soudain ses doigts se refermer sur mon membre, comme si elle voulait en entretenir la fermeté. Cette caresse disparut aussi soudainement qu’elle avait commencé.  Une tension sur la chaine de mon cou me faisait avancer. Je continuais à laper, méticuleusement, presque gloutonnement.

« C’est bien ! C’est fini ! Redresse-toi ! » Il y avait un mélange de contentement, de satisfaction et de plaisir dans ces derniers mots.

 

Elle m’enleva le bandeau. La lumière pourtant blafarde du garage m’aveugla. Mon premier réflexe fut de fermer les yeux et de les rouvrir tout doucement. Elle m’apparut progressivement, dans toute la lumière qu’elle était, dans la myriade de couleurs qui envahissait mes perceptions. Qu’elle était belle !  Je ne trouvais pas de mots pour qualifier la magnificence qui l’habitait à mes yeux. Son charisme m’éblouissait encore plus qu’au premier jour et je m’enivrais de la beauté de ses formes. Elle était tout bonnement extraordinaire ! Une femme extraordinaire ! Je ne sais pas comment, mais elle dut ressentir mon émerveillement. Nous nous regardâmes pendant de très longues secondes et je crois pouvoir dire qu’une satisfaction réciproque pouvait se lire dans notre expression muette. Le silence fut plein de sens. Elle, femme définitivement victorieuse de cet homme dévoué à jamais, lui voulant d’une vie à ses pieds et chanter sa divinité. Même si ça lui coûtait un quelconque inconfort.  Surtout si ça lui coûtait cela ! Je voulu embrasser ses pieds. Elle me repoussa.

« Va te laver d’abord !  Tu pues ! ». C’était la dernière humiliation qu’elle m’imposait. Elle était fabuleuse dans cette tenue. Car c’était ses actions qui m’avaient mis dans cet état. Et elle faisait comme si  je n’en étais que le seul responsable. La magie de cette humiliation me fit baisser la tête. Toujours à quatre pattes, je me retournais et disparu par la porte. Je sentais son regard sur moi. Je n’avais même pas songé à me relever.

J’étais éreinté, mais je me lavais en imaginant d’innombrables situations où elle manifestait toute sa puissance  de Maitresse. Je sortis de la salle de douche, sentant la fraicheur sur mon corps parfumé. Elle m’appela. Je la rejoignis prestement et me jetais à ses pieds pour enfin les embrasser. Elle me caressa les cheveux, comme on caresse parfois le poil de son animal de compagnie,  avec une tendresse qui fait briller ses yeux d’amour. Je me mis à pleurer. C’était des larmes de remerciements. C’était de larmes de plaisir et de joie. C’était des larmes pour la beauté de son cœur. J’étais déjà avide de la prochaine fois, de son prochain jeu. Elle me regardait. Je sentais en elle à la fois un sentiment amoureux et une certaine admiration, du moins je croyais. Elle attendait. Mon « merci Maitresse » sembla ponctuer toutes ces heures qui venaient de s’écouler, comme si elle n’avait attendu que cela. Son sourire tendre m’enveloppa. Elle m’embrassa. C’est ma Maitresse.

Ses divins pieds enfilèrent des escarpins et à genoux devant eux, j’en accrochai la bride avant de leur donner un nouveau baiser amoureux. Je me relevai pour l’aider à enfiler son manteau et nous sortîmes diner, pleins de nos pensées merveilleuses et personnelles pour nous accompagner. Mais une seule pensée nous guiderait désormais : la beauté de l’autre et tout ce que nous avions encore à découvrir dans le partage de nos êtres.

Merci à toi brice pour ce magnifique récit qui aura su nous tenir en haleine et toutes mes félicitations.
Je remercie également ta Maîtresse qui a permis de le publier et vous souhaite à tous les deux de passer d'agréables vacances.

Amicalement à vous
Mylady
Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Samedi 25 juillet 6 25 /07 /Juil 10:45


Je sursautais. Mon corps s’électrisa une fraction de seconde.  Je n’étais plus seul, j’en étais sûr. La bouche endolorie par le port du bâillon, j’émis un gémissement complaignant. Un énorme éclat de rire y répondit. « Qu’est ce qu’il a  mon minou, il a peur ? Il croit que je vais lui faire du mal ?  Mais non rassure toi ! Je ne veux que ton bien. Pour que tu puisses devenir le parfait soumis que tu veux être pour ta Maitresse, c'est-à-dire moi.  D’ailleurs pour te le prouver, je vais te donner à boire. Tu dois avoir très soif avec toutes ces heures qui viennent de passer et la chaleur qu’il fait dehors. »

C’est vrai qu’il devait faire chaud, mais je ne le sentais pas vraiment grâce au carrelage. Tout à coup, je sentis des mouvements autour de moi et j’eu l’impression qu’elle m’enjambait. Elle décrocha très facilement le bâillon grâce à la bande velcro qui le maintenait, et alors que j’allais profiter de cette apparente liberté buccale pour lui exprimer une demande de libération suppliante, je l’entendis me dire « allez bois ! » J’ouvris la bouche, mais c’était chaud et je compris vite ce que c’était.  Alors que je voulais refermer la bouche, Maitresse m’attrapa les cheveux et m’obligea fermement à incliner la tête en arrière. « Tout ce que tu ne bois pas, c’est ta langue qui le ramassera et ce sera une condition pour que je te libère. Donc je te conseille d’en boire immédiatement le maximum tout de suite, d’autant que chaque fois que j’en aurai envie avant que je te détache, je ferai la même chose. Et crois moi, vu la chaleur qu’il fait, j’ai beaucoup bu. » Un nouvel éclat de rire ponctua sa phrase. «  Si tu refuses de boire, tu vas te dessécher et vite tremper dans un vrai mare de mon champagne. Tu ne le trouves pas bon le champagne de ta Maitresse ? » Le ton diaboliquement angélique qu’il y avait dans cette phrase était magique. De cette magie qui vous fait faire les choses sans que vous y réfléchissiez, sans pouvoir y résister. De cette magie qui déconnecte quelques instants votre conscience sociale pour que vous vous laissiez aller à une totale réalisation de votre être. « Si Maitresse » dis-je dans un ton plus capitulateur qu’acquiesceur. La tension de sa main qui s’accrochait à ma chevelure pour me faire relever la tête aida très largement à ma prise de décision. Je rouvris la bouche et le flux qui s’était arrêté quelques instants, repris en m’inondant le visage et la gorge. Je buvais, j’avalais avidement tout ce que je pouvais, m’imaginant en train de lécher le sol du garage pour tout ramasser, comme une chienne qui lape une flaque d’eau. L’idée de la proximité du sexe de ma Maitresse à quelques centimètres de ma bouche mélangé à cette idée entraina une nouvelle érection incontrôlée. Je sentais mon corps ruisseler du liquide dorée que je n’arrivais pas à avaler. Et je voyais Maitresse me tenir en laisse d’une corde improvisée, les membres toujours entravés et qui m’encourageait du fouet pour finir de ramasser le précieux liquide avec la langue. Mon érection redoubla. Le flot se tarissait et j’avalais la dernière goutte encore plus avidement que la première. Quelque part j’étais aux anges. Boire le champagne de ma Maitresse me remplissait de joie, même si  un sentiment de honte s’y mélangeait. Et le faire dans cette situation où il m’était impossible de m’y soustraire renforça mon excitation. « Lèche mon sexe et nettoie-le » dit elle soudain, d’un ton encore plus ferme qu’avant. Je ne me fis pas prier cette fois et ma langue s’activa d’autant plus que je sentais son corps venir s’appuyer de plus en plus sur ma bouche. J’avais l’impression qu’elle s’abandonnait petit à petit, s’asseyant presque sur mon visage. C’était absolument magique pour le soumis que j’étais. Je ressentais le plaisir qu’elle prenait à m’imposer cette caresse avec une telle force et en même temps une telle envie de sa part qu’elle aurait pu durer des heures sans que je cherche à m’y soustraire. Ma nuque me faisait souffrir de par les quelques kilos de pression qu’elle subissait, mais je n’avais pas envie que cela s’arrête. Pourtant après plusieurs minutes où ses soupirs se mélangeaient à ma propre extase, elle se releva « ça suffit, ça me parait très bien comme ça ». Elle avait la capacité de s’extraire de son plaisir avec une telle rapidité que j’en étais toujours émerveillé. Dans ces moments, je lui trouvais une force de géant et je lui reconnaissais encore plus son pouvoir de Maitresse.

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Vendredi 24 juillet 5 24 /07 /Juil 19:53


J’eus soudain l’impression que je n’étais plus seul. Tous mes sens se mirent en alerte, du moins ceux qui m’étaient encore disponibles. Je chassais toutes les idées de ma tête pour que toute mon attention se concentre dans mon ouïe et mon odorat. Les minutes s’écoulèrent. Non ! J’étais toujours seul. Mes pensées me reprirent. Pour finalement s’orienter vers ce qu’elle m’avait demandé. Pourquoi une Maitresse ? Et surtout pourquoi elle ? La réponse à la première question était plutôt simple. Le développement de ma sexualité s’était très rapidement orienté vers des rapports qui me plaçait en situation de soumission vis-à-vis de ma partenaire ; et il est vrai que j’adorais voir grandir le plaisir chez elle au point que l’idée d’être un jouet sexuel s’était finalement imposé à moi comme une évidence. Et rien en dehors des relations de domination soumission ne m’avait semblé aussi près de la réalisation de cette nature. J’en avais fait une grande partie de ma vie personnelle et toutes mes aspirations tendaient à cette satisfaction.
  C’était plus compliqué de comprendre pourquoi Ma Maitresse. J’avais passé de longues années à courir des dominatrices « de fortune », cherchant les coups, l’avilissement ultime où les situations d’humiliations forcées se multipliaient, pour me contraindre dans une position animale rejetant parfois toute forme de respect humain. Mais les quelques heures que cela duraient « me remettaient en forme ». J’avais essayé de transformer  une épouse en cette dominatrice sévère, hautaine et cruelle, adorant s’amuser de son jouet. Sans résultat du fait de sa propre nature qui avait fini par mélanger l’indigence et le refus de l’effort dans les situations qui se présentaient et que je provoquai pourtant très généralement pour l’inciter à passer le cap. En rencontrant ma Maitresse, une alchimie s’était produite en moi, celle mélangeant le plaisir et l’amour, l’envie et la joie. J’étais rapidement tombé amoureux d’elle. D’abord parce que notre relation me donnait l’occasion de réaliser pleinement mes fantasmes de travestissement, d’humiliations, de punitions, de servitude forcée, …mais aussi parce que j’étais émerveillé par son esprit si ouvert, si avide d’expériences, si prompt à vouloir la réalisation de l’individu que j’étais. Et il faut reconnaître une chose, elle se démenait pour notre plus grand bonheur. Chaque fois que la voyais, j’avais envie de me jeter à ses pieds pour les embrasser. Chaque fois que la voyais, j’avais envie de lui écrire mon appartenance et la dévotion que je voulais lui prouver. Elle était sans cesse admirable dans un habit de lumière qui faisait d’elle pour moi un soleil, même si je n’étais pas toujours d’accord. Et elle avait su progressivement me faire capituler et renforcer mon plaisir d’être son jouet, parfois sexuel pour son plus grand amusement. Des dominatrices j’en avais connu plusieurs, certains trouveraient même le nombre important, mais aucune n’avait su mêler la force des sentiments et la puissance de mes fantasmes les plus indicibles. Je trouvais finalement normal de me voir ainsi, attaché, attendant patiemment son retour, comme la bonne chienne qu’elle aimait que je sois. Et j’aimais l’être, rien que pour voir l’envie briller dans ses yeux.

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mardi 21 juillet 2 21 /07 /Juil 20:45


FETE DE L’AMITIE DU CERCLE

 

Ou la SAGA DE LA TONNELLE

 

 

La première Fête de l’Amitié du Cercle a eu lieu l’année dernière à la mi juillet 2008. Comme il était prévu de faire un barbecue, Mylady s’était démenée pour trouver une tonnelle assez grande pour que tous soient confortablement installés, à l’abri des rayons du soleil et des regards des passants. Malheureusement ce jour là le soleil avait décidé de bouder et il pleuvait à verse.. impossible de monter la tonnelle, déception générale, mais bon.. on fait contre mauvaise fortune bon cœur et la Fête a lieu à l’intérieur.

 

Cette année, la date de la Fête est fixée au 18 juillet, Mylady compte bien voir enfin sa tonnelle installée et la ressort 2 mois avant pour qu’un ami regarde la façon de la monter. Mais impossible de retrouver la notice de montage. Malgré des recherches approfondies pas moyen de remettre la main sur ces feuilles. Elle contacte le magasin fournisseur qui n’arrive pas à lui procurer le document.

Comment faire ? Interrogé Patou, qui outre ses talents de cuisinier, est un excellent bricoleur la rassure, ça prendra un peu plus de temps mais il finira bien par arriver à la monter cette fameuse tonnelle. Maîtresse Héléna et patou viendront donc la veille pour l’installation et je suis chargée de venir surveiller le montage.. F. ami de Mylady sera sur place pour aider patou.  Donc tout va bien.

 

Dans les jours qui précèdent, nous surveillons la météo, elle ne semble pas vraiment optimiste. Nous comptons quand même sur un peu de chance pour que le temps vire au beau. Hélas, le vendredi après midi nous sommes à pied d’œuvre, mais il pleut, il vente,  il fait froid.. Impossible d’attaquer la mise en place.  Enfin, après le goûter agrémenté d’un kouglof, chef d’œuvre de Mylady, vers 18 h la pluie s’arrête enfin. Courageusement F. et patou décident de commencer et de faire une partie de l’installation, ils finiront demain. Nous les regardons de loin, derrière les vitres, il fait vraiment trop froid et nous n’avons pas prévu de tenues d’hiver et le comble, Mylady décide de faire une flambée dans sa cheminée. Miracle, ils se débrouillent comme des chefs, et nous sommes appelées juste pour tenir les mats quelques minutes le temps de faire les dernières fixations. A 20h30 tout est terminé, et nous pouvons prendre l’apéritif pour arroser cette belle réalisation. Mylady est un peu inquiète toutefois quand ils lui annoncent que l’arrimage a été fait avec des cordes reliées au sapin, à la gouttière de la maison, et surtout … !!! au pare-choc de sa Jaguar de collection ..

 

Après une nuit de repos, bien méritée par nos bricoleurs, la matinée du 18 commence sur les chapeaux de roue. Après le déjeuner au kouglof Héléna et moi accompagnons Mylady faire quelques courses car notre cuistot a oublié certains ingrédients indispensables à la paella prévue à midi. La pluie est malheureusement toujours là, mais notre optimisme est intact, le soleil va arriver.

Les heures tournent vite et nos amies arrivent l’une après l’autre, mais toujours pas de beau temps. Tant pis nous mangerons à l’intérieur. Voici Divina, seule car son ami travaille et ne pourra venir que le soir. Ensuite Maîtresse Petite Etoile et harri qui avaient annoncé leur venue  pour 12h30 arrive à 11h45, bousculant le planning de notre cuisinier qui commence à paniquer. Nous le rassurons, rien ne presse, et nous mangerons à l’heure prévue. Cela nous laisse le temps de papoter un peu en attendant Maîtresse Caroline qui n’est pas encore là.  Elle arrive en même temps que l’apéritif. Il avait été prévu que nous aurions toutes et tous des chapeaux, ils auraient été plus agréables à porter sous le soleil, mais tant pis, nous les portons quand même.

 


La paella est splendide, nous nous régalons, les invités ont fourni le rosé qui l’accompagne, c’est un moment convivial de pur plaisir. La pluie est oubliée ! Les dialogues vont bon train, comme toujours lorsque nous nous retrouvons. Après le fromage une délicieuse salade de fruits complète le repas, avec bien sur le kouglof de Mylady ! Elle les fabrique à la chaîne depuis vendredi. Il y en a toujours un qui tourne dans le batteur, qui monte au dessus du buffet ou cuit dans le four ..

 

L’après midi, un timide rayon de soleil nous incite a faire une petite promenade sur les hauteurs autour du village. Le grand air est agréable après ce bon repas, et aide à la digestion. Mais il ne fait toujours pas assez chaud pour que nous puissions envisager le repas du soir sous la tonnelle. Au retour, après le goûter, une surprise attendait notre amie Petite Etoile. Une place dans le Cercle s’étant libérée avec le départ de notre chère Bébé Domina, nous avions décidé, à l’unanimité, de l’offrir à Petite Etoile. Harri avait été prévenu, et nous lui avons confié le soin d’offrir à sa Maîtresse le petit paquet contenant la rose blanche, emblème de notre Cercle. Mylady a fait l’annonce publique et Petite Etoile a été particulièrement surprise car elle ne s’attendait pas à cette intégration, qu’elle a acceptée avec plaisir. Ensuite Mylady a annoncé à harri qu’il allait devoir subir la sentence du dernier tribunal : 50 coups qui lui seraient appliqués par une des Maîtresses présentes, tirée au sort. C’est Héléna qui a eu ce grand plaisir et s’en est acquittée avec entrain après que Petite Etoile ait installé son soumis à l’étage sur un tréteau. Lorsqu’elle est redescendue, elle se sentait très en forme et a envoyé patou s’installer afin de subir la même récompense, pour ses efforts de ces 2 jours. Caroline a fait remarquer que, s’agissant d’une récompense, il fallait quand même qu’elle soit inférieure à la punition, et à proposé de limiter le nombre de coups à 49, puis l’assemblée a finalement décidé qu’il n’y en aurait que 48. Les 2 minous nous ont ensuite montré des fesses soigneusement rougies par notre chère Héléna qui s’en était donnée à cœur joie.

 

Ensuite le cuisinier patou et F. commencent à préparer le barbecue pour les grillades. C’est tout un art et ils font cela avec minutie.. Lorsque arrive l’heure de l’apéritif, il faut toute la persuasion de Mylady pour faire venir patou qui surveille les aubergines  qui grillent doucement. Il fait juste une apparition et retourne très vite à l’extérieur. L’ami de Divina arrive enfin mais dès qu’il a salué tout le monde, c’est Maîtresse Caroline qui nous abandonne, à notre grand regret, des obligations familiales l’obligeant à partir.

Héléna prend les commandes : combien de côtes d’agneau, de saucisses, de merguez. Des effluves appétissantes se faufilent dans la maison. Nous en salivons d’avance. Des salades ont été apportées par les invités, Divina a oublié ses tomates, heureusement il y en a dans le jardin de Mylady, qui a également préparé une grande salade verte décorée de fleurs de bourrache et de capucines. Enfin les aubergines grillées et fondantes arrivent - un régal – suivies des grillades. Les plats se vident rapidement, les cuisiniers ont préparé une 2ème série de grillades qui suivent le même chemin. Les fromages avec la salade aux capucines je le recommande ! Enfin le dessert, patou nous a préparé des croque en bouche accompagnés de chocolat qui font le régal de tous et surtout de certaines amatrices. La soirée se poursuit tranquillement entre café, tisanes, kouglof et discussions. La nuit est déjà bien avancée quand nous regagnons nos chambres pour une nuit réparatrice. L’air des Vosges est un excellent somnifère.

 

Dimanche matin, les levers s’échelonnent, et les cafetières se succèdent sur la table du petit déjeuner. Les derniers levés (que je ne citerai pas !) arrivent pour l’apéritif, ils n’auront pas droit au café, tant pis pour eux. Néanmoins Mylady leur a fait une agréable surprise la veille au soir en cueillant les roses odorantes de son jardin et en éparpillant les pétales sur leurs coussins. Ce dont elle a été remerciée chaleureusement pour cette charmante attention

Il restait des salades et des grillades, les cuisiniers ont réactivé les barbecues et nous finissons tout. Même la paella et les derniers croque en bouche !  (le séjour va encore me valoir un kilo supplémentaire, c’est sur). Tout de suite après le repas Maîtresse Petite Etoile et harri reprennent la route. Ils ont un assez long trajet à faire. Nous les voyons partir à regret, c’est l’inconvénient de nos rencontres, il faut nous séparer trop vite ! Héléna et patou préparent aussi leur départ, c’est un véritable déménagement car patou amène tout ce qu’il lui faut pour cuisiner !  Puis c’est le tour de Divina et son ami, je vais faire de même. Nous laissons Mylady retrouver le calme de sa montagne.

 

Toutes les meilleures choses ont une fin, mais nous nous reverrons bientôt !

 

Maîtresse Lia

 

 

Merci à toi, ma chère Lia pour ce compte rendu de notre merveilleux week-end de l’amitié.

Je rajouterais que j’ai toujours plaisir de vous recevoir dans mon humble demeure et l’essentiel est que vous en soyez heureuses et heureux.

La preuve de notre amitié se confirme au fil des mois et se consolide. Nous pouvons être fières que notre Cercle est un exemple de partage et de compréhension. Une soudure s’est ancrée, nous nous libérons de nos joies comme de nos peines. C’est ça, la vraie amitié !!!

 

Merci à vous mes amies !!!

 

Merci à toi patou, qui malgré quelques petits énervements, tu as su maîtriser la situation et nous satisfaire du meilleur de toi-même. Il était temps que tu apprennes la « zen attitude »


 

Je vous souhaite à toutes et à tous d’agréables vacances et vous envoie ma sincère amitié.

 

Mylady

Par Mylady - Publié dans : CERCLE DES DOMINATRICES
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Lundi 20 juillet 1 20 /07 /Juil 16:53




La douche de champagne

 

J’avais entendu le cadenas se refermer sur la chaine qui m’entourait le cou. Je sentis le souffle de ma Maitresse contre mon oreille et la force de ses dents se mêler délicatement à un baiser qu’elle me fit dans le cou, me laissant ainsi sa marque sur la peau.  La douceur de ses lèvres me fit encore plus frissonner que la force de ses dents.  Je ne la voyais déjà plus depuis de nombreuses minutes du fait du bandeau qu’elle m’avait posé sur les yeux, mais doucement, presque tendrement, elle me dit :

« Tu vas rester ainsi jusqu’à ce que je revienne. Tu pourras méditer et penser  à toute l’importance que j’ai pour toi. Quand je reviendrai, tu pourras ainsi me l’expliquer. Et si je suis satisfait de ta réponse, je te libérerai et tu pourras retourner à ton office pour mon service. Sinon, je te laisse là et tu auras encore toute la  nuit pour y réfléchir.  Passe une bonne journée mon minou ». Le ton plutôt doux, avec une pointe d’ironie dans ces derniers mots, se mélangeait avec la grâce de son sourire qui m’envahissait l’esprit. Il n’était pas question pour moi de lui répondre. D’ailleurs hormis un borborygme, je n’aurais pas pu émettre le moindre son du fait du bâillon boule dont elle avait soigneusement revêtu ma bouche. Certainement pour éteindre  ma loquacité habituelle et toute tentative pour l’amadouer.

J’entendis son pas s’éloigner. La porte du garage qui donnait sur la maison se referma et le bruit du moteur de la voiture s’éteignit dans le lointain. Je restai ainsi, à genoux sur le carrelage de son garage, face au mur. La chaine enserrant mon cou, cadenassée à un anneau, était particulièrement courte pour ne me laisser la possibilité de tourner la tête que de quelques centimètres. D’ailleurs dès que j’essayais, je sentais la rugosité de la surface bétonnée qui me faisait face, venir me rappeler ce qui se passait. J’étais là, sans la moindre possibilité de m’échapper,  puisqu’elle m’avait en plus soigneusement attaché les mains et les pieds, à me demander ce qu’il m’arrivait. Totalement nu, je sentais la fraicheur du carrelage se  répandre dans mon corps. Il faisait déjà très chaud dehors, malgré l’heure peu avancée de la journée (je supposais que c’était encore le matin, mais j’avais l’impression de rapidement perdre la notion du temps du fait de mes sens qui étaient partiellement diminués). Le temps passait. Des idées folles me traversaient, rallumant peu à peu la puissance de mes fantasmes. Maitresse était divine. Elle savait si bien jouer avec eux que j’avais l’impression que son imagination était intarissable. Elle répondait à mes idées de soumission dans la plus belle des dominations, celle guidée par l’amour de deux êtres qui se complétent si bien dans leurs envies respectives. Les pensées continuaient à affluer dans mon esprit quand soudain je me dis « et si elle ne revenait pas ?». Je me voyais là, pendant des jours, attendant, finissant par être affamé, avant de voir un inconnu apparaître devant moi le visage frappé de stupeur.

Je fus soudain pris d’une panique folle. Je cherchais à détacher  les liens de mes chevilles, tirant sur les cordes pour les détendre, pour les assouplir. Mais mes mains enchainées et cadenassées dans le dos, m’empêchait réellement de voir ce que je faisais et ma dextérité habituelle à défaire des liens me manqua du fait de mon affolement. Je sentais ma panique s’accentuer. Soudain, je réussis à reprendre mes esprits et à me calmer. Pendant les quelques minutes où j’avais perdu mon self control, un long filet de salive avait commencé à s’écouler le long de mes lèvres. Je fus pris d’une véritable honte quand je m’en aperçus. Qu’allait penser ma Maitresse quand elle reviendrait? J’étais ridicule. Que pouvait elle en penser, alors que j’étais complètement nu et dans l’impossibilité de me libérer de son fait. Elle allait certainement en sourire, rajoutant à mon humiliation actuelle le plaisir d’un rire expressif. Un peu quelque chose comme : « désormais je contrôle même ta salive ! ». C’était étonnant comme de simples mots que j’imaginais dans sa bouche pouvaient devenir terriblement excitant. Je sentis mon sexe se durcir. Même lui, lui obéissait comme s’il ne faisait en sorte plus partie de moi. C’était autant étrange qu’agréablement rassurant et je me surpris à sourire en l’imaginant commenter mon érection.  Le temps passait, mais je n’arrivais plus à évaluer depuis combien de temps j’étais ainsi. J’avais l’impression que cela faisait des heures. J’entendais des voitures passer dans la rue, mais aucune ne s’arrêtait. Sans savoir comment, le vide se faisait peu à peu dans mon esprit, ne laissait de la place qu’à l’image du visage de ma Maitresse et à ses magnifiques pieds se tendant vers mes lèvres. Je les trouvais tellement gracieux que j’en étais devenu totalement fétichiste. Et la voir se pâmer quand mes lèvres s’en occupaient était pour moi une des liqueurs les plus enivrantes que je connaissais. Je me souvins d’un moment particulièrement intense où elle m’avait demandé cette caresse dans un club. J’avais fini par m’abandonner totalement à son plaisir pour oublier où je me trouvais, pour oublier tous ces yeux qui étaient rivés sur moi. Rien que ce souvenir justifiait tout l’amour que je portais à ma Maitresse.

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Très beau récit de brice autorisé à publier sur mon blog par sa Maîtresse.

Merci à toi DS
Bros bisous
Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Vendredi 19 juin 5 19 /06 /Juin 16:56



LE SERVICE

 

Nous avons fêté notre troisième anniversaire de vie commune la semaine dernière et je souhaite vous faire part de mon expérience concernant le sujet de la douche dorée ou du champagne.

Maîtresse a, dès le début de notre relation, instauré un rituel concernant ce qu'elle appelle son « service ». Deux règles ont été posées au préalable: Premièrement, pas de contact avec les excréments ou autre coprophagie. Deuxièmement, je ne suis pas autorisé à voir Maîtresse Nue ou dans une position  d'infériorité.

Dès le début de notre relation Maîtresse m'a montré son goût pour ce qu'elle appelle son « Champagne ». Lors d'un de nos tout premiers rendez-vous, chez elle, elle a servi deux coupes sur un plateau pour l'apéritif. Mon verre n'avait pas la même couleur que le sien et n'avait pas de bulle. Mais elle m'avait déjà parlé de son penchant pour ces pratiques et je ne me suis pas étonné lorsque, trempant mes lèvres dans le liquide, je reconnus de l'urine. Bien que n'ayant jamais goûté, je bus par petites gorgées, tout en continuant la conversation sur un tout autre sujet sous l'œil amusé de ma Maîtresse. Le verre fini je le reposai et elle me demanda si je voulais être resservi. Devant ma réponse positive elle s'éloigna dans la cuisine pour remplir à nouveau mon verre que je dus boire avant de passer à table.

Maîtresse est aussi amatrice de « douches dorées » et elle ne manque jamais une occasion de se livrer à cette pratique, ce qui me permet, lorsqu'elle l'autorise,  de boire son nectar directement à la source.

Il faut avouer qu'au début je n'étais pas très amateur, trouvant cela vaguement sale. Mais je me suis renseigné et ai appris que l'ingestion d'urine est absolument sans danger pour la santé et que ce liquide est stérile et donc garantit une parfaite hygiène.

Ayant fait part de mes réticences à Maîtresse, elle m'a fait me masturber sous sa douche pendant trois mois, c'était ma seule façon de jouir et non seulement je m'y suis habitué mais j'y ai pris goût, sans doute par association de mon propre plaisir avec le contact du son nectar. Je dois avouer que L'idée machiavélique de Maîtresse a été très efficace puisque je suis et resterai un grand amateur de « Champagne ».

Du point de vue du soumis, le fait de voir sa maîtresse relever sa jupe et s'accroupir pour uriner est très beau et très érotique.. Quant au soumis qui ouvre la bouche pour recevoir le précieux liquide, il constitue un véritable acte d'amour. D'autant plus fort si , et c'était mon cas, c'est la seule occasion pour le soumis d'avoir un contact visuel avec l'intimité de sa maîtresse.

C'est après ces quelques semaines d'initiation que Maîtresse a mis en place les règles du service qui perdurent encore. Chaque fois qu'elle en donne l'ordre en prononçant le mot « service » ou qu'elle se dirige vers les toilettes, je dois m'agenouiller et mettre sur mes yeux un bandeau que j'ai toujours en poche. Ce peut être à tout moment et en tout lieu. Lorsqu'elle va aux toilettes je dois m'agenouiller face à la porte, les mains dans le dos jusqu'à ce qu'elle ait fini. Maîtresse ouvre alors la porte et me saisit généralement par les cheveux. Je m'avance sur les genoux jusqu'à ce que ma bouche soit en contact avec son sexe encore mouillé pour y passer ma langue et l'essuyer le plus soigneusement possible. Ce rituel toujours identique se répète plusieurs fois par jour – au moins autant de fois que ma maîtresse va se soulager. Lorsqu'elle est sous la douche ou dans le jardin, elle prend alors soin de se soulager directement dans ma bouche. Je m'évertue de boire son nectar qui coule à flot et il n'est pas rare que j'en sois éclaboussé, recouvert. Je dois toujours attendre l'ordre de Maîtresse pour  me relever et il peut arriver que je reste ainsi à genoux, les mains dans le dos, trempé de son Champagne, dans la douche ou dans le jardin, aveuglé par le bandeau. Une fois je suis resté une bonne heure dans le jardin à attendre l'ordre de me relever. J'étais au soleil, j'avais chaud mais j'ai aimé souffrir ainsi pour ma maîtresse.

Chaque fois que je dois faire le service, je me précipite, heureux à l'idée d'être en contact avec l'objet de toutes mes convoitises, même si je sais que je ne pourrai me délecter de sa vue. J'aime son  goût et son odeur, sentir son clitoris gonfler sous ma langue. Avec l'espoir parfois récompensé qu'elle m'autorisera à la faire jouir ainsi.

Car le plaisir de ma maîtresse est ma seule et unique motivation. Lui apporter ce plaisir sur un plateau.

Ma raison de vivre: être à son service.

Fidèle



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Très beau récit Fidèle qui va faire rêver nos lectrices et lecteurs.

Félicitations pour ta belle imagination qui t'a valu être nommé écrivain public à GYNARVILLE;
NOUS EN ATTENDONS D'AUTRES !!!

Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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