Jeudi 19 juin 4 19 /06 /Juin 17:16


Mon fidèle Fidèle, a trouvé un début, un bon début de récit. L’idée m’a plu et mon imagination a suivi.

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Diane est une très belle femme dans la cinquantaine. Ses cheveux longs, auburn et merveilleusement bouclés, lui octroient un charme incontestable. Ses formes opulentes ajoutées à sa féminité donnent envie de se retourner en l’apercevant, de l’admirer tout en la respectant. Elle n’a jamais compris l’attitude de ces hommes qui ne font que s’émerveiller de sa beauté sans jamais oser l’approcher.

Seule depuis plusieurs années après un divorce sans enfants, une profession prenante d’avocate, elle aime se ressourcer en s’évadant en bord de mer. Plusieurs fois dans l’année, elle retrouve sa maison de la plage située en Bretagne. Celle-ci est perchée sur une hauteur, il lui suffit de descendre les marches pour accéder au sable fin et aux flots emplis de senteur d’iode.

De temps à autres, l’envie la prend de se rendre sur une plage plus peuplée non loin de sa demeure. Elle aime observer les gens, s’amuser à lire dans leurs pensées, imaginer leurs désirs sous la chaleur des rayons d’été.

Le mois d’août étant celui des vacances judiciaires, elle se réjouit de cette agréable perspective. Quelques jours avant son départ, elle trouve un site en surfant sur le net. Un article attire son attention, celui d’une Dominatrice qui se nomme « Mylady »

Passionnée, elle découvre la conception de cette femme qui possède un « art de vivre » très surprenant. Au fil de ses lectures de ce blog, Diane tombe sur l’annonce de son manuscrit « L’enfer avec toi, c’est le paradis !! » qui est en ligne. Se connectant sur le site indiqué elle y trouve le résumé du roman, elle a envie de le télécharger.

Le lendemain, Diane profite d’être seule à son étude pour imprimer les 260 pages du manuscrit et le relier comme tous ses dossiers de magistrature. En rentrant, elle le met au fond de sa valise en attendant d’y ajouter ses affaires pour le séjour. Un long mois de repos bien mérité l’attend, elle a hâte de retrouver son havre de paix. Egalement de pouvoir lire calmement ce récit dont elle a furtivement découvert quelques phrases qui l’ont, à sa grande surprise, émoustillée.

 

 

 

A suivre…………..

www.mylady.fr

 

Par Mylady - Publié dans : MES MANUSCRITS
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Lundi 16 juin 1 16 /06 /Juin 23:10

PHILOSOPHIE GYNARCHIQUE

 

Les épreuves du baccalauréat débutent cette semaine, en commençant par les traditionnels sujets du bac philo. Parmi ceux-ci mériterait de se trouver un sujet sur la gynarchie, qui doit s'inscrire à mon sens dans le très classique débat philosophique entre nature et culture. Pourquoi la Femme est-elle supérieure ? Le mode de vie D/s est-il naturel ? Pourquoi et comment le cultiver ? Le sujet pourrait ainsi s'intituler : « Nature ou culture : les raisons de la suprématie féminine ».

 

Au delà d'un sujet pour les jeunes du bac philo, ce serait d'ailleurs un très bon exercice à imposer à tous les soumis (voire à tous les hommes) pour parfaire leur éducation et réaliser leur condition, même en le simplifiant pour l'adapter à tous les niveaux intellectuels. Je me propose ici de le traiter à l'adresse de Toutes les Divines et tous les minous du site de Mylady.

 

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Entre nature et culture, voyage aux fondements de la gynarchie

 

 

L'être humain se définit d'une part par sa nature, qui représente son côté animal, ses instincts de vie et de survie, sa réalité physique et biologique, ses besoins fondamentaux. Il se définit d'autre part par sa culture, qui représente son mode de vie, une construction issue de sa pensée qui organise son parcours de vie et ses rapports avec autrui. Les aspects naturels et culturels sont présents en chacun de nous et entretiennent des rapports constants. Quels sont ces rapports ? On peut en envisager deux approches qui constitueront les deux axes de ma réflexion : le rapport d'opposition ou de confrontation, et le rapport de complémentarité ou consécutivité. On verra que chacun de ces deux axes conduit à rencontrer les fondements de la suprématie féminine et la justification de la gynarchie.

 

1 - De la nature ...

 

Dans cette première approche, la culture s'oppose à la nature, le mode de vie tente de juguler et contraindre l'instinct de vie. Ce que résume en partie la théorie taoiste du Yin et du Yang.

Ce que l'on entend par "nature", c'est en fait la vie (en grec = bio). Et la nature ou la vie obéit à une seule loi : se perpétuer. Ainsi les êtres primitifs sont-ils programmés pour se reproduire à l'identique en se divisant, comme les cellules. Mais la vie a besoin d'évoluer pour s'adapter aux lieux et aux temps ; elle doit donc pouvoir produire des êtres différents pour cette adaptation, des êtres sexués qui se reproduisent mais pas complétement à l'identique, et se diversifient. La loi naturelle des êtres vivants évolués est alors de se reproduire par la sexualité, en se répartissant les rôles de mâle et femelle. Le rôle du mâle est de féconder (exemple : le pollen) ... le plus possible. Le rôle de la femelle est de générer (exemple : le pistil devenu fruit) ... le mieux possible. On voit ici apparaître une opposition naturelle entre mâle (quantité) et femelle (qualité) qui va fonder une opposition culturelle. Le mâle, chez de nombreux animaux, cherche à féconder le plus possible de femelles et la femelle cherche le meilleur mâle.

Cela se traduit souvent par des sociétés animales apparemment machistes : mâle physiquement plus fort, dominateur, possédant plusieurs femelles. Cela n'est en fait qu'une interprétation machiste de notre part. En effet, les mâles sont ici en compétition entre eux pour séduire les femelles, d'une façon ou d'une autre, et être ainsi choisi par Elles. Beaucoup sont éliminés et ne servent à rien, et ce sont au bout du compte les femelles qui choisissent (naturellement) le meilleur. Prémices de la suprématie féminine ... Ensuite ces sociétés animales ne sont pas la règle générale. Chez les éléphants, c'est une matriarche qui dirige le troupeau. Chez certains oiseaux, le mâle doit servir la femelle (nid, alimentation, voire couvaison). Et que dire des insectes chez qui le mâle est réduit au rôle de fécondateur ponctuel, à la merci de la femelle et vivant en marge de sa société ? Il existe même une espèce de poisson qui est uniquement femelle, le mâle étant réduit à une minuscule poche de sperme accroché sur son dos.

On voit donc que l'observation de la nature nous enseigne le statut prééminent de la femelle sur le mâle. Statut qui tire son origine d'une domination d'ordre culturel des femelles sur l'instinct naturel des mâles. Dans l'opposition nature/culture, la culture est le fait de l'élément féminin et il domine l'élément masculin en canalisant la loi de la nature, en l'organisant (socialement), en l'éduquant (individuellement), en la maîtrisant ... D'où le titre légitime de Maîtresse ...

Jusqu'ici, je n'ai pas encore parlé de femmes ou d'hommes. C'était inutile car nous avons tous pu nous reconnaître à travers ce fonctionnement de la nature. Alors au terme de cette première approche, on peut enfin le dire : La Femme est supérieure à l'homme en ce qu'elle représente l'aspect culturel qui encadre et dirige la part de nature de l'être humain. Elle a bien vocation à dominer car Elle sait mieux ce qui est bon pour tous ...

 

2 - ... à la culture.

 

Dans cette seconde approche, la culture ne s'oppose pas à la nature, elle lui est consécutive, elle l'accompagne et la pilote. Cette approche, on le voit bien, se dessinait déjà dans les conclusions précédentes. Plus qu'une approche radicalement différente, C'en est une sorte de complément, et qui va nous mener à la même conclusion.

On a vu que la loi des êtres vivants était de se reproduire et que face à cet impératif de la nature, la culture, c'est-à-dire l'organisation du mode de vie, pouvait contraindre cet instinct en le restreignant,   en lui imposant des règles et des limites, voire en le détournant. Mais la culture peut aussi être considérée comme un accompagnement de la nature. Elle accepte de servir ses instincts (de reproduction et d'accouplement) dans un souci d'efficacité du processus de perpétuation de la vie. Mais elle en prends le contrôle et les pilote vers une évolution qui ambitionne le raffinement. Dans ce schéma, la Femme prends le contrôle de l'homme non pour le restreindre mais pour le faire évoluer vers une sexualité plus accomplie et pour le bénéfice de tous (et le sien en premier lieu puisqu'elle représente l'élément primordial de la société). Elle dirige le processus de vie, elle en est la garante et la Maîtresse.

Dans cette optique de la perfection, la nature suit son cours, mais accompagnée du volet culturel qui lui donne sa dimension humaine et civilisée. Cet accompagnement peut se traduire dans les pratiques éducatives qui ont pour but de façonner des principes de comportements d'ordre proprement culturel. Ainsi sont dévolus à la Femme les pratiques d'éducation alternant l'explication de ce qui est attendu, l'entraînement aux comportements, l'évaluation et la punition des erreurs. Toutes ces pratiques sont d'ordre éminemment culturel et humain puisque l'on ne les retrouve pas dans la nature. Les animaux apprennent essentiellement par imitation, mais jamais par les pratiques éducatives citées ci-dessus.

On peut voir ainsi la domination féminine comme une nécessité pour notre évolution, un besoin des Femmes et des hommes, plus ou moins enfoui, plus ou moins assumé. Mais le plaisir que chacun peut y prendre traduit cette nécessité, car le plaisir nous est apporté par la satisfaction de nos besoins. Alors, en termes d'évolution nécessaire vers la gynarchie, je rejoins Aragon pour résumer mon analyse :

"La Femme est l'avenir de l'homme."

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Exposé digne d'un soumis méritant
A qui je souhaite de trouver sa Reine .

Félicitations à toi, Cougar

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Dimanche 15 juin 7 15 /06 /Juin 00:01


Les rapports de domination/soumission existent depuis la nuit des temps. On retrouve des écrits dans lesquels il ne fait aucun doute que des femmes ont su utiliser leur charme pour arriver à leurs fins d’une manière plutôt radicale.

On peut citer Omphale qui réussit l’exploit de mettre à ses pieds le célèbre Hercule. Mais s’il s’agit d’une légende, l’histoire fourmille d’autres exemples authentiques dans lesquels une femme s’est non seulement emparée du pouvoir, mais l’a exercé de manière despotique.

Ainsi au XIIème siècle, Aliénor d’Aquitaine (Reine de France, épouse de Louis VII) qui créa les « Cours d’Amour » qui n’était en fait que des tribunaux de femmes qui se réunissaient pour juger leurs amants et les tenir à leur merci dans l’esclavage le plus doré qui soit. Avec sa fille Marie de Champagne, elles les multiplièrent un peu partout en France.

Bien évidemment, de nombreux autres exemples, parfois sanguinolents, montrent bien que si des femmes ont été asservies par des hommes, elles ont su asservir lorsqu’elles en avaient l’occasion.

  Si les rapports de domination étaient monnaies courantes au cours de l’histoire, il faudra attendre la fin du XIXème siècle, pour qu’un professeur de psychiatrie de Vienne, Richard Von Krafft-Ebing étudie ce comportement sexuel. Il publia un ouvrage en 1890 intitulé « Psychopathia Sexualis » dans lequel il recensait 4 catégories, dont le sadomasochisme qu’il classa, on s’en doute, dans les perversités (comme le fétichisme, la masturbation et l’homosexualité) et pire, comme un désordre mental.

Et comme c’est logique, il puisa dans la littérature et écrivit que ces perversions de la vie sexuelle peuvent être appelées masochisme (en se basant sur le roman « Venus à la fourrure » de Sacher-Masoch) et sadisme (en se basant sur le roman de « Justine et Juliette » du marquis de Sade). Ce qui donna le sado-masochisme (S.M.) pour regrouper les deux.

Il est intéressant de noter qu’aucun de ces deux auteurs ne choisirent  de passer à la postérité en reprenant leurs noms, surtout le marquis de Sade qui mourut bien avant la publication de cette étude. Par contre Sacher-Masoch, fut très malheureux d’avoir servi de référence au masochisme, puisque cette étude fut publiée de son vivant.
Juste une parenthèse pour noter que lorsque l’on connaît le personnage de Sade, on est tout de suite frappé par le modernisme de l’homme. C’était un révolutionnaire et un libertin en quête d’aventures sexuelles.
Mais paradoxe, il a failli être guillotiné en 1794 pour avoir été trop indulgent à la cause révolutionnaire.
Arrêté en 1800 pour avoir écrit Justine et Juliette, puis interné en 1808 à Charenton, c’est là qu’il y décédera en 1814.
Quant à Sacher-Masoch, son livre « Venus à la fourrure » décrivait ses fantasmes sexuels et l’idée que cet écrivain se faisait de la femme idéale. Il n’était sûrement pas le malade sexuel que décrivait Von Krafft-Ebing.

  Ce n’est que dans la deuxième partie du XXème siècle que la psychologie moderne écarta le SM des perversions sexuelles puisqu’il mettait en jeu des adultes consentants.

Malheureusement, entre temps, la notion de sadisme avait dépassé la sexualité au sein du couple si bien qu’elle fût utilisée pour qualifier des comportements criminels. De plus le terme SM était devenu trop commun, englobant de nombreuses activités érotiques.

Vers la fin du XXème siècle, tant dans le milieu du SM que chez les psychopathologues, certains ont voulu être plus précis et mettre l’accent sur l’aspect consensuel de ces pratiques pour se distinguer de celles qui ne le sont pas, comme les violences conjugales par exemple.

C’est ainsi que l’on a commencé à remplacer SM par BDSM qui est une combinaison de 3 acronymes (BD pour Bondage et Discipline, DS pour Domination et Soumission et SM pour Sado et Masochisme). En utilisant le mot BDSM, la notion de consentement mutuel était implicite, les activités plus précises et plus complètes.

Mais ces distinctions d’activités amenèrent certains à se retrouver davantage dans un acronyme que dans un autre. Ainsi se posa par exemple la question de savoir si ceux qui n’aimaient pas la douleur (donnée ou reçue) étaient bien SM. Ceux qui ne répondirent par la négative choisirent l’acronyme DS puisque selon eux, la notion de douleur n’existait pas chez eux. Le vocable DS (ou D/S) était né.

  Et pourtant qu’est ce que le SM ?

Le SM est une forme de pouvoir, je dirais même un rapport pouvoir/force qu’une personne possède sur une autre. La douleur n’est donc pas indispensable durant une séance mais il y a chaque fois un échange de pouvoir/force, l’abandon total du soumis envers la Maîtresse. A noter que cet abandon peut aller très loin, dans l’alchimie des rapports humains mêlant subtilité, envoûtement et… plaisirs.

Enfin si l’on y ajoute le « politiquement correct », il est plus aisé d’affirmer de nos jours que l’on est DS plutôt que SM.

  Pour conclure, on peut s’abriter derrière le vocable que l’on veut mais il est incontestable que nous sommes tous réunis autours des mêmes plaisirs.

C’est comme dans la gastronomie, certains aiment un plat plus épicé que les autres, mais nous seront unanimes pour affirmer que sa dégustation, quel que soit le nom que l’on va lui donner, est un vrai… plaisir. Après, c’est une question de goût.

 

Je dédie ces dernières lignes à une amie que j’apprécie et qui se reconnaîtra si elle me lit. Je l’embrasse.

Marpesie

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Merci à toi, Marpésie pour tes recherches, félicitations ma chère amie.

Ceci prouve que notre art de vivre n'a rien d'original mais qu'enfin il se libère.

Amicalement à toi

Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mardi 10 juin 2 10 /06 /Juin 02:23

Laquelle, une fois de plus, n’engage que moi.

 

Suite aux nombreuses discussions avec mes amies et consœurs Dominatrices, je ne pouvais que leur conseiller de faire très attention.

 

En effet, d’abord c’est surtout un désir de leurs soumis qui aimeraient vivre une relation différente. Je ne suis pas fondamentalement opposée mais je maintiens que cela doit se dérouler en présence de sa propre Maîtresse.

Même si la confiance est sans faille autant entre le couple qu’envers l’amie, il y a toujours danger. Même si le soumis est encagé, cela n’enlève pas l’envie cérébrale envers cette Maîtresse, l’homme est faible, ne l’oubliez jamais chères amies !

 

Par contre, d’assister à l’éducation de votre soumis est autant un plaisir qu’une fierté. De le voir se soumettre aux désirs de votre amie, le sentir humble envers elle ne pourra que vous prouver combien il tient à vous prouver son amour et son obéissance. C’est VOUS qui l’avez décidé et c’est à lui de s’y plier.

 

Si vous êtes complice avec une amie, que vous avez chacune votre soumis, vous pouvez me croire que de les soumettre ensemble est un vrai bonheur, autant pour eux que pour vous. Vous vous stimulez, vous êtes conditionnées, vous arriverez à des gestes ou des mots que vous ne trouveriez pas toute seule. C’est d’une grande beauté de voir vos hommes ainsi exhibés et dans l’attente de vos « caresses »

 

J’ai eu le plaisir de vivre ces moments avec une amie, je peux vous assurer qu’ils sont inoubliables. Nous éprouvions une grande joie de préparer ces agréables soirées, de nous faire servir en papotant de choses et d’autres, de donner des ordres à nos soumis qui s’empressaient de les exécuter. Il faut préciser que nous avions une charte, jamais nous n’échangions nos soumis sauf si l’une ou l’autre en éprouvait le désir.

 

Vous entendez ou lisez souvent le fantasme du « stage » chez une Dominatrice. Je suis convaincue que ce n’est pas l’idée de la Maîtresse mais du soumis dans le couple. Vous aimez lui faire plaisir, mais est-ce là vraiment votre propre plaisir ? J’en doute.

 

Réfléchissez chères amies et j’aimerai connaître vos opinions sur ce sujet. J’attends vos commentaires et vous y répondrais en toute amitié.

 

Cordialement à vous

Mylady

Par Mylady - Publié dans : CONSEILS
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Lundi 2 juin 1 02 /06 /Juin 00:22

 
L'ENFER AVEC TOI, C'EST LE PARADIS !!!



J’ai envie de toucher ces fesses meurtries, ma main glisse sur leur peau striée et brûlante. Un effet de fraîcheur doit se produire en entendant les soupirs d’apaisement de mon esclave. Ce qui me provoque une montée d’adrénaline. Une énergie dissimulée me traverse et les dix derniers coups achèvent Constant. Il veut se précipiter vers moi, s’écroule en oubliant ses attaches et crie :

-        Merci, Maîtresse. Merci Maître. C’est le plus beau jour de ma vie.

-        D’autres suivront, je te le garantis ! Vous êtes certainement de mon avis, Gérard ?

-        Tout à fait ! Je tiens encore une fois à vous féliciter, Mylady. Vous êtes sublime !

-        Tout le mérite vous revient, je suis épanouie. Je compte réitérer ces délices partagés.

-        Avec joie. Je pense qu’il serait raisonnable pour moi de me retirer. Je vous remercie de cette excellente soirée.

-        Bonne nuit à vous aussi, Gérard. A très bientôt.

 

Je raccompagne mon nouvel ami jusqu’au portail. J’ai envie de respirer l’air frais de cette belle nuit d’été qui se termine. Les senteurs d’un mélange exquis de feuilles, d’herbe et de fleurs flattent mon odorat. Un bien être s’empare de mon corps. Je veux partager ce moment avec mes esclaves. Je retourne au salon pour les chercher. Laurette est toujours debout à côté de mon fauteuil, Constant à terre comme je les ai quittés.

-        Vous allez m’accompagner faire un tour dans le parc, la nuit ne vient que de commencer !

-        Pour votre plaisir, Madame. – dirent-ils à l’unisson.

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Je vous invite de lire le chapitre entier sur mon site


www.mylady.fr

Par Mylady - Publié dans : L'ENFER AVEC TOI, C'EST LE PAR
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Mercredi 28 mai 3 28 /05 /Mai 16:15



Vous l’attendiez avec impatiente, vous pouvez enfin le lire !!!!


L’ENFER AVEC TOI, C’EST LE PARADIS !!!





http://www.mylady.fr


Je vous souhaite bonne lecture.

Mylady

Par Mylady - Publié dans : MES MANUSCRITS
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Samedi 24 mai 6 24 /05 /Mai 23:55

La première version étant celle ressentie par l’homme, voici la seconde narrée par la Dominatrice. Je ne puis que féliciter mon amie qui a su décrire les pensées profondes d’une femme digne de ce nom. La douceur et la fermeté de ses actes, le plaisir qu’elle prend et qu’elle donne, la situation insolite dont vous rêvez toutes et tous.

 

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Je l’ai rencontré sur Internet, nous avons longuement dialogué, il écrivait bien et j’appréciais notre dialogue. Il m’avait fait part d’un de ses fantasmes et j’ai accepté de le réaliser.

 

Je l’attends sur le parking de l’hôtel que je lui ai indiqué. Je me suis dissimulée dans un coin derrière des arbres qui me permettent de surveiller l’entrée sans être vue. Je lui ai ordonné de prendre une chambre et de laisser les coordonnées sur un papier glissé sous les essuies glaces de sa voiture,  qu’il m’a décrite.

 

Je le vois arriver, un peu en avance d’ailleurs. Heureusement que je l’étais plus encore que lui. Sorti de sa voiture il jette un regard circulaire, sans doute pour essayer de voir si je suis là. C’est un beau garçon, autant que je pouvais en juger à distance, l’aventure ne devrait pas être désagréable. Il exécute les ordres, et entre dans le hall. Je me précipite pour récupérer la feuille et je regagne ma voiture pour lui laisser le temps de préparer la suite du programme. J’essaie d’imaginer ce qu’il peut ressentir à attendre une inconnue, nu, à quatre pattes sur le lit, avec son collier, un plug, et un bandeau sur les yeux…

 

L’heure est enfin venue pour moi de jouer ma partition. Je monte à la chambre, je compose le code. J’ai le cœur qui bat un peu plus vite, mais le sien doit être encore beaucoup plus accéléré. J’entre doucement. Il est tel que je l’avais souhaité. Et je constate qu’il est aussi beau que je l’avais imaginé tout à l’heure. Un corps souple, musclé, bronzé, de belles fesses rondes… tentant !! Le champagne est au frais sur la table, des bougies répandent une douce lumière dans la chambre aux rideaux tirés, en dégageant un doux parfum fruité.

 

J’ai décidé de ne pas parler. Le silence doit être pesant pour lui. Je m’approche, je le caresse un peu, frôlant le dos, les fesses, le sexe. Puis, je lui assène une vigoureuse claque sur la fesse, puis une autre, ses fesses se tordent sous la brûlure. Et je continue à lui appliquer une fessée dont il se souviendra, la peau rougit bien, je la sens si chaude sous mes paumes, je savoure ce contact longuement. Enfin je m’arrête, mes mains me font trop mal.

 

L’action m’a donné soif, je vais me servir une coupe de champagne, bien frais c’est délicieux. Je passe à la suite de mon programme. Je le retourne sur le dos. Le devant vaut bien l’arrière !!! Je lui attache poignets et chevilles aux montants du lit avec les cordes dont je m’étais munie. C’est beau un homme immobilisé, totalement à disposition. J’en profite, mes mains courent sur son torse, son ventre, je pince ses seins dont les tétons durcissent, ils viennent au devant de mes ongles qui les serrent douloureusement. Et lorsque j’y fixe enfin des pinces, il ne peut retenir des plaintes. Je le regarde, je l’admire. Son sexe se dresse, insolent… Je vais m’en occuper aussi, je l’effleure du bout des doigts, il s’érige encore davantage. J’enroule une cordelette à la base, puis le ligote totalement avant de l’étirer en raccordant la corde à son collier. Le voici totalement impuissant ! Livré à mes caresses et je ne m’en prive pas.

 

Je lui glisse enfin dans le creux de l’oreille :

 

-        Maintenant tu vas rester bien sage, je reviens dans un moment.

 

Je lui fais boire quelques gorgées de champagne avant de le laisser à sa solitude et au silence. Je vais faire une promenade dans un petit parc proche de l’hôtel. Il fait beau, je suis bien, je l’imagine. Perdue dans mes pensées je butte dans une pierre et manque de tomber. Il ne manquerait plus que je me fasse une entorse ou me casse une jambe !! Le pauvre garçon serait bien ennuyé ! Je me décide à revenir vers l’hôtel en regardant où je mets les pieds.

 

Je le retrouve dans la même position ! Et pour cause, il aurait été bien en peine de bouger. Je m’étais bien gardée de lui signaler qu’il lui suffisait de tirer sur le bout de corde, que j’avais laissée près de sa main, pour se délivrer. Il l’aurait bien trouvée en cas de nécessité. 

 

Je lui annonce que sa sagesse a mérité une récompense.

 

Je retire rapidement mon slip, et vient m’asseoir sur son visage, appliquant mon sexe sur sa bouche. Il me suffit de regarder son sexe rouge et gonflé dans ses liens pour me sentir couler. Il sait admirablement utiliser ses lèvres, sa langue qui semble être partout à la fois, c’est merveilleux, je me retiens pour ne pas gémir, et lui montrer le plaisir qu’il me donne, je veux en profiter au maximum, j’essaie de ne pas jouir trop vite, mais ce démon vient très vite à bout de ma résistance. Le plaisir explose, je ruisselle sur et dans sa bouche, un million d’étoiles se bousculent sous mes paupières closes, je ne peux m’empêcher de gémir et je sens en même temps son corps se crisper entre mes cuisses, ouvrant les yeux je vois un magnifique jet de sperme s’étaler sur son ventre. Nous avons jouis presque en même temps.

 

Je suis épuisée et je m’écroule sur le lit à ses côtés. Nous restons un grand moment à savourer ces instants précieux. Enfin je me décide à bouger. Un petit tour à la salle de bain. Je dois maintenant libérer mon prisonnier ce que je fais en prenant tout mon temps, le caressant longuement au passage. Il apprécie visiblement. Mais lorsque je lui enlève les pinces ce n’est plus aussi agréable, pour lui du moins, moi je savoure ses soupirs douloureux.

 

Voilà c’est terminé, il est dans la même tenue qu’à mon arrivée. Je dois le quitter, à regret je l’avoue. Je l’embrasse doucement, en lui disant adieu.

 

Je pars, il ne m’a pas vue. Mais qui sait ? Un jour peut-être…

 

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Merci à toi Lia, les lecteurs vont adorer ton récit.

 

Je t’embrasse

Mylady






Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Lundi 19 mai 1 19 /05 /Mai 02:11

 CE 17 MAI !!!!

 

Cette journée tant attendue fut encore des plus belles. Non seulement l’angoisse qu’elle aura suscitée, mais le plaisir pour les Divines de constater que tous les minous l’ont préparé avec plaisir.

Je ne parlerais plus des talents culinaires de patou, notre chef cuisinier attitré mais de l’amour porté à ses préparatifs. De savoir contenter les amies de sa Maîtresse est pour lui, le plus grand des bonheurs.


 

La clochette aura souvent teinté pour servir ces Dames, car, cette fois-ci, ils n’avaient plus le droit de partager leur table. Le buffet froid avec crudités les aura souvent fait se déplacer. Ils ont été exemplaires de servitude.

 

Durant le dessert, dont ils ont été privés, ils devaient assister au baptême d’Aaron. Instants profonds d’émotion durant lesquels, Madame S. a baptisé son sujet de ce prénom suggestif à son état. Elle a su trouver les mots et les gestes pour concrétiser leur relation en tenant à le faire devant ses amies du Cercle.

Moments intenses d’amitié et de partage pour elles, mais surtout tellement significatifs pour Aaron.

Je tiens ici, à le remercier de sa merveilleuse carte, que je n’ai pu lire que le lendemain et qui m’a beaucoup touchée.

Merci, chère amie pour ce magnifique rituel et félicitations à toi, Aaron. Nous souhaitons que tu puisses toujours mériter les bienfaits de ta Maîtresse !!!

 

Arrive le moment fatidique de la cour. Les accusés sont tirés au sort de leur ordre de passage par alana, la soumise. Mais elle aussi était notée sur les petits billets……. Sourire.

Les prévenus sont attachés à l’étage, les yeux bandés, en attendant que la cour ouvre la séance. La prévenue, elle, est enfermée au cellier, à genoux sur son prieuré.

Je ne puis vous expliquer toutes les plaintes qui ont été déposées, ce serait bien trop long à vous faire lire. Toujours est-il que les juristes ont pris leurs rôles au sérieux (malgré des fous rires).

L’angoisse montait de plus en plus car, le premier prévenu a été détaché par sa Maîtresse pour le descendre devant la cour en l’attachant au poteau de justice, les mains derrière la poutre. La porte menant à l’étage ainsi que celle du cellier, sont restées entrouvertes afin que les autres puissent entendre ce qui se passe.

 

ANGOISSE !!!!!!!!! ANGOISSE !!!!!!!! ANGOISSE !!!!!!!!

 

MESDAMES ET MESSIEURS ! LA COUR !!


La Présidente pose une première question au prévenu :

-        Etes-vous censé connaître la plainte qui a été déposée par votre Maîtresse ?

-        Non, Madame la Présidente !

 

En effet, la plainte fut très recherchée par chacune d’entre elles. Elle en aura surpris plus d’un. Le secret d’instruction a été bien gardé.

 

En énonçant cette plainte, le premier prévenu fut sous le choc, car il s’agit d’Aaron.

-        Que plaidez-vous, prévenu Aaron ?

-        Coupable, Madame la Présidente !

 

Les pauvres Avocates de la défense : Maîtresse Lia et Maîtresse Héléna auront la tâche difficile de défendre cet accusé qui plaide déjà coupable, conscient de sa faute.

Pour accentuer leur dur labeur, je tiens à vous faire part de la magistrale prestation de Mesdames le Procureur Général : Maîtresse Sylvania et Substitut du Procureur : Maîtresse Caroline.

Leurs interrogatoires furent recherchés pour enfoncer encore d’avantage l’accusé.

La défense cherchait vainement à trouver des circonstances atténuantes, mais peine perdue, rien n’y fit.

 

Il en fut ainsi durant toute la séance qui aura durée deux heures pour cinq prévenus et prévenue se trouvant au poteau à tour de rôle.

Ils s’enfonçaient de plus en plus dans leurs explications ou arguments, les questions pertinentes de la partie civile leur ont fait perdre tous leurs moyens. Comment pouvaient-ils résister à toutes ces accusations débitées par des Maîtresses Procureurs outrées par ces fautes ?

Même si vainement les Maîtresses Avocates, pourtant d’une notoriété de ténors du barreau ont plaidé leurs causes.

 

Durant les délibérés qui tiennent lieu à huit clos, les accusés auront enfin droit à goûter aux desserts. Mais, à votre avis, en avaient-ils vraiment envie ?

Toujours est-il qu’ils ne peuvent entendre les débats étant dans une pièce éloignée de la cour.

 

ANGOISSE !!!!!!!!!! ANGOISSE !!!!!!!!!! ANGOISSE !!!!!!!!

 

Les réquisitoires furent cinglants, les discussions entre la partie civile et celle de la défense, mouvementées.

 

Les peines furent décidées, tous les accusés sont appelés à la barre. Ils sont là, debout et tremblants d’anxiété dans l’attente de leurs sentences.

 

La Présidente les appelle, l’un après l’autre pour leur annoncer leurs peines à exécuter sur-le-champ sauf celle de minouche qui sera reconduite en privé par sa Maîtresse.

Ils sont obligés de remonter à l’étage et d’y être entravés, sauf Aaron qui est le premier supplicié attaché, le ventre contre le poteau. Minouche doit s’agenouiller à nouveau sur son prieuré, mais cette fois-ci dans la même salle, les yeux bandés, non loin de son congénère. La porte menant à l’étage est maintenant grande ouverte, il n’y a que l’escalier qui sépare la salle. Ils pourront entendre le bruit des cravaches, martinets, badines et paddle qui fustigent les fesses de leur semblable.

 

Le machiavélisme des Divines est à son apogée, quel délice !!!!!!!!!! (Pour Elles)

 

C’est à chacune d’entre elles de punir son soumis selon les sentences décidées par la Cour. Ou alors, selon leur désir, pour accentuer leur humiliation, par leurs consœurs. 

 

Ils peuvent se rhabiller, ils sont penauds, mais conscients de la justice équitable de la Cour.

 

La seule qui reste frustrée c’est minouche, sa Maîtresse a décidé de lui infliger sa peine dès qu’elle l’aura mérité. Car, pour elle, même une sentence ne peut être digne que d’une parfaite appartenance.

 

Cette journée fut mémorable, belle, intense, empreinte d’émotions, de plaisirs et d’amitié.


 **********************


Je remercie mes amies et leurs minous d’avoir su m’apporter autant de joie et de partage.

Je vous embrasse très fort !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les minous en laisse : oeuvre de patou

 

 



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Je tiens particulièrement à vous faire part de ce merveilleux message que j’ai reçu de l’un d’eux.

 

«  Mes hommages Mylady,

 

Je me permets de vous écrire ce message pour vous remercier de l’accueil que vous nous avez réservé. J’ai passé des moments intenses d’émotions et d’angoisses. Moments qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire.

Encore Merci………….

 

Par Mylady - Publié dans : CERCLE DES DOMINATRICES
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Mercredi 14 mai 3 14 /05 /Mai 18:35

Bientôt vous pourrez vous procurer les 10 chapitres, l’un après l’autre, de mon manuscrit :

 

*******************

 

L’Enfer avec toi, c’est le Paradis

 

Un grand parc, une belle maison, un couple de serviteurs dévoués, dans une Alsace accueillante…

Et surtout une Femme qui découvre sa véritable nature de Dominatrice. Machiavélique et tendre, sévère et amoureuse elle va, au cours d’une vie bien remplie, voir passer entre ses bras et surtout entre ses griffes, des hommes et des femmes auxquels elle fera découvrir tout à la fois l’Enfer et le Paradis, intimement mêlés.

Ils subiront ses tourments, et se livreront à Elle corps, cœurs et âmes. Et aucun de ceux qui l’auront approchée, aimée et subie ne pourra jamais l’oublier, même lorsque la vie les séparera. Elle restera inscrite dans leurs mémoires en lettres de feu.

Nous les découvrirons au fil des chapitres, avec leurs qualités et leurs défauts, mais surtout un point commun : Leur soumission, leur dévotion, leur Amour pour MYLADY !

Grâce, sa tendre amie, Laurette, Laura, Alexia, Maty le rebelle, le petit Benjamin, Valéry l’infidèle, Martial le bricoleur de génie, Romuald, Henry le maso, Frédérick son fidèle ami et d’autres encore, soumis, soumises ou dominatrices. Des portraits parfaitement rendus de personnages tous différents mais tous attachants (et souvent attachés).

Un supplice digne de la machiavélique Mylady sera de devoir attendre la parution des chapitres. Et plus d’un lecteur en perdra le sommeil….

 

Maîtresse Lia

 

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Merci à toi Lia d’avoir su résumer mon manuscrit, de l’avoir corrigé avec patience et efficacité.

Merci d’être mon amie.

 

Je t’embrasse

 

Mylady

Par Mylady - Publié dans : MES MANUSCRITS
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Vendredi 9 mai 5 09 /05 /Mai 23:41

LE RENDEZ VOUS

 

 

 

Elle lui a donné rendez vous dans un hôtel, avec des instructions très précises.

Il doit prendre une chambre, noter sur un papier numéro et code d’accès et glisser le papier sous l’essuie-glace de sa voiture.

Ce qu’il fait ! Avec un peu d’inquiétude : et si un coup de vent emportait le papier ? Ou si quelqu’un le prenait ??

Mais il ne peut qu’exécuter les ordres, en espérant qu’elle ne tardera pas trop à arriver et récupérer le précieux papier. Il se rend dans la chambre remplir le reste des conditions.

 

Il est a peine entré dans le bâtiment qu’Elle vient se saisir du document. Elle était arrivée bien avant lui et garée dans un coin discret du parking elle ne l’a pas quitté des yeux. Elle l’a vu arriver, aller prendre la chambre à l’automate extérieur, puis écrire et enfin placer la fiche sur le pare brise tout en jetant des coups d’œil furtifs sur les véhicules garés – tous vides –

 

Maintenant elle attend………….

 

Lui est arrivé dans la chambre et déballe le contenu de son sac : une bouteille de champagne maintenue au frais dans un petit sac réfrigérant, les coupes, qu’il place sur la petite table. Quelques bougies qu’il dissémine dans la chambre et allume. Il se déshabille et se rafraîchit rapidement. Le temps passe trop vite d’un seul coup ! Elle va arriver et il ne sera pas prêt … il ne trouve plus le bandeau, il fouille dans le sac, rien, panique ! Et soudain cela lui revient il l’a mis dans la poche de sa veste ! Il attache son collier,  fixe le bandeau sur ses yeux, et monte à tâtons sur le lit.

 

Il se hâte de prendre la position exigée : à 4 pattes sur le lit, les yeux bandés et un plug. C’était l’ordre ! Voilà il est installé, il ne reste plus qu’à attendre, en essayant de discipliner son émotion, calmer les battements désordonnés de son cœur, il a l’impression qu’on doit l’entendre dans toute la chambre. Les minutes passent…. Que fait-Elle ? Le papier ?? L’a-t-Elle trouvé ?? Des pas dans le couloir… non ils passent… encore d’autres, qui ralentissent et qui repartent. L’angoisse grandit, l’opprime, il n’en peut plus. Pourquoi n’arrive-t-elle pas ??

 

Cette fois ça y est !! La porte s’ouvre, quelqu’un entre, sans un mot. Il ne sait que faire, alors il reste immobile, il attend. Une main très douce effleure ses fesses, les caresse lentement, presque tendrement. Comme c’est bon ! Soudain une claque brûlante s’abat sur la fesse droite, suivie immédiatement d’une sur la gauche, il a sursauté…La fessée crépite maintenant sur ses rondeurs qui doivent prendre une jolie couleur écarlate.  Puis l’orage cesse brutalement. Le silence s’installe.

 

Il entend le bruit de la bouteille de champagne qu’elle ouvre, Elle doit se servir une coupe…

 

Elle revient vers lui, le bascule sur le dos, et entreprend de lui fixer bras et jambes aux montants du lit. Elle le caresse, lui pince les tétons, doucement tout d’abord, puis plus violemment, inscrustant ses ongles dans la tendre chair, et termine en posant 2 pinces qui le font gémir sous leur morsure. Un moment de calme… il n’arrive pas à déterminer ce qu’Elle fait. La main qui se pose maintenant sur son sexe le fait tressaillir, sous sa douceur il sent son membre se dresser, prendre une belle ampleur, mais elle a entrepris de le bonder, le lien entoure la base, se croise autour des testicules, s’enroule autour de la tige, pour finir par se nouer autour du gland. La corde se tend, tirée au maximum et est attachée au collier. Il se sent totalement impuissant ainsi lié.

 

Quelques caresses encore puis pour la première fois il entend sa Voix, si douce, qui lui murmure :

-        tu vas rester bien sagement comme cela, je reviendrai tout à l’heure…

 

Elle lui soulève la tête et lui fait boire quelques gouttes de champagne. Et Elle part. L’attente commence, encore plus dense que tout à l’heure... combien de temps va-t-il rester ainsi ?? Il essaie de se calmer et de savourer cette situation. Mais l’inquiétude est là : si Elle ne revenait pas ??? Mais si Elle va revenir bien sur… Quoique, on ne sait jamais ce qui peut arriver… Il a l’impression que cela fait des heures qu’Elle est partie, qu’Elle l’a abandonné.

 

Enfin !!! La voici de retour.

-        tu as été très sage on dirait !

-        je pense que tu as droit à une récompense

 

Il sent qu’Elle monte sur le lit, Elle l’enjambe et s’assoie sur son visage. Un face-sitting !! Il y a si longtemps qu’il en rêvait. Il respire le parfum un peu acide qui émane de la chair si douce qui s’écrase sur ses lèvres, il hume, lèche, aspire, sa langue tourne autour du clitoris, s’enfonce dans le vagin, agace les lèvres. Il l’entend soupirer et sa respiration s’accélérer. Une douce liqueur s’insinue dans sa bouche. Il étouffe un peu, mais c’est sans importance, il ne doit penser qu’au plaisir qu’il donne, sa langue semble être partout à la fois, il mordille un peu, doucement, il lèche, suce, va, vient, s’insinue et voici sa récompense, un jet de cyprine l’inonde pendant qu’un long gémissement échappe à sa Maîtresse. Son plaisir est si intense qu’il jouit aussi dans ses liens, son sperme s’étale sur son ventre.

 

Elle s’allonge près de lui, se détend sans mot dire. Ils communient dans un même bonheur silencieux.

 

Après un moment de repos elle se lève, il l’entend dans la salle de bain. Elle revient et entreprend de le détacher, lentement, le frôlant de ses mains, de ses cheveux, de la corde qu’Elle promène sur tout le corps, lorsqu’Elle retire les pinces, il ne peut retenir un râle de douleur..

Enfin il ne lui reste plus que son collier et son bandeau. Elle lui pose un léger baiser sur les lèvres et lui dit « Adieu ».

 

Il entend la porte se refermer. Elle est partie. Il ne l’a pas vue.


***********************************************************

Merci à toi ma chère Lia, tu vas faire exploser le blog par de nombreux commentaires !!!!

Mylady 

 

 

 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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