RECITS

Lundi 15 septembre 1 15 /09 /Sep 13:58

RECEVOIR LA LUMIERE

Le soumis  se présente, et sonne à la porte sacrée………

Il a été convié par une des Dominatrices à une réunion du Cercle deux jours auparavant en lui expliquant qu’une dizaine de ses amies dominatrices et soumis serait présents.  A ce moment précis devant cette porte qui semblait banale celui-ci commençait à se rendre compte de son ignorance. Ces quelques minutes devant la porte lui paraissent une éternité. Soudain, la porte s’ouvre ;  il esquisse un sourire pensant redécouvrir sa future Maîtresse ………

Il n’en est rien, il se rend vite compte que ce n’est pas sa Maîtresse qui l’accueille. En effet, deux Dominatrices qu’il ne connaît pas le saisissent sans ménagement et d’un geste brusque le font pénétrer à l’intérieur. Elles lui enfoncent une cagoule sur la tête, une d’entre elle lui somme d’avancer. Captif, il obtempère facilement, celles-ci le dirigent vers un placard le jettent à l’intérieur.  Tout à coup, rassurante, il entend sa  Maîtresse lui assigner l’ordre de se mettre nu, ce qu’il fait immédiatement, il entend ses kidnappeuses rires et fermer la porte du placard à clé.

Dès lors commence pour lui un tourment mental, il se sent honteux, humilié. Le fait d’entendre le cercle discuter, rire, le perturbe au plus au point.

Les heures passent, il est toujours prisonnier dans son placard, puis  il entend le bruit des talons  qui s’approche, la clé qui se tourne, il pense à se relever mais il n’en fait rien il reste à genoux, tête basse.

Les Maîtresses lui attrapent les bras de chaque coté « suis-nous !! » disent-elles en cœur. Elles avancent ensemble, il entend les voix s’approcher, il rougit sous sa cagoule, il sait ou elles le conduisent …

Soudainement, sans crier gare, elles  le jettent à terre, maintenant il est  à la merci des personnes présentes. Finalement, il est content d’avoir sa cagoule qui est devenu son seul rempart face aux inconnus qui devaient le dévisager.

Sa Maîtresse prend la parole, nous allons commencer le rituel, il entend des bruits indéfinis puis un grand silence s’empare de l’assemblée. Violemment sa tête part  vers l’arrière et il sent qu’on lui enlève sa cagoule, il aimerait bien ouvrir les yeux mais ce qu’il a devant lui, l’éblouit, il reprend ses esprits un instant et il se rend compte que c’est sa Maîtresse qui se trouve postée devant une fenêtre. L’instant est si magique qu’il en oublierait presque les autres personnes présentes en effet tout autour de lui sont présentes dix Dominatrices ainsi que leur soumis respectif qui se trouvent à leurs pieds.

La Dame  s’approche de lui, elle lui dit : « Aujourd’hui je te passe ton collier, c’est un acte important d’où ce rituel. » Elle continue ses explications et termine en lui présentant son amie qui deviendra sa marraine.

Elle  le fait avancer à quatre pattes, ils s’arrêtent tous les deux devant la marraine qui commence la lecture des droits de la femme  et continue par les devoirs du minou. Puis elle finit par poser la question « Chère amie, veux-tu le prendre pour minou ?» elle répond « oui » enfin la Marraine s’adresse au soumis en lui disant « Ta Maîtresse te fait l’honneur de te prendre pour minou accepte tu ?» il répond immédiatement « oui ». La Marraine demande à l’assemblée si celle-ci émet une objection avant la clôture du rituel. Les dominatrices une à une  répondent  « aucune objection »

Donc pour clôturer le rituel la Dame passe le collier autour du cou de son nouveau soumis pendant que celui-ci lui tend la rose blanche, emblème de sa soumission qu’elle prend délicatement après avoir finit la mise en place du collier

L’histoire ne dit pas s’ils  vécurent heureux et eurent des enfants mais en attendant je leurs souhaite plein de bonheur ….

                                                                                                                                  Mlle Narcisse




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Quelle belle histoire, Narcisse !!!

Pourrait-elle se réaliser un jour ?

Qui sera l’heureux élu ?

 

Toujours est-il que ce rituel est un des plus beau que je découvre et t’en félicite.

Recevoir la lumière du bonheur, tant pour l’une que pour l’autre.

 

Je t’embrasse très fort

Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Jeudi 24 juillet 4 24 /07 /Juil 00:04





Soudain il sursaute, la sonnette l’appelant vient de retentir, vigoureusement agitée par Mme X. il se précipite aussi vite que possible.

 

-        débarrasses et apportes nous les entrées, mes amies ont faim, qu’attendais tu ?

-        que vous m’appeliez, Madame, je ne voulais pas vous déranger.

 

En un tour de main, chacune découvre une assiette qui est un véritable chef-d’œuvre, tant pour les yeux que pour le palais. Il remplit les verres. Elles se régalent visiblement. Elles en oublient presque de parler. Il en profite pour regagner discrètement son havre de paix. Paix de courte durée, car la clochette ne tarde pas à le rappeler, pour la suite. 

 

Le début du repas a mis ces dames de bonne humeur, elles papotent, rient, et se moquent du cuisinier, son soutien gorge qui ne soutient rien, sa petite culotte qui a bien du mal a dissimuler ses fesses, l’une d’elle profite de ce qu’il s’incline pour la servir, et le pince violemment à l’intérieur de la cuisse, il sursaute et renverse un peu de sauce sur la magnifique nappe damassée. C’en est trop pour Mme X. qui lui dit d’une voix glacée :

 

-        termines de servir et viens te mettre à genoux près de moi !

 

En tremblant il s’exécute. Elle le gifle, posément, 2 aller-retour qui claquent dans le silence, le solitaire qu’elle porte à l’annulaire lui laisse une griffe sur la pommette. Elle le renvoie ensuite d’un seule geste, sans un mot. Les convives éclatent de rire en voyant sa mine déconfite. Il n’en peut plus ! il a envie de les frapper aussi, de leur jeter au visage son petit tablier de soubrette, et de fuir ces folles. Mais il n’en fait rien ; il regagne sagement sa cuisine, et mets la dernière main à la magnifique Forêt-Noire qu’il a prévue pour le dessert, avec un excellent champagne.

 

Le reste du repas s’est passé sans trop de difficultés, à part les plaisanteries qui finissent par ne même plus le toucher, il essaie de ne pas entendre. De temps en temps un coup de cravache ou de martinet claque sur son dos ou ses cuisses, mais il arrive à se contenir afin de ne pas commettre d’autres maladresses. Il ne comprend toujours pas pourquoi il accepte toutes ces brutalités, ces vexations, ces humiliations.  Qui plus est plus le temps passe et moins cela lui paraît aberrant, devient presque normal. 

 

Le repas fini, elles ont demandé le café dans le salon, et se sont installées confortablement dans les profonds canapés. Mme X lui demande de se mettre à genoux devant elles et d’ embrasser les pieds de chacune. Il s’entend alors poser la question :

 

-        dois-je enlever les chaussures de ces dames pour mieux honorer leurs divins pieds ?

 

il n’en revient pas. Comment en est-il arrivé là ? ?

 

-        excellente idée pour une fois. Je pense qu’elles apprécieront un petit massage délassant en même temps.

 

Alors il masse, embrasse, caresse tous ces jolis pieds, et sens un trouble infini le gagner. Il a envie de rester à leurs pieds. Il se sent à sa place. Mme X a remarqué son trouble, et lui demande s’il apprécie à sa juste valeur la faveur qu’elles lui font. Il ne peut que balbutier que c’est un honneur pour lui.

 

-        je t’offre l’insigne privilège de devenir notre soumis, et de porter notre collier, l’acceptes tu ?

-        Oh Madame ! !

-        Ce n’est pas une réponse ça ! !

-        Je ne sais que dire, c’est tellement … inattendu….

-        C’est OUI ou NON, je ne renouvellerai pas cette offre, que des tas de soumis feraient tout pour avoir.

-        OUI Madame, OUI Maîtresse, je reste à vos pieds, à vous et vos Divines Amies.

-        Dans ce cas, nous allons entériner notre accord. Déshabilles toi complètement.

 

Sans plus chercher à comprendre, il obéit, dans un état second, le voici nu, devant des femmes qu’il ne connaissait pas il y a quelques heures. Il se livre à elles. Mme X lui ordonne d’aller chercher la roulette qu’elle avait posée sur la table avant le repas.

 

-        je vais te poser ton collier, et te marquer de mon initiale à l’aide de cette roulette. Quand ce sera fait, tu m’appartiendras, et à mes amies également. Tu ne pourras plus revenir en arrière. Tu confirmes ton accord ?

-        OUI Maîtresse, j’accepte d’être à vous, et de porter votre marque.

 

Il s’agenouille devant elle, qui lui passe au cou un large collier de cuir noir clouté. Elle le fait ensuite se tourner et lui présenter son dos. A l’aide de la roulette elle forme un X sur toute la largeur du dos. Elle passe et repasse l’instrument, les petites pointes acérées pénètrent la peau, il gémit sous la douleur. La marque est très rouge. Elle restera plusieurs jours avant de s’effacer progressivement.

 

- Te voici notre propriété. Nous te choisirons un nom et nous organiserons une petite fête pour ton baptême. Montres toi digne de NOUS.

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Encore merci à toi pour ce merveilleux récit, nous en attendons d'autres !!!

Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Dimanche 20 juillet 7 20 /07 /Juil 22:49





20 H la sonnette de l’entrée retentit. Madame X. lui crie d’aller ouvrir. Il pâlit ! aller ouvrir ? dans cette tenue ?

 

-        alors qu’attends tu ? mes amies s’impatientent !

-        oui Madame, j’y vais..

 

Il se dandine sur ses talons, et va ouvrir, en essayant de se dissimuler derrière le battant, mais peine perdue. Les quatre femmes qui entrent s’esclaffent en le voyant. Les amies de Madame X. sont, comme elle, très élégantes, il se serait senti intimidé, même en tenue normale. Alors là…. il voudrait pouvoir rentrer dans un trou de souris ! il les guide vers la salle à manger, en essayant de ne pas trop montrer ses fesses nues sous la petite culotte de dentelle.

 

Madame X. accueille chaleureusement ses amies, et les installent autour de la table somptueusement décorée, porcelaine, cristal, argenterie et fleurs de prix. Elle leur explique la « bêtise » de son cuisinier, et qu’elles devront l’aider à l’en punir tout au long de la soirée. Les yeux des invitées pétillent à cette évocation. Quant au cuisinier il commence à paniquer … la soirée risque d’être encore plus difficile qu’il ne l’imaginait ! En admirant la table, il découvre quelques instruments qu’il n’avait pas encore remarqués : une jolie petite cravache, un martinet tressé, une bizarre roulette crantée. Que viennent faire ces objets sur la table ? lui seraient-ils destinés ? Mme X a parlé de punition ! Il reste là, bras ballants, devant cette évocation.

 

-        qu’attends tu ? tu crois que je te paye pour admirer  ma table ? sers nous l’apéritif !

-        ouiii Madame, tout de suite.

 

Il s’empresse, du mieux qu’il le peut, chancelant sur ses talons, et bien sur renverse quelques gouttes sur la table en se tordant la cheville. C’est aussitôt un concert de cris de ces dames :

 

-        quel maladroit ! ma chère amie où as tu trouvé un empoté pareil ?

-        ta soubrette est une nullité !

-        je comprends pourquoi tu as prévu cette cravache, elle va être utile !

-        non seulement il est ridicule ainsi attifé, mais en plus c’est un incapable !

 

Mme X, furieuse se saisit du martinet et en applique quelques coups cinglants sur les cuisses du malheureux, qui, tenant toujours la bouteille a la main, ne sait comment esquiver les coups.

 

-        dépêches toi de finir de nous servir, et retourne à la cuisine, hors de ma vue !

-         

Le malheureux se hâte d’exécuter l’ordre, et retrouve avec satisfaction le calme de la magnifique cuisine, bien digne d’un « chef ». Il apporte tout son soin à la présentation de ses plats, afin d’essayer de limiter au maximum les risques de mécontentement de son irascible patronne d’un  soir. Il est sur de lui quant à la qualité des mets qu’il va servir, il n’a jamais eu le moindre reproche sur ce point. Ce n’est pas ce soir que cela va commencer !Il a choisi des vins en parfait accord avec le menu. Elles vont apprécier c’est sur,  il commence a se rassurer un peu. Il s’habitue à ses talons, la faute de tout à l’heure ne se reproduira plus.

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A suivre !!!

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mercredi 16 juillet 3 16 /07 /Juil 19:48


L’ANNONCE

 

 

« Particulier cherche chef cuisinier pour soirées privées, téléphoner au 03.84         »

 

P. est un excellent chef qui fait des saisons, l’hiver à la neige, l’été sur les plages, mais en ce moment c’est l’inter saison, et il se trouve sans travail pour quelques semaines. L’annonce retient son attention. Cela peut-être intéressant, il téléphone immédiatement, et une voix féminine plutôt sensuelle lui propose un rendez-vous pour discuter du menu et des conditions.

 

L’adresse est celle d’un hôtel particulier de standing,  il est reçu par une femme altière, très élégante, qui lui explique ce qu’elle attend de lui. Les détails de la réception sont réglés et la date fixée à la semaine suivante. Lorsqu’il prend congé, elle lui tend sa main qu’il s’empresse de baiser, avec une certaine surprise. C’est assez inhabituel dans sa clientèle ! Il a ressenti une sensation étrange devant cette Dame, et c’est l’esprit plein de questions qu’il rentre chez lui.

 

Une semaine plus tard, il arrive à l’heure dite chez Madame X. qui l’informe que son personnel est absent,  qu’il sera seul pour préparer et servir le repas, mais que son salaire tiendra compte de ce travail supplémentaire. Il accepte bien volontiers, il n’y a que 5 personnes, il peut donc parfaitement assumer les 2 fonctions. Il se rend immédiatement à la cuisine, pendant que Madame X. prépare la table. Soudain, alors qu’il est plongé dans la préparation de ses hors d’œuvres, il entend un fracas de vaisselle brisée en provenance de la salle à manger. Les claquements précipités de talons sur le parquet annoncent l’arrivée de Madame X. furibonde, qui hurle que les assiettes qui viennent d’être cassées, faisaient partie d’un service d’une valeur inestimable, souvenir de famille, qu’il est responsable de cet accident et qu’il va devoir le payer. Il la regarde, ahuri, comment pourrait-il être accusé ? ? avant qu’il ait le temps d’ouvrir la bouche, elle lui assène une paire de gifles qui lui met le feu aux joues, il tente à nouveau de s’expliquer, bafouille lamentablement, complètement désemparé. Elle le saisit par le bras, s’assoie sur une chaise, et l’inclinant sur ses genoux, lui applique une magistrale fessée, qui le laisse pantelant, ne sachant plus que dire ou que faire.

 

Sans lui laisser le temps de récupérer, elle l’entraîne cette fois dans la salle de bain, et lui ordonne de se dévêtir… Toujours tétanisé, il obtempère ! Se saisissant d’un rasoir, elle procède à un rasage complet, il se retrouve totalement lisse, il subit ensuite une séance de maquillage, une perruque pour parachever l’œuvre, c’est à peine s’il se reconnaît dans la glace… Elle lui tend des sous-vêtements féminin, une paire de bas, et des chaussures à hauts talons, ainsi qu’un petit tablier de soubrette.

-        habilles toi, ce soir c’est dans cette tenue que tu feras le service. Et dépêche toi, mes invitées arrivent dans une demi heure.

 

Il revêt la tenue, avec quelques difficultés, pas facile d’enfiler des bas pour un homme. Les chaussures sont un peu justes, elles lui font mal aux pieds, et il n’arrive pas à marcher avec les talons. La soirée promet d’être difficile. Mais bizarrement il ne lui vient même pas à l’idée de refuser, de partir… Il retourne à ses fourneaux pour continuer la préparation du repas.

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Lia, tes lecteurs seront toujours aussi impatients de lire la suite de tes récits.
Je me demande bien qui t'a donné cette inspiration.......... sourire

Je t'embrasse
Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mercredi 9 juillet 3 09 /07 /Juil 17:45

Ils se sont rencontrés sur un chat Internet..  Ils ont longuement dialogué, les heures, les jours, les mois se sont additionnés, multipliés, ils se sont dit et raconté des tas de choses, mais ont  l’impression d’ignorer l’essentiel..

En chat, les phrases sont courtes, hachées souvent, peu de ponctuation, il est difficile de lire vraiment,.d’aller à l’essentiel., il y a tant de non dit, de suggéré,

Ils en sont enfin arrivés à la conclusion qu’il serait bien de se rencontrer.. De mettre un visage sur le pseudo, de comparer l’imaginaire avec la réalité. Ils se fixent un rendez-vous dans un lieu public, pour ensuite aller déjeuner ensemble..

Dès le premier regard, ils se reconnaissent, ils sont tels qu’ils s’étaient imaginés. Leurs yeux s’accrochent et ont du mal à se quitter. Durant tout le repas, leurs regards se cherchent, s’interrogent, se répondent, en dehors de leur conversation animée. Ils se découvrent et parlent des heures. Le temps passe trop vite, et arrive l’heure de se séparer.  Ils se font simplement un baiser sur la joue en se quittant, sans rien se promettre, sans même fixer un nouveau rendez-vous. Ils savent que le chat leur permettra de se retrouver bien vite. Ils ont déjà compris qu’un lien s’était créé.

Ils ont repris leurs dialogues, plus profonds maintenant qu’ils se connaissent un  peu mieux. Ils ouvrent un peu plus leurs âmes. Enfin elle l’invite à son tour, mais chez elle cette fois. La date est choisie. Elle lui a donné son adresse, preuve de confiance. Ils vont attendrent avec impatience ce jour.

Il s’est préparé avec soin, hésitant longuement : costume ou tenue plus décontractée ? ? Il choisit la seconde, ce n’est pas un rendez-vous d’affaire après tout.  Elle de son côté a également longtemps cherché ce qu’elle allait porter.. Plus rien dans son armoire ne lui semblait digne de cette journée. Finalement elle opte pour une longue jupe ample, chemisier assorti, et sandales à hauts talons, un maquillage discret. Le menu lui aussi lui a posé quelques problèmes, elle voulait quelque chose de raffiné, pouvait être préparé à l’avance, pour être le moins possible occupée quand il serait là.

Tout est enfin prêt, une table ronde, de jolies assiettes, le champagne au frais dans son seau, quelques bougies.

Elle se parfume légèrement, l’heure est arrivée.  Sera-t-il ponctuel ? Il l’était lors de leur première rencontre !

Le tintement de la sonnette la fait sursauter.  Un rapide coup d’œil dans le miroir, et elle se précipite pour lui ouvrir.  Elle ne voit tout d’abord qu’un énorme bouquet de fleurs, des roses en majorité !  Le bouquet s’abaisse et il apparaît, un peu intimidé dirait-on ! Elle le fait entrer, le débarrasse de ses fleurs, l’installe dans le salon le temps de les mettre dans un vase. Ils échangent des banalités, gênés tout à coup, alors que la première fois ils ne l’avaient pas du tout été.. Comme si cette nouvelle rencontre avait une beaucoup plus grande importance. Elle lui demande d’ouvrir la bouteille de champagne et de remplir les coupes pendant qu’elle met la dernière main à son  repas.

Ils trinquent à leur rencontre, à l’avenir, même s’ils ne savent pas trop encore de quoi il sera fait.  Ils sont face à face, soudain elle plonge son regard dans celui de son vis-à-vis, un regard qui devient différent, qui le pénètre, il se sent fouillé jusqu’à l’âme, il a l’impression que sa volonté lui échappe. Ce regard ….. ! ! ! ! Il l’attire ! ! Il se lève, s’approche, comme hypnotisé, puis soudain, pose rapidement son verre, et tombe à genoux devant elle.  Elle se lève, le dominant, elle n’est pas très grande pourtant, mais là il se sent tout petit, il lui entoure les genoux de ses bras, pose sa tête sur son ventre, et murmure dans un souffle :

-         je suis à Vous, je Vous appartient .

Elle lui relève le visage, reprend le contrôle de ses yeux, lui caresse doucement la joue, et calmement lui répond

-        Oui, tu es à moi maintenant. Je le veux. Je TE VEUX.

Jamais il n’avait envisagé une relation de cet ordre. Il est un décideur dans la vie professionnelle. Ses rapports avec les femmes ont toujours été assez machistes. Et pourtant tout simplement il ressent le besoin de se livrer, de devenir la chose, presque l’objet de cette femme qui le subjugue.

Ils n’ont rien dit de plus, ils déjeunent tranquillement, en amoureux, mais c’est lui qui assume le service, la sert, va chercher les plats sur ses indications, débarrasse au fur et à mesure.  Il fait chaud, ou plutôt il a chaud, il ouvre un peu sa chemise, après lui en avoir demandé la permission, volontiers accordée. Avec un petit sourire elle introduit sa main dans l’ouverture, et se saisit d’un téton, qu’elle fait rouler entre ses doigts, il gémit sous la ferme caresse, il défait rapidement le reste des boutons, afin de lui laisser libre accès à son torse, le 2ème subit le même traitement, puis elle trempe ses doits dans le champagne et en mouille les tétons qui se sont dressés, et elle les prend entre ses dents, l’un après l’autre, les mordillant, les suçant, il perd littéralement la tête, le désir monte en lui. A son tour il ouvre le chemisier de la belle et découvre de jolis seins dans leur écrin de dentelle noire. Mais au moment où il va s’en saisir, une gifle s’abat sur sa joue.

-        je ne t’ai pas permis de me déshabiller ! à genoux, et présente moi tes excuses.

Il s’exécute, un peu désemparé, jamais une femme ne l’a giflé.. Et pourtant cette gifle l’excite plus encore que ne l’aurait fait la possibilité de caresser ces seins qui l’avaient attirés quelques minutes plus tôt.

-        Déshabilles- toi ! Je veux te voir nu !

Les mains un peu tremblantes il enlève chemise et pantalon, tout en se disant qu’il a quand même bien fait de mettre ce string, qui lui fait de jolies fesses.

-        J’ai dit nu !

Le string rejoint pantalon et chemise sur le sol. Il se sent humilié de se trouver nu devant Elle qui est habillée,  malgré tout il se rend compte que son sexe prend une ampleur exceptionnelle.

Elle le caresse, doucement, puis ses ongles jouent avec les bourses, les griffant, les soupesant, les étirant. Soudain une idée lui vient, elle prend sa coupe et fait couler un peu de champagne sur le gland, le liquide frais glisse le long de la verge,  Elle l’en masse, le faisant pénétrer dans le méat, et  l’urètre, la fraîcheur se transforme en brûlure, il murmure des mots sans suite, inaudibles, mais ne fait rien pour échapper à ces doux tourments. Elle se penche un peu, et ses lèvres viennent se poser sur  le phallus qui se tend vers elle, elle lape les gouttes de champagne, sa langue se promène le long de la hampe, suit les veines qui saillent et palpitent.  Jamais il n’a bénéficié d’un si doux traitement.  Il ne sait plus où il est, seule compte cette bouche qui le mène dans un monde inconnu,  cette femme qu’il découvre si différente de ce qu’il avait cru.

Il n’existe plus.  Elle peut maintenant tout lui demander.

Il lui appartient !!!


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Serait-ce un conte de fée ma chère Lia ??? 


Je t'embrasse
Mylady 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mardi 1 juillet 2 01 /07 /Juil 22:35


2ème partie – l’après midi

 

 

Les Maîtresses ont déjeuné tranquillement tout en gardant un œil sur les écoliers qui devaient faire des efforts considérables pour arriver à manger sans pouvoir se servir de leurs mains. Les gamelles glissant sur le carrelage, ils avaient fini par trouver la solution : se mettre en cercle, les 3 assiettes l’une contre l’autre, ils purent ainsi se restaurer, péniblement. Une fois détachés ils se précipitèrent pour boire au robinet de la cuisine, les mains en coupe, les émotions de la matinée et les difficultés du déjeuner les ayant assoiffés.

 

L’heure de la reprise a sonné. Pendant que Maîtresse D. prépare le matériel pour la visite médicale, Maîtresse M. décide qu’une petite séance digestive s’impose pour ses élèves.  Elle leur ordonne de se mettre torse nu, et de faire 50 pompes.  Ils ne peuvent que s’exécuter, ce ne sont pas vraiment des sportifs, et  au bout de 20 ils sont déjà fatigués, et font une pause. Leur Maîtresse se fâche,  se saisissant de sa cravache elle leur en assène quelques coups sur les cuisses et les mollets, ils se remettent très vite à pomper, et sous la menace terminent les 50  en un temps record. Ils retombent ensuite, épuisés, dégoulinants de sueur.

 

C’est cet instant que choisit Madame D. qui a endossée sa tenue d’infirmière, pour annoncer que la visite médicale commence. Elle est imposante en blouse blanche impeccable, petit bonnet, hauts talons.  Elle leur demande de se dévêtir  Les voici alignés, nus, tremblants tout autant des efforts physiques qu’ils viennent de déployer que dans l’attente de ce qui va suivre.  Cela commence bien sur par la pesée, diverses mesures, hauteur, envergure, taille du sexe au repos. Elle leur impose ensuite de se masturber afin de pouvoir mesurer leur sexe en érection. Ils ont un peu de mal à se motiver, debout tous les trois devant ces 2 femmes qui les regardent avec de petits sourires goguenards .. Il leur faut mettre en œuvre tout leur imaginaire pour obtenir quelque chose méritant vraiment d’être mesuré, tout en écoutant certaines réflexions…

-        ils sentent vraiment mauvais ces gamins, ils n’ont pas pris de douche avant de venir à la visite.

-        Qu’es-ce que c’est que ces petites choses qu’ils agitent frénétiquement ?

-        Tu crois qu’ils vont y arriver ?

-        Ce n’est pas sur du tout ! seraient-ils devenus impuissants ?

L’infirmière peut enfin mesurer le résultat de leurs efforts. Pas de quoi figurer dans le livre des records ! !

Elle leur fait ouvrir toute grande la bouche, pour examiner leur denture, leur reproche de ne pas se laver les dents assez souvent  (bien sur ils n’en ont pas eu la possibilité après le déjeuner), enfonce un doigt jusque dans la gorge, provoquant des hauts le cœur, trouve ici une carie, là une langue trop chargée. 

Puis ils doivent s’allonger l’un après l’autre sur le canapé pour l’auscultation, elle prend leur tension, beaucoup trop élevée bien sur, leur palpe l’abdomen, enfonçant longuement les doigts un peu partout, pince les tétons, les étire, les tord, fait de même avec les bourses, Ces petits traitements provoquent l’érection qui avait eu tant de mal a venir lorsqu’elle l’avait demandée, elle le leur fait remarquer, saccarstique.

Elle les fait ensuite se pencher, le torse appuyé sur la table, jambes bien écartées et enfile des gants en latex pour effectuer un toucher rectal qui les fait grimacer l’un après l’autre. Elle a oublié le gel, tant pis pour eux..

Contrôle de la vue avec un tableau de lettres a reconnaître, mais la chaise sur laquelle elle les fait asseoir est si loin qu’ils sont incapables de les distinguer, il leur est donc conseillé d’aller d’extrême urgence chez l’ophtalmo, tout comme chez le dentiste. Pour vérifier l’ouie elle murmure à l’oreille de l’un, une phrase qu’il doit répéter à l’autre, lorsque la phrase est dite par le 3ème il y a une notable différence avec la sienne bien entendu, ce qui fait qu’elle ajoute l’oto-rhino à la liste des spécialistes à consulter dans les plus brefs délais.

Elle termine avec un  questionnaire sur leurs habitudes alimentaires, leurs heures de lever et coucher, le temps passé devant la télé, et surtout devant certains sites Internet, leur activité sexuelle, etc.. Rrenseignements qu’elle note soigneusement sur leurs fiches.

La visite est enfin terminée, au grand soulagement des élèves, qui se rhabillent hâtivement.

 

L’infirmière a quitté la pièce, mais ne tarde pas à revenir dans sa tenue de Directrice, en tailleur très strict.

-        Messieurs, voici l’heure des résultats, et de l’annonce des châtiments mérités par vos fautes, votre manque de travail et d’efforts. Après concertation avec votre Maîtresse qui, malgré toute l’énergie qu’elle déploie à vous éduquer, ne peut que constater vos mauvais résultats, voici ce qui a été décidé.

-        Pour chaque faute en orthographe et questions, ce sera un coup de badine, ce qui fait je crois respectivement 10 et 11 coups.

-        En récitation Riri et Fifi ont obtenu 7 et 8 sur 20. Loulou ayant 14 – 5 arrive à 9. Toutes notes inférieures à la moyenne. En punition il vous sera posé des pinces à torchons crantées sur les tétons, vous vous disposerez autour de la table ronde, et les anneaux de toutes vos pinces seront reliés par des ficelles qui passeront en travers de la table. Vous serez ainsi solidaires de vos mouvements respectifs.  Les mains attachées dans le dos, vous vous trouverez dans une position idéale pour subir la badine méritée en orthographe. Les mouvements et soubresauts de chacun étirant les tétons de tous.

-        Quant au calcul mental il nous a permis de constater que vous ignorez visiblement vos tables de multiplication, vous les copierez donc toutes 20 fois. Nous sommes vendredi, vous avez le w. end pour effectuer ce petit travail, qui vous permettra d’être plus performants  la prochaine fois, du moins je veux l’espérer.

 

-        Maintenant déshabillez-vous, nous allons vous installer pour subir votre punition.

 

 

 

Maîtresse LIA (avec une petite pensée pour celui qui m’a suggéré le sujet de cette histoire)


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Merci Lia, tes lecteurs furent impatients de découvrir la suite de ton récit !!

Je t'embrasse

Mylady 

 

 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Vendredi 27 juin 5 27 /06 /Juin 23:58



Oeuvre d'art réalisée par un de nos amis ébéniste


UNE JOURNEE A L’ECOLE

 

 

1ère partie : la matinée.

 

 

Maîtresse M. et son amie Maîtresse D.  ont décidé d’offrir à leurs 3 soumis une journée un peu particulière qui va leur rappeler leur enfance : une journée d’école.

 

Ils ont reçu des instructions précises. Sur la tenue tout d’abord, ils devront être vêtus d’un short ou bermuda arrivant aux genoux, d’une blouse, ainsi que de chaussettes blanches et bien sur pas de sous-vêtements. Ils ont aussi une poésie à apprendre par cœur. Pour cette occasion ils vont changer de noms et s’appeler Riri, Fifi et Loulou, comme les neveux de l’oncle  Picsou, là aussi des souvenirs …

 

Ils ont été convoqués de bonne heure pour installer la salle de classe, dégager une partie du séjour, y amener les bureaux des enfants, dont un ancien comme ceux que l’on trouvait dans les classes il y a 50 ans, un tableau noir sur un chevalet, tout est prêt pour débuter la journée studieuse qui les attend.

Maîtresse M. toute de noir vêtue, avec ses lunettes et son air sévère personnifie la Maîtresse d’école telle qu’on l’imagine. Elle fait mettre les élèves debout près des tables et procède -à l’appel, puis les autorise à s’asseoir.

 

-   Les enfants nous allons commencer par une dictée, prenez une feuille.

 

Dans leur autre vie, ce sont des hommes d’un certain niveau et ils n’ont guère de craintes, cela va être un jeu d’enfant ! ! C’est oublier un peu vite que Maîtresse M. , qui s’est chargée de l’élaboration du programme, est quelque peu machiavélique.  Elle est allée chercher le texte sur Internet, sur un site médical,  il n’est pas bien long mais truffé de termes techniques et de mots inconnus à l’orthographe compliquée. Elle les prévient que chaque faute sera sanctionnée, et commence à lire la première phrase, relativement vite, les visages jusque là plutôt amusés pâlissent, les estomacs se contractent. Ils n’ont même pas le temps de réfléchir, la dictée se poursuit à un rythme rapide. Une petite sueur glacée doit commencer à glisser le long de leur dos. Comment peuvent bien s’écrire tous ces mots barbares ?  La Maîtresse, inflexible, ne leur laisse même pas le temps de relire et ramasse immédiatement les feuilles.. Un coup d’œil rapide lui confirme ce qu’elle espérait : c’est une catastrophe pour les malheureux écoliers.. Pour se laisser le temps de corriger tranquillement elle les envoie se mettrent contre le mur, à genoux, les mains derrière la nuque. Son feutre rouge souligne, rature, note … Les 3 élèves glissent de temps à autre un coup d’œil anxieux dans la direction de la correctrice, le sourire radieux qui éclaire son visage les inquiète,  elle doit jubiler à l’idée  des punitions qui vont leur être infligées.

 

Elle leur ordonne de regagner leurs places, afin de leur indiquer leurs résultats. Ils se tortillent sur leurs sièges trop étroits,  Riri lève un doigt timide :

 

-           Maîtresse es-ce que je peux aller aux toilettes s’il vous plait ?

-           Tu n’avais qu’à prendre tes précautions avant de venir Riri, tu attendras la récréation, retiens-toi !

-           Eh bien Messieurs, félicitations, j’ai eu un florilège de fautes, vous ne vous tenez vraiment guère au courant de l’actualité médicale ! Riri 10 fautes, Fifi 9 fautes et le record pour Loulou avec 12. Bravo !

-           Mais Maîtresse ces mots étaient trop compliqués et vous ne nous avez pas laissé le temps de relire ! s’écrie Loulou.

-           Loulou comment te permets tu de critiquer ma façon de donner une dictée ? ? ? Au coin immédiatement, tu seras privé de récréation, tu passeras les 10 minutes à genoux sur la règle, cela te donnera le temps de réfléchir.

 

Loulou, piteux, se lève et va se mettre dans un coin de la pièce., pendant que la Maîtresse reprend :

-     Un de vous peut-il me dire ce qu’est une coxarthrose ?

 

Riri et Fifi n’osent parler, mais Loulou dans son coin lève la main..

 

-           Loulou tu sembles avoir une réponse, je t’écoute

-           Je crois que c’est l’arthrose de la hanche Maîtresse.

-           En effet Loulou, pour cette bonne réponse je vais être généreuse et t’enlever une faute sur les 12

-           Une seconde chance pour Riri et Fifi : qu’es-ce que l’épiphyse ?

-           Quel silence ! ! !  et bien dans ce cas je vais vous ajouter une faute à chacun, et vous apprendrez qu’il s’agit de l’extrémité d’un os long.

-           Nous sommes donc à 10 fautes pour Fifi et 11 pour Riri et Loulou… vous êtes presque à égalité !

-           C’est l’heure de la récréation allez vous soulager, Loulou vient chercher la règle et installes toi !

-           Au retour vous me réciterez le poème que je vous avais donné à étudier.

 

Maîtresse D arrive à ce moment là, une obligation imprévue ne lui ayant pas permis d’assister à la 1ère partie du cours. Sa fonction de Directrice, et accessoirement d’infirmière n’exigeait pas non plus sa présence. Elles établissent le programme pour la suite de la journée… Les pauvres petits ne sont pas au bout de leurs peines.

 

La récréation est terminée et les élèves reprennent leurs places, Loulou se frottant les genoux sur lesquels une belle marque rouge atteste de la dureté de la règle carrée. Ils se sont remémoré le petit texte qu’ils avaient eu à apprendre. Il n’était pas excessivement difficile, mais ils commencent a comprendre que rien n’est réellement facile dans cette école.

Maîtresse M. leur indique tout d’abord qu’elle a transmis leurs notes à Madame la Directrice qui décidera des punitions a appliquer,  ce qui sera fait en fin d’après midi, après la visite médicale prévue pour 15H. Elle leur annonce qu’ils vont maintenant devoir, à tour de rôle, réciter le poème, étant bien entendu que sera noté non seulement la mémorisation mais aussi l’intonation, la vie qu’ils sauront apporter aux mots. Petite difficulté supplémentaire, cette récitation se fera debout sur un pied, le bras opposé levé un dictionnaire posé sur la paume de la main. Reposer le pied ou faire tomber  le livre entraînant bien sur des sanctions.

Les 3 compagnons d’infortune se regardent, paniqués, ils avaient raison de penser qu’il y aurait un piège..

 

-           Loulou à toi de commencer, tu dois avoir besoin de bouger après ton moment d’immobilité !

La mort dans l’âme, Loulou se lève en se disant qu’ il serait plus vite débarrassé en étant le premier. Il prend la pose, assure son équilibre, et commence a réciter, seulement ce fichu bouquin a tendance a glisser,  il doit se concentrer sur sa main, et il annone les belles phrases sans penser vraiment à ce qu’il dit, il parle de plus en plus vite et termine juste à temps pour récupérer le livre qui allait tomber.

 

-           Loulou, tu appelles cela de la poésie ? ? ? un enfant de 4 ans y mettrait plus de cœur ! et je ne t’ai pas dit de reposer le pied et le livre. Tu as compris que ta note ne va pas être très élevée ?

-           Oui Maîtresse. Mais je sais que vous êtes juste et que vous saurez tenir compte des efforts que j’ai fait.

-           Riri à ton tour.

 

Riri, après avoir vu la prestation de son collègue, n’en mène pas large, il essaie de trouver le centre exact de gravité du dictionnaire et prend son temps.

 

-           Riri nous n’avons pas toute la journée, dépêches toi !

 

Riri lève un pied, se rend compte qu’il aurait du choisir l’autre, ce n’est pas son bon pied d’appuis.. Trop tard, et lui aussi, troublé par cette erreur, récite sans chaleur, massacrant les vers du poète qui doit se retourner dans sa tombe. Il réussit néanmoins a arriver au bout sans encombre.

 

-           Pour la tenue c’est mieux que Loulou, mais pour la récitation je dirais que c’est encore plus nul si c’était possible !

-           A ton tour Fifi, il n’est pas difficile de faire mieux. Je t’attends.

 

Se levant comme on va à l’échafaud,  Fifi s’installe, il a regardé attentivement les 2 autres et tire profit de ce qu’il a vu. Il est un peu plus à l’aise dans sa position d’échassier, et l’esprit plus libre il essaie de rendre au mieux l’âme des mots qu’il prononce. Il attend aussi sagement que Maîtresse M. l’autorise à quitter la pose.

 

-           Cela a des avantages de passer en dernier, n’es-ce pas Fifi ? et pour cet avantage j’enlèverai 5 points sur ta note.

-           Bien Maîtresse, vous avez raison.

-           Maintenant nous allons passer au calcul mental. Chacun à son tour au tableau, j’annonce l’opération a effectuer et il faut inscrire le résultat au tableau, les 2 autres notent sur leur feuille. Nous comparerons les résultats ensuite. Vous écrivez de la main gauche ! sauf Riri qui étant gaucher devra écrire de la main droite pour être à égalité.

 

Les multiplications, additions,  et autres divisions se succèdent à un rythme qui met les cerveaux à rude épreuve. Et bien sur les résultats indiqués sont souvent peu conformes à ceux qu’a noté l’institutrice, et parfois même illisible, il n’est pas facile de réfléchir et d’écrire avec la main que l’on n’utilise jamais. Les mauvaises notes s’ajoutent à celles déjà obtenues. Certains qui tentaient de glisser un œil sur la copie du voisin, prennent des coups de règles sur les doigts. C’est avec un gros soupir de soulagement qu’est accueillie la fin de l’épreuve.

 

Après cette matinée éprouvante les élèves attendent avec impatience l’heure de la cantine, l’estomac dans les talons. Ils espèrent que Maîtresse M leur a prévu un déjeuner reconstituant.

 

La Directrice prend alors la parole.

 

-           Je viens de voir des élèves qui ne font aucun effort, des dictées où il y a plus de rouge de corrections que de noir, des récitations bâclées, et le calcul n’en parlons même pas ! La cantine sera donc remplacée par des gamelles posées sur le sol dont vous mangerez le contenu, les mains liées dans le dos. Menu : purée et steak haché émietté dans la purée.  Fromage blanc ensuite.

-           Quant à nous ma chère amie, je suis passée chez le traiteur en venant, et j’y ai trouvé des cassolettes de St Jacques à la fine champagne et de jolies tartelettes aux fraises. Avec un verre de Pinot Gris, nous allons nous régaler.


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Nous sommes tous impatients de lire la suite de ton récit !!!

A très bientôt Lia

Je t'embrasse

Ton amie Mylady 

 

 

 

 

Par Mylady - Publié dans : RECITS - Communauté : Domination !! Soumission...
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Dimanche 22 juin 7 22 /06 /Juin 23:01

 

Sa dernière plaidoirie lui a donné entière satisfaction, elle a défendu avec succès une femme qui a demandé à divorcer d’un époux macho à l’extrême. La pauvre aura endurée une vie d’insultes et d’ignorance de la part de ce vil personnage. Jusqu’à ce jour, Diane défendait ces femmes avec professionnalisme sans pour autant éprouver vraiment de compassion mais, elle vient de découvrir, au fil des articles du blog de Mylady, que de tels comportements sont inadmissibles.

Sa cliente la remercie chaleureusement et la félicite d’avoir su trouver les termes et les arguments qui auront influencé la juge en sa faveur. L’avocat adverse, pourtant reconnu redoutable, n’a plus trouvé de répliques pour contrer sa consœur.

Fière et heureuse, Diane se sent transformée, avec une énergie nouvelle pour défendre les cas de ces femmes. Elle est convaincue que la lecture du manuscrit saura la conforter dans cet état d’esprit.

Sa dernière relation avec un confrère, à laquelle elle a rapidement mis un terme, s’est confirmée ne pouvoir aboutir au bonheur. Sans pour autant être consciente de la vraie raison, elle ne trouvait pas entière satisfaction avec cet homme d’un charme incontestable. Il essayait de la diriger, de lui imposer ses propres idées et surtout ses propres plaisirs. Pourtant, de nos jours, le machisme devrait être aboli, mais loin s’en faut, il existe toujours.

Les valises bouclées, Diane prend la route joyeusement avec des pensées qui lui donnent des ailes. La distance à parcourir, qui lui semblait toujours longue d’une extrémité à l’autre de la France, s’avère aujourd’hui plaisante et captivante. Elle prend le temps d’admirer les paysages qui défilent, la diversité de la nature selon les régions et les architectures propres à chacune d’elles.

S’arrêtant sur une aire d’autoroute, Diane s’installe à une table du restaurant avec son plateau du déjeuner. Les touristes sont surtout en couples avec leurs enfants, mais elle cherche les hommes seuls qui sont peu nombreux. Pourtant, non loin d’elle, la vue d’un convive attablé, lisant un document, l’interpelle. Il doit être commercial car son allure n’est pas estivale mais très professionnelle avec son costume cravate. Elle s’amuse à attirer son attention en laissant tomber un couvert. Le bruit de la chute lui fait lever la tête, il la regarde une fraction de seconde, Diane plonge ses yeux dans les siens, une magie s’opère. Le commercial se lève, ramasse le couvert qu’il lui tend respectueusement avec un sourire rougissant. Elle le remercie aimablement, il retourne à sa place et replonge dans sa lecture.

Mais quelle est la raison de ce changement de comportement ? Jusqu’à ce jour, quand elle laissait tomber un objet, elle se baissait pour le saisir. Mais là, instinctivement, elle a provoqué l’incident pour inciter cet inconnu à une réaction de respect et d’attention. Son stratagème à réussi comme par enchantement, Mylady a raison, il suffit de s’affirmer. Le fait de plonger son regard dans celui de cet homme, lui a fait comprendre que c’est à lui de s’empresser à lui rendre ce service.

Il a rougit mais pourquoi ? Serait-ce d’admiration ou était-il lui-même surpris de son empressement du a son regard qu’il ne pouvait ignorer ? Ce regard qui fut comme une invite, voir comme un ordre.

Diane se pose mille questions. Tout d’abord celle de la raison de ce fluide qu’elle a ressenti en voyant cet homme. Elle se demande s’il est conscient d’un état de d’infériorité envers les femmes comme elle en a découvert elle-même la suprématie en suivant les articles de cette Dominatrice.

Elle se dit qu’il faudra vraiment approfondir et analyser ce nouveau mode de vie.

Diane quitte la table en passant devant celle de son « cobaye » qui n’a d’autre alternative que de se lever pour la saluer.
Comme c'est grisant !!!


 
www.mylady.fr


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A suivre ............

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Lundi 16 juin 1 16 /06 /Juin 23:10

PHILOSOPHIE GYNARCHIQUE

 

Les épreuves du baccalauréat débutent cette semaine, en commençant par les traditionnels sujets du bac philo. Parmi ceux-ci mériterait de se trouver un sujet sur la gynarchie, qui doit s'inscrire à mon sens dans le très classique débat philosophique entre nature et culture. Pourquoi la Femme est-elle supérieure ? Le mode de vie D/s est-il naturel ? Pourquoi et comment le cultiver ? Le sujet pourrait ainsi s'intituler : « Nature ou culture : les raisons de la suprématie féminine ».

 

Au delà d'un sujet pour les jeunes du bac philo, ce serait d'ailleurs un très bon exercice à imposer à tous les soumis (voire à tous les hommes) pour parfaire leur éducation et réaliser leur condition, même en le simplifiant pour l'adapter à tous les niveaux intellectuels. Je me propose ici de le traiter à l'adresse de Toutes les Divines et tous les minous du site de Mylady.

 

________________________________

 

Entre nature et culture, voyage aux fondements de la gynarchie

 

 

L'être humain se définit d'une part par sa nature, qui représente son côté animal, ses instincts de vie et de survie, sa réalité physique et biologique, ses besoins fondamentaux. Il se définit d'autre part par sa culture, qui représente son mode de vie, une construction issue de sa pensée qui organise son parcours de vie et ses rapports avec autrui. Les aspects naturels et culturels sont présents en chacun de nous et entretiennent des rapports constants. Quels sont ces rapports ? On peut en envisager deux approches qui constitueront les deux axes de ma réflexion : le rapport d'opposition ou de confrontation, et le rapport de complémentarité ou consécutivité. On verra que chacun de ces deux axes conduit à rencontrer les fondements de la suprématie féminine et la justification de la gynarchie.

 

1 - De la nature ...

 

Dans cette première approche, la culture s'oppose à la nature, le mode de vie tente de juguler et contraindre l'instinct de vie. Ce que résume en partie la théorie taoiste du Yin et du Yang.

Ce que l'on entend par "nature", c'est en fait la vie (en grec = bio). Et la nature ou la vie obéit à une seule loi : se perpétuer. Ainsi les êtres primitifs sont-ils programmés pour se reproduire à l'identique en se divisant, comme les cellules. Mais la vie a besoin d'évoluer pour s'adapter aux lieux et aux temps ; elle doit donc pouvoir produire des êtres différents pour cette adaptation, des êtres sexués qui se reproduisent mais pas complétement à l'identique, et se diversifient. La loi naturelle des êtres vivants évolués est alors de se reproduire par la sexualité, en se répartissant les rôles de mâle et femelle. Le rôle du mâle est de féconder (exemple : le pollen) ... le plus possible. Le rôle de la femelle est de générer (exemple : le pistil devenu fruit) ... le mieux possible. On voit ici apparaître une opposition naturelle entre mâle (quantité) et femelle (qualité) qui va fonder une opposition culturelle. Le mâle, chez de nombreux animaux, cherche à féconder le plus possible de femelles et la femelle cherche le meilleur mâle.

Cela se traduit souvent par des sociétés animales apparemment machistes : mâle physiquement plus fort, dominateur, possédant plusieurs femelles. Cela n'est en fait qu'une interprétation machiste de notre part. En effet, les mâles sont ici en compétition entre eux pour séduire les femelles, d'une façon ou d'une autre, et être ainsi choisi par Elles. Beaucoup sont éliminés et ne servent à rien, et ce sont au bout du compte les femelles qui choisissent (naturellement) le meilleur. Prémices de la suprématie féminine ... Ensuite ces sociétés animales ne sont pas la règle générale. Chez les éléphants, c'est une matriarche qui dirige le troupeau. Chez certains oiseaux, le mâle doit servir la femelle (nid, alimentation, voire couvaison). Et que dire des insectes chez qui le mâle est réduit au rôle de fécondateur ponctuel, à la merci de la femelle et vivant en marge de sa société ? Il existe même une espèce de poisson qui est uniquement femelle, le mâle étant réduit à une minuscule poche de sperme accroché sur son dos.

On voit donc que l'observation de la nature nous enseigne le statut prééminent de la femelle sur le mâle. Statut qui tire son origine d'une domination d'ordre culturel des femelles sur l'instinct naturel des mâles. Dans l'opposition nature/culture, la culture est le fait de l'élément féminin et il domine l'élément masculin en canalisant la loi de la nature, en l'organisant (socialement), en l'éduquant (individuellement), en la maîtrisant ... D'où le titre légitime de Maîtresse ...

Jusqu'ici, je n'ai pas encore parlé de femmes ou d'hommes. C'était inutile car nous avons tous pu nous reconnaître à travers ce fonctionnement de la nature. Alors au terme de cette première approche, on peut enfin le dire : La Femme est supérieure à l'homme en ce qu'elle représente l'aspect culturel qui encadre et dirige la part de nature de l'être humain. Elle a bien vocation à dominer car Elle sait mieux ce qui est bon pour tous ...

 

2 - ... à la culture.

 

Dans cette seconde approche, la culture ne s'oppose pas à la nature, elle lui est consécutive, elle l'accompagne et la pilote. Cette approche, on le voit bien, se dessinait déjà dans les conclusions précédentes. Plus qu'une approche radicalement différente, C'en est une sorte de complément, et qui va nous mener à la même conclusion.

On a vu que la loi des êtres vivants était de se reproduire et que face à cet impératif de la nature, la culture, c'est-à-dire l'organisation du mode de vie, pouvait contraindre cet instinct en le restreignant,   en lui imposant des règles et des limites, voire en le détournant. Mais la culture peut aussi être considérée comme un accompagnement de la nature. Elle accepte de servir ses instincts (de reproduction et d'accouplement) dans un souci d'efficacité du processus de perpétuation de la vie. Mais elle en prends le contrôle et les pilote vers une évolution qui ambitionne le raffinement. Dans ce schéma, la Femme prends le contrôle de l'homme non pour le restreindre mais pour le faire évoluer vers une sexualité plus accomplie et pour le bénéfice de tous (et le sien en premier lieu puisqu'elle représente l'élément primordial de la société). Elle dirige le processus de vie, elle en est la garante et la Maîtresse.

Dans cette optique de la perfection, la nature suit son cours, mais accompagnée du volet culturel qui lui donne sa dimension humaine et civilisée. Cet accompagnement peut se traduire dans les pratiques éducatives qui ont pour but de façonner des principes de comportements d'ordre proprement culturel. Ainsi sont dévolus à la Femme les pratiques d'éducation alternant l'explication de ce qui est attendu, l'entraînement aux comportements, l'évaluation et la punition des erreurs. Toutes ces pratiques sont d'ordre éminemment culturel et humain puisque l'on ne les retrouve pas dans la nature. Les animaux apprennent essentiellement par imitation, mais jamais par les pratiques éducatives citées ci-dessus.

On peut voir ainsi la domination féminine comme une nécessité pour notre évolution, un besoin des Femmes et des hommes, plus ou moins enfoui, plus ou moins assumé. Mais le plaisir que chacun peut y prendre traduit cette nécessité, car le plaisir nous est apporté par la satisfaction de nos besoins. Alors, en termes d'évolution nécessaire vers la gynarchie, je rejoins Aragon pour résumer mon analyse :

"La Femme est l'avenir de l'homme."

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Exposé digne d'un soumis méritant
A qui je souhaite de trouver sa Reine .

Félicitations à toi, Cougar

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Dimanche 15 juin 7 15 /06 /Juin 00:01


Les rapports de domination/soumission existent depuis la nuit des temps. On retrouve des écrits dans lesquels il ne fait aucun doute que des femmes ont su utiliser leur charme pour arriver à leurs fins d’une manière plutôt radicale.

On peut citer Omphale qui réussit l’exploit de mettre à ses pieds le célèbre Hercule. Mais s’il s’agit d’une légende, l’histoire fourmille d’autres exemples authentiques dans lesquels une femme s’est non seulement emparée du pouvoir, mais l’a exercé de manière despotique.

Ainsi au XIIème siècle, Aliénor d’Aquitaine (Reine de France, épouse de Louis VII) qui créa les « Cours d’Amour » qui n’était en fait que des tribunaux de femmes qui se réunissaient pour juger leurs amants et les tenir à leur merci dans l’esclavage le plus doré qui soit. Avec sa fille Marie de Champagne, elles les multiplièrent un peu partout en France.

Bien évidemment, de nombreux autres exemples, parfois sanguinolents, montrent bien que si des femmes ont été asservies par des hommes, elles ont su asservir lorsqu’elles en avaient l’occasion.

  Si les rapports de domination étaient monnaies courantes au cours de l’histoire, il faudra attendre la fin du XIXème siècle, pour qu’un professeur de psychiatrie de Vienne, Richard Von Krafft-Ebing étudie ce comportement sexuel. Il publia un ouvrage en 1890 intitulé « Psychopathia Sexualis » dans lequel il recensait 4 catégories, dont le sadomasochisme qu’il classa, on s’en doute, dans les perversités (comme le fétichisme, la masturbation et l’homosexualité) et pire, comme un désordre mental.

Et comme c’est logique, il puisa dans la littérature et écrivit que ces perversions de la vie sexuelle peuvent être appelées masochisme (en se basant sur le roman « Venus à la fourrure » de Sacher-Masoch) et sadisme (en se basant sur le roman de « Justine et Juliette » du marquis de Sade). Ce qui donna le sado-masochisme (S.M.) pour regrouper les deux.

Il est intéressant de noter qu’aucun de ces deux auteurs ne choisirent  de passer à la postérité en reprenant leurs noms, surtout le marquis de Sade qui mourut bien avant la publication de cette étude. Par contre Sacher-Masoch, fut très malheureux d’avoir servi de référence au masochisme, puisque cette étude fut publiée de son vivant.
Juste une parenthèse pour noter que lorsque l’on connaît le personnage de Sade, on est tout de suite frappé par le modernisme de l’homme. C’était un révolutionnaire et un libertin en quête d’aventures sexuelles.
Mais paradoxe, il a failli être guillotiné en 1794 pour avoir été trop indulgent à la cause révolutionnaire.
Arrêté en 1800 pour avoir écrit Justine et Juliette, puis interné en 1808 à Charenton, c’est là qu’il y décédera en 1814.
Quant à Sacher-Masoch, son livre « Venus à la fourrure » décrivait ses fantasmes sexuels et l’idée que cet écrivain se faisait de la femme idéale. Il n’était sûrement pas le malade sexuel que décrivait Von Krafft-Ebing.

  Ce n’est que dans la deuxième partie du XXème siècle que la psychologie moderne écarta le SM des perversions sexuelles puisqu’il mettait en jeu des adultes consentants.

Malheureusement, entre temps, la notion de sadisme avait dépassé la sexualité au sein du couple si bien qu’elle fût utilisée pour qualifier des comportements criminels. De plus le terme SM était devenu trop commun, englobant de nombreuses activités érotiques.

Vers la fin du XXème siècle, tant dans le milieu du SM que chez les psychopathologues, certains ont voulu être plus précis et mettre l’accent sur l’aspect consensuel de ces pratiques pour se distinguer de celles qui ne le sont pas, comme les violences conjugales par exemple.

C’est ainsi que l’on a commencé à remplacer SM par BDSM qui est une combinaison de 3 acronymes (BD pour Bondage et Discipline, DS pour Domination et Soumission et SM pour Sado et Masochisme). En utilisant le mot BDSM, la notion de consentement mutuel était implicite, les activités plus précises et plus complètes.

Mais ces distinctions d’activités amenèrent certains à se retrouver davantage dans un acronyme que dans un autre. Ainsi se posa par exemple la question de savoir si ceux qui n’aimaient pas la douleur (donnée ou reçue) étaient bien SM. Ceux qui ne répondirent par la négative choisirent l’acronyme DS puisque selon eux, la notion de douleur n’existait pas chez eux. Le vocable DS (ou D/S) était né.

  Et pourtant qu’est ce que le SM ?

Le SM est une forme de pouvoir, je dirais même un rapport pouvoir/force qu’une personne possède sur une autre. La douleur n’est donc pas indispensable durant une séance mais il y a chaque fois un échange de pouvoir/force, l’abandon total du soumis envers la Maîtresse. A noter que cet abandon peut aller très loin, dans l’alchimie des rapports humains mêlant subtilité, envoûtement et… plaisirs.

Enfin si l’on y ajoute le « politiquement correct », il est plus aisé d’affirmer de nos jours que l’on est DS plutôt que SM.

  Pour conclure, on peut s’abriter derrière le vocable que l’on veut mais il est incontestable que nous sommes tous réunis autours des mêmes plaisirs.

C’est comme dans la gastronomie, certains aiment un plat plus épicé que les autres, mais nous seront unanimes pour affirmer que sa dégustation, quel que soit le nom que l’on va lui donner, est un vrai… plaisir. Après, c’est une question de goût.

 

Je dédie ces dernières lignes à une amie que j’apprécie et qui se reconnaîtra si elle me lit. Je l’embrasse.

Marpesie

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Merci à toi, Marpésie pour tes recherches, félicitations ma chère amie.

Ceci prouve que notre art de vivre n'a rien d'original mais qu'enfin il se libère.

Amicalement à toi

Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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