RECITS

Dimanche 29 novembre 7 29 /11 /Nov 13:37


DOUCE SOIREE

 

 

C’est la fin de l’été ; les jours sont nettement plus courts, mais il fait encore très chaud, le soleil a décidé de distribuer généreusement le reste de son stock de rayons. Dame Lydie avait invité son soumis jim a passer le w.end chez  elle pour profiter du beau temps et en même temps travailler au jardin.

 

Jim avait bien oeuvré : arracher et cueillir les derniers légumes, tailler les arbustes, etc.. Dame Lydie l’avait admiré tout en se baignant dans l’eau fraîche de la piscine, ou en se délassant sur une chaise longue. Elle appréciait d’autant plus de le voir transpirer sous le soleil qu’elle avait ajouté un petit accessoire à sa tenue, elle lui avait demandé de fixer à l’envers de son t-shirt, à hauteur des seins, des carrés de papier de verre. Chaque mouvement frottait les tétons contre l’irritant papier, et la transpiration ne devait pas arranger les choses. Il lui lançait de temps à autre un coup d’œil suppliant qu’elle ignorait superbement.

 

A 16h elle l’autorisa à prendre un peu de repos, un verre de bière, et  un quart d’heure de trempette dans la piscine. Elle pu constater que le frottement avait exacerbé les tétons qui semblaient avoir doublé de volume, et prit un malin plaisir à les tordre longuement à sa sortie de l’eau, réduisant à néant les bienfaits de la fraîcheur de l’onde. Puis Elle le remit au travail :

-        fini le farniente mon petit jimmy, il faut maintenant tout rentrer, passer un coup de râteau, nettoyer et ranger les outils.

-        Ensuite tu pourras prendre ta douche, et tu viendra me rejoindre avec juste un t-shirt propre que te t’ai préparé. Je vais pouvoir terminer mon livre en t’attendant.

-        Bien Madame, je m’exécute, je fais aussi vite que je peux car j’ai hâte de me retrouver à vos jolis pieds.

 

 Elle le regarde se remettre au travail avec un petit sourire ironique.. Jim qui a surpris ce sourire se pose des questions, lui aurait-elle encore préparé une de ses surprises.. ? Il ressent un petit creux dans la poitrine, espoir ? crainte ?  anxiété plutôt.. Bof il verra bien, il se fait peut-être des idées pour rien. Il a bien travaillé aujourd’hui et a fait tout ce qu’Elle a demandé, avec empressement et tout son Amour. C’est un tel bonheur pour lui de LUI obéir, de LA satisfaire, de LA voir heureuse et détendue comme maintenant. Il se hâte, le soir tombe déjà mais tout est fait. Il va déposer un tendre baiser sur l’épaule nue de sa Maîtresse plongée dans les dernières pages de son bouquin.

-        Ma très chère Divine, j’ai terminé, et je vais aller prendre ma douche comme vous me l’avez ordonné. Je suis là dans un quart d’heure, à vos pieds.

-        D’accord, ce soir je vais faire des grillades et des papillotes de saumon, il faudra rallumer le barbecue.

-        Hummmm, vous savez que j’adore cela, vous êtes la plus merveilleuse des Maîtresse !!

 

 Il s’envole vers la salle de bains, heureux comme un enfant à qui on a promis un bonbon. Lydie s’amuse en pensant à ce qu’elle lui réserve. Il risque d’être un peu déçu.

Elle range son livre, enfile un lainage car il commence à faire plus frais, et va préparer ses papillotes, une salade au chèvre chaud, quelques saucisses et merguez. Elle a à peine terminé quand jim arrive, souriant, les cheveux humides, sentant bon le gel de douche. Elle lui jette un regard courroucé  sous lequel le sourire de jim s’éteint.

-        Mais c’est MON gel de douche que tu as utilisé !!!

-        oui Madame, excusez moi j’avais oublié de prendre le mien, et j’étais déjà mouillé, je n’ai pas voulu ressortir de la douche, alors j’ai pris le vôtre, c’était si bon de sentir ce parfum, c’était un peu de Vous.

-        Tu n’as pas à utiliser Mes produits sans mon autorisation, tu vas être puni pour cela,

-        Et je t’avais dit de mettre le t-shirt que je t’avais préparé, ce n’est pas celui-ci !

-        Toutes mes excuses Madame, je n’avais pas fait attention à cet ordre. Je vais aller me changer.

-        Je t’avais également dit de revenir avec JUSTE le t’shirt, or je constate que tu porte un slip.

Jim se jette aux pieds de sa Dame et les embrasse tendrement, désespéré .. 

-        Oh Madame, que de fautes j’ai accumulées en un instant !

-        Oui jim, tu as raison, et il va falloir payer. Tu vas dans la chambre, et tu m’attends, nu, avec collier et bracelets !

 

 Lydie se réjouit à le voir repartir tout penaud, elle espérait bien qu’il allait commettre une faute dans sa tenue, il a été au delà de ses espoirs. Elle va pouvoir appliquer la punition qu’elle a mijotée. Elle enfile une tunique légère dans laquelle elle se sent à l’aise, des sandales à hauts talons et rejoint ce pauvre jim qui doit trembler. Quand elle pénètre dans la pièce, il se jette à genoux devant elle :

-        pardon, pardon, Madame, je vous promets que désormais je ferai très attention à Vos paroles quand Vous ordonnez. Et je ne toucherai plus jamais à Vos produits.

          Sans un mot elle s’assoie sur le rebord du lit, et lui fait signe de s’approcher, ce qu’il fait à genoux, n’osant se relever sans son ordre. Elle lui bande les yeux puis intime :

-        Etends toi sur mes genoux !

Jim se redresse puis s’incline et pose son buste sur les cuisses de sa Dame, appréciant en même temps de ressentir la douce tiédeur de la chair au travers du tissus léger.. Il n’a pas longtemps le loisir de savourer, car la main de Lydie s’abat vigoureusement sur le fessier tendu, les claques crépitent faisant monter crescendo la température des globes offerts ; jim ne peut s’empêcher de gigoter sous l’averse brûlante. Enfin Lydie finit par avoir mal aux mains, et ordonne à jim de se redresser.

-        maintenant allonge toi sur le lit, à plat ventre !

-        bien Madame, mes fesses sont en feu, vos mains peuvent être si dures et parfois si douces….

Dès qu’il est étendu Lydie l’immobilise en écartant ses membres au maximum et en les fixant aux montants du lit. Elle l’admire un moment,  puis le caresse doucement, ses mains  volettent, effleurent toutes les parties de ce corps offert, qu’elles connaissent si bien maintenant. Elles s’attardent sur les fesses rougeoyantes, glissent le longs de la colonne vertébrale, des frissons parcourent la peau sous ces attouchements voluptueux. Parfois les ongles griffent les flans, les cuisses, les mollets, chatouillent la plante d’un pied, ou une nuque offerte, parfois ce sont de petits baisers qui se posent ici ou là, comme de doux papillons. De tendres soupirs s’échappent de la poitrine du « supplicié » qui semble prendre grand plaisir à ce traitement.

 

Mais les meilleures choses ont une fin, Lydie s’est saisie d’un martinet à longues lanières et commence à réchauffer les fesses qui avaient perdu un peu de leur vermillon, elle cingle le large dos, strie les cuisses de rayures rouges, le corps ondule sous les mordantes caresses, tirant sur les liens et faisant grincer le lit.  Les soupirs ont changé de registre, et tiennent davantage du gémissement de douleur que du murmure de plaisir, Lydie savoure ces plaintes, Elle module ses coups, le martinet se fait parfois caressant, glissant sur la peau comme ses mains tout à l’heure, parfois il se déchaîne au bout du bras de Lydie qui prends un réel plaisir à lever très haut l’instrument avant de l’abattre de toute sa force sur les fesses qui sursautent sous l’impact acéré. Elle repose le martinet, effleure tendrement de la main les fesses enflammées puis termine en apothéose par quelques coups de la cravache en micocoulier, souvenir de récentes vacances. Jim ne peux retenir ses cris sous les impacts du douloureux final.

 

Lydie le laisse se reposer un moment, elle s’étend à ses côtés, il tourne son visage vers elle, et murmure :

-        Merci Madame, vous avez été sévère mais je l’avais mérité. Je peux vous demander quelque chose s’il vous plait ?

-        Quoi donc jim ?

-        Je voudrais vous embrasser Madame.. je vous aime tant …

Comment refuser une telle demande ? un tendre baiser rassemble Domina et soumis dans un instant d’éternité.

 

Jim est libéré de ses attaches, mais il a toujours le bandeau. Lydie s’approche de lui :

-        je t’ai préparé un joli slip, tu vas prendre appui sur mes épaules pendant que je t’aide à l’enfiler, lèves le pied droit.. voilà, le gauche maintenant.

Elle fait glisser le vêtement le long des jambes, puis l’ajuste sur le bassin de son soumis, qui semble assez surpris. Elle lui enlève le bandeau, il regarde le slip, plutôt classique, noir brillant, très moulant.

-        vas te regarder dans le miroir !

Il s’exécute mais dès le premier pas il vérifie la première sensation qu’il avait eue lorsque le slip s’était positionné sur ses fesses, chaque mouvement entraîne une brûlure intensifiée de ses rondeurs marquées par le martinet et la cravache.

-        Oh Madame ! ça brûle ! c’est terrible.. c’est bien pire que le papier de verre sur mes tétons.

-        Ce ne sont que des tampons à récurer, tu sais les carrés verts qui grattent …

-        L’effet est très pénible sur mes fesses que vous avez si bien maltraitées Madame.

-        Et maintenant file allumer le barbecue, j’ai faim moi. L’effort physique m’a affamée. N’oublie pas ton t-shirt j’ai mis de nouveaux papiers de verre, un peu plus râpeux.

 

          Jim l’enfile, effectivement l’effet est plus puissant qu’avec celui qu’il avait tantôt, mais c’est moins dur que sur les fesses, il sort de la pièce en se dandidant, il ne sait comment faire pour éviter le frottement qui le torture. Il prépare le barbecue en mesurant ses pas, heureusement qu’il a tout à portée de main ou presque. Il se demande maintenant comment il va faire pour s’asseoir à table avec son slip renforcé. La position assise ne doit pas être très agréable.

 

Quand Lydie arrive avec son plateau, la braise est chaude à point. Il installe soigneusement les aliments à cuire, puis mets le couvert sur la table à proximité. Les effluves le font saliver. Lydie a à nouveau ce petit sourire qui l’avait troublé tout à l’heure.. Elle va prendre un rouleau de corde qu’elle avait déposé à l’autre bout de la terrasse.

-        jim va t’appuyer contre le pilier, celui qui est le plus proche du barbecue.

-        Oui Madame, mais… que voulez vous faire ?

-        Oh tu va le voir bien assez tôt, mon cher petit jimmy

Elle commence par lui poser 2 petites pinces sur la base des tétons en laissant la pointe libre, puis rabat le t-shirt.  Elle fixe une extrémité de la corde à l’anneau du collier puis le passe par-dessus un morceau de poutre, tire très fort afin de l’obliger à se mettre sur la pointe des pieds,  ensuite entoure la taille, puis repasse plusieurs fois à la hauteur des seins en immobilisant les bras et en serrant bien de façon à bien écraser le papier de verres contre les tétons. Un gémissement échappe à jim, puis un autre lorsque la corde vient entourer ses fesses et les serrer contre la poutre.  Enfin Lydie se recule un peu et admire son chef d’œuvre..

-        te voilà ficelé comme un saucisson  jimmy, surtout ne bouge pas ! sois bien sage. Moi je vais aller dîner, j’ai l’estomac dans les talons.

 

Sous les yeux écarquillés de son soumis, Lydie s’installe à table, et commence à manger tranquillement, en lui racontant ses sensations gustatives..

-        ce saumon est un régal, si tu savais ! les petits légumes fondent dans la bouche… Et le reste du vin de midi se marie parfaitement avec !

Elle mange les 2 papillotes, en prenant quand même la peine d’aller en donner une bouchée à jim afin qu’il puisse juger de ce qu’il manque.  Elle se régale ensuite de la salade et d’une saucisse, jim n’ose rien dire mais il est visible à ses mimiques qu’il n’apprécie que moyennement la plaisanterie de sa Maîtresse. Elle lui fait boire la dernière gorgée de vin de son verre. Puis débarrasse la table :

-        tu vois je suis gentille, je fais ton travail ! mais pour une fois tu as une raison valable de ne pas le faire. Je te laisse la vaisselle pour tout à l’heure.

-        Madame vous êtes sadique, vous me torturez, je suis mort de faim moi ..

-        Mais voyons, tu n’aurais pas pu dîner à table avec moi, cela t’aurait fait trop mal aux fesses d’être assis sur une chaise. Sois tranquille tu auras à manger tout à l’heure.

 

Lydie a disparu à l’intérieur de la cuisine. Jim se pose des questions, qu’invente-t-elle encore. Pourvu qu’elle le détache et lui donne quelque chose à manger, il a si faim que même un morceau de pain lui paraîtrait un régal. Enfin la revoici. Elle promène ses doigts sur le corps tendu, l’excite longuement en frottant une corde sur son sexe, mais il n’a plus qu’une idée : manger.. L’avoir ainsi regardée se régaler en étant douloureusement immobilisé a augmenté son appétit dans d’étranges proportions. Elle déroule la corde, lentement, en appuyant  sur les points sensibles ; il peut à nouveau poser ses pieds en entier sur le sol, le sang qui re-circule lui provoque des fourmis dans les jambes, ses fesses lui semblent être en sang, et ses tétons doivent mesurer plusieurs centimètres. Pour finir Elle enlève sans beaucoup de précautions les pinces des seins, il saute sur place sous la douleur fulgurante.

 

Pendant qu’il se remet de son séjour contre la poutre, Lydie est repartie à la cuisine. Lorsqu’elle revient elle porte une gamelle de chien, remplie des restes du barbecue, salade, merguez et saucisses coupées en petits morceaux, le tout bien mélangé. Elle pose la gamelle par terre au milieu de la terrasse, et ordonne :

-        voilà ton dîner, tu vas le déguster à quatre pattes, les fesses en l’air comme cela tu n’auras pas mal, et sans couverts bien entendu.

Elle pose un bol d’eau près de la gamelle et ajoute :

         -    Dépêche toi de manger,  ensuite tu finiras le rangement, et la vaisselle. Moi je crois    que j’ai trop bien mangé, je vais aller m’allonger, tu viendras me rejoindre quand tu auras fini.

-        Peut-être, si tu es bien sage, auras tu droit à une petite récompense !


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Merci ma chère Lia pour ce beau récit, nos lecteurs devaient être impatients de lire ce nouveau texte d'écrivaine avertie comme toi.
Je t'embrasse très fort*
Mylady 

 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Samedi 24 octobre 6 24 /10 /Oct 10:19

VISITE DE VACANCES

 

 

         Les vacances de Dame Lydie et de son soumis jim touchaient à leur fin. Il faisait un temps merveilleux dans cette région de Perpignan, ils avaient pu faire de magnifiques promenades et se bronzer sur les plages. Jim avait connu quelques moments pénibles avec sa CB sous son maillot de bain, d’autant que Lydie prenait un malin plaisir à s’installer au fond de la plage ce qui l’obligeait à la traverser pour aller se baigner, il courait chaque fois qu’elle l’autorisait à nager un moment, et avait néanmoins l’impression que tout le monde voyait la bosse bizarre . La première fois il s’était enroulé dans sa serviette, mais elle lui avait ordonné de la poser près d’elle ne lui laissant que le sprint pour risquer le moins longtemps possible les regards curieux. Heureusement ils ne connaissaient personne et nul ne s’était avisé de poser des questions.

 

Ce jour là elle lui annonça qu’ils allaient aller visiter une petite fabrique, refusant tout net de lui dire ce qu’il s’y fabriquait. Juste que c’était près d’Argelès, et qu’ils déjeuneraient auparavant dans un restaurant, proche de la plage, qu’elle connaissait. Elle lui ordonna de mettre son maillot de bain et un short court pour bien profiter des derniers moments de soleil avant le retour. Elle-même portait une jolie robe légère qui mettait en valeur son bronzage, avec un grand décolleté qui provoqua, quand il la vit arriver, une érection vite réprimée par la cage. Il ne put s’empêcher de lui demander si elle voudrait bien la lui enlever pour ce dernier soir de vacances. Elle lui lança un regard noir sans répondre. Le pauvre jim n’osa pas insister et se hâta d’aller chercher le sac de plage, et de précéder sa Maîtresse afin d’aérer un peu la voiture que le soleil matinal avait déjà bien surchauffée.

 

Ils se baignèrent un moment, savourant ces derniers moments dans une eau idéalement tiède et firent ensuite un délicieux déjeuner de fruits de mer. Au milieu du repas, elle lui ordonna d’aller aux toilettes, d’enlever son slip et de le lui ramener. Il obéit sans discuter bien entendu, et au retour lui tendit le slip roulé en boule dans le creux de sa main.

-         poses le sur la table !

-         oui Madame, voici..

La petite boule noire était désormais sur la table entre leurs deux couverts, elle joua négligemment avec, le déroulant, l’étalant, il jeta un coup d’œil sur les tables environnantes, heureusement personne ne semblait faire attention.  Mais voici que le serveur revient débarrasser la table. Il enlève les assiettes sans sembler voir le slip mais regarda jim avec un petit sourire complice ; puis s’adresse ostensiblement à Lydie en demandant :

-         Madame désire-t-elle un dessert ?

-         Oui apportez nous des coupes glacées comme celles de la table à côté, elles semblent délicieuses.

-         Bien Madame, tout de suite !

Lorsque le garçon revient avec les glaces, le slip est toujours sur la table, il pose négligemment son plateau dessus, le temps de déposer les 2 coupes face à eux, jim est cramoisi. Le serveur qui le remarque lui sourit en lui disant :

-         il fait chaud, la glace c’est l’idéal pour rafraîchir..

Lydie semble s’amuser beaucoup, elle reprends le slip et le glisse dans son sac à main.

-         je te le rendrai plus tard, tu n’en as pas besoin tantôt.

-         Bien madame, c’est Vous qui décidez.

 

Après le repas, elle lui donne un papier sur lequel est indiqué l’adresse de la fabrique où il doit aller. Il règle le GPS, c’est tout près mais ne connaissant pas du tout l’endroit, il trouve plus facile de se laisser guider.

Ils arrivent très vite à destination. En voyant le nom il commence à comprendre. Un petit frisson le parcourt. Les Micocouliers ça évoque immédiatement dans son esprit quelque chose de douloureux ! Espérons qu’il ne s’agit que d’une simple visite pense-t-il, dubitatif.. Sa Maîtresse a un petit regard en coin malicieux, comme si elle lisait dans ses pensées.

-         La visite de cette entreprise devrait être intéressante, tu ne penses pas jim ??

-         Certainement Madame, très intéressante.. admirer le savoir faire est toujours passionnant.

-         Il y a même un magasin de vente des produits mon cher petit  jimmy.

Jim a froid subitement sous ce grand soleil, c’est bien ce qu’il craignait !! elle veut faire des achats, il a la désagréable sensation que la dernière soirée de vacances va être dure.

 

Jim lui emboîte le pas, sa Maîtresse semble avoir hâte d’entrer dans ce lieu qui l’inquiète beaucoup quant à lui .. Une bonne odeur de bois est la première sensation en entrant. Ils sont pris en charge par un guide qui leur montre le bois, la façon de le couper, leur explique ce qu’est ce bois de micocoulier qui ne pousse que dans cette région, et qui peut se travailler pour en faire  cravaches et fouets pour toutes les grands haras, les écoles de cavalerie, les cirques et tout ce qui peut utiliser ces instruments. Ils voient le bois se tordre, se tresser, sous les mains expertes, les cravaches prendre forme, les fouets s’allonger avec leur cuir tressé. Jim ne peut s’empêcher d’imaginer la douleur que doit causer un fouet de 3 ou 4 mètres de long comme ceux là ; rien que d’y penser il en frissonne, il a du pâlir à cette évocation car sa Maîtresse lui demande doucement s’il va bien..

La visite des ateliers se termine, leur guide les informe qu’ils peuvent acheter la plupart des modèles qu’ils ont vu fabriquer dans le magasin de vente contigu. Le regard de  Lydie s’illumine, et son pas s’accélère en se dirigeant dans la direction indiquée. Jim traîne un peu à la suivre, il y a plein de choses qu’il aurait soudain encore envie de voir ..

 

Lydie regarde tous ces objets avec les yeux d’un enfant devant les vitrines de Noël. Elle prends les cravaches en main, les fait claquer, soudain alors qu’il s’y attends pas elle lui cingle les cuisses avec une de ces cravaches qu’il vient de regarder fabriquer, il gémit sous la douleur, elle fait vraiment mal. Il comprend soudain pourquoi sa Dame a exigé qu’il porte un short court ! elle est diabolique ! et voilà qu’elle teste chaque cravache qui la tente.. il essaie de s’éloigner un peu, mais elle le rappelle d’une voix ferme. En passant devant un miroir il peut constater que l’arrière de ses cuisses est strié de belles marques bien rouges. Et en même temps il voit le reflet d’un visiteur qui les regarde, visiblement intéressé. Lydie aussi a remarqué l’intérêt de l’homme, elle lui fait un grand sourire, il sourit en retour, mais une légère rougeur a envahi son visage. Il s’approche d’Elle, et murmure :

-         Bonjour Madame, vous semblez aimer utiliser ces beaux instruments.

-         Oui bien sur que j’aime, et vous ? aimez vous aussi ? de la même manière que moi ou comme jim qui essaie de cacher ses cuisses contre le présentoir ?

-         Hummm, j’aimerais avoir quelqu’un qui essaie sur moi comme vous le faites Madame !

-         Cela signifie que vous aimeriez être soumis mais n’avez pas encore trouvé celle qui vous passerait un collier au cou ?

-         C’est exactement cela Madame, je vous ai suivis de loin depuis votre arrivée dans la fabrique, et dès le premier regard j’ai compris quel était le lien entre vous deux. Si vous saviez comme je l’envie ..

-         Jim, tu veux bien aller régler ces 2 cravaches je te rejoins dans un instant ?

-         Bien sur Madame (ouf .. plus de nouveaux essais sur mes cuisses)

-         Monsieur, nous sommes en vacances près de Perpignan, mais nous repartons demain de bonne heure, si vous le souhaitez vraiment je vous attendrai dans 2h à notre hôtel dont voici la carte. En présence de mon soumis bien sur. A vous de voir !

-         Madame, quel bonheur vous m’apportez, j’y serai croyez moi. Mon prénom est Philippe, voici ma carte également.  A tout à l’heure.

-         Mes respects Madame, j’en rêve déjà …

 

Philippe après un baise-main impeccable s’éloigne. Jim, tout à sa satisfaction d’en avoir fini avec les coups d’essais de cravache, n’a pas fait attention à l’échange entre sa Maîtresse et l’inconnu. Elle le rejoint d’ailleurs très vite. Lorsqu’ils se réinstalle dans la voiture, le cuir brûlant des sièges est pénible pour les cuisses de jim qui se tortille.. Sa Maîtresse le prends en pitié et lui passe un foulard  qu’elle avait oublié sur le siège arrière. Il l’intercale avec soulagement entre le cuir et ses cuisses et remercie très sincèrement sa Dame. Elle sourit en pensant à la surprise qu’elle lui réserve tout à l’heure.

 

En rentrant à l’hôtel elle décide de prendre une douche pour se rafraîchir, quand elle en sort, jim l’essuie soigneusement, avec amour et respect, sa cage devient un enfer dans ces moments. Lydie l’autorise à prendre sa suite dans la salle de bains, en ignorant son regard implorant. Elle se dit que s’il se conduit bien devant Philippe elle lui enlèvera ce soir cette cage qu’il supporte depuis plusieurs jours. Avec la chaleur ce ne doit pas être une partie de plaisir. Mais il est si soumis, si sage quand il la porte … !!

 

Après la douche elle a enfilé  une fine tunique longue qui souligne ses formes, un léger maquillage, elle est prête.. Jim lui ne doit porter que son string, il en a l’habitude, cela ne le gêne pas. Elle lui met son collier et l’autorise à s’allonger à ses pieds qu’ elle les pose sur son torse, devant le canapé où elle s’est installée pour un petit moment de repos. Ils somnolent tous deux, dans un bien être qu’ils savourent..

 

Soudain quelques coups discrets à la porte. Jim sursaute et se lève d’un bond.

-         va ouvrir jim !

Ce doit être Philippe pense-t-elle en surveillant la réaction de jim à l’ouverture de la porte.

-         bonjour jim, je suis philippe, votre Maîtresse m’a invitée

 

Jim, qui a reconnu dans le visiteur l’inconnu qui les regardait l’après midi, jette un regard interrogateur et inquiet à sa Maîtresse.

-         Oui jim, fais entrer philippe.

-         Philippe je me demandais si tu oserais vraiment venir.

-         Madame, votre invitation était de celles qui ne se refusent pas ! même si elle  doit être sans lendemain, à mon grand regret.

-         Jim tu veux bien téléphoner pour que l’on nous apporte une bouteille de champagne !

-         Bien sur Madame..

 

Jim ressens une sourde douleur : que vient faire cet homme ici ? pourquoi sa Maîtresse l’a-t-elle invité ? Lui qui pensait passer une fin de journée dans la tranquillité, seul avec sa Maîtresse, à espérer qu’elle lui enlève la CB pour le dernier soir.. C’est fichu sûrement !

 

Durant ce temps, Lydie interroge Philippe, elle veut tout savoir sur lui, sur ses expériences, bien rares d’ailleurs : Elle est en train de réaliser un de ses plus beaux rêves lui dit-il. Lorsque le serveur arrive avec la bouteille et que jim lui ouvre, en string et avec son collier, il semble un peu surpris, mais après tout des clients bizarres il en a déjà vu pas mal. Il lui donne le plateau avec  la bouteille et les 3 flûtes et se retire.

Jim rejoint sa Dame et l’invité. Il s’agenouille près de la table basse pour ouvrir le Champagne et fait le service. Il tend le premier verre à  Sa Maîtresse en lui offrant son regard plein de questions, elle a un petit sourire coquin et tendre. Il se sent un peu rasséréné, et donne la deuxième à Philippe qui le regarde avec amitié.

-         tu peux te servir aussi jim, je suis contente de toi.

Ils boivent tranquillement, en discutant puis soudain Lydie interpelle philippe :

-         ta tenue ne me plait pas philippe, déshabille toi !

Philippe se dresse d’un bond, et s’exécute. Très vite il est comme jim en string. C’est un très bel homme, bien charpenté, musclé. Sur la demande de Lydie il se tourne, ses fesses sont bien fermes, un véritable appel à la fessée auquel elle ne résiste pas. Elle se lève, va chercher les cravaches achetées l’après midi et ordonne :

-         mettez vous tous les 2 derrière le canapé !

Ils s’exécutent, philippe avec empressement, jim un peu moins, il est jaloux de devoir partager ce genre de moment.. Lydie a sorti de son sac des pinces qu’elle pose sur les tétons des 2 hommes, jim ne bronche pas, il a l’habitude. philippe lui a un petit mouvement de recul sous la morsure des pinces.

- maintenant inclinez vous sur le dossier, jambes écartées !

Elle les regarde, comparant les 2 paires de  fesses, différentes mais agréables à voir toutes 2.. un peu crispées dans l’attente de ce qu’ELLE va leur faire.. Elle savoure cet instant où tout est suspendu .. la petite pointe d’angoisse des hommes, qui augmente au fur et à mesure que les minutes passent. Elle s’approche, lentement, les muscles se serrent, la peau frissonne, elle pose ses mains dessus, en apprécie l’élasticité en les caressant doucement. Elle sent une légère chair de poule les hérisser..  Puis faisant un pas en arrière elle abat la cravache sur un fessier puis sur l’autre arrachant 2 petits cris aux soumis surpris.

-         Comptez !!

Les coups se succèdent, lentement, alternativement sur chaque fessier, qui se rayent, elle change de place, les coups changent de sens les marques croisent les précédentes. Ils ont compté tous les 2 jusqu’à 10. Elle s’arrête. Ces cravaches sont vraiment très efficaces. Elles n’ont pas fini de servir…

Elle les fait se redresser, enlève les pinces, philippe grimace sous la douleur alors qu’il attendait un soulagement, mais accepte, courageusement.

-         jim tu nous sers le reste du champagne avant qu’il ne soit chaud. Je pense que vous allez l’apprécier ?

-         Oui Madame, et merci pour ce cadeau que vous m’avez fait. Je n’imaginais guère ce matin, en décidant d’aller visiter cette fabrique, pour nourrir mon imaginaire, que cette journée serait aussi merveilleuse pour moi. Ce souvenir restera à jamais gravé en moi.

-         Cela m’a fait plaisir aussi philippe, et je te souhaite de trouver une dominatrice, je pense que tu ferais un excellent soumis. Donnes moi ton adresse Internet, Si un jour j’entends parler d’une dominatrice digne de ce nom dans ta région, je vous mettrai en contact.

-         Jim, tu t’es bien conduit aujourd’hui, pour ta récompense je vais t’enlever ta CB. Je suppose que philippe aimerait la voir de près, sait-on jamais.. peut-être un jour devra-t-il en porter une !

-         oh oui Madame, j’ai vu que jim portait cette cage et je me posais des questions, j’aimerais voir en effet.

Jim ne se le fais pas répéter 2 fois et s’offre à sa Maîtresse qui lui enlève l’engin de torture avant de le passer à philippe, qui l’examine attentivement.

-         Madame, cela m’impressionne, je ne suis pas sur que je pourrais supporter mais qui sait .. pour l’amour d’une Maîtresse, j’y arriverais peut-être. Jim le fait bien.

-         Oui philippe tu y arriverais, tu sais j’avais les mêmes doutes que toi avant que Dame Lydie ne me l’impose.

 

Philippe est parti, à regret, il a découvert un monde qu’il n’avait fait qu’imaginer jusqu’à présent. Maintenant il va chercher avec encore plus d’efforts Celle qui voudra bien l’accepter. En espérant trouver l’équivalent de Dame Lydie.

 

Jim quant à lui a passé une merveilleuse dernière soirée, à prouver à sa Maîtresse combien il l’aime.

 

Maîtresse LIA


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Merci ma Lia pour ton nouvel récit qui raviront nos lecteurs
Tu as été inspirée pour qui ont sait en je l'en remercie.
Bravo pour ton âme écrivaine

Je t'embrasse Lia 

 

 

 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mardi 22 septembre 2 22 /09 /Sep 16:59



Après l’avoir laissé un instant reprendre ses esprits, elles le libèrent du carcan, puis elles l’entraînent à nouveau, lui font lever les bras et l’attachent dos à un pilier, le froid de la pierre lui semble un cadeau sur ses fesses endolories. Que lui réservent-elles encore. Elles ne l’ont pas encore assez fait souffrir ?

Il sursaute lorsque des doigts viennent pincer et tordre ses tétons, longuement, il aime assez cette douleur que lui prodigue souvent sa dame, elle a pour effet de provoquer chez lui une belle érection, ce qui ne tarde pas malgré ce qu’il vient de subir auparavant. Elle lui pose ensuite des pinces qui font très mal, il n’a jamais eu aussi mal avec des pinces, mais il ne peut voir desquelles ils s’agit, il ne peut que subir. Il reste un moment ainsi, il ne sait pas ce qu’elles font, elles parlent à voix basse à l’autre bout de la pièce. La douleur finit par avoir raison de son érection, elles sont horribles ces pinces. Les voici qui reviennent et Sylvie prends la parole :

-        jim ta Maîtresse trouve que tu as du mal à maîtriser ta sexualité et que tu te masturbe un peu trop souvent à son goût. Tu devrais savoir que ton plaisir ne peut venir que d’Elle, et que tu n’as donc pas le droit de te caresser sans son autorisation.

-        Oui Maîtresse, vous avez raison, je vous promets que je ne le ferai plus sans sa permission à l’avenir.

-        Nous allons t’y aider. Madame Lydie a acheté une cage de chasteté que nous allons te poser et que tu garderas aussi longtemps qu’elle ne l’ouvriras pas.

-        Oh Mesdames ! jamais elle ne m’a parlé de cela.

-        C’est une petite surprise que je te fais mon cher jimmy, tu devrais m’en remercier.

-        Merci Madame, c’est un cadeau dont je me serais volontiers passé, mais que j’accepte puisque c’est Votre volonté

-        .

Les deux femmes s’emploient à lui fixer la CB, il voudrait pouvoir les regarder faire et regrette d’avoir les yeux bandés, il est tellement concentré sur ces mains qui s’agitent autour de son sexe, qu’il ressent moins ses douleurs. Enfin elles ont terminé et se réjouissent de l’avoir ainsi condamné à l’impuissance. Lydie se décide enfin à lui enlever son bandeau et il peut voir l’engin en plastique qui moule désormais son pénis. Des tas de questions se posent à lui, mais il se dit que sa Dame saura probablement lui apporter les réponses. Soudain il lui revient qu’il va passer la semaine dans cette maison, qu’il va retrouver sa cage et la détresse l’envahit à nouveau. Il voudrait tant pouvoir se blottir contre sa Maîtresse, qu’elle lui explique ce qu’il doit faire, comment vivre avec cette chose.

Au lieu de cela, elle lui enlève les pinces sans aucune précaution, lui tirant des cris, le détache, et toutes deux le ramènent dans la cage, en l’informant qu’elles vont aller déjeuner, que pierre lui amènera sa pitance. Il s’étends à plat ventre sur le matelas pour éviter d’appuyer sur ses fesses. Mais ce n’est pas possible non plus, ses tétons sont trop sensibles et la cage le gène. Il ne lui reste que la position sur le côté, il est si fatigué…  il somnole un peu, et sursaute quand pierre lui apporte une gamelle de soupe de légumes, et du pain. Il a un petit regard amusé en voyant la cage.

-        Toi aussi tu y as eu droit. J’en ai une aussi ! bon appétit.

-         

Jim se sent un peu moins seul de savoir que pierre porte également une telle chose. Il mange avec appétit son frugal repas, puis refait un petit somme qui lui redonne quelques forces. Il s’interroge sur ce qui l’attends encore. En milieu d’après midi pierre revient, ouvre la cage, le détache et le prie de l’accompagner. Ils remontent, pierre le conduit dans une salle de bain, lui conseille de prendre une douche et lui remet un tube de crème à passer sur ses fesses. Jim, un peu surpris, s’exécute avec plaisir, ça fait du bien l’eau chaude sur son corps meurtri, après s’être séché la pommade le soulage encore un peu plus. Il remet son uniforme : string et collier, et attends. Pierre vient très vite le rechercher et le conduit dans le salon où l’attendent Sylvie et Lydie, elles le prient de venir devant elles, le font tourner pour regarder ses fesses bien quadrillées et se moquent de lui : encagé par devant et grillagé par derrière. Il s’agenouille devant elles et les remercient de cette punition qu’il reconnaît avoir méritée. Lydie le regarde avec un mélange de tendresse et d’ironie.

-        Jim, tu as raison de nous remercier de t’avoir puni. Les punitions forment les soumis, et je suis fière de toi, tu as vaillamment supporté les épreuves de ces 2 journées.

-        Merci Madame, je suis si heureux de vous avoir ainsi fait plaisir, c’est une récompense qui me fait oublier tous les mauvais moments.

-        Alors tu vas avoir une plus belle récompense encore, car nous allons repartir ensemble. Je t’ai imposé cette épreuve pour voir si tu étais capable d’accepter et de subir. Tu as passé le test honorablement.

-        Nous nous arrêterons dans un petit hôtel où j’ai réservé, et nous y passerons quelques jours de vraies vacances, où tu seras tout à mon service et à ma disposition, sans beaucoup de punitions, mais avec ta CB, seul mon plaisir sera important pour toi.

-        Sylvie est propriétaire de cette demeure, où elle reçoit, avec l’aide de pierre son soumis, ses amies qui souhaitent donner un petite leçon à des soumis qui en ont besoin. Cette fois c’est toi qui en a profité. Tu as pu voir qu’il est possible tout de même de faire un séjour de longue durée et si un jour je pense que c’est nécessaire, je n’hésiterai pas à t’y laisser, seul cette fois, pour un temps un peu plus long. Pierre est capable de se transformer, sur l’ordre de sa Maîtresse, en véritable dominateur. A toi d’éviter de me donner l’envie d’en venir là.

-        Ma Dame, Vous savez que je n’ai pas besoin de cela pour souhaiter Vous plaire et Vous satisfaire, mais cette expérience m’a prouvé Votre détermination, et je ferai tout pour éviter de Vous inciter à me ramener ici, malgré tout le respect et l’admiration que j’éprouve pour Maîtresse Sylvie.

 

C’est avec un bonheur sans mélange que jim alla préparer les affaires de sa Dame, elle n’avait pour ainsi dire rien sorti de son grand sac, et en y rangeant les quelques vêtements posés sur une chaise, il se rendit compte qu’elle avait réussi à prendre, sans qu’il le voie, une partie de ce qu’il avait amené chez elle. Il aurait donc de quoi se changer pendant ces vacances inespérées. Une bouffée d’Amour pour Elle le submergeât.

 

Les vacances commençaient ! il était heureux !


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Quel beau récit et surtout venant d'une Dominatrice prévoyante qui pense au bien-être de son soumis.
Nous sommes dignes et justes voici les qualificatifs qui nous diffèrent, même si ce n'est qu'un récit, cela réflète notre manière d'être.

Félicitations ma Lia, je suis fière d'être ton amie.

Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Dimanche 20 septembre 7 20 /09 /Sep 20:29



Pierre et jim disparaissent pendant que Sylvie et Lydie discutent tranquillement en mettant au point ce qu’elles ont déjà prévu dans les grandes lignes. Lorsque jim revient, il se jette aux pieds de sa Maîtresse en lui lançant un regard suppliant.

-        Sylvie, figure toi que jim est mort de peur 

-        Je m’en étais rendue compte, c’est généralement le cas de tous ceux qui arrivent ici. Et ils ont raison d’avoir peur, il faut le reconnaître.

-        Je te propose Lydie que nous allions installer jim et lui faire découvrir l’endroit où il va passer ces quelques jours.

-        Avec joie chère amie.

Elles se lèvent, Sylvie saisit la laisse de jim, et les entraîne dans le couloir, puis dans un escalier qui descend probablement dans les caves du château. Jim tremble de tous ses membres, la panique l’envahit, il sent la fraîcheur du sous sol qui lui donne la chair de poule. Ils arrivent enfin dans une grande salle pavée de dalles anciennes, de beaux piliers en  pierres de taille soutiennent le plafond, des anneaux y sont fixés d’où partent des chaînes qui ne demandent qu’à s’accrocher aux colliers de soumis rétifs. Plusieurs cages de métal sont alignées contre le mur du fond.

Sylvie ouvre l’une des cages et y pousse jim, elle fixe la laisse à une lourde chaîne, et lui désigne un matelas dans le coin, avec une simple couverture.

-        voilà où tu vas passer tes nuits. Tu auras probablement des compagnons dans les jours qui viennent mais pour cette nuit tu seras seul. Pierre va t’amener du pain et de l’eau, ce sera ton souper, et ton petit déjeuner. Tu vas avoir tout loisir de réfléchir à tes fautes et manquements et à ce que tu peux faire pour t’améliorer.

-        Nous te souhaitons une bonne nuit. A demain.

Lydie s’approche du jim, totalement désemparé. Elle lui fait une rapide caresse sur la jour, en lui recommandant d’être bien sage. Sylvie ferme à clé la porte de la cage, puis elles le quittent. Le claquement de leurs talons sur les dalles résonnent dans sa tête, il ouvre la bouche pour appeler sa Maîtresse, mais réalise que ce serait probablement totalement inutile, il vaut mieux ne pas se ridiculiser. Le silence s’installe, oppressant, un reste de jour s’insinue par les soupiraux, une petite lampe, à l’autre bout de la pièce dispense une faible lueur. Jim se laisse tomber sur le matelas et s’enroule dans la couverture, il a froid, plus encore au cœur qu’au corps. Il se sent abandonné, que va-t-il lui arriver ? Lorsque pierre lui apporte sa pitance, il murmure un faible merci, sans même oser l’interroger, et pourtant ce ne sont pas les questions qui manquent. Il grignote un morceau de pain et boit quelques gorgées d’eau, puis décide que le mieux est encore d’essayer de dormir, la nuit passera plus vite ainsi. Mais le sommeil est long à venir, il y a longtemps que la nuit a obscurcit le cachot quand il finit par sombrer dans une torpeur peuplée de cauchemars. Il se réveille plusieurs fois, avant de voir le jour et un vague rayon de soleil glisser sur les vieilles pierres.

 

Des heures passent encore avant que ses tourmenteuses ne refassent leur apparition, fraîches, souriantes, leurs parfums chassent l’odeur d’humidité. Jim s’était relevé d’un bond en entendant leurs pas dans l’escalier. Il a si froid que leur arrivée lui donne une impression de chaleur.

-        Comment va ce petit jim ?

-        Mal Madame, j’ai si froid quand Vous n’êtes pas là ..

Sylvie le regarde avec un petit sourire sadique

-        Rassures toi jim, nous allons te réchauffer, il est temps pour toi de payer toutes tes fautes.

Elle ouvre la cage,  détache la laisse, puis la confiant à Lydie, elle les précède et ouvre une lourde porte de bois donnant sur une autre pièce. Il s’agit d’un véritable donjon, rien n’y manque, jim se recroqueville en découvrant tout ces instruments, la semaine s’annonce pénible !!

Après un coup d’œil à Sylvie, Lydie attache jim de face sur la croix de St André, après lui avoir fait enlever son string, elle lui mets un bandeau sur les yeux, et lui dit d’une voix tranquille :

-        jim j’ai fait à Sylvie l’historique de tes fautes de ces derniers temps, et elle estime qu’avant d’aller plus loin dans ton éducation, il faut déjà solder l’arriéré. Nous allons te donner 50 coups de cravache, à tour de rôle, tu devras soigneusement les compter, il y aura une pause tous les 10 coups et du devras remercier à ce moment là celle qui te les auras appliqués.

-        Alors réponds, tu as compris ?

-        Oui Madame, j’ai compris, je devrais remercier tous les 10 coups la Dame qui me les auras donné.

Elles le laissent un moment sans le toucher, elles se sont un peu éloignées et parlent tranquillement. Quand vont-elles se décider à appliquer cette terrible punition ? Qu’on en finisse, il n’a jamais reçu autant de coups en une seule fois et il suppose que Maîtresse Sylvie ne doit pas être douce quand elle frappe. Enfin elles se rapprochent, tout son corps se tend dans l’attente de la douleur, mais c’est une douce caresse qui se promène sur tout son corps crispé, il se détends en reconnaissant la main de sa Dame. Il regrette d’avoir les yeux bandés, de ne pas pouvoir croiser son regard, y lire ce qu’elle pense. La caresse s’arrête soudain et la cravache s’abat avec force en travers de ses fesses. UN crie-t-il, alors que le 2ème arrive déjà, les 10 premiers coups se succèdent à une cadence rapide, et c’est avec un véritable soulagement qu’il prononce le 10 qui va lui donner un peu de répit.

-        Je pense que je dois remercier Maîtresse Sylvie de me faire expier mes fautes vis-à-vis de ma Maîtresse.

-        En effet, tu as trouvé, nous t’accordons 5 minutes de repos.

Bien trop vite à son gré, la cravache reprend sa danse de feu, bien que les coups soient plus lents, il n’a pas la sensation que ce soit sa Maîtresse qui les lui donne, elle a une façon de frapper qu’il ne reconnaît pas ici. Il remercie donc à nouveau Maîtresse Sylvie, qui lui confirme que c’est bien elle en effet. La satisfaction de ne pas s’être trompé atténue un peu la brûlure de ses fesses.

La 3ème série est indéniablement de la main de Madame Lydie, même s’il trouve qu’elle frappe plus sèchement qu’habituellement, sans doute l’effet d’avoir une amie spectatrice.  Il est déjà à bout de force, il ne tiendra jamais encore 20 coups, ses gémissements se sont fait de plus en plus forts, tout juste s’il arrive à prononcer les chiffres. Elles l’ont compris et lui annoncent un quart d’heure de pose cette fois, puis le détachent, sans lui enlever son bandeau. Il sent sa laisse se tendre, il suit sans savoir où il va. Une main ferme le fait s’incliner, son cou se pose sur quelque chose de dur, puis il le sent enserré, il comprend enfin, elles l’installent dans le carcan, ses poignets sont à leur tour enfermés, ses chevilles écartées et liées.  Le silence est ensuite retombé autour de lui, elles l’ont laissé seul. La position est incommode, mais il apprécie au moins ce moment de calme.

Hélas les minutes passent vite, et il entends les voix de ses tortionnaires, leurs pas qui approchent. Sa peau se hérisse en sentant leurs mouvements autour de lui, puis la main de sa Maîtresse qui le palpe, semblant évaluer l’épaisseur des boursouflures des marques.

-        Je crois mon petit Jimmy que tu vas conserver des marques quelques jours !

-        Madame, si cela vous fait plaisir, je serai fier de les garder pour vous.

-        Alors nous allons en ajouter quelques unes encore, pour parachever le chef d’œuvre.

La cravache s’abat à nouveau, cette fois Maîtresse Sylvie croise les marques avec les précédentes, il a l’impression que le sang jaillit aux points de croisement. C’est une vraie sadique cette femme se dit-il lorsqu’elle s’arrête après qu’il ait prononcé le 40 d’un ton plaintif. Après 5 minutes de relâche, c’est sa Maîtresse qui termine la dernière série, en suivant l’exemple de son amie. Il a cru s’évanouir avant de pouvoir atteindre l’ultime cinglée.

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A SUIVRE  !!!!!!!!

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Vendredi 18 septembre 5 18 /09 /Sep 19:50



LE SEJOUR

 

 

Jim arrive devant la maison de sa Maîtresse, pile à l’heure, il est inquiet, elle lui a demandé de lui réserver une semaine de ses vacances, et ce n’est pas l’idée de passer 10 jours avec Elle qui lui pose question, mais ce qu’Elle lui réserve. Il sait que des surprises sont toujours au rendez-vous, et comme Elle a refusé de lui dire ce qui était prévu, il se méfie. Il prends son sac de sport, bien rempli pour cette longue semaine, le bouquet de roses blanches pour sa Maîtresse, et sonne à la porte. L’aventure commence.

 

Madame Lydie lui ouvre, visiblement agacée :

-        tu es en retard, de 5 bonnes minutes.

-        Pardon Madame, j’étais à l’heure, mais le temps de me garer et de sortir mon sac, il est vrai que j’ai pris quelques minutes de retard. Il y avait pas mal de travaux sur la route.

-        Bon, n’en parlons plus, je vois que tu as un véritablement déménagement, qu’es-ce que tu as donc emmené ?

-        Eh bien Madame, des vêtements pour la semaine, je tiens à vous faire honneur si nous avons à sortir, vous n’avez rien voulu me dire, j’ai donc prévu un peu tous les cas de figure.

-        Tu n’auras pas besoin de tout cela ! tu sors ta trousse de toilette, des slips et strings, un maillot de bain et  un jogging, je t’ai préparé quelques serviettes de toilette. Cela suffira !

-        Vas mettre tes fleurs dans un vase, elles sont très belles et je t’en remercie. Tu sais que cela me fait toujours plaisir..

-         Et dépêche toi, nous avons de la route à faire.

-         

Le pauvre jim s’exécute, de plus en plus inquiet, qu’es-ce qu’elle a encore inventé ? En quelques instants les fleurs s’épanouissent dans le vase en cristal sur la table du salon, son sac a été délesté de tout ce que Madame jugeait superflu, et il est prêt à la suivre. Elle lui donne son propre sac de voyage et son vanity, et  ils descendent au sous-sol,  il range les bagages dans le coffre et s’apprête à prendre le volant.

-        non c’est moi qui conduit, toi tu restes à côté de moi, je ne t’attache pas car la route est longue et j’espère que je peux te faire confiance pour te tenir tranquille ?

-        Bien sur Madame ! vous ne voulez toujours pas me dire où nous allons ? je me pose beaucoup de questions.

-        Je te le dirai en route. Pour l’instant je dois essayer de rattraper le retard que nous avons pris par ta faute. 

-         

Ils quittent la maison, traversent la ville et s’engagent sur l’autoroute, elle roule au maximum autorisé. Mais il se sent en confiance avec Elle, il connaît sa prudence au volant. Il essaie de se détendre, et de profiter du paysage sans trop penser à ce qui l’attends. A  quoi bon ? puisque rien ne peux lui en donner la moindre idée. En tout cas un endroit où il n’aura pas besoin de vêtements ce qui est déjà en soi très stressant, avec de l’eau compte tenu du maillot de bain, une plage ? cela semble bizarre, même là on s’habille au moins le soir. Il renonce, et se résigne à attendre qu’elle lui explique. Il la regarde, elle a son air sévère, fermé, concentrée sur sa conduite. Sentant son regard elle lui jette un coup d’œil, glacial, il pense à la chanson : « Elle a le regard qui tue ». Il en frissonne, il n’a pourtant pas le sentiment d’avoir particulièrement fauté ces derniers temps. Il fait le maximum pour la satisfaire, mais il est vrai qu’Elle est souvent imprévisible et qu’il n’arrive pas toujours à savoir ce qu’il faut faire pour lui plaire. Enfin Elle se décide a parler.

-        Tu te souviens de la conversation que nous avons eu il y a quelques temps, au sujet de tes lacunes ?

-        Nous en avons parlé plusieurs fois Madame, je sais que je ne suis pas toujours à la hauteur malgré mes efforts et surtout les vôtres pour m’éduquer.

-        Justement à propos d’éducation, ça ne te rappelle rien ?

-        Vous voulez parler du Centre d’Education dans lequel vous aviez envisagé de me placer ?

-        Oui, c’est exactement cela !

-        Oh Madame, je croyais que c’était une plaisanterie, une menace de Votre part. Je n’imaginais même pas que cela existe vraiment.

-        Mais si ! ça existe et tu va tester dès ce soir.

-        Madame, je vous en supplie, pas de Centre, je ferai tout ce que vous voudrez, je suis prêt à Vous obéir Vous le savez, et je progresse sous Vos ordres c’est certain, je ferai encore des efforts pour avancer plus vite. Mais je ne supporterai pas d’être dressé par quelqu’un d’autre que Vous.

-        Trop tard, j’ai réservé pour la semaine, je serai au Centre aussi, je pourrai ainsi suivre tes progrès au jour le jour. Quand tu en sortiras tu seras un vrai soumis, du moins je veux le croire.

-        Madame, j’ai peur, je n’ai aucune idée de ce que peux être un tel endroit, pouvez Vous au moins m’en parler, me dire ce qui m’attends ?

-        Tu auras tout le temps de découvrir par toi-même. Tout ce que je peux te dire c’est que c’est un château, aménagé pour recevoir Dominatrices et soumis, qui donne des cours de soumission en accéléré. Cela va te faire le plus grand bien.

-         

Jim s’enfonce dans son fauteuil, tremblant à l’idée de cette semaine, que va-t-on lui faire et lui faire faire.. ? Son cœur se serre, sa Maîtresse le trouve donc un si mauvais soumis, malgré ses efforts, il se sent découragé, il a presque envie de pleurer, lui qui était si heureux à l’idée de ces quelques jours de vacances avec sa Dame, tout à son service, à sa disposition. Et voilà qu’elle le livre à des étrangères, il ne saura pas ce qu’il faut faire, il va être puni, très souvent probablement, il aime les punitions quand c’est ELLE qui les lui applique, mais par d’autres ce va être un enfer. Cette fois, les larmes coulent vraiment sur ses joues, il n’arrive pas à se retenir. Il voudrait la supplier, encore et encore, mais il sent que cela ne servirait à rien, elle a son regard décidé, rien ne la fera changer d’avis.

Le paysage n’a plus aucun attrait pour lui, il a fermé les yeux et essaye de s’apaiser, mais rien n’y fait, il se sent mal, malade. Il le lui dit, Elle s’arrête dans une station service pour lui permettre d’aller se rafraîchir un peu. Ils font ensuite quelques pas dans les allées de l’aire de repos. Elle le regarde avec un petit sourire ironique.

-        Tu n’as vraiment pas l’air en forme, mon pauvre petit jim !

-        Non Madame, en effet, je suis vraiment désolé de Vous avoir déçue à ce point, pour que Vous ayiez ressenti l’obligation de me confier à d’autres pour faire mon éducation. J’ai honte de moi.

-        J’espère que tu vas me faire honneur, et que tu t’efforceras de profiter au mieux de cette éducation.

-        Je vous promets de faire le maximum Madame, même si je ne me sens absolument pas sur de moi, je me sens tout petit, nul, minable à cette heure.

-        On repart, nous ne sommes pas en avance.

 

Jim remonte dans la voiture, comme un condamné dans la charrette qui le mène à la guillotine. La route se poursuit dans un silence lourd de son chagrin.

Lydie quitte l’autoroute, et emprunte une petite route sinueuse, il ne sait même pas où ils sont, il n’a plus fait attention depuis des heures. Elle s’engage dans un chemin, au bout duquel apparaît une belle demeure, le mot château est un peu exagéré, mais le bâtiment est néanmoins imposant. Une allée bordée de châtaigniers aboutit devant le perron. Après que sa Maîtresse se soit garée sur le parking, jim se précipite pour lui ouvrir la portière, il sort les bagages du coffre, et la suit. Lorsque elle sonne, la porte s’ouvre très vite sur un majordome en livrée, qui les invite à le suivre. Il les conduit dans un vaste salon confortable. A leur entrée, une femme se lève du canapé où elle était installée avec un livre ; elle est grande, imposante, vêtue d’une longue jupe droite de cuir, et d’un chemisier de soie blanc. Ses cheveux très noirs sont noués en un chignon qui accentue son air sévère.

-        Bonjour Lydie, comment vas-tu ? la route n’a pas été trop longue ? Tu dois être fatiguée, assieds toi, pierre va t’apporter des rafraîchissements.

-        Bonjour Sylvie, je vais bien, j’aime bien conduire, je ne fatigue donc pas particulièrement, mais je ne refuserai pas un verre de quelque chose de frais.

-        Voici jim, mon soumis dont je t’ai parlé.

-        Jim ! tu me fais honte, tu devrais déjà être aux pieds de Maîtresse Sylvie qui te fait la grâce de te recevoir.

Jim se précipite et s’agenouille :

-        Maîtresse Sylvie, je vous prie de bien vouloir me pardonner ma conduite inqualifiable !

Sylvie lui tends son poignet, il lui fait un baise-main comme sa Maîtresse le lui a appris. Elle le toise sévèrement.

-        en effet Lydie, il semble que cet esclave ait encore bien des progrès à faire. Mais nous allons nous en occuper.

-        Pierre, tu amènes le plateau, et ensuite tu emmènes jim déposer les bagages de sa Maîtresse dans la chambre qui lui est réservée.

-        Jim, tu reviendras ensuite ici, juste vêtu d’un string et de ton collier avec la laisse, c’est tout ce que tu porteras durant ton séjour ici.

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Merci pour ce beau récit suite à un mot d'un de tes correspondants qui a fait sortir de ton imagination cette belle histoire magnifiquement contée.

A quand la suite ????? Mais je la publierai pour le plus grand plaisir de nos lecteurs.

Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Jeudi 10 septembre 4 10 /09 /Sep 17:31

Je décide de jouer le jeu, en faisant mine de prendre cela pour une plaisanterie, c’en est sans doute une d’ailleurs.

-        oui pourquoi pas, ce serait marrant, vas-y ..

-        alors tu te déshabilles, allez ! plus vite que ça !

Me voici pris au mot. J’hésite un instant, et puis je me déshabille, et me retrouve devant elle, en slip, bien embarrassé. Elle sort de la pièce et revient au bout de quelques secondes, un collier de cuir et une corde à la main, elle me passe le collier au cou, fixe une extrémité de la corde au collier et l’autre au radiateur.

-        Maintenant au boulot. Quand tu auras fini, et bien réfléchi en travaillant, nous aurons une petite explication.

Elle sort de la pièce, je n’ai pas eu le temps de comprendre ce qui m’arrivait, je pourrais me détacher bien sur, mais je n’en ai même pas envie. Je suis là comme un idiot, à me demander ce que je dois faire, et je décide que le plus simple est de faire ce pour quoi j’étais venu : installer le meuble. Elle m’a dit qu’elle m’expliquerait, donc attendons.. je démonte, puis je sors le nouveau meuble de l’emballage et jette un coup d’œil sur la notice, mais les mots dansent devant mes yeux, je n’arrive pas à me concentrer, ma situation me semble tellement ahurissante, je viens tranquillement donner un coup de main à une amie et je me retrouve dans la situation d’un soumis. Et le pire, c’est que ça ne me déplait pas du tout finalement. Enfin j’arrive à la fin du montage, tout à l’air correct, je prends soin de ranger dedans tout ce que j’avais enlevé de l’ancien, y compris la fameuse corde. Tous les dessous ont rejoint leur panier. Je n’ai pas revu Lydie, et je ne sais plus quoi faire ? attendre ? l’appeler ? Je fais un peu de toilette et je pense que le bruit de l’eau lui indique que j’ai terminé.

 

Elle arrive, j’ai la surprise de la découvrir habillée d’une mini jupe en cuir, d’un tee-shirt très moulant avec un décolleté maximum, et de bottes de cuir à très hauts talons. Elle s’est soigneusement maquillée, et je reste bouche bée devant la transformation. La jeune femme plutôt banale est devenue une véritable Dominatrice, même son maintien s’est modifié, dressée, hautaine, elle me toise avec un regard sévère qui me fait ressentir encore plus ma nudité. J’aurais presque envie de me mettre à genoux devant elle. Elle détache la corde du radiateur et me fait signe de la suivre, je suis bien obligé puisque le collier est resté fixé à la corde.

 

               Elle me conduit au salon, s’installe sur un fauteuil, et me montre le tapis à ses pieds. Je ne sais trop que faire, comment me comporter. Elle vient à mon aide.

-        si tu as fait le travail en restant en laisse, alors que tu aurais eu toute latitude de te détacher si tu avais vraiment pris les choses à la plaisanterie, c’est que tu as accepté d’être mon soumis, au moins pour un petit moment. Maintenant je vais tout t’expliquer, mais, si tu souhaites continuer dans le même sens, tu te mets à genoux à mes pieds.

Je m’exécute, après tout il me sera toujours possible de partir après l’explication, de la plaquer là avec ses jouets, et de ne plus répondre à ses convocations.

 

-        tu te souviens des raisons pour lesquelles ton frère et moi nous nous sommes séparés ?

-        Non, je ne l’ai jamais su en fait. Il n’a pas répondu à mes questions et je n’ai pas insisté.

-        J’avais découvert qu’il passait une partie de ses soirées sur Internet, à regarder des sites SM. Quand je lui en ai fait la remarque, il s’est fâché, m’a dit qu’il faisait ce qu’il voulait, et que j’avais intérêt à filer droit parce que c’était lui le Maître et qu’il avait bien l’intention de me dresser.

-        Je suis entrée dans une colère folle, lui  rappelant qu’il était chez moi, dans mon appartement, et que celui qui me dresserait n’était pas encore né. Je suis allée chercher toutes ses affaires et les ai balancées sur le palier.

-        D’accord, je comprends qu’il n’ait pas voulu s’en vanter. Comment a-t-il pu penser faire de toi une soumise ? C’était idiot.

-        Tout à fait, et le soir même c’est moi qui visitais les sites Internet, mais pas tout à fait les mêmes que lui. J’ai découvert mon besoin profond, je me suis jointe à un groupe de dominatrices, qui m’ont aidée à comprendre, assumer et vivre ma vie de domina.

-        J’ai eu plusieurs soumis depuis ce temps, mais aucun ne m’a pleinement satisfaite. La plupart ne sont que des fantasmeurs, qui ne pensent qu’à leurs petits envies. Résumé je n’ai plus personne actuellement.

-        Tu sembles avoir des dispositions, même si tu ne le ressens pas encore vraiment. La preuve : tu viens chaque fois que je t’appelle, sans discuter, sans chercher des excuses pour ne pas venir, même les soirs de match.. !! Et là tu t’es laissé mettre un collier et attacher sans me traiter de folle et fuir en me laissant me débrouiller avec mon meuble.

-        Je t’offre la chance de découvrir ce monde à mes côtés, tu obéiras à tout ce que j’ordonnerai, mais avec moi tu trouveras une Maîtresse qui te respectera, tu ne seras pas un chien qui rampe, mais un partenaire dans un binôme Dominatrice/soumis. Tu me devras obéissance, respect, vénération. Tu seras puni pour chaque faute, chaque manquement mais toujours avec justice. A moins que tu ne prennes goût aux châtiments corporels et que tu te mettes à fauter exprès, ça arrive. Dans ce cas, je m’en donnerai à cœur joie, car j’adore utiliser la cravache que tu as découverte l’autre fois. Bien entendu tu devras me vouvoyer. Je te donne un délai de réflexion si tu en as besoin.

 

Mon cerveau tourne à plein régime, des images folles l’envahissent, un bonheur aussi, je me vois aux pieds de Lydie, je comprends maintenant ce qui me poussait à toujours répondre présent quand elle m’appelait. Je réalise ce qui m’attirait dans ce que je voyais sur Internet. Bien sur que je suis soumis, c’est certain. Il n’y a donc pas a réfléchir. Une envie nouvelle me vient également qui me surprends mais qu’il me semble absolument indispensable de satisfaire.

 

-        Lydie, ou plutôt non Madame ou Maîtresse, comme il vous plaira que je vous nomme. Je crois que je n’ai pas besoin d’un délai, je suis à vos pieds et prêt à y rester.

-        Je voudrais vous supplier de me faire une démonstration de ce que seraient vos punitions. J’en ai mérité une tantôt en fouillant dans vos sous vêtements, en prenant du plaisir à les caresser, les respirer. Lorsque vous penserez que je mérite une récompense, m’autoriser à les laver après en avoir apprécié les senteurs en serait une très belle.

-        Je constate que tu apprends vite.. Mais je n’apprécie guère que l’on me dicte quand je dois donner une punition, où les récompenses que je peux accorder.

-        Je veux bien considérer cette fois comme une erreur de jeunesse, et tu vas faire connaissance avec ma cravache comme tu le souhaites. Tu pourras m’appeler Madame.

-        Va dans ma chambre, tu trouveras la cravache sur la commode, ainsi qu’un martinet, tu me les amènes.

Je me précipite dans sa chambre, je prends religieusement les instruments de ma punition. Je réalise soudain ce à quoi je me suis engagé, j’ai peur soudain, es-ce que je serai capable de supporter les coups ? je n’ai aucune idée de ce que cela fait de recevoir le martinet ou la cravache.. Je reviens dans le salon, beaucoup moins vite que je n’en suis parti. Lydie me lance un regard interrogateur :

-        Alors ? que t’arrive-t-il ? tu sembles beaucoup moins enthousiaste d’un seul coup.

-        Madame, je n’ai pas changé d’avis, simplement j’ai peur, terriblement peur, de ne pas être à la hauteur, peur des instruments que je tiens, peur de ne pas les supporter.

-        C’est bien d’avoir peur, la peur fait avancer les soumis. Je sais que c’est une première pour toi, mais il faut bien commencer. Laisses ça sur la table, poses tes mains sur l’accoudoir du canapé, jambes bien écartées, fesses tendues.

Elle vient à côté de moi, me guide pour me positionner, puis prends un foulard et m’en bande les yeux. Maintenant que je ne vois plus ma peur augmente encore, j’ai la sensation que tous mes nerfs sont tendus comme des cordes de violon. Elle me frôle, et un grand frisson me parcourt. Je tremble de tous mes membres. Je sens comme une caresse sur mon dos, mes reins, mes fesses, ce sont les lanières du martinet me semble-t-il, ma tension s’apaise un peu sous la douceur de ce contact, sa main vient à son tour effleurer ma peau, tout le long de la colonne vertébrale, puis elle me pince les tétons, doucement d’abord, de plus en plus durement ensuite, un petit gémissement m’échappe. Quelque chose de plus dur remplace ses doigts, des pinces.. ce doit être des pinces, la douleur est vive tout d’abord puis se calme un peu.. J’essaie de respirer plus calmement, de me détendre. Une certitude m’envahit, elle saura m’apprendre à subir sans brutalité excessive. Elle sent que mes muscles tendus se relâchent. Soudain mes fesses se contractent au contact des lanières, le premier coup de martinet ! cela chauffe mais c’est supportable, les cinglées s’enchaînent, augmentant d’intensité mais il me semble que plus elles sont fortes et mieux je supporte. J’accepte ! Au bout d’une dizaine elle arrête, caresse doucement mes fesses qui doivent avoir pris de belles couleurs.

-        Alors ? comment te sens tu mon petit Denis.

-        Bien Madame, mes fesses brûlent pour Vous !

-        Jolie réponse… voyons si la cravache te plaira autant.

Elle a à peine achevée ces mots qu’une violente brûlure me déchire les fesses, je pousse un AÏE, qui la fait rire gentiment.. Les coups se succèdent, je me tortille, piétine, gémis, mais je supporte aussi vaillamment que je peux. Enfin elle arrête, me prodigue à nouveau quelques caresses avec ses doigts si frais sur ma peau si chaude.

-        Merci Madame, ça fait du bien.

-        La cravache fait du bien ??

-        Non, vos mains Madame, après.

-        Dommage, j’ai cru que tu aimais déjà la cravache. Mais ne désespérons pas ça viendra sans doute.

Elle m’enlève les pinces, d’un coup,  je crie sous la douleur surprise,  je m’attendais à un soulagement, et en fait c’est plus douloureux après que pendant. Elle masse mes tétons douloureux, afin de rétablir la circulation dit-elle, d’un petit ton ironique. Ca fait mal ! puis je sens un contact d’une infinie douceur, ce sont ses lèvres qu’elle utilise pour titiller mes tétons douloureux, j’apprécie.. Enfin, elle me débarrasse de mon bandeau. Après l’éblouissement du retour à la lumière, je rencontre ses yeux qui me scrutent.

-        Tu as bien supporté cette première punition. Pour mon propre plaisir, j’espère qu’il y en aura beaucoup d’autres.

-        Mais tu peux encore changer d’avis. Tu vas avoir de quoi réfléchir ce w.end, si ce que tu viens de vivre aujourd’hui te semble correspondre à ton « moi profond » tu me téléphones lundi, et nous parlerons d’avenir. Si tu ne m’appelles pas, je comprendrai, et ne te contacterai jamais plus. Ce qui m’ennuierait prodigieusement car il me faudrait trouver un autre bricoleur et des comme toi.. ça ne court pas les rues.

 

Je me suis rhabillé, encore tout étourdi, quand j’ai été prêt à partir, elle m’a posé un baiser sur la joue, et une grande claque sur les fesses, qui a réveillé la douleur qui commençait à s’apaiser. Je lui ai dit « Merci pour tout Madame ».

En m’installant dans ma voiture je pousse un gémissement, aïe mes fesses, quand j’attache ma ceinture, c’est aïe mes tétons. Je vais réfléchir  comme elle me l’a dit, mais je crois bien que finalement …

 

Je vais lui téléphoner demain pour l’inviter au restaurant !!

 

Maîtresse LIA


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Le contraire m'aurait étonné et d'ailleurs fort décue........sourire
Félicitations Lia
Je t'embrasse très fort
Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mercredi 9 septembre 3 09 /09 /Sep 16:59

DEPANNAGE

 

-        Allo Denis, j’ai une petite fuite dans la salle de bain, tu pourrais me dépanner ?

-        D’accord Lydie, c’est urgent ? ou ça peut attendre demain ?

-        Demain ça ira, il est déjà 21 h je ne vais pas te faire travailler toute la nuit quand même.

-        Je viens en sortant du travail à 17h

-        Merci, je savais que je pouvais compter sur toi. A demain.

 

Et me voici encore coincé pour toute une soirée. Lydie a été la petite amie de mon frère, il y a déjà plusieurs années, ils faisaient appel à mes talents de bricoleur à cette époque. Maintenant mon frère n’a plus aucun contact avec elle, mais elle continue à m’appeler au moindre problème.  Je ne sais pas trop  pourquoi j’accoure à chaque fois, je n’ai pas d’attirance particulière pour elle, d’abord elle est plus âgée que moi, et un peu trop autoritaire. Enfin bon, ça ne me déplait quand même pas puisque j’obéis..  J’ai toujours eu des amies plutôt du style « douce et fragile, que j’ai envie de protéger » mais je n’ai jamais pu les garder plus de quelques mois. Alors pourquoi Lydie me mène t-elle par le bout du nez comme cela ? mystère. Demain soir je pensais regarder tranquillement le match à la télé, il faut que je pense à emmener ma radio je vais en être réduit à l’écouter en travaillant.

 

A 17h15 je sonne à la porte de Lydie qui m’accueille avec joie.

-        il était temps que tu arrives, ça coule de plus en plus, j’ai du mettre une casserole sous la fuite. Heureusement que tu es là mon petit Denis, toujours prêt à donner un coup de main..

-        Je te laisse travailler tranquille, la salle de bain est trop petite pour que je t’encombre, je vais en profiter pour aller à l’épicerie, tu dîneras avec moi ce soir.

J’aime autant être seul, les femmes qui me tournent autour quand je travaille et m’expliquent ce que je dois faire m’énervent. Je commence à faire un peu de place car la pièce est effectivement exiguë, je sors séchoir et panier à linge, et je tire le petit meuble qui me gène pour accéder à la tuyauterie défectueuse. Un bruit de chute de quelque chose me donne une petite peur, j’espère que ce n’est pas un flacon de parfum qui vient de tomber derrière le meuble. C’est cher ces trucs là ! je tire doucement et découvre stupéfait .. une paire de menottes, des vraies, en métal, bien lourdes. Qu’es-ce que ce genre de chose fait chez Lydie ?? je reste un moment pensif, tournant et retournant l’objet …

 

Et comme un flash me revient une autre découverte que j’avais faite quelques mois plus tôt.. J’était venu dépanner son électricité cette fois, et, le boulot terminé, nous prenions l’apéritif dans le salon, je prenais un peu mes aises sur le canapé, car j’avais eu une dure journée au boulot et 2 h passées à me battre avec son lustre, dont la moitié des ampoules ne s’allumaient pas, m’avaient achevé. Soudain ma main en glissant sous les coussins du dossier avait rencontré un objet rigide que j’avais tiré. Lydie avait un peu changé de visage en voyant ce que je sortais : une magnifique cravache de cuir noir que je regardais ébahi, sans doute un peu comme maintenant les menottes. Elle me l’avait prise des mains rapidement en m’expliquant :

-        c’est la cravache de mon amie qui est passée me voir en sortant de sa leçon d’équitation, elle l’a oubliée sur le canapé.

Sur le moment je n’ai pas mis en doute cette explication, somme toute logique. Mais les menottes ? elle va me dire qu’un ami policier les a oubliées dans la salle de bains en prenant une douche ?? Je reste songeur tout le temps de mon bricolage.. Je n’y comprends trop rien.

Lorsque Lydie rentre je viens de terminer, elle prépare un dîner rapide, salades et charcuterie. Elle s’étonne un peu de mon silence au cour du repas, que je mets sur le compte de la fatigue, j’en profite pour m’éclipser dès que nous avons terminé, je pourrai au moins voir la fin du match. Seulement le match c’est à peine si j’arrive à le suivre, quand il se termine je serais bien incapable de dire qui a marqué. Ma découverte me trotte dans la tête. Je vais faire un tour sur Internet avec ces 2 mots : cravache, menottes ; je découvre des magasins de vente de matériel sado-maso, et des blogs de dominatrices. Je navigue de l’un à l’autre, m’excitant à la lecture de récits d’hommes soumis à des Maîtresses utilisant ces objets. J’essaie d’imaginer Lydie dans une tenue comme celle que je vois à une des dominas. Puis je redescends sur terre, qu’es-ce que je vais imaginer ? elle a certainement une excellente raison d’avoir ces menottes, je ne les lui ai même pas montrées, me contentant de les reposer sur le meuble d’où elles étaient tombées.

 

Petit à petit j’ai oublié ce petit incident, mais j’ai pris goût par contre à visiter ces sites, et quand j’ai un moment de libre je les parcours, avec un plaisir dont je m’étonne. Je ne suis pas soumis !! d’ailleurs je vais aller voir les sites où ce sont des femmes qui se font dominer, je découvre de belles photos, c’est vrai qu’une femme soumise est quand même plus agréable à regarder d’un soumis, plus photogénique. Mais bizarrement cela ne m’apporte pas le même plaisir.

 

Je suis en train de me poser un tas de questions quand le téléphone sonne. Je vois s’afficher le numéro de Lydie.. je ressens un petit creux à l’estomac, et je décroche avec empressement.

-        bonsoir Lydie, ta salle de bain ne t’a plus posé de problème ?

-        Bonsoir Denis, non pas du tout, tu es un chef, tout marche à merveille.

-        Mais j’ai encore besoin de toi, j’ai acheté un nouveau meuble sous-lavabo et je voudrais que tu me l’installes.

-        Bien entendu ! je viendrai samedi après midi, comme ça j’aurai tout mon temps.

-        Merci Denis, c’est agréable d’avoir quelqu’un sur qui on peut compter. A samedi.

J’ai encore accepté sans discuter, elle me sonne et j’arrive.. Si ma mère savait, elle qui doit me rappeler plusieurs fois quand elle a quelque chose à faire, elle serait fâchée.

 

Le samedi à 14h je suis à pied d’œuvre, Lydie m’offre un café pendant que j’enfile ma tenue de travail, puis elle m’abandonne la salle de bain. Je commence par démonter l’ancien meuble, elle n’a même pas pris la peine de le vider, je prends la corbeille à linge et y range tout ce que j’enlève. Tiens, un rouleau de corde, tout neuf, 20m de cordage en polypropylène, comme ceux qu’on utilise sur les bateaux. Que peut-elle bien faire avec ça ? surtout dans un petit appartement. Ce n’est sûrement pas pour étendre le linge ! décidément je fais toujours de drôles de découvertes chez Lydie ! Une image surgit dans mon esprit, celle de soumis ligotés avec des cordes semblables.. Il faut que j’arrête, ça commence à me perturber un peu trop tout ça. Au travail ! en me reculant j’accroche le panier à linge sale, qui se renverse, je me hâte de ramasser, mais je suis un peu troublé par la lingerie qui me passe entre les mains. Elle a de bien beaux dessous cette Lydie,  je caresse les soutiens gorges de dentelle, les slips et strings arachnéens, je ne peux résister et je porte l’un d’entre eux à mes narines, humant le doux parfum qui s’en dégage, je suis en plein désarroi. C’est cet instant que choisit Lydie pour entrer, me trouvant à genoux au milieu de la salle de bain au milieu de ses dessous, en train de flairer un de ses slips .. je dois avoir l’air malin.

 

-        Et bien mon cochon, je t’y prends à te régaler de mes sous vêtements !! je ne te croyais pas si vicieux !!

D’abord surpris et gêné, je balbutie :

-        le panier s’est renversé, j’étais en train de tout ramasser, c’est tout..

-        ben voyons, et tu renifles mon slip pour mieux le ranger ?

La gêne fait soudain place à la colère :

-        et toi ! tu ne l’es pas vicieuse ?  qu’es-ce que tu fais avec cravache, menottes, cordes ? tu attaches tes visiteurs ??  peut-être que je n’ai pas vu jusqu’au fond du panier, il y a peut-être ta tenue de cuir ou de vinyle ?

C’est à son tour d’être mal à l’aise, et elle me regarde un peu interloquée par ma sortie. Mais elle se reprends vite.

-        j’ai l’impression que cela ne te dérangerait pas outre mesure.. Je me trompe ? tu aimerais peut-être bien que je t’attache au radiateur, nu, pendant que tu ferais ton travail ? et ensuite, si tu as bien travaillé, une bonne fessée pour te remercier ?

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Merveilleux récit de Maîtresse Lia, un vrai délice .......
Mais attendons la suite ..........

Bisous Lia

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Lundi 7 septembre 1 07 /09 /Sep 16:10

 

 

AU FOND DU CACHOT

 

 

Du fond de son cachot il rêve, il s’évade dans le passé, il revoit sa Dame..

Pour oublier ses fers, il repense à la douceur de ses mains

lorsqu’elle lui a offert son écharpe

Pour ne plus sentir la chaleur torride, il ressent la tiédeur de l’air

de ce jour de printemps où, pour elle, il a remporté son premier tournoi

Pour ne plus éprouver la soif ardente, il revoit  la jolie bouche

qu’il avait eu tant envie de baiser lorsqu’elle lui a sourit

Pour ne plus voir les sombres murs de sa prison, il replonge dans ses yeux,

si bleus, si purs, comme les lacs de son pays reflétant le ciel d’été

Pour ne plus souffrir des brûlures et  des marques de son dos,

il imagine le bonheur de caresser ses longues boucles blondes.

 

Il avait tout juste 7 ans, lorsque son père, petit hobereau de province, l’avait confié au Comte pour lui servir le page. Durant quelques années il s’est initié à la vie de la cour de son seigneur, apprenant à se servir des armes avec le sévère Maître d’armes., jouant et se battant avec les autres pages. A la puberté il était devenu écuyer, fini les jeux, les choses sérieuses commençaient.  Les journées étaient bien remplies, il fallait continuer de travailler avec le Maître d’Arme, s’occuper de son Seigneur, l’accompagner à la chasse et même parfois au combat. Les seuls moments de calme étaient le soir lorsque des Troubadours ou des Ménestrels s’arrêtaient au Château. Tous étaient alors captivés par leurs tours, leurs histoires et leurs chants. Ils racontaient les hauts faits des chevaliers, leurs amours pour de belles Dames, les croisades, ce qui se passait à la cour du Roi, etc. permettant à tous, nobles, chevaliers, valetaille d’oublier la rudesse des jours et de découvrir ce qui se passaient hors des murs du Château.

Il rêvait du jour où il serait à son tour adoubé et deviendrait un vrai Chevalier, mettant son épée au service des pauvres et nécessiteux, et prêt à participer à la prochaine Croisade qui se préparait.

 

L’année de ses 17 ans Monsieur le Comte et le Maître d’Armes le jugèrent apte à devenir Chevalier. Après une nuit de prières, il reçu l’adoubement d’un Chevalier, ami du Comte, au cours d’une fête qui resterait un de ses plus beaux souvenirs. Le lendemain un grand tournoi avait lieu auquel il devait participer devant toute la Cour, la fille du Comte qui venait de rentrer du couvent l’avait autorisé à porter ses couleurs, puisqu’il était l’écuyer préféré de son père. Il ne l’avait jamais vue, à peine entr’aperçue de loin, lorsqu’elle se promenait dans les jardins avec sa nourrice.

Le jour du tournoi, il avait pu s’approcher de la tribune, s’incliner à ses pieds et recevoir l’écharpe qu’elle lui tendait, il avait pris en plein cœur l’éclat de sa jeune beauté, sa fraîcheur, son sourire, la cascade de boucles blondes sur ses douces épaules, et ses yeux ! ses yeux d’azur qui le regardaient tendrement. C’est l’esprit empli de cette image qu’il enfourcha son cheval, après avoir fixé l’écharpe autour de son arme, c’est pour Elle qu’il se battit comme un lion, avec toute l’ardeur de sa jeunesse, et de son Amour naissant. Le combat contre un Chevalier plus aguerri fut épique, mais il l’emporta  malgré tout.

 

C’est épuisé qu’il vint lui offrir, en même temps que sa victoire, une fleur blanche  image de la pureté de son Amour. Elle l’en remercia de sa voix mélodieuse et c’est le cœur en fête qu’il quitta le terrain.

 

Quelques jours après, sans même avoir eu l’occasion de La revoir, il apprit que le Comte et sa suite de Chevaliers, dont lui-même, devait rejoindre la Croisade. L’effervescence des multiples préparatifs ne lui laissa pas une minute de répit. Tout juste put-il écrire un billet qu’il espérait pouvoir lui faire parvenir avant son départ. Il lui avouait son Amour et lui demandait de l’attendre jusqu’à son retour. Il espérait revenir riche et glorieux et mériter alors de demander sa main au Comte, son père. La veille du départ, au cours de la messe célébrée pour demander au Ciel de protéger leur périlleux voyage, il la vit de loin mais ne réussit pas à l’approcher, par contre une de ses suivantes passant à proximité il lui glissa sa lettre avec une pièce d’or en la priant de remettre le pli à sa Maîtresse le plus rapidement possible.

 

Le lendemain de bonne heure, leur caravane se mit en route. Avant de la rejoindre Il se rendit sous la fenêtre de sa belle,  son espoir fut comblé, elle était là et elle lui envoya un baiser du bout de ses jolis doigts. Bienheureux il rejoignit ses compagnons de route, certain que la chance serait avec lui, puisque sa Dame semblait répondre favorablement à ses projets.

 

Après des jours et des jours de chevauchées épuisantes, une traversée qui ne le fut pas moins, ils touchèrent au but. Hélas, rien ne se passa comme ils l’avaient tous rêvés, les batailles furent terribles, nombreux furent ceux qui tombèrent, et nombre furent fait prisonniers, c’était son cas. Depuis des jours il croupissait dans cette geôle, les infidèles réclamaient des rançons élevées, ou des échanges avec des prisonniers importants que les croisés n’étaient pas prêts à relâcher.

 

Un jour lors d’une séance de punitions où les prisonniers subissaient le fouet en public, une des femmes du chef le trouva à son goût et demanda à l’avoir comme esclave personnel. Il fut transféré dans les communs, où il dut se plier aux multiples tâches qui incombaient aux esclaves, au moins il pouvait évoluer un peu à l’air libre, et ne se morfondait plus dans ce trou à rats. Mais la place n’était pas de tout repos. Le chevalier, comme ses compagnons, devaient être disponibles à tout moment, au moindre appel.  Les chaînes qui entravaient leurs chevilles pour leur éviter la tentation de fuir, le blessaient lorsqu’il essayait de se déplacer un peu plus vite pour satisfaire les exigences de sa Maîtresse, et dieu sait qu’elle n’en manquait pas. Elle le préférait aux autres, ce qui lui occasionnait un surcroît de travail ainsi que la haine de ses compagnons qui s’imaginaient que cette préférence lui apportait des avantages, et ne se privaient pas de lui infliger mille brimades dont il se serait bien passé.

 

Sa Maîtresse était une très belle orientale brune, opulente, que sa blondeur et sa finesse avaient séduite. Elle saisissait donc toutes les occasions de l’avoir à ses côtés, surtout quand elle se prélassait au bord des bassins, presque nue, essayant de susciter son désir, mais il restait insensible aux provocations, son esprit n’était occupé que de sa Dame, il n’y avait que son image devant ses yeux. Il effectuait le travail demandé, exécutait les ordres, mais sans plus, il ne cherchait pas à plaire comme beaucoup d’autres esclaves, et sa réticence énervait encore plus sa Maîtresse, qui se vengeait de son indifférence à son égard en le faisant punir pour la moindre faute.

 

 Elle prenait un immense plaisir à aller assister aux châtiments qui lui étaient infligés. Elle adorait le voir dénudé, fouetté, entendre ses plaintes ; le voir se tordre sous les coups lui donnait une véritable jouissance, et elle ne s’en privait pas. Alors il avait trouvé une solution pour moins souffrir : il imaginait que c’était sa Dame qui était là, qui exigeait qu’il souffre pour elle, il allait jusqu’à rêver que c’était sa jolie main qui tenait le fouet qui le fouaillait.  C’était ses beaux yeux qui le regardaient , c’était son rire qui résonnait sous les voûtes  des caves  lorsqu’il suppliait en vain.

Il finissait même par apprécier ces moments, les attendre. Lorsqu’il servait sa Maîtresse il ne pouvait faire autrement que de la voir, d’entendre ses récriminations incessantes. Alors qu’attaché, il pouvait fermer les yeux, détacher son esprit de la femme sadique qui le tourmentait et d’y substituer sa Reine, car Elle pouvait tout demander, ce serait avec Amour, bonheur qu’il réaliserait tous ses rêves, il espérerait ses punitions afin de souffrir pour Elle, il lui offrirait son corps pour qu’ Elle y inscrive sa Loi en traits de feu.

 

Parfois dans ses rares moments de solitude il se demandait ce qui se passait au château, là bas, si loin.. cela faisait 2 longues années qu’il était parti, plein d’espoirs. Peut-être l’avait-elle oublié, sans doute son père l’avait-il mariée à un soupirant riche et influent, qui l’avaient amenée à la Cour du Roi où elle s’amusait, brillait de toutes ses grâces au milieu de gentilshommes empressés, tombant sous son charme. Ses pensées le faisaient plonger dans un désespoir profond. Il ne sortirait plus jamais de ce piège qui s’était refermé sur lui, il y mourrait un de ces prochains jours, de chagrin, de regret, ou sous les coups d’un ennemi,  ou ceux du bourreau si sa Maîtresse le décidait ainsi.

 

Mais sa jeunesse n’acceptait pas longtemps ces perspectives. Il rêvait à nouveau de départ, de retour, moins glorieux qu’il ne l’avait espéré, mais au moins d’avoir une chance de la retrouver, même appartenant à un autre. Il saurait se contenter de la voir, d’attendre un regard, un sourire, de porter ses couleurs dans les tournois. Etre à ses pieds tout simplement.


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Un pur bonheur pour ton récit plein de poésie et d'imagination.
Tu sais allier le plaisir et la peur, digne d'une Dominatrice comme toi.
Félicitations ma chère amie.

Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mercredi 2 septembre 3 02 /09 /Sep 18:09


Un conte réservé.

 

Je sonnais enfin et attendais derrière la porte. J'imaginais son oeil au juda et me tenais contri, les bras le long du corps.

Elle portait une jupe de tailleur noir et un bustier de fourrure légère.  Ses cheveux étaient strictement noués. Des chaussures noires à semelles pleines et talons surélevés cambraient  ses jambes parfaitement assurées.  L'accueil fut sévère.

"- A genoux, me dit-elle. Va te dévêtir, te doucher et tu attendras que je t'appelle. En quadrupède ! File !    " M'en allant ainsi je l'entendis se parlant  :  " - Il a l'impudence d'être à l'heure. Le goujat ! " Elle me cria : " - Tu sais pourtant que tu as le devoir de déplaire. Tu ne veux donc pas m'aider ? ! Tu vas le regretter."

Je n'osais bien entendu pas  rappeler que, m'étant une autre fois efforcé d'attendre avant de me présenter, je fus puni pour cause de retard.    Et lorsque j'eus parfois l'idée d'arriver en avance sur l'heure imposée, j'eus porte de bois jusqu'à ce qu'elle vînt me chercher au garage ou sur le pérron, par les oreilles ou impitoyablement par le noeud coulant d'une cordelière passant la braguette.

" - Hue ! mon coco. Il va t'en coûter de me contrarier. Tu le fais exprès ou quoi ? "

     M'apprêtant sur ordre,  je l'imaginais remplaçant l'erminette par un chemisier immaculé, enfilant de longs gants noirs, ou se coiffant soigneusement d'un bibi à voilette.  Voulait-elle cacher des traits courroucés ou une expression de compassion légitime ?  " - Baisse les yeux ! " ordonnait-elle souvent.     Il lui arrivait de se voiler d'une courte capuche ne laissant voir par la fente que son regard d'acier. Ses yeux  bleus me glaçaient lorsque d'une main descendue le long de la poitrine et du ventre elle se saisissait, en me regardant dans les yeux, les attributs du sexe qu'elle affirmait coupable et tirait vers le sol  : "- Aux pieds !" Craignant qu'elle ne m'arrache les précieux bijoux de famille d'entre les jambes que j'avais en permanence à tenir écartées, je tombais à genoux en implorant le pardon.

     Notre couple était organisé de la sorte que, faisant parfois abstraction du quotidien et des tâches professionnelles, nous convenions d'un projet de jeux et d'un rendez-vous. J'avais, le temps d'un entretien en tête à tête, à me soumettre à l'autorité et à la vindicte féminine. Nous consacrions ce temps à des échanges rigoureux, qui nous comblaient chacun dans son rôle, et qui, on peut l'assurer sans conteste, nous attachaient l'un à l'autre un peu plus, au gré des interprétations imaginées.

La Féminité régnait en maîtresse absolue sur ma condition honteuse de géniteur  "dégradable" assurait-elle en guise de menace suprême.

" - Je vais te dégommer sale prétentieux ! "  laissait-elle parfois échapper.  Elle me giflait et me crachait même parfois sur le corps ou au visage, en proférant des invectives, augurant de sévices annoncés et d'autres supplices abominables.

     En tout,  et à tout instant j'avais à faire bassement allégeance. J'avais mission de servir le Beau SEXE,  fidèlement, docile, obéissant.

Rendu, apprivoisé, j'avais enfin à combler ma compagne respectueusement dévoilée, vénérée de mes lèvres impures jusqu'au plus intime de son attente. Ce temps consacré se concluait d'une fusion torrentueuse qui valait au servant mâle d'être souffleté et promis aux châtiments les plus ignominieux que me prodigueraient de méchantes sorcières peuplant les rêves des amants assujettis.

Elles officieraient en présence de ma gouvernante sexuelle. Si je le méritais. Propriétaire de ma personne, elle déciderait en dernier ressort des traitements prodigués. Je serai offert aux oeuvres féminines,  impitoyables mais justes comme sont les représentantes du Sexe prédominant.

Des contes et légendes racontés m'entretenaient dans de bonnes dispositions. Et demain serait un autre jour amoureux. 

 

Lumar.

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Voici un récit digne d'être celui d'une relation comme nous la concevons. Un jeu de rôle dans un couple D/s qui savent intelligement varier leurs pratiques pour pimenter leur vie.
Félicitations Lumar et nous attendons avec impatience une autre anecdote.

Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Dimanche 30 août 7 30 /08 /Août 10:58






FENETRE SUR RUE  - 3 –

 

 

En sortant du bar il lui propose :

-        Souhaitez-vous que nous prenions ma voiture, elle est garée tout près ?

-        Non, merci,  je n’habite pas très loin, c’est d’ailleurs pourquoi je viens assez souvent prendre mon petit déjeuner dans ce bar, quand je ne suis pas trop pressée le matin, cela me fait un peu d’exercice.

-        Bien Mademoiselle, c’est vous qui décidez ..

 

Il marche à son côté, légèrement en retrait, les yeux perdus dans sa douce chevelure couleur d’automne. Il a envie d’y glisser ses doigts, d’y plonger son visage, l’y autorisera-t-elle un jour ? Ils repassent devant son immeuble, puis prennent une petite rue un peu plus loin à gauche, qu’il connaît pour y passer fréquemment, puis elle l’entraîne dans une minuscule impasse, qu’il a à peine remarquée. Tout au fond une grille doublée d’une haie la ferme, on devine à peine la maison.

-        Nous voici chez moi, comme tu peux le constater, je suis à l’abri des regards indiscrets.

-        En effet Mademoiselle, vous être dans un endroit très tranquille bien qu’au cœur de la ville !

 

Il pénètre à sa suite dans un jardin où les fleurs s’entremêlent autour de quelques arbres, devant une maison aux belles proportions, dont elle ouvre la massive porte de chêne,  puis elle s’arrête au milieu d’un hall carrelé, sur lequel s’ouvrent plusieurs portes, un bel escalier y débouche également. Elle déboutonne tranquillement son manteau puis lui tourne le dos. Il comprend, l’invite et l’aide à l’enlever,  il reste à la regarder, admiratif, sous le long manteau qui tombait sur ses bottes, elle porte une minijupe de cuir noir avec un chemisier sans manches dont la couleur rouge sang tranche sur sa peau si claire.

-        Ne reste pas planté là, le porte-manteau est derrière toi, en face la cuisine, tu vas y trouver un vase sur le plan de travail où tu mettras mes roses. A gauche la salle de bains, tu iras t’y dévêtir, prendre une douche, tu y trouveras un string de cuir noir ainsi qu’un collier et une laisse, ce sera ta tenue quand tu seras ici.

-        Quand tu seras prêt, et ne traîne pas, tu viendras me rejoindre au salon.

-        Oui Mademoiselle, murmure-t-il,  un peu étourdi par la succession d’ordres, donnés sur un ton sans réplique.

-        Tu amèneras également le vase avec les fleurs au salon !

-        Bien Mademoiselle, je me dépêche.

 

10 minutes après il entre dans le salon, dont la porte était restée ouverte, et pose le vase sur la table basse devant Elle. Il jette un rapide coup d’œil. Tout ce qu’il a vu de la maison respire l’aisance, mais sans ostentation. Ce n’est pas le genre d’appartement copié sur un magazine, il est lumineux, chaleureux, on s’y sent immédiatement bien. Elle est assisse sur le canapé, dans une pose alanguie, apparemment détendue.

-        Viens te mettre à genoux devant moi. Tu voulais être à mes pieds, eh bien t’y voilà. Qu’éprouves-tu ?

-        Mademoiselle, je m’y sens merveilleusement bien, je suis à ma place, divinement heureux.

-        C’est parfait, mais désormais cesse de m’appeler Mademoiselle, ça me donne l’impression d’être une enfant ou une vieille fille racornie. Dans le monde BDSM on m’appelle « Madame Elise », pour toi ce sera Madame que nous soyons seuls comme maintenant ou en public, et ce quelque soit l’endroit et les personnes qui peuvent nous entendre.

-        Quant à toi, ton nom est maintenant « jim », peut-être même parfois jimmy si je suis de bonne humeur et que tu le mérites.

-        Bien Madame, j’ai parfaitement compris, et j’apprécie beaucoup mon nouveau nom.

-        Tu es sans doute surpris que j’amène ainsi chez moi un inconnu ? Mais rassures toi tu n’es pas un inconnu pour moi. Dès le début j’avais remarqué ton petit manège, et noté de quel immeuble tu jaillissais quand je passais devant. Les vitrines peuvent être d’utiles miroirs parfois. J’ai donc fait faire une petite enquête de voisinage par un ami, bien placé pour ce genre de travail, et je sais à peu près tout de toi.  Tes corrections avancent bien ces jours ci ?

-        Madame, je dois avouer que j’ai très peu travaillé ces dernières semaines, vous occupiez beaucoup trop mon esprit, il n’y avait plus de place pour autre chose.

-        Alors tu vas te remettre au travail d’arrache pied et rattraper le temps perdu. Tu ne vas plus avoir un instant de libre, car chaque soir tu devras être ici à 17h30, j’ai une femme de ménage qui vient 3 matins par semaine, mais tu auras à veiller à ce que tout soit bien en ordre et impeccable, si quelque chose cloche tu devras t’en occuper, je te laisserai d’ailleurs une liste des choses à faire sur la table de la cuisine chaque fois que ce sera nécessaire. Tu resteras à mon service et à mes ordres jusqu’à ce que je te renvoie chez toi.

-        Qui sait…  si tu arrives à être le soumis que j’attends, je te ferai peut-être venir habiter ici, la maison est assez grande pour que tu ne me gênes pas quand je n’ai pas besoin de toi.

-        Oh Madame, quel rêve, vous m’entrouvrez les portes du Paradis. Je ferai tout mon possible pour vous satisfaire, et même l’impossible si vous l’exigez.

 

         Il dépose sur les pieds de sa Maîtresse un tendre baiser, éperdu devant ce programme.

-        Je ne t’ai pas autorisé à me toucher jim ! tu ne poses la main ou les lèvres sur moi que quand je te l’ordonne ou le permet.  Je veux bien passer pour cette fois, car tu es novice, mais la prochaine fois cela te vaudra une punition. Car sache aussi que tout ne sera pas aussi rose que tu sembles le croire. Chaque manquement, chaque faute – et je ne laisse rien passer – te vaudra une punition.

-        Suis moi !

 

Saisissant la laisse, elle le tire dans le couloir, puis dans l’ escalier menant au 1er étage. Là elle ouvre une porte fermée à clé,  donnant sur un second escalier, qu’elle gravit tout aussi rapidement, il a du mal à la suivre. Arrivés dans le grenier il découvre un joli petit donjon dans la partie centrale, où il peut tout juste se tenir debout. Rien n’y manque, croix de Saint André, chaînes fixées aux poutres, chevalet, carcan, et tout un assortiment de cravaches et de fouets.

Complètement abasourdi, il reste muet, les yeux agrandis de surprise. Jamais il n’aurait pu imaginer que la jolie femme élégante qu’il a suivie un matin, puisse être capable d’utiliser de tels instruments.

-        Alors ? qu’en penses tu ??

-        Madame.. je .. je ne sais … je ne sais que dire ..

-        Cela te fait peur ? si tu es un petit douillet, une mauviette incapable de supporter un coup de cravache de ta Maîtresse quand tu l’as mérité, il est encore temps, tu redescends, tu te rhabilles, et tu pars en oubliant tout ce que tu as vu et entendu aujourd’hui .. !! Tu oublies même l’adresse du bar.

 

Le ton est devenu glacial, il sent que la colère monte chez Madame Elise. Mais il sait aussi que maintenant il est incapable de reculer, de retourner à sa petite vie banale. Tout serait tellement terne sans cette tornade rousse qui a envahi tout son être et son âme,  sans laquelle il est certain que la vie ne vaudrait même plus la peine d’être vécue. Il ne sait pas encore très bien ce à quoi il s’engage, mais il va prendre le risque. Il a besoin d’ELLE, et va devenir ce qu’ELLE veut qu’il devienne.

 

Il se laisse tomber au sol, devant elle, pose sa tête sur ses pieds et lui dit d’une voix vibrante d’émotion et d’amour :

 

Madame, je suis à VOUS, faites de moi ce que VOUS voulez ! je suis VOTRE CHOSE !


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Quelle beau récit rempli de poésie et d'autorité.
Puisse un homme vivre ce bonheur d'être aux pieds d'une telle FEMME ......
Puisse un telle FEMME savoir que cet homme la mérite.....

UN TEL REVE PUISSE DEVENIR REALITE !!!

Merci Lia pour ton talent !!!
Je t'embrasse
Mylady
Par Mylady - Publié dans : RECITS
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