Vers le "S"de succès

Objectif : 20 / 20

C'était un soir dernier sur le forum, conversations agréables, conviviales et variées entre Divines et minous. Suite à la suggestion du sujet de Maîtresse Lia “l’echelle des soumis” que Mylady lança le débat : quels sont les 20 points,ou 20 qualités, attendus chez un minou et qui permettraient de lui attribuer une note ? Les propositions fusèrent de toutes parts : celles des Divines et celles des minous. Elles s'entrechoquaient, se complétaient, s'enrichissaient, rebondissaient au fil de la conversation. Le chat' finissait par prendre des allures de souk marocain et d'auberge espagnole à la fois ...

Heureusement, Maîtresse Lia prenait des notes et leur mise en forme aboutit à la liste suivante, qui pourrait être la base d'une "fiche d'évaluation du soumis" comme d'une "feuille de route" pour celui-ci. Les 20 qualités ne sont classées par ordre alphabétique (ce qui serait trop disparate) ni par ordre d'importance (ce qui ne pourrait faire consensus) mais regroupées par types de qualités. L'objectif de 20/20 constitue le but que le soumis doit s'efforcer d'atteindre, tout en sachant qu'il lui est impossible d'y parvenir puisqu'il ne peut espérer être parfait ...

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Merci à toi cougar d’avoir su faire ce compte-rendu de nos échanges qui ont eu lieu hier soir sur le chat du forum.

Même si celui-ci se doit convivial, nous élaborons souvent des sujets pour aider les minous. Pour les conseiller en toute amitié : quelle est leur attitude à prendre en vue d’une éventuelle prise en mains par une Maîtresse. Et pour ceux qui ont le bonheur d’appartenir, comment la poursuivre.

A bientôt

Mylady

LE VIRTUEL ET LA RENCONTRE

J’avais envie de narrer une petite histoire qui ne concerne pas que moi, mais tellement vraie pour plusieurs de mes amies.

Les soumis s’imaginent que nous les trouvons à tour de bras, faux !!!

Bien sûr vous êtes légion messieurs, vous rêvez tous de trouver une Maîtresse, vous promettez monts et merveilles et nous ne demandons qu’à vous croire.

Cette petite histoire ne concerne pas une personne définie mais beaucoup d’entre vous. Vous aimez dialoguer, discuter, voir fantasmer, nous aimons jouer le jeu et vous répondre avec sincérité. Un jour, nous décidons de vous rencontrer et là, très souvent le rêve se termine. Pourtant nous sommes telles que nous nous sommes décrites, vous êtes tels que nous vous avons espérés, quel est le phénomène qui fait que le courant ne passe plus ?

Il est certain que le feeling est mystère, donc incontrôlable, si nous le constatons nous avons la franchise de vous le confier et ce, en toute amitié. Ne sommes-nous pas adultes ?

Il ne sert à rien de tricher ou de faire semblant, encore moins de mentir. J’ai la chance de garder bon nombre d’entre vous comme amis sans pour autant leur avoir donné d’autres espoirs et grâce à ma sincérité et à leur compréhension.

Par contre, il m’est arrivé également que le courant passe mais que la personne rencontrée trouve mille excuses et souvent de mauvaise foi, pour se cacher par la suite. Je trouve cela inadmissible et tellement navrant alors qu’il suffisait d’en parler ouvertement. Nous ne pouvons plaire à tout le monde tout comme vous risquez la pareille.

Ne trouvez-vous pas cela désolant ?

J’en arrive tout de même à vous confier que je suis en train de vivre la phase virtuelle avec un nouveau prétendant, et que, d’un commun accord, nous avons décidé de nous rencontrer bientôt. Je sais qu’il est sincère et il sait que je le suis également, mais cela pourrait nous arriver aussi. Par contre, je serais terriblement déçue d’une telle attitude de sa part sachant pertinemment que je serai honnête et que je ne voudrais pas perdre son amitié.

CARPE DIEM

Qu’existe t’il de plus précieux qu’un journal ? L’Amour !!!

Néanmoins, je pense que presque toutes les filles ont tenu un journal dans leur enfance et leur adolescence. De pouvoir y noter leurs peines et leurs joies, leur premier amour, leur premier chagrin. Ce carnet était leur complice, elles pouvaient extérioriser leurs pensées les plus intimes.

Mais pourquoi les hommes ne le feraient-ils pas ?

J’ai retrouvé un journal intime que j’avais demandé de tenir à un soumis, il y a six ans. Ce n’était plus un enfant mais il a pris autant de plaisir de coucher ses pensées sur le papier.

Je cite :

« Elle a une façon de prendre possession du corps et de l’âme qui procure un sentiment de plénitude et une jouissance extraordinaire. Elle a une approche très qualitative de la domination, elle sait mettre son soumis à l’aise et, la crainte se dissipant, on se sent épanoui et rayonnant entre ses mains.

Plus rien ne nous retient, plus rien ne nous importe, on se sent envahi par une volonté forte de s’abandonner complètement entre ses mains. On se sent flotter prêt d’elle, notre volonté s’enfui et on respire le bonheur.

Elle a une telle finesse dans sa perception de la domination qu’il suffit de se laisser porter par sa volonté.

Enfin elle a une qualité exceptionnelle que beaucoup de Dominatrices n’ont pas, elle aime son soumis, elle le respecte. On sent dans son toucher qu’elle prend possession de son soumis pour ne faire qu’un seul corps et qu’une seule volonté.

Son soumis est le prolongement de son corps et de sa volonté, cela procure des sensations intellectuelles fortes et des étincelles de jouissance physiques exceptionnelles.

C’est très difficile de définir l’extase et la plénitude des sens mais je pense qu’avec M…… on les touche de près.

Voilà ce que je pourrais dire à ma Maîtresse si j’en avais le droit »

Signé Valéry

N’est-ce pas beau de pouvoir relire ces pensées intimes ? Ce journal, il m’en a fait cadeau quand on s’est quitté. J’ai du le lire mais je ne me souvenais plus de ces mots, alors je les partage avec vous.

Ceci pour vous inciter à tenir également un journal pour vous extérioriser et le faire lire de temps à autres à votre Maîtresse. Autant pour son plaisir que de prendre connaissance de vos pensées intimes lesquelles vous n’arrivez pas à lui dire. Il est primordial pour une parfaite relation de vous confier.

Bien sûr, pas un cahier de brouillon mais un beau journal relié cuir avec des tranches dorées, noblesse oblige !!!

Ce thème je ne puis l’aborder autant que celui du bondage. Mais il fait également partie d’un besoin de certains hommes. J’évoquais les souvenirs d’enfance d’un jeu de cache-cache au cours duquel l’enfant a été oublié dans son réduit. Cela pouvait également être une punition suite à une désobéissance. Toujours est-il que ces événements marquent un adulte.

Là aussi j’ai lu ou entendu certaines anecdotes, mais j’avoue ne pas être particulièrement attirée par ces jeux. Tout d’abord car ils risquent d’être dangereux et surtout que je n’en éprouve aucun plaisir. A quoi me servirait un homme enfermé dans un placard ? Ne serait-ce peut être pour m’en débarrasser afin d’avoir la paix. Mais je préfère autant l’attacher, voir et ressentir ses réactions et en éprouver une satisfaction.

Ou alors, avoir une cage grandeur nature dans laquelle je peux l’enfermer. Cette prison aura certainement autant d’effet pour moi que pour lui surtout si je l’ignore totalement. Néanmoins elle aura l’avantage de me permettre de le surveiller de temps à autre en constatant son humiliation.

Par contre, j’adore le bruit des chaînes, non pas pour le ficeler avec, ce qui est des plus dangereux mais de l’y attacher. De jeter une chaîne en travers d’une poutre, de fixer les poignets avec des mousquetons, d’entendre le son qu’elle dégage. De voir l’homme tel un esclave, enchaîné et vulnérable, tout simplement à ma merci.

Il est certains de ces messieurs pour lesquels c’est une obsession, leur conversation ne tourne qu’autour de leur besoin. Etre enfermé dans une cave 24, voir 48 heures, un vrai délire. Il faut arrêter, ce n’est plus du domaine de la suprématie, c’est de la folie. C’est ce style d’hommes qui arrivera à faire peur aux femmes qui aimeraient connaître notre art de vivre. Elles en seront vite dégoûtées en lisant ou entendant ces inepties.

Evidemment, je ne parle que pour moi, chacun ou chacune est libre de ses actes et je ne juge pas. Mon opinion est propre et je n’oblige personne à la suivre. Mais encore une fois, il faut avouer que je n’en vois vraiment pas l’intérêt et encore moins le plaisir.

Si vous avez lu mes derniers articles relatant le REVE D’UN SOUMIS, je pense que vous avez pris conscience de ce qu’est la véritable relation d’un couple adepte de notre vie. Même si l’homme était enfermé dans un cagibi toute une nuit avec ses entraves, ce fut par pur plaisir. De dormir à côté de ce réduit, de le sentir proche, de l’entendre bouger avec le bruit de sa chaîne, ça c’est un vrai délice !

Ce que je cherche surtout à faire comprendre à ces dames, c’est que c’est VOUS qui décidez, Mesdames ! Monsieur propose, VOUS disposez !

Vous écoutez les désirs ou les idées de votre époux, vous ne les jugez pas, vous ne les repoussez pas d’emblée, vous les analysez. Vous essayez de les réaliser et si vraiment vous ne sentez pas votre propre satisfaction, il vaut mieux laisser tomber et passer à autre chose.

UNE IDEE PEUT EN CACHER UNE AUTRE !!!

Il faut toujours rechercher dans sa tendre enfance d’où peut provenir ce bien-être, voir ce besoin d’être enchaîné ou bondagé.

Pas nécessairement des traitements punitifs mais simplement un événement qui a eu lieu à un moment ou un autre. Comme par exemple jouer aux indiens et être celui qui se retrouve attaché au totem. Jouer à cache-cache et s’enfouir dans une cave ou un réduit puis, y être oublié faute d’être trouvé. Et certainement d’autres jeux enfantins qui marqueront une existence d’adulte.

Beaucoup d’hommes pratiquent l’auto-bondage faut d’avoir la possibilité de partager cette passion avec une femme. Cette pratique solitaire, parmi tant d’autres, leur apporte une sorte de délivrance tout en s’attachant. Un besoin vital d’exorciser ces souvenirs d’enfance en y trouvant du plaisir. En fait, il s’agit d’un équilibre car ces réminiscences n’auront de cesse de réapparaître tels de petits démons. Cet homme sera frustré, malheureux, acariâtre et peut être même méchant.

Pourtant, en tant que femme, je comprends cette nécessité. N’avons-nous pas eu, nous aussi, envie de temps à autre de jouer à la princesse, par exemple ? Alors pourquoi ne pas réaliser ces rêves ? Pourquoi ne pas vivre ces partages ? Mais, me direz-vous, encore faudrait-il être dans la confidence. C’est là que réside le problème fondamental du couple qui n’ose s’avouer leurs fantasmes. La peur d’être considéré comme pervers, la peur de l’incompréhension qui pourrait mener à une rupture. Pourtant de pouvoir se confier est tellement simple et libérateur.

Je ne tiens nullement à convaincre ces épouses ou compagnes d’exécuter ces pratiques, mais simplement d’essayer de les accepter. De s’analyser soi-même en vous posant des questions qui sont certainement enfouies au plus profond de votre cerveau. Il n’existe aucun être au monde sans secret même inconscient, il suffit de le trouver. Si vous avez le courage de l’avouer, vous aussi vous serez libérée. Alors acceptez aussi celui de votre compagnon ou époux, parlez-en calmement et sereinement.

Ne cherchez pas à vous retrancher derrière une éducation stricte, nous ne sommes plus au vingtième siècle. Il s’agit de votre intimité qui n’a nul besoin d’être extériorisé, il s’agit de votre bonheur.

Si j’ai réussi à vous aider, si vous voulez bien essayer, je vous conseille en premier, Mesdames, de vous familiariser avec les cordes.

http://www.encordees.com

Ce site, parmi d’autres, vous aidera à comprendre les règles de sécurité primordiales, la qualité des cordes et la dextérité pour faire des nœuds.

Prenez une de ces cordes en main, caressez-là, sa douceur doit vous sensibiliser telle une liane vivante. Vous ressentez une sensualité qui traverse votre corps, vous imaginez le bonheur qu’elle peut apporter. Maintenant vous caressez la peau de votre homme avec cette liane, vous la faites glisser le long de son corps. Si vous n’avez encore rien ressenti, c’est lui qui vous transmettra l’érotisme qu’elle dégage et vous partagerez ses délices.

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A suivre ……………