RECITS

Vendredi 19 juin 5 19 /06 /Juin 16:56



LE SERVICE

 

Nous avons fêté notre troisième anniversaire de vie commune la semaine dernière et je souhaite vous faire part de mon expérience concernant le sujet de la douche dorée ou du champagne.

Maîtresse a, dès le début de notre relation, instauré un rituel concernant ce qu'elle appelle son « service ». Deux règles ont été posées au préalable: Premièrement, pas de contact avec les excréments ou autre coprophagie. Deuxièmement, je ne suis pas autorisé à voir Maîtresse Nue ou dans une position  d'infériorité.

Dès le début de notre relation Maîtresse m'a montré son goût pour ce qu'elle appelle son « Champagne ». Lors d'un de nos tout premiers rendez-vous, chez elle, elle a servi deux coupes sur un plateau pour l'apéritif. Mon verre n'avait pas la même couleur que le sien et n'avait pas de bulle. Mais elle m'avait déjà parlé de son penchant pour ces pratiques et je ne me suis pas étonné lorsque, trempant mes lèvres dans le liquide, je reconnus de l'urine. Bien que n'ayant jamais goûté, je bus par petites gorgées, tout en continuant la conversation sur un tout autre sujet sous l'œil amusé de ma Maîtresse. Le verre fini je le reposai et elle me demanda si je voulais être resservi. Devant ma réponse positive elle s'éloigna dans la cuisine pour remplir à nouveau mon verre que je dus boire avant de passer à table.

Maîtresse est aussi amatrice de « douches dorées » et elle ne manque jamais une occasion de se livrer à cette pratique, ce qui me permet, lorsqu'elle l'autorise,  de boire son nectar directement à la source.

Il faut avouer qu'au début je n'étais pas très amateur, trouvant cela vaguement sale. Mais je me suis renseigné et ai appris que l'ingestion d'urine est absolument sans danger pour la santé et que ce liquide est stérile et donc garantit une parfaite hygiène.

Ayant fait part de mes réticences à Maîtresse, elle m'a fait me masturber sous sa douche pendant trois mois, c'était ma seule façon de jouir et non seulement je m'y suis habitué mais j'y ai pris goût, sans doute par association de mon propre plaisir avec le contact du son nectar. Je dois avouer que L'idée machiavélique de Maîtresse a été très efficace puisque je suis et resterai un grand amateur de « Champagne ».

Du point de vue du soumis, le fait de voir sa maîtresse relever sa jupe et s'accroupir pour uriner est très beau et très érotique.. Quant au soumis qui ouvre la bouche pour recevoir le précieux liquide, il constitue un véritable acte d'amour. D'autant plus fort si , et c'était mon cas, c'est la seule occasion pour le soumis d'avoir un contact visuel avec l'intimité de sa maîtresse.

C'est après ces quelques semaines d'initiation que Maîtresse a mis en place les règles du service qui perdurent encore. Chaque fois qu'elle en donne l'ordre en prononçant le mot « service » ou qu'elle se dirige vers les toilettes, je dois m'agenouiller et mettre sur mes yeux un bandeau que j'ai toujours en poche. Ce peut être à tout moment et en tout lieu. Lorsqu'elle va aux toilettes je dois m'agenouiller face à la porte, les mains dans le dos jusqu'à ce qu'elle ait fini. Maîtresse ouvre alors la porte et me saisit généralement par les cheveux. Je m'avance sur les genoux jusqu'à ce que ma bouche soit en contact avec son sexe encore mouillé pour y passer ma langue et l'essuyer le plus soigneusement possible. Ce rituel toujours identique se répète plusieurs fois par jour – au moins autant de fois que ma maîtresse va se soulager. Lorsqu'elle est sous la douche ou dans le jardin, elle prend alors soin de se soulager directement dans ma bouche. Je m'évertue de boire son nectar qui coule à flot et il n'est pas rare que j'en sois éclaboussé, recouvert. Je dois toujours attendre l'ordre de Maîtresse pour  me relever et il peut arriver que je reste ainsi à genoux, les mains dans le dos, trempé de son Champagne, dans la douche ou dans le jardin, aveuglé par le bandeau. Une fois je suis resté une bonne heure dans le jardin à attendre l'ordre de me relever. J'étais au soleil, j'avais chaud mais j'ai aimé souffrir ainsi pour ma maîtresse.

Chaque fois que je dois faire le service, je me précipite, heureux à l'idée d'être en contact avec l'objet de toutes mes convoitises, même si je sais que je ne pourrai me délecter de sa vue. J'aime son  goût et son odeur, sentir son clitoris gonfler sous ma langue. Avec l'espoir parfois récompensé qu'elle m'autorisera à la faire jouir ainsi.

Car le plaisir de ma maîtresse est ma seule et unique motivation. Lui apporter ce plaisir sur un plateau.

Ma raison de vivre: être à son service.

Fidèle



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Très beau récit Fidèle qui va faire rêver nos lectrices et lecteurs.

Félicitations pour ta belle imagination qui t'a valu être nommé écrivain public à GYNARVILLE;
NOUS EN ATTENDONS D'AUTRES !!!

Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mardi 9 juin 2 09 /06 /Juin 22:52


MARQUES (2)

 

 

Aujourd’hui c’est le grand jour pour mon soumis. Depuis plus d’une heure il est attaché à une poutre verticale, face à la cheminée où brûle un grand feu, dans lequel les fers destinés à son marquage sont en train de rougir. Je torture un peu ses tétons pour le conditionner à la douleur qu’il va devoir supporter. Je sais que cela l’excite et l’excitation l’aidera probablement.

 

Il y a plusieurs mois que nous parlons de cet instant. C’était un fantasme pour lui : être marqué au fer rouge ! Mais passer du fantasme à la réalité n’est pas si facile. Moi-même, si je considérais cela comme une magnifique preuve d’Amour, je voyais aussi le côté définitif de cet acte. Il fallait être surs de nous, sur de lui surtout car plus jamais il ne pourrait cacher totalement sa soumission et son appartenance. Si plus tard je me sépare de lui, il restera pour toujours marqué de mon signe. En deux endroits : la fesse et le pubis.

 

Nous avons pris la décision d’un commun accord, jamais je ne pourrais imposer un acte de cet importance sans que le soumis l’accepte au plus profond de son âme. Je vais encore lui poser la question une dernière fois, mais s’il changeait d’avis, sous l’effet de la peur – car il a terriblement peur maintenant, ça se lit dans ses yeux – je lui rendrais sa liberté, il le sait !

 

Je vais lui annoncer qu’il n’a plus que 15 minutes à attendre. Et m’occuper un peu de ses tétons, j’adore cela et lui aussi. J’aime les pincer, les tordre, l’entendre gémir sous mes mains, voir son sexe se dresser en même temps, sous l’aiguillon de la douce torture.

J’ai revêtu pour cette soirée la tenue qu’il aime :  guêpière écarlate et bottes à talons aiguilles. Je le regarde depuis la pièce à côté, je vois son regard fixé sur les flammes et les fers, le pauvre chéri doit angoisser.. Le claquement de mes talons quand je vais le rejoindre le fait sursauter, il me regarde d’un œil interrogateur.. Je le laisse dans l’inquiétude le temps de tirer et tourner les pinces sur ses seins, il en oublie un instant le but de cette journée, que je lui rappelle très vite, en lui posant la question de confiance :

 

-        Es-tu prêt ? tu peux encore dire « non » et je te laisserai partir ..

 

     Sa réponse est celle que j’attendais. Il est prêt à m’offrir sa souffrance pour m’appartenir définitivement. Il avoue également sa peur. Il n’est pas le seul, je tremble aussi à l’idée de brûler sa chair..

 

Je le laisse encore un quart d’heure, ses tétons douloureux doivent lui faire trouver le temps long d’un côté, mais l’appréhension de la suite raccourcit les minutes en parallèle. Quant à moi je regarde les aiguilles de la pendule tourner avec de plus en plus de trac.  Enfin l’instant fatidique est arrivé, je vais le rejoindre. Je retire les pinces de ses seins. Nos regards s’accrochent et se confient ce que nous ressentons. Il me redit son appartenance et confirme qu’il est prêt.

 

C’est la première fois que je vais procéder à un tel acte, et je me sens faiblir. J’ai la sensation que mon bras n’a plus de muscles ni de nerfs et que je ne vais même pas pouvoir soulever la tige de fer. Je me reprends, je ne dois surtout pas montrer ce moment de faiblesse. J’essaie d’assurer mon pas pour aller retirer l’instrument des flammes. Je sens sa chaleur devant moi, pendant que je contourne le pauvre soumis qui voudrait rentrer sous terre en cet instant. Je respire un grand coup et j’applique le fer rouge sur sa fesse, la chair grésille, l’odeur de chair brûlée me saute aux narines, la plainte qui lui échappe me tord le cœur.. heureusement qu’il ne me voit pas en cet instant, je dois être livide. Vais-je réussir à procéder à la 2ème marque, juste au dessus de son sexe ?? Je me hâte pour l’instant d’appliquer une crème calmante et antibiotique sur la plaie.

 

Lorsque mon regard plonge à nouveau dans le sien, j’ai repris mon calme, son visage défait dit sa souffrance, mais ses yeux sont toujours déterminés. Il est courageux mon amour de soumis.

 

Je retourne chercher l’autre fer beaucoup plus léger, toute petite cette marque, mais tout aussi rouge, quand je l’approche de son ventre, je vois le corps onduler comme sous l’effet d’une houle … Je pose le fer juste un instant, je suis incapable d’appuyer vraiment, mais la brûlure est là quand même, et il hurle. Je n’ai qu’une envie : le serrer dans mes bras comme un enfant souffrant. Je jette au loin la tige, et me hâte de défaire ses liens.

 

Nous avons réussi cette épreuve, je suis si fière de lui et  je le lui dis.

Il est à moi pour toujours !!!

                   

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Quel beau texte, chère amie !!!
On ressent l'amour qu'éprouve cette Maîtresse pour son soumis, ce qui rejoint entièrement la conception de notre Cercle.
Pourquoi ne trouve t'on pas ces sentiments dans beaucoup de cas?
Tout simplement car ces Dames n'ont pas trouvé le compagnon soumis qui s'abandonne à part entière...........
Ou il s'agit de "consommateurs" ou il s'agit d'une simple expérience à vivre sans vouloir se "prendre la tête"
Ce qui est fort dommage car une telle relation est si belle et profonde.
Ne dit-on pas ce qui est rare est précieux?

Je le souhaite à toutes celles et ceux qui rejoignent notre opinion !!!!

Bisous chère amie.
Mylady
Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mardi 2 juin 2 02 /06 /Juin 18:37



MARQUES

 

 

La pièce est vaste, elle a été créée dans une ancienne grange, dont le poutrage a été conservé, ainsi que quelques piliers en bois dont l’utilité n’a pas échappé à la personne qui rénovait la maison. Une belle cheminée occupe une partie d’un mur, un grand feu de bois y est allumé, qui lance des lueurs dans la semi obscurité des lieux.

 

Face à la cheminé, un homme est attaché à un pilier, nu, les bras levés fixés à des anneaux pendants d’une poutre, une chaîne passe autour de sa taille pour mieux l’immobiliser. Des pinces sont posées sur ses tétons, son regard est fixé sur les flammes et sur un détail de ce feu.. des tiges métalliques sont enfouies dans les braises rougeoyantes. Il sait ce qu’il y a à l’extrémité de ces tiges et l’utilisation qui va en être faite tout à l’heure.

 

Soudain des claquements de talons sur le carrelage lui font tourner la tête. Une femme vient de faire son entrée dans la pièce. Grande, blonde, altière, elle est vêtue d’une guêpière rouge et de bottes à très hauts talons. L’homme frissonne en la voyant, il semble se tasser dans ses liens, l’heure est-elle venue ?

 

-        comment va mon soumis ? demande-t-elle avec un sourire ironique.

-        Bien Maîtresse, dit-il, mais sa voix tremblante dément ces paroles.

 

Elle se saisit  des pinces des tétons et tire dessus jusqu’à ce que l’homme gémisse, puis les enlève sans douceur, le visage du soumis se tord dans une grimace de douleur, prenant les pointes aplaties entre ses doigts elles les masse et les pince pour faire circuler le sang puis repose immédiatement les pinces dans l’autre sens.  Il ne peut retenir une nouvelle plainte.

 

-        je ne te les laisserai qu’un quart d’heure cette fois, et ensuite ce sera le grand moment pour toi. Es-tu prêt ? il est encore temps de dire « non » . Je te laisserai partir…. Pour toujours .. !

-        Je suis prêt Maîtresse, je veux être à vous, vous le savez bien, et cet instant sera celui de mon appartenance définitive. Mais je dois reconnaître que j’ai peur. Je vous offre cette peur et cette souffrance librement consentie.

-        C’est parfait, je n’en attendais pas moins de toi. Je reviens tout à l’heure.  Prépares toi !

 

Les minutes s’égrènent, passant à la fois trop vite et trop lentement, il ne sait plus, la peur lui tord l’estomac. Pourra-t-il résister à la douleur sans faiblir ? Dans quelques minutes Sa Maîtresse va le marquer de son initiale, une grande marque sur la fesse, et une petite sur le pubis, juste au dessus du sexe. C’est surtout celle là qui le terrorise, et l’excite aussi d’ailleurs, rien que l’évocation a fait dresser sa verge, elle sera sans doute moins vaillante tout à l’heure se dit-il. Son regard est attiré par les flammes qui chauffent les instruments de son supplice. Sa Maîtresse l’a placé là exprès bien sur, afin qu’il puisse suivre le passage du noir au rouge du métal.

 

Il perçoit au loin le bruit des pas qui annonce le retour de son bourreau. Faut-il qu’il l’aime pour accepter cette ultime preuve de sa dépendance, de son don total à celle qui l’a subjugué, a fait de lui son esclave, il donnerait sa vie pour elle, il peut bien accepter un moment de douleur extrême.

 

La voici devant lui, son terrible regard plonge dans le sien, s’adoucit en lisant la peur qui l’habite. Elle lui enlève les pinces et lui glisse dans l’oreille :

 

-        Un mauvais moment à passer, mais ensuite tu seras mien… pour toujours !

-        OUI Maîtresse, je suis à vous, et je vous livre mon corps, mon cœur et mon âme, pour toujours !

 

Elle enfile un gant isolant, et se saisit de la plus grande tige, le fer est d’un rouge ardent, tous deux échangent un long regard où passent amour, confiance et peur pour tous les 2. Elle raffermit sa main un peu tremblante et passe derrière le supplicié qui se raidit dans l’attente du contact du fer. La douleur est atroce, il a l’impression que son cœur va s’arrêter de battre. Un long hululement lui échappe, pendant qu’il entend sa chair grésiller.

Elle lui applique immédiatement une pommade sur la plaie, qui le soulage un peu.  Il émerge lentement du vide dans lequel il s’était senti couler, et se redresse. Le plus dur reste à faire pense-t-il, avec terreur, pendant qu’elle pose un pansement sur sa fesse.

 

Elle revient plonger à nouveau dans ses yeux, elle y voit la douleur mais aussi une détermination sans faille. Elle est fière de lui, même si elle ne le lui dit pas encore. Il ne faut pas le déconcentrer.

 

Se retournant vers la cheminée elle se saisit de l’autre marque, beaucoup plus petite celle là, il se contracte, l’angoisse l’envahit, il a tellement envie de crier « stop » mais il a fait une si grande part du chemin, il doit assumer cette douleur et lui montrer qu’il peut tout surmonter pour elle. Elle approche, il se recule autant qu’il peut, son dos se colle au pilier il sent le bois meurtrir sa colonne vertébrale. Il tremble de tout son être. La chaleur arrive vers son bas ventre, l’effleure à peine une seconde, mais cette fois il ne peut retenir un rugissement de souffrance, il voudrait pouvoir se rouler au sol, cacher son mal en se mettant en boule. Elle rejette l’instrument devant la cheminée, le prend dans ses bras et l’embrasse tendrement, un long baiser qui lui met du baume au cœur, elle peut enfin lui murmurer, en le détachant :

 

-        voilà c’est fini, tu es à moi, et je suis fière de toi.


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Merci chère amie pour ce magnifique récit et toutes mes félicitations pour votre belle imagination.


Mylady 

 

 

 

 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mercredi 22 avril 3 22 /04 /Avr 18:47

LES ESPOIRS D UN JEUNE SOUMIS

 

Lorsqu'un homme prend conscience de son attirance pour la soumission, il se plait à penser qu'une littérature pléthorique l'attend sur le net. Trompé par des stéréotypes véhiculés le plus souvent par des non-pratiquants, il assimile souvent ce mode de vie à la sexualité. Le réseau des réseaux s'étant développé par la pornographie qui est restée longtemps le thème de recherche prédominant, il cherchera sur ces sites des réponses à ses questions.  Il en trouvera autant que de tours de magie dans Harry Potter, échouant avec le même ridicule dans un cas comme dans l'autre à les appliquer à la réalité.

La seconde étape consiste à chercher effectivement une femme dominatrice. Utilisant le même outil où il est dit qu'on peut trouver absolument n'importe quoi, il réussira cette fois pleinement en trouvant principalement n'importe quoi. Des dizaines de sites lui proposeront de rester tranquillement assis, lui promettant de lui montrer tout ce qu'il désire, des dizaines d'autres lui offrant de vivre exactement ce qu'il veut ce qui, au final, correspond à peu de choses près à l'exact contraire de ce qu'il cherche.

La troisième étape consiste à croire en sa bonne étoile en cherchant à rencontrer une dominatrice par le seul hasard. Tous les indices sont alors passés au crible, regard hautain, jupe en cuir, tous les stéréotypes sont appelés à la rescousse. L'homme s'efforce alors d'oublier qu'il cherche à rencontrer une catégorie de femme dont il ignore tout ce qui revient à peu de chose près à se planter sous la tour Eiffel et demander aux passants « Je cherche quelqu'un dont je ne connais rien, pouvez-vous m'aider ». Pour une raison qui tient sans doute de l'hypotension intra-cranienne par transfert périno-sanguin, l'homme s'étonnera de ne rien trouver.

Une âme compatissante et raisonnée recommandera à coup sûr les forums. Ces lieux de discussions permettent en général aux débutants d'apprendre qu'ils ne savent rien et aux experts de comprendre qu'ils ne peuvent tout enseigner. Malheureusement, le propre d'une discussion est de présenter plusieurs points de vue et c'est bien là le malheur de celui qui n'en a toujours pas. Ce sujet est de ce point de vue encore plus frustrant puisqu'il est bien souvent expliqué au soumis qu'il ne peut comprendre, qu'il ne doit rien espérer et qu'il lui est même vivement recommandé d'exprimer le minimum requis d'idées.

Pour ma part, je ne sais pas ce qu'est une dominatrice, et peut-être moins encore ce qu'est un soumis. Mais j'ai lu tellement de définitions définitives et d'imprécations imprécises qu'il me semble que je suis capable d'être au moins autant dans l'erreur que la masse. C'est un objectif certes peu glorieux, mais le savoir servant avant tout à mesurer l'étendue de ce qu'on ignore, je commencerai  par étaler mon ignorance.

 

Prenons le couple le plus ancien, celui qui aura établi les premières règles de comportement entre un homme et femme. L'histoire veut qu'Adam et Eve vivent dans un charmant jardin. Au coeur de ce jardin pousse l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Brisant l'interdit divin sur les conseils de leur animal de compagnie rampant, Eve en croque un fruit, puis invite Adam à en faire de même. Dieu dans une colère noire condamne le couple à l'exil. Adam mangera son pain à la sueur de son front et Eve enfantera dans la douleur.

Une lecture littérale tout autant qu'édifiante de cette histoire a sans doute conduit au modèle judéo-chrétien du couple Homme qui travaille/Femme au foyer. Dans cette interprétation, la femme est condamnée pour avoir brisé les tabous et l'homme pour s'être laissé tenter par celle-ci. Si l'on assume l'idée qu'il n'a probablement jamais existé de serpent qui parle, de pomme de la connaissance ni même de couple né du souffle de Dieu, on peut sans doute voir dans ce passage de la Génèse une allégorie que chacun est libre d'interpréter.

On peut ainsi remarquer que la femme est la première à s'élever de sa condition pour gouter au fruit de la connaissance. Elle brise l'interdit pour exister par elle-même, et ce n'est qu'à sa suite que l'homme franchit le pas. Le couple placé dans un enclos délimité de règles précises et d'interdits arbitraires vit en enfants de l'univers. Eve en exerçant son libre arbitre est la première qui parvient à l'age adulte, alors qu'Adam, en la suivant, est au plus un adolescent sous l'influence d'une mode.

On trouve alors chez ce couple les bases d'une relation D/S. L'homme se tournant vers la femme pour qu'elle lui indique le chemin, et la femme tentant d'élever l'homme de sa condition sans jamais y parvenir car toujours il sera celui qui suit. En adolescent, il verra en elle à la fois une mère et un fantasme sexuel. Elle, tentera de l'enfanter dans la douleur et malgré la sueur qui sera son pain quotidien, il restera celui qui attend d'elle les réponses. Devenant guide et gardienne, elle prend petit à petit la place de Déesse construisant l'enclos dans lequel il évoluera, rassuré, à l'ombre de ses règles et de ses interdits.

 

C'est ainsi que naquirent les Divines.

 

 

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Toutes mes félicitations sébastien pour cette étude et je te souhaite de trouver ta "Divine"

Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Vendredi 17 avril 5 17 /04 /Avr 22:33


UNE BELLE PROMENADE

 

 

Ce jour là Dame L. avait prévu une promenade et un déjeuner en bateau sur le lac, avec son soumis M. .suivie d’une balade dans les sentiers au dessus du lac qui ouvrent sur de magnifiques vues, et M. a également une punition en suspens a subir. La semaine précédente de ce mois de mai avait été très agréable sous un beau soleil, malheureusement lorsque M. arrive en fin de matinée il pleut à verse. La promenade sur le lac est donc à l’eau si l’on peut dire.

 

M. propose à sa Maîtresse de l’emmener déjeuner sur le port dans un petit restaurant de poissons qu’il connaît . Elle accepte, mais lui demande de se dévêtir. Un peu interloqué il s’exécute, pendant qu’elle fouille dans son sac de matériel. Elle sort une longue chaîne, avec laquelle elle lui fait une sorte de bondage, à l’aide de mousquetons, autour du cou d’abord, puis de la taille, la chaîne s’enroule ensuite autour du sexe, avant de passer entre les fesses et de remonter jusqu’au cou. Lorsque elle lui ordonne de se rhabiller, sans slip..  il demande étonné « sur les chaînes ? », Dame L. ne prends même pas la peine de répondre à cette question idiote, mais le regard qu’elle lui lance est éloquent. Il se hâte de se vêtir en se disant que la journée s’annonce bien ! Elle lui réserve encore une petite surprise, elle ouvre un bouton de la chemise et fixe à la chaîne l’extrémité d’un rouleau de fil de pêche quasi invisible, et garde le rouleau en main pendant qu’il reboutonne sa chemise, le voici tenu en laisse en quelque sorte. Elle lui met le rouleau dans la poche pour l’instant.

 

M. va chercher la voiture et l’amène devant la porte afin d’éviter à sa Maîtresse de se faire mouiller, il l’aide à s’installer avant de reprendre sa place de chauffeur. En quelques minutes ils arrivent au restaurant, où on les installe à une table au milieu de la salle. Dame L. récupère le fil qui la relie ainsi directement à son soumis. Lorsque la serveuse vient prendre la commande, Dame L. demande une marmite du pêcheur, et au moment où la serveuse pose la question à M. elle précise : « la même chose que moi, je choisis pour les deux ». La serveuse sourit et repart en cuisine. Elle a toujours le sourire aux lèvres lorsqu’elle apporte les plats, M. se sent  un peu gêné sous son regard, mais assume en lui rendant son sourire. De temps à autre il se raidit sous la traction du fil qui lui rappelle quelle est sa situation,  il murmure « oh Maîtresse… » et son regard chavire sous celui de sa Maîtresse. Au moment du dessert, la serveuse demande narquoise lorsque Dame L. annonce son choix « toujours les 2 mêmes je suppose ? » M. rougit légèrement et sursaute sous une secousse plus forte du fil. Il se demande ce que la serveuse pense réellement de cette situation, il aimerait qu’elle ait deviné qu’il est soumis, cette humiliation supplémentaire l’excite rien que de l’imaginer.

 

Lorsqu’ils sortent la pluie a cessé, enfin, le temps est plus clair, ils prennent la route qui longe le lac, le fil toujours dans les mains de Dame L. qui en joue à sa guise, en prenant soin quand même de ne pas perturber M. dans les endroits dangereux.. Ils s’arrêtent pour visiter une Abbaye, magnifique endroit, qu’ils parcourent avec admiration. La bobine de fil a rejoint pour un instant la poche de M. ce n’est pas l’endroit pour prendre le risque qu’un touriste s’accroche dedans,  Dame L. a un petit sourire en imaginant la tête que feraient les autres visiteurs s’ils pouvaient voir ce que porte son soumis comme sous-vêtement, ainsi que le contenu de son sac à main.

 

La visite terminée, lorsqu’ils ressortent, le soleil est revenu. Dame L. s’en réjouit, et charge M. de trouver un endroit tranquille. Il se trouble en comprenant ce que cela veut dire. Ses fesses vont sans doute être à la fête. Lorsqu’il se rassoit dans la voiture les chaînes se rappellent à lui, depuis plusieurs heures qu’il les porte, elles commencent à lui faire mal, il a l’impression qu’elles se sont incrustées dans sa chair.

Ils tournent un moment dans la montagne au hasard des petites routes, les endroits où il est possible de se garer sont rares, et généralement déjà occupés par une ou plusieurs voitures. Le soleil revenu a incité les promeneurs à prendre l’air. Enfin ils découvrent un endroit d’où part un petit chemin qui serpente entre prés et bosquets.

 

Ils se promènent quelques centaines de mètres et s’arrêtent dans un sous bois qui semble convenir à Dame L. Après avoir fait baisser son pantalon à M. elle lui bande les yeux et l’attache à un arbre, avec les cordes qu’elle a pris soin d’emmener, ainsi que son martinet. Elle remonte pull et chemise sur les épaules et lui annonce la sanction qu’elle va appliquer : 30 coups de martinet qu’il va devoir compter ; elle le laisse un peu en attente puis un premier coup claque sur les fesses qui frissonnent, « UN », puis les autres se succèdent, plus ou moins fort sur les fesses, les cuisses et les épaules. Enfin il exhale le 30 dans un soupir, puis murmure « merci Maîtresse, pour cette punition bien méritée ». Dame L. caresse un peu le corps qui se relâche lentement. Les chaînes ont bien marqué la peau. Il est temps de rentrer afin de les enlever. Elle détache lentement M. et lui ôte son bandeau, il tombe à ses genoux en la remerciant encore, et lui embrasse les pieds. Elle lui ordonne de se relever,  ils retournent tranquillement à la voiture, à les voir on dirait un couple qui vient de faire une petite promenade dans la nature.

 

Rentrés à la maison, Dame L. le fait se déshabiller et enlève les chaînes qui ont laissé de belles marques rouges en creux, surtout dans le dos en appui contre le dossier du siège de la voiture.. M. se prosterne à ses pieds, les déchausse, et les masse longuement, les lèche avec vénération. Dame L. se détend sous ces caresses.

 

Ce fut quand même une belle journée !!!! malgré la pluie du matin..


Auteur anonyme 

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Merci chère amie pour ce beau récit qui va faire rêver bon nombre de nos visiteurs.

Amicalement
Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mercredi 25 mars 3 25 /03 /Mars 18:41

La promenade

 

C'est le printemps dans quelques jours et bien qu'encore au mois d'Avril le soleil est bien  présent et on se croirait volontiers en été. C'est pourquoi aujourd'hui Madame a décidé d'aller faire une promenade en forêt agrémentée d'un pique-nique. Je prépare donc le panier avec les accessoires et les ingrédients nécessaires à ce genre d'exercice (assiettes, couverts, vin rosé, poulet froid et salade de légumes). A 10h30 je me présente chez Madame (Madame aime la ponctualité,  ce qui me vaut d'arriver cinq minutes en avance, d'attendre devant sa porte afin de sonner à l'heure précise,  ou devrais-je dire à la seconde précise). Après quelques minutes d'attente elle m'ouvre enfin. En tout j'aurai passé plus de trois longues minutes sur le pas de sa porte. Est-ce pour assoir son emprise sur moi ou bien est-ce pour s'assurer que tous ses voisins m'auront aperçu ? Sans doute un peu des deux. Elle se présente belle et majestueuse comme à son habitude, en jupe longue et chemisier. Une tenue champêtre adaptée au programme de la journée. Je lui baise la main et  la salue avant qu'elle prenne son sac et me précède vers la voiture. Elle a la démarche assurée de ces reines qui sont sûres de leur pouvoir absolu. Je me précipite pour la devancer et lui ouvrir la porte arrière droite du véhicule. Ses voisins, derrière leurs rideaux, doivent se demander quelle est la nature de la relation entre cette femme si aimable et son  chauffeur particulier. Je prends place derrière le volant et démarre. Elle me lance un sourire dans le rétroviseur. Je suis heureux d'être avec elle, de la servir et me dirige vers ce coin de forêt que j'ai repéré il y a plusieurs jours déjà lorsqu'elle avait mis le souhait d'aller faire cette promenade. Elle ne dit rien et je respecte son silence. Nous roulons ainsi environ 10 minutes. Soudain elle me demande « Tu as bien dormi la nuit dernière ? » Je réponds un bref « Oui, Madame, pas trop mal, merci ». Le fait est que je porte une cage de chasteté depuis maintenant 5 jours et 5 nuits. Cette chasteté forcée imposée par Madame (elle détient la seule clé) est un exercice auquel Madame me soumet régulièrement. D'abord pour éprouver ma soumission et ensuite tout simplement pour son plaisir:  Madame aime avoir ses soumis ainsi encagés. Madame se satisfait de ma brève réponse et me sourit à nouveau. Elle est satisfaite de mes efforts pour porter cette cage et je suis très fier de la porter pour elle.

Nous arrivons enfin sur le lieu choisi après un bon quart d'heure de chemins forestiers. Je sors pour ouvrir la porte à ma déesse et lui offre mon bras. Nous marchons sous l'ombre des grand chênes pendant de longues minutes, bras dessous bras dessus, attentifs à l'éveil de la nature. Soudain Madame s'arrête, quitte le chemin et va s'adosser à un arbre. Elle relève sa jupe et m'ordonne: Tu vas me lécher cinq fois ». Je m'agenouille, approche ma bouche de son sexe libre de tout sous-vêtements (Madame est coutumière du fait), sors ma langue aussi large et longue que possible et la passe bien à plat, doucement, du bas vers le haut, sur la totalité de son sexe. Elle est douce et a un goût dont je ne me lasserai jamais. Elle apprécie cette caresse puisque je la sens couler sur ma langue. Je répète ma caresse cinq fois, doucement, en m'appliquant à juste passer ma langue sur ses lèvres puis son clitoris que je sens gonfler. Au cinquième passage elle pousse un gros soupir et repousse ma tête en rabattant sa jupe. Nous reprenons notre promenade jusqu'à la prochaine halte où elle renouvelle l'expérience. La tête sous sa jupe je m'applique à la lécher consciencieusement cinq fois à nouveau. En tout, durant notre promenade qui durera une heure, elle m'enverra ainsi l'honorer à six reprises. La dernière fois je sens bien qu'elle commence à mouiller et que on clitoris est définitivement gonflé. Nous revenons à la voiture d'où je prends le panier de pique-nique et nous nous dirigeons vers l'endroit prévu à cet effet. Il s'agit d'une petite clairière ensoleillée. Notre promenade et ses haltes a passablement émoustillé Madame mais son  envie de sexe doit passer par une phase obligée de souffrance de son soumis. Pour ce faire elle m'attache les mains autour d'un arbre, descend mon pantalon et va chercher une baguette de bois vert suffisamment souple et fine pour siffler dans l'air et raviver mon sang. Trente coups de langue = trente coups de badine ! Dit-elle. Je ne suis pas étonné de ce genre de comptabilité mais, connaissant l'enthousiasme de Madame à manier le fouet ou le martinet, je suis assez inquiet. Elle m'ordonne de compter. Chaque coup fait plus mal que le précédent. J'essaie de ne pas gémir et surtout de ne pas perdre le compte (elle recommencerait à partir du début !) Lorsqu'elle abat son vingtième coup mon postérieur me brûle. Ma CB frotte contre le tronc de l'arbre. Il reste encore 10 coups et j'ai peur de ne pouvoir tenir. Madame est intraitable; elle garde la cadence et appuie chacun de ses coups un peu plus fort. Lorsqu'arrive le dernier, c'est par un cri que je ponctue la punition. Je suis brisé, les nerfs à vif, le sexe tendu dans sa cage, les fesses en feu et la gorge irritée d'avoir tant crié. Madame me détache et je tombe à genoux pour lui prendre les mains et les couvrir de baisers. Elle me caresse doucement les cheveux et va s'allonger sur l'herbe. Je me glisse sous sa jupe et lui caresse les chevilles puis remonte doucement vers l'objet de toutes mes pensées. Elle écarte légèrement les cuisses et j'y cale ma tête, la bouche sur son sexe. La séance de flagellation a produit son effet puisqu'elle est trempée. Je passe ma langue bien à plat de bas en haut comme elle me l'a appris. Lécher Madame est un exercice dont je raffole et pour lequel je fais des efforts de concentration inédits, apppliqué à la satisfaire avant tout. Lorsqu'elle pose sa main sur ma nuque, je sais que je dois me concentrer sur son bouton. Je m'applique alors à sucer son clitoris déjà gonflé. Je le prends doucement dans ma bouche et l'aspire par petits coups brefs. Je la sens palpiter. Je m'évertue à garder un rythme régulier. Je la suce ainsi longtemps comme elle aime puis le stimule avec le bout de ma langue. Madame est assez longue à jouir et je commence à avoir mal aux joues à  force de sucer son bouton de plus en plus sensible. Ses cuisses se resserrent autour de mon visage. J'ai du mal à respirer mais je garde la position et le rythme des sucions car je sais Madame au bord du plaisir. Elle resserre son étreinte au fur et à mesure que le plaisir l'envahit. Je suis coincé entre ses cuisses et je bois sa source avec délectation, tout en veillant à rester concentré sur le rythme de mes sucions. Elle jouit très fort comme à chaque fois qu'elle a martyrisé son soumis auparavant. Elle coule dans ma bouche. Je suis étouffé, écrasé mais aux anges d'avoir pu lui offrir cet orgasme. Lorsqu'elle relâche enfin son étreinte je la lèche à grands coups de langue trois fois pour essuyer son entrejambes trempé. Elle prend ma tête par les cheveux puis, me regardant dans les yeux: « Tu m'as bien fait jouir et je veux te récompenser. Tu as eu droit de me lécher 30 fois, tu as reçu 30 coups de badine. Tu as donc droit à 60 secondes pour te caresser ». Et joignant le geste à la parole, elle me tend son trousseau de clé auquel est accroché celle de ma CB. Je la prends alors qu'elle regarde sa montre et m'assène un « Top chrono » avec un regard amusé. Je me précipite pour ouvrir le cadenas de ma cage, fais tomber le trousseau dans la précipitation puis parviens à la retirer. Mon sexe se détend et je le prends en main pour me masturber. J'ai très envie de jouir mais mon sexe reste encore un peu mou. Sans doute les 5 jours passés recroquevillés et la séance de fessée y sont-ils pour quelque chose. Toujours est-il que je bande finalement après une trentaine de coups de poignet. Encore 10 et je sens le plaisir monter. Plus que 5 et je vais éjaculer. Plus que trois et je jouis. Mais Madame prononce alors le fatidique « Stop » qui me fait cesser sur le champ. Je mets mes mains dans le dos. Mon sexe palpite, dressé, le gland humide. Encore deux coups de poignet et je lâchais mon sperme. La frustration est énorme et j'implore Madame de me laisser jouir. Malgré les larmes qui commencent à baigner mes yeux, Madame, machiavélique, ne laisse pas la pitié l'envahir et m'ordonne de remettre la CB en place. Je bande tellement que l'opération est impossible. Je vais alors chercher le sac de glaçons qui entoure la bouteille de vin rosé pour l'appliquer sur mon sexe. L'effet ne se fait pas attendre et je débande suffisamment pour réintégrer la cage. Madame referme le cadenas (elle aime ce petit « clic » qui symbolise toute l'emprise que lui donne cet instrument sur moi). Qui sait quand j'aurai une autre occasion comme celle-ci ? Combien de jours devras-je encore attendre ? Combien de fessées devrais-je encore endurer ? En attendant je me précipite aux pieds de Madame pour embrasser ses bottes. Sur son ordre je vais mettre en place le pique-nique. Nous déjeunons de bon appétit. Madame fera sans doute une petite sieste à l'ombre pendant que je rangerai les affaires. Pour se remettre de ses émotions de cette magnifique journée de printemps.

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Samedi 14 février 6 14 /02 /Fév 23:30


LA BOUTIQUE …….fin

 

Sa Maîtresse s’approchant lui soulève le menton de la poignée du fouet - toute chaude de sa main - elle plonge son regard magnétique dans le sien, il ose à peine le soutenir..

-        alors mon petit yves qu’en penses tu ??

-        Madame, je vais être franc, je suis mort de peur ..

-        Il est encore temps, je peux te détacher et te laisser partir, tu ne remettras jamais les pieds dans ma boutique et tu perdras toute chance de devenir mon soumis comme tu l’espérais. Je te laisse le choix !

-        Madame, j’ai peur mais je vais me laisser une chance de vous mériter. Punissez-moi comme vous l’entendez. Je veux juste vous dire que je n’ai jamais été puni et que je ne sais pas ce que je suis capable de supporter.

-        C’est ce que j’espérais t’entendre dire. Et je serai indulgente pour cette fois. Je vais me contenter de te donner la fessée que tu as bien méritée !

Sans lui laisser le temps de bien assimiler ses propos elle pose son fouet, et entreprend de lui claquer les fesses des 2 mains, lentement d’abord, puis de plus en plus vite, de plus en plus fort, il a l’impression qu’un brasier prend possession de son fessier, il trépigne et se tord ne sachant plus comment échapper à ce feu qui crépite derrière lui.. il finit par supplier :

-        Madame, je vous en supplie, je n’en peux plus, j’ai trop mal, je ne dois plus avoir de peau sur les fesses !!

-        Pauvre petit douillet, mais ce n’est rien cela …!! demandes  à d. s’il ne préférerait pas ta place à la sienne. Il va falloir t’endurcir, car des corrections tu en auras d’autres, crois-moi. Mais bon il faut aussi que je garde des forces pour la 2ème série de fouet. 

Après une dernière claque, magistrale, elle abandonne yves, anéanti sur son chevalet. Elle retourne s’installer derrière d. qui se crispe dans l’attente de la reprise des coups. Elle le fait languir un moment, allant et venant, le frôlant parfois, il sursaute comme si elle l’avait frappé, il ne sait pas quand va venir la morsure du fouet et l’attente est presque pire que la douleur. Le bras se lève, le fouet vient s’enrouler autour des cuisses, la mèche cingle le sexe, le malheureux ne peut retenir un cri. Déstabilisé par ce premier coup, il supporte de plus en plus mal les suivants, gémissant et suppliant. Lorsque la punition est terminée, il est en larmes.

Madame D. a suivi toute la scène, sans un mot, savourant les plaintes de son mari avec un plaisir sadique. Son amie la rejoint et lui glisse quelques mots à l’oreille, elle acquiesce avec une joie non dissimulée. Madame D. vient rejoindre le puni, et tout en le détachant, elle lui révèle ce qu’elles viennent de décider :

-        Tu vas passer le reste de la nuit ici, au cachot, sois tranquille je te libérerai assez tôt pour que tu aies le temps de rentrer chez toi et te rendre présentable pour aller ouvrir ta pharmacie à l’heure..

-        Oh Madame, pitié, j’ai si mal, la nuit au cachot va être un enfer.. je ne pourrai jamais dormir.

-        Ta Maîtresse est d’accord, elle doit savoir si tu es capable de le supporter ou non .. Tu ne vas pas la désavouer en te plaignant et en suppliant ???

-        Mesdames, je suis bien obligé d’accepter vos décisions …

Yves, qui vient d’être détaché également, s’interroge sur le cachot, de quoi s’agit-il ?  Madame M., devinant ses questions, lui précise !

-        yves tu vas descendre chercher une bouteille d’eau à la cuisine, et ensuite tu pourras voir le cachot où ton camarade va passer une excellente nuit.

Il se précipite dans l’escalier, se saisit d’une bouteille d’eau et remonte 4 à 4 oubliant ses fesses en feu. Dans un coin de la pièce une petite porte est ouverte, il ne l’avait pas remarquée jusqu’alors. Elle donne dans une soupente où il est impossible de tenir debout, une chaîne est fixée à une poutre, que Madame M. accroche au collier de d., elle lui donne une couverture et la bouteille d’eau, et le pousse dans le réduit. Accablé mais résigné, le pauvre d. plié en 2 s’introduit péniblement, et étale rapidement la couverture au sol pour s’y installer pendant qu’il y a encore un peu de lumière avec la porte ouverte. Son épouse lui lance un « bonne nuit chéri » ironique.

Madame M.  referme et donne un tour de clé.

-        Il se fait tard chère amie, je pense que tu as hâte de rentrer chez toi ?

-        Oui en effet, je vais avoir du travail demain à la pharmacie, je crois que mon mari ne va pas être très « rapide » ni très « opérationnel » . Je te souhaite une bonne nuit également, ajoute-t-elle en coulant un regard vers Yves.

Madame D. embrasse son amie, fait un petit signe de la main à Yves, et regagne sa maison.

-        Maintenant que nous sommes seuls Yves, je vais te poser la question de confiance : tu viens de constater que je suis plutôt sévère et que je ne laisse rien passer. Souhaites tu vraiment devenir mon soumis, te plier à mes règles, et subir mes punitions ? si tu veux je peux te laisser une nuit de réflexion.

-        Madame, il y a si longtemps que je rêve d’être entre les mains d’une Dominatrice telle que Vous, je Vous dis donc dès ce soir : « Je suis à Vous »

-        Très bien, je te prends à l’essai pour un  mois, pendant lequel tu répondras à toutes mes exigences. Rassures toi, je n’empièterai pas sur ta vie professionnelle, et je sais être discrète. Mais en dehors de cela tu devras m’obéir aveuglément.

-        Bien Madame, j’accepte et je ferai tout pour vous satisfaire.

-        Dans ce cas tu peux rentrer chez toi, je te fais cadeau de ta tenue de ce soir. Mais saches également que je ne suis pas particulièrement attirée par la féminisation d’un soumis. La seule tenue qui me convienne réellement est la nudité ! Demain tu te présenteras à la boutique en sortant de ton travail. Tu feras le ménage.
Bonne nuit yves. A demain !!

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Merci Lia, au nom de toutes tes amies et lecteurs d'avoir agrémenté mon blog de tes merveilleux récits.
Je respecte ta décision et espère qu'un jour une autre de mes amies saura poursuivre ton oeuvre.

Je t'embrasse très fort

Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Jeudi 12 février 4 12 /02 /Fév 23:38

Ma chère Mylady,

Voici la fin de l’histoire. Pour faire plaisir à nos lecteurs je veux bien que tu la fasses paraître sur ton blog. Mais c’est la dernière histoire de LIA. Encore merci à toutes et tous de vos commentaires d’encouragement.


 

 

LA BOUTIQUE  - suite 3

 

Madame M. précise à ses amis :

-        C’est yves qui nous offre le champagne !

Rougissant yves débouche la bouteille adroitement et remplit les coupes avec précaution, alors qu’il contourne la table basse pour servir Madame D. celle-ci  lui décoche discrètement un coup de pied dans la cheville. Surpris yves fait un faux mouvement et verse quelques gouttes à côté du verre. Madame D. prend un air courroucé pour signaler à son amie :

-        il est très maladroit ton nouveau soumis, vois ! il a versé à côté. Tu vas avoir du travail pour le former à un service correct.

-        Je vous prie de bien vouloir m’excuser Madame, j’ai eu un geste un peu trop brusque en effet.

Madame M. le foudroie du regard, et lui promet que cette faute ne restera pas impunie.

d. tente de faire diversion en présentant un plateau aux Maîtresse, afin de laisser le temps à yves de se reprendre. Celui se jette aux pieds de ces dames en renouvelant ses excuses et promettant de faire plus attention à l’avenir.

-        Nous acceptons tes excuses mais cela ne te dispensera pas de la punition ! nous en reparlerons tout à l’heure.

-        Je suis à vos pieds Mesdames, vous faites de moi ce que vous voulez…

En jetant un coup d’œil aux fesses rougies de d. Madame M. interroge son amie, sur les raisons de cette récente correction.

-        j’allais justement t’en parler, car cela te concerne directement. Figures toi que ce matin il m’a demandé s’il n’y avait pas possibilité d’éviter de venir ce soir - du travail parait-il - et il m’a aussi avoué qu’il craignait ta sévérité car tu trouves toujours une raison de le punir quand nous venons. Un tel aveu m’a mise en colère comme tu peux l’imaginer, et je lui ai appliqué immédiatement 20 coups de cravache pour mon compte personnel, en lui précisant que je te laisserais le soin de te faire justice toi aussi, à ta guise.

Madame M. rougit de colère pendant que d. penaud baisse la tête, s’agenouille devant elle et lui baise les pieds.

-        pardon Madame, je ne sais ce qui m’a pris de proférer de telles horreurs, vous savez bien que je vous apprécie, et vos punitions sont toujours amplement méritées.

-        Celle que tu recevras tout à l’heure sera à la hauteur de l’insulte que tu m’as faite ! Tu peux trembler… !

-        D’ailleurs emmènes immédiatement yves dans la pièce du haut, et préparez vous !

Yves se demande bien ce qui l’attends, celle qu’il appelle déjà en lui-même sa Maîtresse a l’air très en colère. Cela ne va sûrement pas arranger sa punition.. Il en veut un peu à d. d’avoir ainsi provoqué leur hôtesse, mais il a conscience également que celui-ci va le payer au prix fort.

Ils prennent un petit escalier très raide au fond de l’appartement, qui doit probablement accéder au grenier, ce qui est le cas, mais dans une partie du grenier a été aménagée une pièce fermée, que d. connaît bien puisqu’il sait où trouver la clé, glissée sur une poutre. La porte ouverte, yves découvre un véritable donjon, avec des chaînes fixées aux poutres, une croix de St André, un chevalet  et pas mal d’instruments de punition sur un meuble : cravaches, martinets, badines, pinces, godes etc..  Il frissonne rien qu’à la vue de tout ce matériel, il ne sait plus si c’est de peur ou d’envie. Ses rêves les plus fous sont en train de se réaliser, et il se demande s’il a vraiment bien fait de s’engager dans cette aventure.

 d. interrompt ses réflexions en lui rappelant qu’ils doivent se préparer, c'est-à-dire se mettre nus, et qu’ils ont intérêt à se dépêcher s’ils ne veulent pas accroître la colère de ces dames que l’on entends bouger en dessous, elles vont arriver !!

Lorsque les 2 amies font leur entrée dans la pièce, ils sont tous les 2 nus, à genoux, les mains dans le dos, les yeux baissés. Les yeux de Madame M. lancent toujours des éclairs lorsqu’elle se saisit de d. et l’attache bras en l’air à la poutre, puis lui fixe une barre d’écartement aux chevilles. Il est ainsi tendu au maximum. Elle installe, toujours sans un mot, yves à plat ventre sur le chevalet face à son compagnon.

-        yves tu vas assister à la punition d’un soumis qui a commis une faute très grave. Que cela te serve de leçon si tu souhaites toujours après cela m’appartenir. Sa punition va se faire en 2 parties, et la tienne tiendra lieu d’entracte.

-        D. je viens de recevoir un bel instrument ! un fouet arabe, que je n’ai pas encore testé, je vais l’essayer sur toi, j’ignore les dommages qu’il peut causer exactement, et comme je suis en colère je vais frapper fort. Tu en recevras 50 coups en 2 séries de 25, et tu devras annoncer les coups. Je m’occuperai d’yves entre les 2 séries.

Madame M. va chercher le fouet en question, noir, long et fin, et le présente à d. qui pâlit en le voyant.

-        Madame, je vous demande encore pardon, et je vous fais confiance pour ne pas être trop dure avec cet instrument qui me terrorise.

-        Il fallait réfléchir avant de faire une telle demande à ton épouse. Tu savais parfaitement qu’elle m’en parlerait ! tant pis pour toi…

Elle tourne un peu autour de lui le caressant du bout du fouet, de longs frissons font onduler la peau du malheureux, sur le front duquel brille une fine sueur . Madame D. s’est installée sur un petit sofa et regarde la scène avec une lueur étrange dans le regard. Elle attend visiblement avec une impatience mêlée d’un peu d’appréhension la correction que va subir son mari.

Madame M. recule d’un bon mètre derrière d.,  son bras se tend, le fouet se déroule comme mu d’une vie propre et vient cingler les fesses tendues, qui tressautent sous l’impact. Un dit-il d’une voix blanche. Les coups se succèdent sur les fesses, le dos, les cuisses, la longue tresse s’enroulant autour du torse pour achever parfois sa course sur les seins et le ventre où les traces prennent vite une teinte violacée. d. s’efforce de rester stoïque, mais des gémissements lui échappent parfois. Yves regarde ce spectacle, le cœur battant la chamade ; pourrait-il supporter un tel traitement ? il en doute, n’ayant aucune expérience. Le 25 haletant de d. accélère encore ses pulsations. Ca va être son tour. Il a envie de supplier qu’on le détache, qu’on le laisse partir. Seul un reste d’orgueil le retient de crier sa peur.



A suivre ...........

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Merci à toi ma chère Lia, cela aurait été dommage que nos lecteurs ne puissent connaitre la suite et la fin de ton merveilleux récit.

Je t'embrasse
Mylady
Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Vendredi 6 février 5 06 /02 /Fév 21:34

LA BOUTIQUE – 2ème partie

 

 

-        Oh Madame, c’est vrai ? bien vrai ? vous voulez bien de moi ?

Il tomba à ses genoux lui embrassant les pieds,  et encerclant ses jambes il l’enveloppa d’un regard empli d’une infinie soumission.

-        Je t’ai dit à l’essai ! tu es libre ce soir ?

-        Oui Madame je suis libre, et le serai toujours pour vous, en dehors bien sur de mes obligations professionnelles.

-        Je reçois un couple d’amis ce soir, tu feras le service. Quel est ton prénom ?

-        Dans cette tenue Madame ? je m’appelle Yves.

-        Bien sur, tu es très bien ainsi, un petit tablier dessus et tu feras une parfaite soubrette.. yves !

-        Madame, m’autorisez vous à m’absenter quelques minutes ? je fais un saut chez moi, et je reviens me mettre à vos pieds et  à votre service ?

-        Je t’y autorise, mais tu enfiles ton costume par-dessus ta tenue actuelle. Je te donne 20 minutes. Tu passeras par le couloir à côté du magasin et tu montes au 1er étage.

-        Bien Madame. Je serai là dans 20 minutes.

Madame M. le regarda se rhabiller rapidement et sortir du magasin presque en courant. Puis elle remonta chez elle, se préparer pour ses invités. Une robe noire, longue, un peu de maquillage, des chaussures à très hauts talons qui la grandissaient encore, voilà elle était prête.

La sonnette de l’entrée retentit. Yves se tient sur le palier, rougissant mais visiblement heureux, un bouquet de roses blanches d’une main, une bouteille de champagne de l’autre, qu’il tend à son hôtesse et dorénavant Maîtresse.

-        Merci Yves, charmante attention ! la cuisine et la salle de bain sont par là.. mets la bouteille dans le frigidaire, et va te mettre en tenue, mes invités ne vont pas tarder.

Yves se précipite et revient très vite, sans chaussures..

-        Mes chaussures ne vont vraiment pas avec ma tenue, j’ai préféré ne pas les mettre.

-        Quelle est ta pointure ?

-        42 Madame …

Madame M. ouvre un placard dans l’entrée et après quelques recherches sort une paire d’escarpins

-        Essaies cette paire, je pense qu’elle devrait t’aller !

-        Oui Madame, ils me serrent un peu mais je souffrirai pour Vous.

-        Et maintenant à la cuisine ! ce sera un apéritif dînatoire, les cartons du traiteur sont dans le frigidaire, les plats sur la table, tu as juste à disposer dessus.

Pendant qu’yves s’active, la sonnette retentit à nouveau.

-        Va ouvrir !

-        Oui Madame

C’est un peu tremblant que Yves va ouvrir, que vont penser de lui les invités ? qui sont-ils ? La porte ouverte, il s’efface pour laisser entrer ceux qu’il reconnaît : le pharmacien et son épouse. Ils ne font pas attention à lui et ne semblent pas le reconnaître, bien que le pharmacien ait l’air quelque peu gêné aussi. Il les débarrasse de leurs manteaux et les fait entrer au salon.

Madame M. accueille affectueusement son amie Madame D. qui lui demande si elle a trouvé un soumis ..

-        Comme tu le vois, ma chère amie, oui ! il est tombé à mes pieds aujourd’hui, et semble assez efficace. A voir à l’usage.

-        Il est plutôt mignon … de belles fesses, encore bien blanches, mais te connaissant elles ne vont pas le rester bien longtemps !

Madame D. se tourne vers son mari :

-        Qu’attends tu pour te mettre en tenue aussi. Tu te sentiras moins seul ce soir.

Monsieur D. toujours aussi gêné, gagne la salle de bain, dont il revient quelques minutes après. Vêtu d’un slip féminin, un porte jarretelles et des bas, il est paré d’un superbe bondage, et porte un collier de chien en métal autour du cou. Yves comprend le pourquoi du large pull à col roulé porté à l’arrivée.

D. rejoint yves à la cuisine, et tous deux s’affairent à préparer les plateaux de petits sandwichs, amuses-gueules, petits fours etc.… pendant que ces dames discutent tranquillement au salon. Ils n’entendent pas la conversation, mais se doutent bien qu’il doit être question d’eux, et principalement d’yves, le petit nouveau ! Ils osent à peine échanger quelques mots, à voix basse, concentrés sur leur travail.

Une clochette retentit.

-        Ces dames nous appellent signale  D. prends le plateau des verres, j’emporte le reste.

Madame D. installée sur le canapé, porte une mini-jupe de cuir noir, un chemisier au décolleté vertigineux et de hautes bottes. Yves a du mal à reconnaître la personne qui est à la caisse de la pharmacie au quotidien. Il n’aurait jamais imaginé qu’elle puisse être dominatrice. Et pourtant quand on voit les fesses et les cuisses de son mari, striées de longues marques rouges qui ne doivent pas être très anciennes, il n’y a aucun doute à avoir.

- Yves, sers-nous le champagne nous allons trinquer à ta nouvelle condition !

 

 A suivre ........

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Jeudi 5 février 4 05 /02 /Fév 14:59

NOUVEAU RECIT DE MAITRESSE LIA
A QUI NOUS SOUHAITONS AUJOURD'HUI UN
JOYEUX ANNIVERSAIRE




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LA BOUTIQUE – 1ère partie


 

Dans cette petite ville, il existait encore une bonneterie-mercerie-lingerie, dans laquelle on trouvait quantité de merveilles et de choses surprenantes. Elle était tenue par Madame M .une charmante dame, la cinquantaine, grande et forte, toujours souriante et prête à rendre service à ses clients. Seul son regard prenait parfois une lueur étrange, devenant dur et pénétrant lorsqu’elle croisait celui de certains hommes qui ne pouvaient faire autrement que de baisser le leur.

Ce jour là elle avait entrepris de faire du rangement dans sa réserve, et avait découvert dans un carton délaissé, des guêpières un peu passées de mode, mais qui lui avaient amené un sourire aux lèvres. Elle fit un peu de place dans sa vitrine de lingerie, au milieu des soutiens-gorge, des slips, strings et autres fanfreluches et installa bien en vue la plus aguichante des guêpières, dentelle blanche et petits nœuds bleu ciel.

La journée se terminait, la dernière cliente venait de partir, et Mme M. préparait sa caisse avant de fermer, lorsque la sonnerie de la porte tinta. Un homme se glissa dans le magasin. La quarantaine élégante, il semblait pourtant comme intimidé. Un grand sourire aux lèvres Mme M. lui demanda ce qu’il désirait. Presque à voix basse il lui indiqua qu’il souhaitait voir des guêpières du genre de celle qui était en vitrine, ajoutant qu’elle était bien sur destinée à son épouse. Lorsqu’elle lui demanda quelle était la taille de son épouse, il paru très embarrassé, balbutiant, il ne savait pas trop, elle était à peu près de la même taille que lui, il s’emmêlait dans ses explications. Contournant sa caisse, elle vint se planter devant lui, et plongeant son regard dans le sien, elle lui proposa d’un ton direct :

-        que diriez vous de l’essayer ?? les cabines sont là au fond.

Il rougit, pâlit, puis très bas :

-        oui d’accord, on peut faire comme ça..

Elle lui présenta quelques pièces qui pouvaient lui aller, elle avait l’œil et savait jauger la taille d’un seul regard. Il en saisit une d’une main légèrement tremblante et gagna les cabines d’un pas mal assuré.

Lui laissant quelques minutes pour passer la lingerie, elle termina rapidement sa caisse, la ferma à clef, et alla verrouiller la porte du magasin. Puis elle réduisit l’éclairage et  rejoignis son client.  Pénétrant dans la cabine, elle le trouva vêtu de la guêpière, s’admirant dans le miroir ;  surpris par son arrivée il sursauta et rougit derechef.

-        Madame, vous m’avez fait peur, je ne m’attendais pas …..

-        Elle te va très bien !!!! affirma-t-elle le tutoyant d’emblée.

Il restait là les bras ballants, ne sachant plus quelle contenance adopter.

-        attends moi 2 minutes, ne bouge pas !

Elle revint très vite avec une paire de bas..

-        enfiles les, afin de bien tendre la guêpière !

-        oui Madame, je pense que vous avez sûrement raison ..

elle restait là, le regardant s’asseoir pour enfiler gauchement les bas, il manquait visiblement d’entraînement mais se débrouillait quand même relativement bien. Une fois les bas enfilés, attachés aux jarretières, il se redressa, quêtant son regard.

-        Pas mal… mais il y a quelque chose qui choque, décroches les jarretières, et enlèves ton slip !

-        Mon .. s..s.. slip ? bafouilla-t-il lamentablement

Sans répondre elle repartit dans la boutique et revient avec un joli slip qui devait s’harmoniser parfaitement avec la guêpière. Il était toujours debout, immobile, incrédule.

      -    Alors ? je t’avais dit d’enlever ton slip, qu’es-ce que tu attends ?

De plus en plus écarlate, il s’exécuta gauchement, puis enfila la pièce de dentelle qu’elle lui tendait. Il avait un sexe assez volumineux, qui commençait à se dresser sous le coup des émotions qui l’agitaient, et qui eut bien du mal a intégrer en totalité le slip pas vraiment prévu pour de telles formes. Il refixa les jarretières, et elle le fit se tourner pour vérifier l’effet de la tenue vue de dos.

-        Tu as de très belles fesses dis donc ! et bien mises en valeur par la dentelle !

Le malheureux ne savait visiblement plus où il en était, il ne devait même plus se souvenir de son nom, à voir ses yeux dans le vague..

-        Tu m’as parlé tout à l’heure de ton épouse, à qui tu destinais cette tenue. Etait-ce bien vrai, ou si c’est pour toi ???

-        C’est pour moi Madame, vous l’aviez bien deviné … Je suis divorcé et vis seul. Et mon rêve est d’être soumis à une femme comme vous Madame. J’y ai souvent pensé en vous voyant depuis l’extérieur, mais je n’avais jamais osé entrer.

-        Et qu’est-ce qui te permet de croire que je pourrais m’intéresser à toi ?

-        Je ne sais pas Madame, je n’ose même pas l’espérer, c’est juste un rêve. Je vais d’ailleurs sûrement me réveiller dans mon lit..  C’est trop beau !

-        Hé bien j’ai envie de te prendre au mot… et à l’essai.


A suivre ......... 

 

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 Merci à toi ma chère Lia pour ce magnifique récit !!!
Nos lecteurs, vont, comme toujours, être ravis de te lire et surtout impatients de découvrir les suites de ton récit.

Bravo à toi !!!
Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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