Mercredi 18 février 3 18 /02 /Fév 11:45


L’ENFER AVEC TOI, C’EST LE PARADIS !!!

 

 

Manuscrit d’une Dominatrice dont je vous rappelle le résumé :

 

Un grand parc, une belle maison, un couple de serviteurs dévoués, dans une Alsace accueillante…

Et surtout une Femme qui découvre sa véritable nature de Dominatrice. Machiavélique et tendre, sévère et amoureuse elle va, au cours d’une vie bien remplie, voir passer entre ses bras et surtout entre ses griffes, des hommes et des femmes auxquels elle fera découvrir tout à la fois l’Enfer et le Paradis, intimement mêlés.

Ils subiront ses tourments, et se livreront à Elle corps, cœurs et âmes. Et aucun de ceux qui l’auront approchée, aimée et subie ne pourra jamais l’oublier, même lorsque la vie les séparera. Elle restera inscrite dans leurs mémoires en lettres de feu.

Nous les découvrirons au fil des chapitres, avec leurs qualités et leurs défauts, mais surtout un point commun : Leur soumission, leur dévotion, leur Amour pour MYLADY !

Grâce, sa tendre amie, Laurette, Laura, Alexia, Maty le rebelle, le petit Benjamin, Valéry l’infidèle, Martial le bricoleur de génie, Romuald, Henry le maso, Frédérick son fidèle ami et d’autres encore, soumis, soumises ou dominatrices. Des portraits parfaitement rendus de personnages tous différents mais tous attachants (et souvent attachés).

Un supplice digne de la machiavélique Mylady sera de devoir attendre la parution des chapitres. Et plus d’un lecteur en perdra le sommeil….

 

Maîtresse Lia

 

 

Vous pouvez le télécharger sur le site

www.mylady.fr



Bonne lecture !!!

Par Mylady - Publié dans : L'ENFER AVEC TOI, C'EST LE PAR
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Mardi 17 février 2 17 /02 /Fév 11:39


Le renoncement est pour moi synonyme de sacrifice dans le fait qu'une véritable histoire d'amour qui s'instaure malgré les alléas et difficultés du quotidien, comment ne pas renoncer à ces petites habitudes quand sa Divine se doit d'être servie en tant que telle. Etant moi même sans collier pour l'instant, combien de fois ais je vu des soumis obéir au doigt et à la cravache et 10 minutes après venir se réfugier tendrement entre les jambes de la Maîtresse et se faire caresser amoureusement. Alors oui pouvoir véritablement vivre cela, mon renoncement deviendra réel. Le renoncement à paresser au lit un dimanche matin, le renoncement à une journée de liberté vu les taches domestique et autres à effectuer et ordonnés pour votre bien être et votre statut Mesdames, le renoncement à une vie sexuelle vécue de son propre chef et souvent égoïste de la part des hommes pour être dirigée complètement par sa Divine et pour son propre plaisir...

La liste peut êtes longue Maîtresse Petite Etoile et j'oublie certainement beaucoup d'autre aspects plus personnels, plus intimes de ce RENONCEMENT tellement parlant et fort ne serais-ce que le fait de le prononcer (ah la langue française!)

Et vous avez raison, que vous soyez en chaussons et peignoir un samedi matin ou en tailleur et bottée le soir même, mon sacrifice volontaire à vous servir et à vous obéir sera bien le même.

Luc

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Toutes nos félicitations Luc pour cet exposé sur le renoncement d'un soumis.
Ce ne fut pas évident de savoir l'exprimer mais tu as su trouver des mots et des situations simples pour expliquer ta vision du renoncement.

Encore BRAVO !!!

Mylady

Par Mylady - Publié dans : ARTICLES
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Samedi 14 février 6 14 /02 /Fév 23:30


LA BOUTIQUE …….fin

 

Sa Maîtresse s’approchant lui soulève le menton de la poignée du fouet - toute chaude de sa main - elle plonge son regard magnétique dans le sien, il ose à peine le soutenir..

-        alors mon petit yves qu’en penses tu ??

-        Madame, je vais être franc, je suis mort de peur ..

-        Il est encore temps, je peux te détacher et te laisser partir, tu ne remettras jamais les pieds dans ma boutique et tu perdras toute chance de devenir mon soumis comme tu l’espérais. Je te laisse le choix !

-        Madame, j’ai peur mais je vais me laisser une chance de vous mériter. Punissez-moi comme vous l’entendez. Je veux juste vous dire que je n’ai jamais été puni et que je ne sais pas ce que je suis capable de supporter.

-        C’est ce que j’espérais t’entendre dire. Et je serai indulgente pour cette fois. Je vais me contenter de te donner la fessée que tu as bien méritée !

Sans lui laisser le temps de bien assimiler ses propos elle pose son fouet, et entreprend de lui claquer les fesses des 2 mains, lentement d’abord, puis de plus en plus vite, de plus en plus fort, il a l’impression qu’un brasier prend possession de son fessier, il trépigne et se tord ne sachant plus comment échapper à ce feu qui crépite derrière lui.. il finit par supplier :

-        Madame, je vous en supplie, je n’en peux plus, j’ai trop mal, je ne dois plus avoir de peau sur les fesses !!

-        Pauvre petit douillet, mais ce n’est rien cela …!! demandes  à d. s’il ne préférerait pas ta place à la sienne. Il va falloir t’endurcir, car des corrections tu en auras d’autres, crois-moi. Mais bon il faut aussi que je garde des forces pour la 2ème série de fouet. 

Après une dernière claque, magistrale, elle abandonne yves, anéanti sur son chevalet. Elle retourne s’installer derrière d. qui se crispe dans l’attente de la reprise des coups. Elle le fait languir un moment, allant et venant, le frôlant parfois, il sursaute comme si elle l’avait frappé, il ne sait pas quand va venir la morsure du fouet et l’attente est presque pire que la douleur. Le bras se lève, le fouet vient s’enrouler autour des cuisses, la mèche cingle le sexe, le malheureux ne peut retenir un cri. Déstabilisé par ce premier coup, il supporte de plus en plus mal les suivants, gémissant et suppliant. Lorsque la punition est terminée, il est en larmes.

Madame D. a suivi toute la scène, sans un mot, savourant les plaintes de son mari avec un plaisir sadique. Son amie la rejoint et lui glisse quelques mots à l’oreille, elle acquiesce avec une joie non dissimulée. Madame D. vient rejoindre le puni, et tout en le détachant, elle lui révèle ce qu’elles viennent de décider :

-        Tu vas passer le reste de la nuit ici, au cachot, sois tranquille je te libérerai assez tôt pour que tu aies le temps de rentrer chez toi et te rendre présentable pour aller ouvrir ta pharmacie à l’heure..

-        Oh Madame, pitié, j’ai si mal, la nuit au cachot va être un enfer.. je ne pourrai jamais dormir.

-        Ta Maîtresse est d’accord, elle doit savoir si tu es capable de le supporter ou non .. Tu ne vas pas la désavouer en te plaignant et en suppliant ???

-        Mesdames, je suis bien obligé d’accepter vos décisions …

Yves, qui vient d’être détaché également, s’interroge sur le cachot, de quoi s’agit-il ?  Madame M., devinant ses questions, lui précise !

-        yves tu vas descendre chercher une bouteille d’eau à la cuisine, et ensuite tu pourras voir le cachot où ton camarade va passer une excellente nuit.

Il se précipite dans l’escalier, se saisit d’une bouteille d’eau et remonte 4 à 4 oubliant ses fesses en feu. Dans un coin de la pièce une petite porte est ouverte, il ne l’avait pas remarquée jusqu’alors. Elle donne dans une soupente où il est impossible de tenir debout, une chaîne est fixée à une poutre, que Madame M. accroche au collier de d., elle lui donne une couverture et la bouteille d’eau, et le pousse dans le réduit. Accablé mais résigné, le pauvre d. plié en 2 s’introduit péniblement, et étale rapidement la couverture au sol pour s’y installer pendant qu’il y a encore un peu de lumière avec la porte ouverte. Son épouse lui lance un « bonne nuit chéri » ironique.

Madame M.  referme et donne un tour de clé.

-        Il se fait tard chère amie, je pense que tu as hâte de rentrer chez toi ?

-        Oui en effet, je vais avoir du travail demain à la pharmacie, je crois que mon mari ne va pas être très « rapide » ni très « opérationnel » . Je te souhaite une bonne nuit également, ajoute-t-elle en coulant un regard vers Yves.

Madame D. embrasse son amie, fait un petit signe de la main à Yves, et regagne sa maison.

-        Maintenant que nous sommes seuls Yves, je vais te poser la question de confiance : tu viens de constater que je suis plutôt sévère et que je ne laisse rien passer. Souhaites tu vraiment devenir mon soumis, te plier à mes règles, et subir mes punitions ? si tu veux je peux te laisser une nuit de réflexion.

-        Madame, il y a si longtemps que je rêve d’être entre les mains d’une Dominatrice telle que Vous, je Vous dis donc dès ce soir : « Je suis à Vous »

-        Très bien, je te prends à l’essai pour un  mois, pendant lequel tu répondras à toutes mes exigences. Rassures toi, je n’empièterai pas sur ta vie professionnelle, et je sais être discrète. Mais en dehors de cela tu devras m’obéir aveuglément.

-        Bien Madame, j’accepte et je ferai tout pour vous satisfaire.

-        Dans ce cas tu peux rentrer chez toi, je te fais cadeau de ta tenue de ce soir. Mais saches également que je ne suis pas particulièrement attirée par la féminisation d’un soumis. La seule tenue qui me convienne réellement est la nudité ! Demain tu te présenteras à la boutique en sortant de ton travail. Tu feras le ménage.
Bonne nuit yves. A demain !!

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Merci Lia, au nom de toutes tes amies et lecteurs d'avoir agrémenté mon blog de tes merveilleux récits.
Je respecte ta décision et espère qu'un jour une autre de mes amies saura poursuivre ton oeuvre.

Je t'embrasse très fort

Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Jeudi 12 février 4 12 /02 /Fév 23:38

Ma chère Mylady,

Voici la fin de l’histoire. Pour faire plaisir à nos lecteurs je veux bien que tu la fasses paraître sur ton blog. Mais c’est la dernière histoire de LIA. Encore merci à toutes et tous de vos commentaires d’encouragement.


 

 

LA BOUTIQUE  - suite 3

 

Madame M. précise à ses amis :

-        C’est yves qui nous offre le champagne !

Rougissant yves débouche la bouteille adroitement et remplit les coupes avec précaution, alors qu’il contourne la table basse pour servir Madame D. celle-ci  lui décoche discrètement un coup de pied dans la cheville. Surpris yves fait un faux mouvement et verse quelques gouttes à côté du verre. Madame D. prend un air courroucé pour signaler à son amie :

-        il est très maladroit ton nouveau soumis, vois ! il a versé à côté. Tu vas avoir du travail pour le former à un service correct.

-        Je vous prie de bien vouloir m’excuser Madame, j’ai eu un geste un peu trop brusque en effet.

Madame M. le foudroie du regard, et lui promet que cette faute ne restera pas impunie.

d. tente de faire diversion en présentant un plateau aux Maîtresse, afin de laisser le temps à yves de se reprendre. Celui se jette aux pieds de ces dames en renouvelant ses excuses et promettant de faire plus attention à l’avenir.

-        Nous acceptons tes excuses mais cela ne te dispensera pas de la punition ! nous en reparlerons tout à l’heure.

-        Je suis à vos pieds Mesdames, vous faites de moi ce que vous voulez…

En jetant un coup d’œil aux fesses rougies de d. Madame M. interroge son amie, sur les raisons de cette récente correction.

-        j’allais justement t’en parler, car cela te concerne directement. Figures toi que ce matin il m’a demandé s’il n’y avait pas possibilité d’éviter de venir ce soir - du travail parait-il - et il m’a aussi avoué qu’il craignait ta sévérité car tu trouves toujours une raison de le punir quand nous venons. Un tel aveu m’a mise en colère comme tu peux l’imaginer, et je lui ai appliqué immédiatement 20 coups de cravache pour mon compte personnel, en lui précisant que je te laisserais le soin de te faire justice toi aussi, à ta guise.

Madame M. rougit de colère pendant que d. penaud baisse la tête, s’agenouille devant elle et lui baise les pieds.

-        pardon Madame, je ne sais ce qui m’a pris de proférer de telles horreurs, vous savez bien que je vous apprécie, et vos punitions sont toujours amplement méritées.

-        Celle que tu recevras tout à l’heure sera à la hauteur de l’insulte que tu m’as faite ! Tu peux trembler… !

-        D’ailleurs emmènes immédiatement yves dans la pièce du haut, et préparez vous !

Yves se demande bien ce qui l’attends, celle qu’il appelle déjà en lui-même sa Maîtresse a l’air très en colère. Cela ne va sûrement pas arranger sa punition.. Il en veut un peu à d. d’avoir ainsi provoqué leur hôtesse, mais il a conscience également que celui-ci va le payer au prix fort.

Ils prennent un petit escalier très raide au fond de l’appartement, qui doit probablement accéder au grenier, ce qui est le cas, mais dans une partie du grenier a été aménagée une pièce fermée, que d. connaît bien puisqu’il sait où trouver la clé, glissée sur une poutre. La porte ouverte, yves découvre un véritable donjon, avec des chaînes fixées aux poutres, une croix de St André, un chevalet  et pas mal d’instruments de punition sur un meuble : cravaches, martinets, badines, pinces, godes etc..  Il frissonne rien qu’à la vue de tout ce matériel, il ne sait plus si c’est de peur ou d’envie. Ses rêves les plus fous sont en train de se réaliser, et il se demande s’il a vraiment bien fait de s’engager dans cette aventure.

 d. interrompt ses réflexions en lui rappelant qu’ils doivent se préparer, c'est-à-dire se mettre nus, et qu’ils ont intérêt à se dépêcher s’ils ne veulent pas accroître la colère de ces dames que l’on entends bouger en dessous, elles vont arriver !!

Lorsque les 2 amies font leur entrée dans la pièce, ils sont tous les 2 nus, à genoux, les mains dans le dos, les yeux baissés. Les yeux de Madame M. lancent toujours des éclairs lorsqu’elle se saisit de d. et l’attache bras en l’air à la poutre, puis lui fixe une barre d’écartement aux chevilles. Il est ainsi tendu au maximum. Elle installe, toujours sans un mot, yves à plat ventre sur le chevalet face à son compagnon.

-        yves tu vas assister à la punition d’un soumis qui a commis une faute très grave. Que cela te serve de leçon si tu souhaites toujours après cela m’appartenir. Sa punition va se faire en 2 parties, et la tienne tiendra lieu d’entracte.

-        D. je viens de recevoir un bel instrument ! un fouet arabe, que je n’ai pas encore testé, je vais l’essayer sur toi, j’ignore les dommages qu’il peut causer exactement, et comme je suis en colère je vais frapper fort. Tu en recevras 50 coups en 2 séries de 25, et tu devras annoncer les coups. Je m’occuperai d’yves entre les 2 séries.

Madame M. va chercher le fouet en question, noir, long et fin, et le présente à d. qui pâlit en le voyant.

-        Madame, je vous demande encore pardon, et je vous fais confiance pour ne pas être trop dure avec cet instrument qui me terrorise.

-        Il fallait réfléchir avant de faire une telle demande à ton épouse. Tu savais parfaitement qu’elle m’en parlerait ! tant pis pour toi…

Elle tourne un peu autour de lui le caressant du bout du fouet, de longs frissons font onduler la peau du malheureux, sur le front duquel brille une fine sueur . Madame D. s’est installée sur un petit sofa et regarde la scène avec une lueur étrange dans le regard. Elle attend visiblement avec une impatience mêlée d’un peu d’appréhension la correction que va subir son mari.

Madame M. recule d’un bon mètre derrière d.,  son bras se tend, le fouet se déroule comme mu d’une vie propre et vient cingler les fesses tendues, qui tressautent sous l’impact. Un dit-il d’une voix blanche. Les coups se succèdent sur les fesses, le dos, les cuisses, la longue tresse s’enroulant autour du torse pour achever parfois sa course sur les seins et le ventre où les traces prennent vite une teinte violacée. d. s’efforce de rester stoïque, mais des gémissements lui échappent parfois. Yves regarde ce spectacle, le cœur battant la chamade ; pourrait-il supporter un tel traitement ? il en doute, n’ayant aucune expérience. Le 25 haletant de d. accélère encore ses pulsations. Ca va être son tour. Il a envie de supplier qu’on le détache, qu’on le laisse partir. Seul un reste d’orgueil le retient de crier sa peur.



A suivre ...........

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Merci à toi ma chère Lia, cela aurait été dommage que nos lecteurs ne puissent connaitre la suite et la fin de ton merveilleux récit.

Je t'embrasse
Mylady
Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mercredi 11 février 3 11 /02 /Fév 23:40

L’obéissance ?  Pourquoi lutter ?

 

Mon prof de philo m’aurait posé ces questions quand j’avais 19 ans, je lui aurai certainement répondu : « je ne sais pas ce qu’est l’obéissance mais je sais très bien que la désobéissance, c’est refuser de faire ce devoir. L’obéissance ça doit être tout le reste. » Et j’aurai terminé mon devoir sur ce dernier mot. Et ce n’était pas propre à lui, car je faisais ainsi avec mes autres profs, ainsi que ma mère et mon père.

 

A l’écriture des lignes précédentes, je peux  dire que l’obéissance est d’abord un acte social, et c’est particulièrement vrai puisque je me positionne dans une relation DS où la hiérarchisation des êtres existe. Pourtant, comme vous venez de le lire, je ne suis enclin (comme tout le monde) ni à l’obéissance, ni à l’effort qu’elle demande. N’oublions pas qu’un des traits de caractères principaux de la nature humaine, c’est l’oisiveté. Certains confondent ce terme avec la paresse. Il n’en est rien et la suite nous montrera pourquoi. Si je (ou nous devrais je dire) suis conscient de cela, il y a automatiquement une question qui saute à l’esprit. Pourquoi ? Pourquoi, alors que je suis un être oisif, accepter de faire le ménage d’une maison (dans laquelle je n’habite même pas) ? Pourquoi accepter de nettoyer des bottes que je n’enfile jamais ? Pourquoi accepter de faire du bricolage, alors que j’ai franchement horreur de cela ? Pourquoi accepter de préparer le repas à ma Maitresse chaque fois que cela est possible (je vous vois venir, ça j’adore !) ? Pourquoi accepter toutes ces situations qui m’apportent contraintes et me demandent efforts où ma Maitresse met ma subordination à l’épreuve chaque fois qu’elle le désire ou qu’elle en a besoin ?

 

En fait la réponse à toutes ces questions tient en un seul mot, le Choix. C’est à ce moment là que tout se détermine pour l’obéissance et que la conscience fait que je rentre dans l’acceptation de ma situation et de mes penchants naturels à l’obéissance à ma Maitresse. C’est à cet endroit que la Maitresse et le minou fabrique leur relation DS (et je ne mentionne pas les actes et les sentiments qui viennent s’y rajouter, j’en parlerai après).

 

D’abord, il y a le choix des personnes. Deux êtres peuvent parfaitement s’accorder socialement, professionnellement, amoureusement, être naturellement et respectivement Maitresse et minou, et pourtant ne pas réussir à constituer, fabriquer, organiser, tout bonnement vivre une relation DS, parce que le choix délibéré n’en a pas été fait. Ne me demandez pas pourquoi, je suis différent de vous et la réponse est au fond de chacun de nous.

 

Ensuite, il y a le choix de dire « oui ». Aie ! Je vois déjà toutes ces nobles Divines crier à l’infamie, à la rébellion. En fait, je vais les rassurer tout de suite car il n’en est rien, bien au contraire. S’il existe des « oui », c’est qu’il existe des « non » et il en existe, j’insiste. Je ne parle pas d’insubordination. Je ne parle pas de refus comportementaux. Je parle d’une réalité appropriée à la relation DS. Je parle de « non » qui sont un jeu pour les deux protagonistes de notre relation, où je ne disparais pas derrière le simulacre du soumis décérébré. Je parle de « non » où ma Maitresse capture mes réactions, mes émois, mes rires et mes larmes. Et d’ailleurs avant d’écrire ces lignes, je suis allé subrepticement le vérifier auprès de ma Divine Déesse qui m’a confirmé ce que je suis en train d’écrire. Et ces derniers « non », où naissent certains de ses magnifiques sourires, sont systématiquement de l’émotion positive à l’état brut qui nourrit notre relation, et ne pourraient en aucun cas être remplacé par des « oui » laconiques, insipides et insignifiants d’ailleurs. Ainsi, ma Maitresse adore venir me pincer entre les cuisses et elle sait que je vais vite l’implorer pour que cela s’arrête. Que je vais lutter  contre ma propre acceptation de son plaisir pour capituler en m’esclaffant car des chatouillis viennent se mêler à ses pincements qui l’amusent. Et la tendresse diabolique que je lis dans son regard chaque fois qu’elle le fait souffrirait d’un « oui » trop vite arrivé.

 

Ensuite, il y a le choix des situations. Ainsi quand je lave par terre, quand je passe l’aspirateur, quand je nettoie sa cuisine, je suis amené à penser à son contentement. Et je me surprends à sourire en me disant que cela lui fait plaisir, ou parfois qu’elle ne le verra même pas. Mais je n’en suis pas chagriné car même à ce moment là, c’est son bien être qui prévaut par-dessus le reste. Que certains hommes ne se trompent pas, je n’ai rien à voir avec une parodie de male en disant et en réalisant cela. Qu’ils viennent sur un terrain de rugby avec moi ou qu’ils prennent un parachute pour se jeter dans le vide d’un avion et nous en rediscuterons après. Car toute l’obéissance qu’il me faut avoir pour répondre à ses demandes me rendent meilleur, plus attentif à mon environnement, plus attentionné à mes congénères et plus aiguisé dans mes choix quotidiens. Et j’en suis plus serein. Plein de raisons qui font que la domination devrait être prescrite comme traitement médical et remboursée par la sécurité sociale (lol !!)

 

Et puis il y a le sentiment. Les sentiments, je devrai dire plutôt. Car l’obéissance est aussi le résultat de ceux-ci. Je ne les décrirai pas ici. Je pourrais vous parler d’amour, le mien bien sûr, mais aussi le sien. Je pourrais mentionner mon admiration et j’ai été surpris de découvrir qu’une Maitresse pouvait en avoir. Je pourrais exposer ma gratitude mais la plus belle est celle qu’elle m’offre en écoutant mes propositions et qu’elle les réalise. Je pourrais vous raconter ma confiance, mais je suis admiratif de celle qu’elle m’offre si naturellement.

 

Alors, pour compléter tout cela et pour fabriquer l’obéissance avec ma Maitresse, nous faisons une chose qui fait parfois apparaître des désaccords, rares et je m’incline sans heurts la plupart du temps. Nous communiquons, nous échangeons, nous parlons de notre relation et de ses fondements, pour qu’elle soit le plaisir partagé que nous attendons respectivement d’elle. Et graduellement, progressivement, mes désobéissances réelles s’effacent. Non, pour rentrer dans une situation d’obéissance immédiate, mais pour s’arrêter au stade de l’acceptation de toutes ses demandes et je lui rends grâce de cela, car j’ai appris aujourd’hui à me poser beaucoup moins de questions inutiles. 

 

Pour conclure, n’oubliez pas amis minous ! Si votre nature de soumis vous a proposé de faire ce devoir, c’est d’abord votre choix de l’accepter qui vous a permis de l’écrire. Et ce choix,  nous le devons à ces Divines qui nous apprennent à leur faire confiance. Mais ceci est un autre sujet.

 

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Félicitations brice pour ce devoir qui t'a valu la meilleure note.
Comme disait Maîtresse Lia : suprême récompense qu'il soit publié.
Ceci dit en passant, c'est surtout ta Maîtresse qui mérite nos éloges.

Je remercie également Maîtresse Petite Etoile qui se donne beaucoup de mal pour préparer les cours.

Mylady

Par Mylady - Publié dans : ARTICLES
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Mardi 10 février 2 10 /02 /Fév 12:20

REUNION DU CERCLE

 

 

Samedi avait lieu la réunion mensuelle du Cercle des Dominatrices de l’Est. Jusqu’à la dernière minute nous avons craint les caprices  de Dame Météo. D’ailleurs Maîtresse Petite Etoile qui devait se joindre à nous, mais devait pour cela faire plusieurs centaines de kms, a renoncé au voyage, à notre grand regret, et au sien aussi je suppose.

Enfin nous sommes toutes arrivées à bon port, Maîtresse Héléna et patou, Maîtresse Caroline et alex, Perséphone et Divina, que leurs soumis n’ont pu accompagner, pris par leurs occupations professionnelles, et moi seule aussi pour cette fois..  Manquent à l’appel en fin de matinée Déesse Citroën et son soumis brice qui  devait s’occuper du déjeuner, patou dont c’était  l’anniversaire ayant été mis au repos forcé. Mais tout arrive, notre cuisinier aussi et tandis qu’il se met au travail nous faisons connaissance avec notre invitée, avec laquelle nous avions souvent dialogué, mais que nous n’avions encore jamais vue.  Sympathie immédiate !!!

Notre hôtesse avait dressée une magnifique table, où la blancheur de la vaisselle tranchait sur le rouge éclatant (démoniaque ??) de la nappe. Des cadeaux s’accumulaient autour des couverts..  Il faut dire que nous fêtions 3 anniversaires : celui de Maîtresse Héléna , de patou ainsi que le mien.  De plus Mylady avait  préparé une petite surprise pour chacune. Déesse Citroën avait fait une distribution de cadeaux également.

 

Bien entendu la curiosité est la plus forte et nous déballons immédiatement nos paquets. Chacune a un magnifique porte-clé orné d’une paire de mini menottes. Héléna reçoit 2 colliers assortis à sa tenue ainsi qu’un appareil de massage qui va permettre à patou de compléter ses massages manuels pour soulager sa Maîtresse. Un livre très instructif pour patou de la part de Déesse Citroën qui prends soin de notre ligne avec de délicieux chocolats  complétés par des sels de relaxation. J’ai pour ma part reçu de mes amies un magnifique fouet arabe, qui va faire le bonheur de certains ( ???).  Patou quant à lui déballe avec émotion un joli paquet qui contient … un collier de soumis, mais quel collier !!!! en cuir rose orné de petits toutous en métal, et avec un anneau auquel  sa Maîtresse accroche le porte clé menottes que Mylady lui offre par dérogation spéciale, car seule les Divines y avaient droit en principe.

 

Après l’apéritif – champagne et délicieuses bouchées surprise de brice – nous découvrons la raclette à la mode Mylady : reblochon, charcuteries et petits légumes arrosés de crème fraîche. Un vrai régal !!!! Salade de jeunes pousses façon brice, et pour le dessert nous redonnons à patou sa liberté d’action. Il a préparé un gâteau à l’ananas d’une exquise délicatesse, décoré de minous en pâte d’amande adorables. Bref ! un repas digne d’un restaurant gastronomique une fois de plus.. La table de Mylady va finir par figurer dans le guide Michelin … (qui sait, il y a peut-être un des inspecteurs qui est soumis … ?)

 


Patou est envoyé par Héléna faire un petit séjour dans sa cage pendant que nous prenons le café, et que nous réglons différentes questions relatives au Cercle - c’est quand même le but des réunions ! - les autres minous font la vaisselle.

 

Mais nous avions prévu une autre surprise pour patou ! Il va à son tour entrer dans la lumière, et sa Maîtresse a décidé à cette occasion de lui faire signer son contrat de soumission. Maîtresse Caroline sera sa Marraine. Il est tout d’abord  attaché une heure dans le noir,  pendant les préparatifs, puis ramené et mis à genoux aux pieds de sa Divine, qui lui lit le contrat. Ses yeux brillent, d’émotion, d’Amour, de bonheur et c’est avec une intense émotion qu’il accepte cet engagement qui ne fait que confirmer ce qui était déjà sa vie : être au service du bonheur de celle qui est tout pour lui. Le contrat, magnifique document écrit sur parchemin, est ensuite signé par Maîtresse, soumis et Marraine, sous les yeux émus des témoins de ce bonheur.

Surtout quand, à son tour, il lit le poème qu'il a composé avec amour ne sachant pas vraiment pour quelle raison Lia lui a demandé de le faire. Lui, qui se dit nul en langue française, aura une nouvelle fois réussi à nous surprendre.
 

Ensuite pour nous remettre de ces émotions nous attaquons le célèbre kouglof  de Mylady avec thé ou café… Encore tiède, c’est un délice.

 

Malheureusement l’horloge a tourné, la neige a fait son apparition et tombe abondamment. Certaines de nos amies doivent rentrer et devant le mauvais temps décident de précipiter un peu leur départ. C’est avec regrets que nous voyons partir Maîtresse Caroline, Perséphone et  Divina.

 

La soirée nous permet de déguster d’autres gourmandises : excellente soupe aux potimarrons,  châtaignes et champignons, mitonnée par brice, suivie d’un pâté lorrain délectable, salade et gâteau d’anniversaire fait de la main de Maîtresse Héléna pour nous permettre de souffler nos bougies !! Et c’est au milieu de la nuit, après une soirée de dialogues amicaux, que nous regagnons nos chambres, fatigués de la dense et merveilleuse journée.

 

Le lendemain matin, levers échelonnés, Patou toujours le premier pour préparer le café, il portera le petit déjeuner à Mylady au lit, avec un plateau où rien ne manque, même pas une petite fleur blanche.. 

 

Midi nous retrouve à nouveau attablés ( !!!! la balance va nous faire des reproches !) brice nous fait découvrir une de ses inventions culinaires, des beignets aux herbes, délicats et goûteux, ensuite nous avons repris la raclette Mylady…  avec moins d’entrain, les excès de la veille ayant calmés les appétits.

 

Après le café, il est temps de passer à l’exécution de la sentence du tribunal à l’encontre de brice.. Il espérait un peu que c’était oublié ! Mais ni Mylady ni sa Maîtresse n’ont la mémoire qui flanche. Il doit se déshabiller pour subir 10 morsures de Déesse Citroën, prévenu que tout mouvement ou cri entraînerait un coup de fouet. Stoïque, il serre les dents, mais il ne peut quand même pas réprimer par 2 fois des mouvements sous des morsures à des endroits judicieusement choisis par sa Maîtresse qui le connaît bien.  Il reçoit donc 2 coups d’Indy appliqués par Mylady en punition !

 

Suite à la question posée par Mylady à Déesse Citroën, si elle a déjà vu un « damier » sur un soumis et la réponse négative, patou est désigné pour une démonstration. Il s’installe et offre ses fesses à la cravache de Mylady, une redoutable cravache, cadeau d’un soumis, qui trace des stries dessinant des carrés, sous l’œil intéressé de notre amie Déesse, qui a certainement retenu la leçon. Quant à patou, qui n’a pas bronché, il porte encore fièrement ce dessin à ce jour.

 

La neige menace à nouveau ! Nous décidons de prendre la route du retour, après ce w.end riche en émotions de tous genres. Le temps de charger les voitures, de se dire « au revoir » nous quittons Mylady, épuisée car l’organisation de telles Fêtes n’est pas de tout repos et apporte beaucoup de soucis, de stress, mais aussi une grande joie en voyant le plaisir des participants. Nous la remercions de tout ce qu’elle nous apporte, le « château de Mylady » comme l’a nommé un soumis, est un havre de bonheur pour tous ceux qui s’y arrêtent.

 

MERCI A TOI MYLADY de la part de toutes tes amies et de leurs soumis.

 

LIA



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Comme toujours, ma coquine, tu as réussi à me mettre la larme à l'oeil !!!
Mais il est vrai que ces journées sont toujours intenses d'amitié et de bonheur.

Nous attendons à nouveau les prochaines avec impatience.

Je tiens à préciser qu'il n'est pas toujours évident de savoir contenter tout le monde et qu'il nous arrive d'avoir quelques petites discussions.
Mais là aussi c'est un enrichissement fort appréciable.

Merci à vous mes amies

Je tiens également, malgré mon statut, à remercier  les minous de leur dévouement et de leur sympathie.
Même une Maîtresse sait apprécier et  féliciter car nous respectons ces compagnons à leur juste valeur.

Mylady

Par Mylady - Publié dans : CERCLE DES DOMINATRICES
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Dimanche 8 février 7 08 /02 /Fév 20:14


Suite  à  la parution des  2 parties d’une de mes histoire, intitulée La  Boutique, et à certaines réactions que cela a entraîné je tiens à apporter quelques petites précisions :

 

Mes histoires ne sont que des « histoires » c'est-à-dire de la pure fiction, et non pas du réel. Je ne décris pas mes fantasmes, mon vécu, ou mes pratiques. Mes fantasmes je les gardent pour moi, et mes pratiques pour mes soumis.

 

Lorsque vous lisez un roman policier vous n’en concluez pas que l’auteur est un assassin, un flic véreux, ou  un  Inspecteur de la  Criminelle. J’écris pour m’amuser, pour amuser les lecteurs, d’ailleurs généralement je décris plutôt les  ressentis des soumis que ceux d’une dominatrice. Un de ces jours on va m’accuser d’être un homme qui utilise un pseudo féminin !!!

 

Puisque c’est ainsi,  je cesse  tout  simplement  d’écrire sur ce blog. Tant pis pour ceux qui attendait la fin de l’histoire, que je ne  connais d’ailleurs pas, j’avais l’intention de l’écrire la semaine prochaine… Je ne veux  plus passer pour ce que je ne suis pas !

 

Mrs LIA

 

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Ma chère Lia,

 

Je suis sincèrement navrée et j’espère que tu puisses changer d’avis, je serais déçue et nos lecteurs aussi, car ils attendent toujours avec impatience tes beaux récits.

 

Ta décision te revient ma grande amie et je la respecterai.

 

Mylady

Par Mylady - Publié dans : ARTICLES
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Vendredi 6 février 5 06 /02 /Fév 21:34

LA BOUTIQUE – 2ème partie

 

 

-        Oh Madame, c’est vrai ? bien vrai ? vous voulez bien de moi ?

Il tomba à ses genoux lui embrassant les pieds,  et encerclant ses jambes il l’enveloppa d’un regard empli d’une infinie soumission.

-        Je t’ai dit à l’essai ! tu es libre ce soir ?

-        Oui Madame je suis libre, et le serai toujours pour vous, en dehors bien sur de mes obligations professionnelles.

-        Je reçois un couple d’amis ce soir, tu feras le service. Quel est ton prénom ?

-        Dans cette tenue Madame ? je m’appelle Yves.

-        Bien sur, tu es très bien ainsi, un petit tablier dessus et tu feras une parfaite soubrette.. yves !

-        Madame, m’autorisez vous à m’absenter quelques minutes ? je fais un saut chez moi, et je reviens me mettre à vos pieds et  à votre service ?

-        Je t’y autorise, mais tu enfiles ton costume par-dessus ta tenue actuelle. Je te donne 20 minutes. Tu passeras par le couloir à côté du magasin et tu montes au 1er étage.

-        Bien Madame. Je serai là dans 20 minutes.

Madame M. le regarda se rhabiller rapidement et sortir du magasin presque en courant. Puis elle remonta chez elle, se préparer pour ses invités. Une robe noire, longue, un peu de maquillage, des chaussures à très hauts talons qui la grandissaient encore, voilà elle était prête.

La sonnette de l’entrée retentit. Yves se tient sur le palier, rougissant mais visiblement heureux, un bouquet de roses blanches d’une main, une bouteille de champagne de l’autre, qu’il tend à son hôtesse et dorénavant Maîtresse.

-        Merci Yves, charmante attention ! la cuisine et la salle de bain sont par là.. mets la bouteille dans le frigidaire, et va te mettre en tenue, mes invités ne vont pas tarder.

Yves se précipite et revient très vite, sans chaussures..

-        Mes chaussures ne vont vraiment pas avec ma tenue, j’ai préféré ne pas les mettre.

-        Quelle est ta pointure ?

-        42 Madame …

Madame M. ouvre un placard dans l’entrée et après quelques recherches sort une paire d’escarpins

-        Essaies cette paire, je pense qu’elle devrait t’aller !

-        Oui Madame, ils me serrent un peu mais je souffrirai pour Vous.

-        Et maintenant à la cuisine ! ce sera un apéritif dînatoire, les cartons du traiteur sont dans le frigidaire, les plats sur la table, tu as juste à disposer dessus.

Pendant qu’yves s’active, la sonnette retentit à nouveau.

-        Va ouvrir !

-        Oui Madame

C’est un peu tremblant que Yves va ouvrir, que vont penser de lui les invités ? qui sont-ils ? La porte ouverte, il s’efface pour laisser entrer ceux qu’il reconnaît : le pharmacien et son épouse. Ils ne font pas attention à lui et ne semblent pas le reconnaître, bien que le pharmacien ait l’air quelque peu gêné aussi. Il les débarrasse de leurs manteaux et les fait entrer au salon.

Madame M. accueille affectueusement son amie Madame D. qui lui demande si elle a trouvé un soumis ..

-        Comme tu le vois, ma chère amie, oui ! il est tombé à mes pieds aujourd’hui, et semble assez efficace. A voir à l’usage.

-        Il est plutôt mignon … de belles fesses, encore bien blanches, mais te connaissant elles ne vont pas le rester bien longtemps !

Madame D. se tourne vers son mari :

-        Qu’attends tu pour te mettre en tenue aussi. Tu te sentiras moins seul ce soir.

Monsieur D. toujours aussi gêné, gagne la salle de bain, dont il revient quelques minutes après. Vêtu d’un slip féminin, un porte jarretelles et des bas, il est paré d’un superbe bondage, et porte un collier de chien en métal autour du cou. Yves comprend le pourquoi du large pull à col roulé porté à l’arrivée.

D. rejoint yves à la cuisine, et tous deux s’affairent à préparer les plateaux de petits sandwichs, amuses-gueules, petits fours etc.… pendant que ces dames discutent tranquillement au salon. Ils n’entendent pas la conversation, mais se doutent bien qu’il doit être question d’eux, et principalement d’yves, le petit nouveau ! Ils osent à peine échanger quelques mots, à voix basse, concentrés sur leur travail.

Une clochette retentit.

-        Ces dames nous appellent signale  D. prends le plateau des verres, j’emporte le reste.

Madame D. installée sur le canapé, porte une mini-jupe de cuir noir, un chemisier au décolleté vertigineux et de hautes bottes. Yves a du mal à reconnaître la personne qui est à la caisse de la pharmacie au quotidien. Il n’aurait jamais imaginé qu’elle puisse être dominatrice. Et pourtant quand on voit les fesses et les cuisses de son mari, striées de longues marques rouges qui ne doivent pas être très anciennes, il n’y a aucun doute à avoir.

- Yves, sers-nous le champagne nous allons trinquer à ta nouvelle condition !

 

 A suivre ........

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Jeudi 5 février 4 05 /02 /Fév 14:59

NOUVEAU RECIT DE MAITRESSE LIA
A QUI NOUS SOUHAITONS AUJOURD'HUI UN
JOYEUX ANNIVERSAIRE




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LA BOUTIQUE – 1ère partie


 

Dans cette petite ville, il existait encore une bonneterie-mercerie-lingerie, dans laquelle on trouvait quantité de merveilles et de choses surprenantes. Elle était tenue par Madame M .une charmante dame, la cinquantaine, grande et forte, toujours souriante et prête à rendre service à ses clients. Seul son regard prenait parfois une lueur étrange, devenant dur et pénétrant lorsqu’elle croisait celui de certains hommes qui ne pouvaient faire autrement que de baisser le leur.

Ce jour là elle avait entrepris de faire du rangement dans sa réserve, et avait découvert dans un carton délaissé, des guêpières un peu passées de mode, mais qui lui avaient amené un sourire aux lèvres. Elle fit un peu de place dans sa vitrine de lingerie, au milieu des soutiens-gorge, des slips, strings et autres fanfreluches et installa bien en vue la plus aguichante des guêpières, dentelle blanche et petits nœuds bleu ciel.

La journée se terminait, la dernière cliente venait de partir, et Mme M. préparait sa caisse avant de fermer, lorsque la sonnerie de la porte tinta. Un homme se glissa dans le magasin. La quarantaine élégante, il semblait pourtant comme intimidé. Un grand sourire aux lèvres Mme M. lui demanda ce qu’il désirait. Presque à voix basse il lui indiqua qu’il souhaitait voir des guêpières du genre de celle qui était en vitrine, ajoutant qu’elle était bien sur destinée à son épouse. Lorsqu’elle lui demanda quelle était la taille de son épouse, il paru très embarrassé, balbutiant, il ne savait pas trop, elle était à peu près de la même taille que lui, il s’emmêlait dans ses explications. Contournant sa caisse, elle vint se planter devant lui, et plongeant son regard dans le sien, elle lui proposa d’un ton direct :

-        que diriez vous de l’essayer ?? les cabines sont là au fond.

Il rougit, pâlit, puis très bas :

-        oui d’accord, on peut faire comme ça..

Elle lui présenta quelques pièces qui pouvaient lui aller, elle avait l’œil et savait jauger la taille d’un seul regard. Il en saisit une d’une main légèrement tremblante et gagna les cabines d’un pas mal assuré.

Lui laissant quelques minutes pour passer la lingerie, elle termina rapidement sa caisse, la ferma à clef, et alla verrouiller la porte du magasin. Puis elle réduisit l’éclairage et  rejoignis son client.  Pénétrant dans la cabine, elle le trouva vêtu de la guêpière, s’admirant dans le miroir ;  surpris par son arrivée il sursauta et rougit derechef.

-        Madame, vous m’avez fait peur, je ne m’attendais pas …..

-        Elle te va très bien !!!! affirma-t-elle le tutoyant d’emblée.

Il restait là les bras ballants, ne sachant plus quelle contenance adopter.

-        attends moi 2 minutes, ne bouge pas !

Elle revint très vite avec une paire de bas..

-        enfiles les, afin de bien tendre la guêpière !

-        oui Madame, je pense que vous avez sûrement raison ..

elle restait là, le regardant s’asseoir pour enfiler gauchement les bas, il manquait visiblement d’entraînement mais se débrouillait quand même relativement bien. Une fois les bas enfilés, attachés aux jarretières, il se redressa, quêtant son regard.

-        Pas mal… mais il y a quelque chose qui choque, décroches les jarretières, et enlèves ton slip !

-        Mon .. s..s.. slip ? bafouilla-t-il lamentablement

Sans répondre elle repartit dans la boutique et revient avec un joli slip qui devait s’harmoniser parfaitement avec la guêpière. Il était toujours debout, immobile, incrédule.

      -    Alors ? je t’avais dit d’enlever ton slip, qu’es-ce que tu attends ?

De plus en plus écarlate, il s’exécuta gauchement, puis enfila la pièce de dentelle qu’elle lui tendait. Il avait un sexe assez volumineux, qui commençait à se dresser sous le coup des émotions qui l’agitaient, et qui eut bien du mal a intégrer en totalité le slip pas vraiment prévu pour de telles formes. Il refixa les jarretières, et elle le fit se tourner pour vérifier l’effet de la tenue vue de dos.

-        Tu as de très belles fesses dis donc ! et bien mises en valeur par la dentelle !

Le malheureux ne savait visiblement plus où il en était, il ne devait même plus se souvenir de son nom, à voir ses yeux dans le vague..

-        Tu m’as parlé tout à l’heure de ton épouse, à qui tu destinais cette tenue. Etait-ce bien vrai, ou si c’est pour toi ???

-        C’est pour moi Madame, vous l’aviez bien deviné … Je suis divorcé et vis seul. Et mon rêve est d’être soumis à une femme comme vous Madame. J’y ai souvent pensé en vous voyant depuis l’extérieur, mais je n’avais jamais osé entrer.

-        Et qu’est-ce qui te permet de croire que je pourrais m’intéresser à toi ?

-        Je ne sais pas Madame, je n’ose même pas l’espérer, c’est juste un rêve. Je vais d’ailleurs sûrement me réveiller dans mon lit..  C’est trop beau !

-        Hé bien j’ai envie de te prendre au mot… et à l’essai.


A suivre ......... 

 

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 Merci à toi ma chère Lia pour ce magnifique récit !!!
Nos lecteurs, vont, comme toujours, être ravis de te lire et surtout impatients de découvrir les suites de ton récit.

Bravo à toi !!!
Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mardi 3 février 2 03 /02 /Fév 22:39



Savez-vous ce que signifie « Suprématie Féminine » ?

 

Bons nombres de sites et de blogs essayent de vous faire comprendre ce terme. Par contre de vivre une telle relation est loin d’être évidente.

Pourquoi ne l’est-elle pas ? Tout simplement, qu’à l’instar de mon dernier article : LES CONSOMMATEURS, vous confondez cette relation avec vos pulsions SM.

Avant de rencontrer la Dame que vous avez en contact, vous promettez monts et merveilles, votre attitude va à son encontre. Quoi de plus normal de vouloir plaire ? Déjà ce n’est pas simple pour vous que l’une d’elles daigne vous parler.

Ceci est loin d’être une réprimande, je vous comprends très bien et c’est toujours agréable pour cette Dame de se sentir admirée.

Cette femme est Dominatrice vous en êtes conscients, sinon pour quelle raison serait-elle sur un site BDSM ? Mais, comme vous, les soumis, il y a plusieurs catégories de Dominatrices et je pense qu’il serait bon de les classer.

Pour commencer et ce malheureusement, il y a aussi des fantasmeuses qui aiment délirer sur le net sans pour autant vouloir vous rencontrer ou, qui tout simplement n’arrivent pas à franchir le pas.

Ensuite les Dominatrices pures et dures pour vous contenter de vos petits plaisirs durant des séances.

Viennent les Dominatrices qui pensent ainsi trouver un homme à tout faire en le compensant de quelques fessées comme récompense des services rendus.

Puis les Dominatrices qui se cherchent encore et qui aimeraient essayer ce mode de vie après avoir lu et visité des sites parfois désolants et font marche arrière n’arrivant pas à trouver ce qu’elles espéraient.

Ou encore des Dominatrices qui s’imaginent que dominer est un jeu passager, une expérience à vivre, une façon de vouloir « dresser » des hommes et se faire valoir.

Viennent les Dominatrices mariées avec des époux qui les incitent à assouvir leurs fantasmes de soumission. Certains couples y parviennent étant donné que l’amour est présent et que finalement, après un temps d’années de mariage, cela semble sauver leur union. La femme y trouve son plaisir et saura s’affirmer au fil des années.

Ce qui n’est pas le cas pour tous les couples et risque même la séparation.

 

Etre Dominatrice ne s’improvise pas !!!

 

Le mot « gynarchique » a été trouvé pour remplacer le terme de Suprématie Féminine. Il ne figure pas dans la langue française, alors gardons les bons mots !!!

D’ailleurs être gynarchique, étymologiquement parlant serait d’être barbare ce qui dépasse le sadisme du SM.

Par contre la Suprématie Féminine est d’autant plus noble et classe. Si je tiens à vous expliquer cette différence, j’ai mes raisons pour en venir à cette catégorie noble de la domination.

 

Cette relation sera surtout basée sur un profond respect réciproque mais dont la femme est supérieure à l’homme. Sa supériorité est acquise, la femme est vénérée, l’homme lui est entièrement dévoué sans pour autant en devenir une « lavette. Bien au contraire, un répondant agrémente la situation, des échanges intelligents auront cour ainsi que beaucoup d’humour. L’homme sera attentionné, serviable et saura devancer les plaisirs de sa Dame sans pour autant attendre qu’elle le récompense des pulsions qu’il puisse avoir.

Elle est Dominatrice, elle aime certains jeux mais ne tient pas à jouer à longueur de journée ou de nuit. C’est quand elle en aura envie et c’est quand cela lui fera plaisir. Elle aimera vous surprendre.

Cette relation sera confortée par des sentiments et une grande complicité.

 

Si un jour vous croisez une telle Dominatrice, n’essayer surtout pas de l’affliger de vos petits besoins, ce sera peine perdue. Par contre, si vous adhérez à une telle relation, faites-lui savoir en toute franchise et non seulement pour pouvoir la rencontrer.

 

Cette Dominatrice saura vous façonner à son image et non le contraire, voilà la nuance !!!

 

Combien êtes-vous à partager cet avis ?

 

J’attends vos commentaires !!!

Mylady

Par Mylady - Publié dans : ARTICLES
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