RECITS

Lundi 16 mai 1 16 /05 /Mai 19:31

Le placard

 

Il est sans doute tard. La nuit est probablement tombée. Impossible toutefois de m'en assurer car je suis dans le noir, dans un placard. Je suis assis sur un siège ergonomique. Il s'agit d'un tabouret avec un siège sans dossier pour poser son postérieur et un repose-genoux puisque les jambes sont repliées vers l'arrière. La position est assez confortable. Mes mains sont liées dans le dos et mes pieds sont attachés au pied du siège. Je suis nu. 

J'attends ma maîtresse depuis un long moment. Des heures ? Sans doute. Il n'y a aucun bruit dans la maison. Je repense au parcours qui m'a amené jusqu'ici.

C'était il y a maintenant six mois. Alors que je sortais d'un magasin, cette femme au port altier  marchait devant moi pour sortir. A moment de quitter le magasin, elle s'est légèrement effacée afin que je passe. J'ai poussé la porte en verre et l'ai tenue devant son passage. Elle m'a remercié d'un sourire, a fait deux pas puis lorsque nous nous sommes retrouvés sur le trottoir, elle m'a tendu son sac de courses. Je l'ai saisi par réflexe et elle a commencé à marcher en disant: «  Je m'appelle Anne, et vous ? ».

A la fois estomaqué par tant de naturel et amusé par la situation – les occasions de se faire aborder par une femme ne sont pas si fréquentes – je lui ai emboité le pas. Elle s'est accrochée à mon bras et a commencé à me questionner. Je me suis présenté: 47 ans, divorcé, deux enfants majeurs, un emploi de cadre dans une grande entreprise... Elle a pu juger de mon physique entretenu par la pratique régulière de sport. Comment la décrire ? Grande et plutôt fine, elle porte la cinquantaine avancée avec la sérénité des gens qui sont sûrs de leur pouvoir. Elle était vêtue ce jour là d'un jean et d'un pull à col roulé sous un long manteau en cuir noir qui allait à merveille avec sa chevelure blonde tirée en arrière en une queue de cheval qui dégageait un regard perçant et amusé. Une femme avec une aura certaine qui fait se retourner les hommes (et les femmes !) qui la croisent. Anne m'a tout de suite fasciné, un peu comme le serpent Kaa hypnotise Mowgli dans le Livre de la Jungle.

 

Nous avons ainsi marché dans la ville comme de vieux amis, en bavardant. Jusqu'à ce qu'Anne décide de faire une pause dans un café-librairie. Elle a choisi une table située dans le fond, s'est assise sur la banquette. Je connaissais cet endroit pour l'avoir fréquenté de temps à autre. Boire un verre en feuilletant des livres est un loisir que j'apprécie et dont Anne était apparemment une adepte. Elle m'a dit de lui commander un thé avant de se lever et de partir vers les rayonnages. Lorsqu'elle est revenue, elle a pris place devant sa tasse de thé et a déposé un livre devant moi.

-       « Voilà un peu de lecture. Je suis sûre que vous apprécierez ». Il s'agissait de l'ouvrage « L'art de se soumettre » de Dossie Easton et Janet Hardy, Traduit par Eric Bertrand.

Ma première réaction a été la surprise. En effet je me doutais, à son seul regard, qu'elle avait une tendance à dominer ses semblables. J'ai essayé de plaisanter pour me donner une contenance tout en sachant au fond de moi que c'était cela qui m'avait attiré chez Anne: Sa capacité à prendre possession. Nous avons continué à discuter de tout et de rien. J'étais un peu mal à l'aise et évitais d'aborder des sujets trop personnels. Lorsqu'elle a eu fini son thé, elle m'a souhaité une bonne journée et m'a remercié pour cet agréable moment. Sans autre commentaire elle s'est levée et est sortie. Je n'avais pas osé lui demander quand et où nous pourrions nous revoir. Je suis resté là comme un idiot avec dans mon ventre une boule d'angoisse qui grossissait: J'avais besoin de la revoir. J'étais une mouche qui venait de se faire prendre dans une toile d'araignée; qui savais qu'il était inutile de me débattre et commençais à me résigner. Je savais que je serais dévoré. Mais comment la retrouver ? Je n'avais pas d'adresse, ni de n° de téléphone. Juste un prénom: Anne. C'est alors que j'ai réalisé que tout au cours de notre rencontre qui avait duré à peine une heure, elle m'avait tutoyé d'emblée alors que j'avais adopté un vouvoiement respectueux.

 

Les jours qui ont suivi, je me suis rendu aussi souvent que possible dans ce café-librairie avec l'espoir de la rencontrer à nouveau. J'avais acheté et lisais le livre qu'elle m'avait conseillé. Il s'agissait d'une sorte de manuel pour soumis débutant ou simple curieux du monde très particulier de la domination. Au fil de cette lecture je m'aperçus que ces fantasmes avaient toujours fait partie de moi, depuis ma plus tendre enfance où j'avais éprouvé un réel plaisir à me faire attacher par la petite voisine et à me faire fouetter avec des orties. Elle avait huit ans, moi 10 et j'en garde un souvenir ému encore aujourd'hui.

Je m'asseyais habituellement près de l'entrée de façon à repérer Anne si elle venait à passer par là. Au bout d'une semaine, alors que je commençais à désespérer de la revoir un jour, elle est apparue. Le temps étant devenu plus clément, elle ne portait plus son long manteau en cuir mais un tailleur composé d'une jupe droite et d'une veste gris souris qui lui conférait une allure de maîtresse d'école. Elle m'a fait un grand sourire avant et je me suis précipité pour lui proposer une chaise. Elle a commandé un thé puis nous avons devisé de choses et d'autres jusqu'à ce qu'elle me demande si j'avais lu le livre qu'elle m'avait fait acheter. Je lui ai répondu que le sujet m'intéressait et en particulier que j'étais fasciné par la soumission.

-       Alors voilà ce que je te propose: pendant la semaine à venir tu vas m'écrire chaque jour. Je veux tout savoir de toi, ton histoire, tes fantasmes, tes envies, bref tout.

Elle se leva pour aller aux toilettes et revint avec une grande enveloppe. Elle me la tendit en disant:

-       Mon adresse email est inscrite sur l'enveloppe. Il y a dedans de quoi t'encourager. A n'ouvrir que lorsque je serai partie.

Puis elle s'est levée et est partie. J'ai ouvert l'enveloppe et y ai trouvé sa petite culotte encore chaude.

 

Chaque jour j'ai écrit à Anne, à la fois sous forme de journal et de confession, mes réflexions du moment et des pensées plus intimes. Loin de lui faire des déclarations enflammées je lui ai néanmoins fait part de ma fascination pour elle. J'avais son précieux sous vêtement en permanence dans ma poche et plusieurs fois je me suis caressé en le portant à mon nez. Quelle odeur fantastique.  Elle avait conquis ma vue en m'hypnotisant et maintenant mon odorat était focalisé sur son parfum intime.

Pendant une semaine je ne reçus aucune réponse à mes longs mail mais le vendredi soir elle me donna rendez-vous pour le lendemain matin au café, à 10 heures précises. J'y étais à 9h30 tellement j'avais hâte de la revoir. Elle apparut dans une longue robe fleurie qui convenait bien au temps printanier. Après avoir pris un café elle me demanda de l'emmener chez moi. J'habite à quelques rues et nous avons marché sous le soleil jusqu'à la petite maison que j'occupe. Très émus, je lui fis visiter et je remarquai qu'elle observait chaque détail avec acuité. Elle s'assit dans un fauteuil du salon et me demanda de lui ôter ses chaussures. Je me mis à genoux pour lui retirer ses escarpins ouverts et elle me tendit son pied nu. Je le pris en main, le caressai doucement. Ce geste m'était venu de façon naturelle. Comme d'ailleurs de déposer un léger baiser sur le dessus du pied avant de passer à l'autre. Je ressentais un intense bonheur, comme si je n'avais vécu jusqu'à ce jour que pour ce moment. Dans un grand sourire, elle me demanda:

-       Tu veux me servir ?

-       Ce serait un grand honneur.

-       Bien, alors déshabille-toi.

Je m'exécutai et lorsque je fus nu devant elle, elle fit la déclaration suivante:

-       Tout d'abord tu t'adresses à moi en disant « Madame ». Mets-toi à genoux, les mains sur la tête (je pris la position instantanément). C'est ta position par défaut en ma présence. Tu devras te raser le torse, les aisselles et le sexe. Nous verrons plus tard pour une épilation.

Elle releva sa jupe, dévoilant son entrejambes. Une culotte en coton couvrait son sexe. Me regardant dans les yeux, rabaissa sa jupe, se leva, déposa un baiser sur mon front et me dit:

-       A bientôt. Je repasserai te voir.

 

Je suis resté là pendant un bon moment après qu'elle ait fermé la porte. Je n'en revenais pas. J'étais là, au milieu de mon propre salon, nu, les mains sur la tête et le sexe en érection. Je me suis caressé et ai rapidement joui, l'image de son entrecuisses encore gravée dans ma mémoire. Après avoir pris une douche et m'être rhabillé, j'ai commencé à réfléchir sur ce qui m'arrivait. Une vague d'angoisse est montée de mon ventre, irrépressible. Qu'est-ce que je faisais là ? Je ne connaissais de cette femme ni le nom de famille ni l'adresse. J'étais attiré par une pièce obscure, sans savoir vers quoi je me dirigeais. Est-ce que je ne risquais pas de tomber dans un précipice sans fond ? Deux petits personnages s'agitaient alternativement en moi. Un petit démon rouge logé dans mon sexe: « Allez, fais ce que ton instinct te dicte ». Et un petit ange bleu au sein de mon cerveau: « Tu as toujours été attiré par la soumission ». Ange: « Qu'est-ce que diraient ta famille ou tes collègues s'ils l'apprenaient ? » Démon: « Elle est splendide et tu meurs d'envie de te jeter à ses pieds » Ange: « Ton comportement est anormal, tu es un pervers ». Démon: « Qu'est-ce que ça veut dire ? Tu as besoin d'obéir à une norme ? » Ange: « Cette femme va te faire du mal ». Démon: « Elle est celle que tu as toujours espéré. »

Toute la journée et la nuit qui a suivi mon esprit a fait ces aller-retours entre raison et pulsion. Le lendemain, épuisé, j'ai décidé de me laisser par l'instrument le plus fiable à ma disposition: mon cœur. A mi-chemin entre raison et pulsion, entre cerveau et sexe, les sentiments sont parfois le meilleur guide. Un mail est arrivé sur ma messagerie: « Je passerai en fin d'après-midi. Anne. »

Je me suis donc rasé comme Elle l'avait exigé, j'ai rangé la maison et préparé une collation. A 17 heures on a sonné; elle était là, devant moi, en jupe de cuir noir et chemisier blanc, magnifique dans le soleil rasant de cette fin de journée. C'est à ce moment précis que j'ai réalisé que je venais de tomber amoureux.

 

Elle me tendit le dos de la main; je me suis courbé pour y déposer un léger baiser puis elle est entrée, est allée s'asseoir dans le salon non sans remarquer l'ordre qui régnait, le bouquet de fleurs posé sur la table et le plateau avec le thé et les petits gâteaux. Elle me regardait sans un mot et je compris que je devais maintenant prendre ma position par défaut. Avant de m'exécuter je mis un disque (Aretha Franklin, une chanteuse qu'elle affectionne) en fond sonore et ai commencé à me déshabiller au rythme des accords. Ce strip-tease aurait sûrement semblé ridicule à beaucoup mais j'y mettais tout mon cœur et elle eut la gentillesse d'afficher un grand sourire, amusée et intéressée. Au bout des trois minutes de chanson, j'étais nu devant Elle, à genoux et les mains sur la tête. Elle me demanda de me lever, de lui tourner le dos, d'écarter les jambes et de me pencher en avant en écartant mes fesses pour vérifier que j'avais passé la lame du rasoir sur les parties les plus intimes de mon anatomie. Revenu en position par défaut, Elle prit mon téton gauche avec entre le pouce et l'index de sa main droite et commença à le pincer.

-       « C'est bien, je suis contente de toi. Tu feras en sorte de rester parfaitement lisse »

Elle serrait de plus en plus fort, pinçant méchamment avec ses ongles en me fixant droit dans le yeux. Elle mit à tourner mon mamelon entre ses doigt. La douleur était si intense qu'une larme commença à se former dans mon œil. C'est ce symptôme que la décida à me relâcher.

  • Tu es douillet, j'aime bien mais il va falloir que tu apprennes à souffrir pour moi »
  • ************************************************************************

Très beau récit fidèle, je t'en félicite, nous attendons tous la suite de cette merveilleuse histoire**

 

Ta Mylady

 

 

 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Vendredi 28 janvier 5 28 /01 /Jan 21:17

Il tourne autour d’elle, indécis, malheureux, hésitant. Il erre, nu, de pièces en pièces, puis revient auprès d’elle dans un silence de plomb. Il voudrait croiser son regard, il voudrait être confronté à sa colère, à ses mots, à ses cris.


Mais seul le silence glacial, pesant et lourd de cet aveu terrible l’entoure et l’oppresse.


Vanille est assise, sur le lit, la tête baissée, pas un cil ne bouge. Hiératique dans sa douleur, mutique dans sa souffrance, en un seul bloc d’incompréhension…


Il part et revient encore, hésite, la peur de la douleur le tenaille…mais une peur plus grande encore lui tord le ventre: qu’elle se fige dans sa douleur, qu’elle s'emmure, qu’elle l’oublie, l’efface, ne l’aime plus…


Alors il revient, cette fois-ci avec les escarpins noirs à talons vertigineux entre les mains. Les escarpins de Cruella, ceux qu'il a choisi pour elle. Il lui a d'abord offert les escarpins de Domina, juste divines. Puis les escarpins de Devila quand elle devient perverse. Et enfin, ceux de Cruella, terrible, ceux de l'expiation douloureuse.


De les toucher, il frissonne : la peur et l’excitation se mêle en un tourbillon qui le fait trembler.
Mais il n’a pas le choix : il doit appeler sa Maîtresse à la rescousse afin que Vanille sorte de son univers de souffrance.


Alors il s’agenouille et, délicatement, lui glisse chaque pied dans un escarpin, noue les lanières et contemple les petits pieds aux ongles vernis qui luisent dans la semi-obscurité.
Il bande déjà, rien qu’à contempler les pieds si beaux de sa Maîtresse, de sa Divine, de sa tortionnaire.


Vanille semble sortir d’un songe profond, relève les yeux et contemple l’homme agenouillé à ses pieds. Puis regarde les escarpins…les Cruella…
Il a donc choisi de souffrir…


Vanille s’efface, disparaît : il ne reste plus que la Maîtresse qui contemple avide et satisfaite le soumis agenouillé à ses pieds.
La magie des escarpins opère, comme toujours.


Les talons des Cruella s’enfonce dans les cuisses du soumis qui tressaille de douleur mais ne bouge pas.
De sa voix grave, caressante, inquiétante, elle murmure : « Tu vas payer !Tu vas avoir mal, affreusement mal car tu as blessé ma Vanille…tu n’avais pas le droit. Je vais la venger et plus jamais, tu ne voudras recommencer, fais-moi confiance… ».


Il sait qu’elle n’exagère pas. Son cœur bat à rompre mais il murmure tandis qu’elle lui met son collier de soumis : « Pardon Maîtresse, pardon, pardon…je regrette tellement.. ».
Il a réellement peur, les larmes coulent sur ses joues.
Loin de s’attendrir,celle-ci prend entre ses mains la tête de son soumis, l’incline vers l’arrière et le regardant dans les yeux, gronde d’une voix sourde : « Pas de pardon !!! Jamais !!! Pas tant que tu n’auras pas eu autant mal que ma Vanille…alors prépares-toi… ».


Elle le baillonne, lui met un bandeau sur les yeux, menotte ses pieds et attache ses poignets au lit, les bras en croix, les genoux à terre.

Elle s’empare du martinet et le fait glisser délicatement sur le dos de son soumis,transpirant et affolé. Elle lui demande, presque gentillement : « Combien de coups, Soumis… ? ».
A travers le baillon, il ne peut que grogner. De toute façon, la réponse est inutile.


Elle lui caresse les fesses, fait durer l’attente et contemple ravie les frissons qui parcourent le corps si beau de l’homme offert à ses coups. Elle jouit de cet abandon, de cette peur, de cette douleur qu’elle va lui infliger.
Surtout,son esprit de Domina s’émerveille : la douleur de Vanille sera réparée à travers la douleur de son Soumis.


Alors,penchée vers lui, elle murmure : « 50 coups…40 de martinet et 10 de badine… ». Soumis voudrait se débattre, tente de crier à travers son baillon, mais en vain. Il se résigne : il doit payer.


Alors le martinet noir et rouge siffle dans les airs. Les coups, méthodiquement, s’abattent sur les fesses blanches et les marquent d’une strie rouge. Après 10 coups, la Maîtresse s’interrompt quelques secondes pour contempler le spectacle si beau. Elle caresse les fesses et constate, amusée, que son Soumis, malgré ses protestations, semble trouver le martinet à son goût.
Alors elle continue…
Quand la badine, à son tour, mord sa chair, le Soumis geint…Le plaisir n’y est plus,seule la douleur l’habite…


Les 50coups s’achèvent…La Maîtresse dénoue les liens du soumis et le prend contre elle. Elle caresse son corps transpirant et tremblant. Elle passe sa main sur les marques rouges. Embrasse sa nuque mouillée.
Elle l’admire, elle l’aime, elle le désire…


Elle le veut esclave de son plaisir, alors d’autres liens entravent à nouveau son Soumis, bien plus doux, bien plus érotiques…


Plus tard, bien plus tard, Vanille retrouvera apaisée et sereine l’homme qu’elle aime.
La rancune a été effacée par la punition du coupable. L’amertume s’est évaporée à travers la douleur subie…


Il a payé sa faute : sa douleur physique contre celle infligée à la femme qu’il aime.


Il s’est racheté.

 

Quel exutoire extraordinaire et viatique fabuleux que celui fournit par la DS, n’est-ce pas…

 

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Je te remercie de ce beau récit Eléna qui fera rêver plus d'un et plus d'une aussi......

 

Je t'embrasse

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mercredi 27 octobre 3 27 /10 /Oct 11:15

CE RECIT EST  UNE HISTOIRE VECUE QUI DEMONTRE MON IMAGE DE "FEMME DE CARACTERE"

ISBN 978-2-9532064-1-8

Liane LETAILLEUR

2003

 

 

  Mata-Hari.jpg

 

 

 

 

Gisèle éprouve beaucoup d’amitié pour Natacha et admire son courage. Alexandre est plus distant mais s’entend à merveille avec Michel.

Ayant acquis de l’expérience et de bonnes connaissances, l’industriel français commandite Michel pour transporter du matériel nécessaire à sa production. Il est obligé de faire le voyage en camionnette avec Yvan, Gisèle le suit en voiture avec un contremaître qui est chargé de former les ouvrières pour un nouveau produit.

Les files à la frontière polonaise ne sont pas les mêmes pour les voitures et les camions transportant de la marchandise. Gisèle est séparée de Michel mais Yvan s’occupe des formalités pour les deux véhicules. La voiture qui était devant elle, n’avançait plus. Pensant être en France, Gisèle double ce véhicule et suit les autres jusqu’au prochain arrêt, coupe le moteur pour entamer une nouvelle attente. Dans le rétroviseur, elle voit arriver deux mastodontes, le contremaître blêmit et s’aplatit sur le siège. Ils sont armés chacun d’une batte de base-ball et commencent à frapper sur le capot. Gisèle, furieuse, sort de la voiture et hurle.

-        Non mais, c’est quoi ces manières de mauviettes qui veulent s’attaquer à une femme ? Vous croyez que vous me faites peur ?

-        NO FRANCES ! POLSKI !

-        Polski ou pas, je vous interdis de taper sur ma voiture !

-        SPAEK DEUTSCH ?

-        Je viens de vous dire NO, je suis française et si vous n’arrêtez pas, vous aurez à faire à mon ami de la mafia !

 

Debout, raide comme un piquet, ses yeux violets de rage, Gisèle s’avance et saisit la batte des mains du plus maigre, surpris. Elle jette la batte au loin et lui crie en français les mots redoutés «  mafia russe » Même en français, ils ont compris et s’en vont d’un pas lent pour ne pas perdre la face devant l’attroupement amusé.

Gisèle s’installe au volant et ne voit pas son passager. Il est recroquevillé par terre, remonte sur le siège, blafard. Elle tremble d’énervement et de peur.

-        Pourquoi ne leur avez-vous pas parlé en allemand ?

-        Vous plaisantez ? Si je l’avais fait, ils m’auraient massacrée. Dans leur noix de cerveau, le français est encore la langue la plus respectée. Et que faisiez-vous sous le siège ?

-        Je cherchais mon couteau pour les attaquer.

-        A vous voir, permettez-moi d’en douter.

-        Je vous assure, j’allais le faire, et puis ils sont partis.

-        Ben voyons !

 

Plus un mot jusqu’à la frontière russe. Le même principe est instauré, les camions d’un côté, les voitures de l’autre. Le contremaître voit Yvan, il se précipite hors de la voiture, le rejoint et discute nerveusement.

-        Gisèle, le contremaître préfère monter avec nous dans la camionnette, il vient de me raconter votre aventure, nous en parlerons plus tard.

-        Je ne vais tout de même pas passer la frontière russe toute seule, Yvan !

-        Il refuse de rester avec vous, ne vous inquiétez pas tout se passera bien

-        Quelle mauviette celui-là ! Soit, je me débrouille !

 

Comme un chef, Gisèle passe d’un poste de frontière à l’autre accompagnée d’un petit douanier qui ne devait pas excéder ses vingt ans.

-        Madame, française?

-        Oui jeune homme, je suis française.

-        Vous me donnez dix dollars américains et je m’occupe de votre passage, avec moi vous n’aurez pas de problèmes.

-        Vous parlez très bien le français jeune homme, je vous en félicite ! Je suis d’accord, voilà vos dix dollars.

Les tampons se succèdent, le petit douanier est fier de présenter son amie française, les fonctionnaires lui sourient amusés et Gisèle sort du no man’s land non sans avoir posé un baiser amical sur la joue de son copain qui a rougi.

Seulement elle doit attendre Michel et ses passagers, elle stationne dans un petit renfoncement à la lisière d’une forêt et guette leur arrivée. Gisèle commence à s’inquiéter, plus d’une heure a passé, la peur s’empare d’elle. Toute seule, elle a bloqué les portières et se demande pourquoi les gens et les passagers des voitures qui passent la regardent curieusement. Elle voit enfin la camionnette, Michel s’arrête à côté de sa voiture, tout le monde descend.

-        Gisèle ! Ma Gisèle, tu te sens bien ? La peur que tu devais avoir, ma pauvre chérie !

-        C’est vous qui m’avez fait peur, je vous attends depuis deux heures !

-        Ecoutez-la, mais écoutez-la ! Elle avait peur pour nous ! Mais comment as-tu fait pour passer aussi vite ?

-        En faisant du charme à un gentil petit douanier.

-        Tu es incroyable, ma chérie ! Le contremaître nous a raconté ton coup d’éclat à la frontière polonaise, quel cran ! Je suis fier de toi.

-        Je n’avais pas à avoir peur, j’avais un homme à mes côtés.

-        Tu parles ! Il avait tellement la frousse, qu’il ne pouvait plus bouger, il nous l’a avoué. Par contre tu as été repérée depuis la Pologne.

-        Repérée ? Je ne comprends pas.

-        Une vraie traînée de poudre, tout le monde était au courant de ton exploit avec les deux gros, tous les fonctionnaires et toutes les voitures et camions, ils l’ont dit à Yvan.

-        C’est pour ça qu’ils me regardaient tous bizarrement ?

-        Ils te nomment tous la «  Madame française » Tu es la reine du jour !

-        L’adrénaline a jailli à la reine du jour, tu peux me croire, Michel, une vraie overdose !

-        Mais que leur as-tu dit aux deux fous pour qu’ils partent aussi vite ? Tu ne leur parlais pourtant pas en allemand, je t’en félicite d’ailleurs, c’était la meilleure tactique.

-        J’ai crié « mafia russe »

-        Je n’en crois pas mes oreilles, Yvan, tu entends ? A partir de ce jour tu as une consœur, ma Gisèle, c’est Mata Hari !

-        Tu es géniale, Gisèle, je te félicite. En plus tu m’as rendu un grand service, je suis devenu populaire grâce à toi.

-        Tout est bien qui finit bien, Yvan ! En route, messieurs ! Je ne tiens pas à pousser ma témérité en conduisant de nuit.

 

En arrivant à l’hôtel, le Vaguemestre-directeur et Alexandre nous accueillent chaleureusement. Le téléphone russe a fonctionné, surtout la ligne du directeur lequel a été informé par un de ses correspondants de la frontière polonaise. Il félicite Gisèle, mais se voit obligé de doubler de surveillance, ses ennemis étant nombreux.

Le séjour se passe sans encombre. Gisèle, possédant un bon sens de l’orientation pour reprendre le retour et connaissant la route, roule devant la camionnette de Michel. Elle est seule dans la voiture mais rassurée, Michel et les hommes ne sont pas loin. Par inattention, elle prend de la distance, s’aperçoit qu’une voiture est derrière elle avec quatre passagers. La voiture double Gisèle en ralentissant à sa hauteur, elle se sent dévisagée, ce sont des hommes, plutôt jeunes. Puis ils  s’arrêtent sur le bas côté, reprennent la route pour la doubler à nouveau et s’arrêtent une deuxième fois. Michel ayant compris le manège, accélère et revient à sa hauteur. Gisèle reprend ses esprits pour rouler à la cadence du camion. Elle passe normalement les douanes russe et polonaise, arrive dans la première ville et attend Michel dans une brasserie, comme convenu.

-        Tu n’as pas eu trop peur, Gisèle ? Un nouveau coup d’adrénaline, j’imagine ; Ma pauvre chérie !

-        Qui étaient ces types ? Je n’ai rien compris à leurs manœuvres, ils ne voulaient tout de même pas violer une femme de mon âge ?

-        Rien n’est moins sûr, d’après Yvan. Mais la voiture étant française, avec une femme seule à bord, ils voulaient surtout te dévaliser et s’en emparer.

-        Ils ont dû constater que tu me suivais et que tu as la même immatriculation.

-        C’était la première raison en effet, la deuxième était quand Yvan leur a plaqué sa carte du K.G.B.à la vitre en passant à leur hauteur. Ils ont compris !

-        Comme c’est excitant, mon chéri ! J’ai faim, l’adrénaline a brûlé toutes mes calories.

-        Les amis ! Mata Hari a faim !

 

Tout le monde discute et s’amuse de tous ces événements, sauf le contremaître qui ne voulait plus monter dans la voiture de Gisèle, il se confond en excuses.

Avec quel délice Gisèle aurait aimé raconter ses aventures à sa chère maman et à son adorable Suzanne ! Elle est convaincue que toutes les deux l’ont protégée, elle leur envoie une douce et tendre pensée.

 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mardi 5 octobre 2 05 /10 /Oct 18:56

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RECIT A 4 MAINS – 11ème et dernier épisode-

Par Maîtresse LIA

 

 

J’ai quitté mes amies, à  la fin de cet après midi si fort en émotions pour jean, il a repris sa place dans le coffre, mais cette fois sans doute beaucoup moins anxieux qu’à aller, bien que certainement un peu plus courbaturé. Je souriais au volant et ceux qui pouvaient me voir devaient se demander ce qui m’amusait ainsi. J’étais tout simplement très satisfaite. Mon soumis m’avait prouvé souvent depuis que je le connaissais à quel point il m’était dévoué, et aujourd’hui il en avait fait la démonstration en public.

Je possédais enfin la perle rare que j’avais si longtemps cherchée !!

 

Arrivés à la maison, j’ordonne à jean d’aller m’attendre dans la chambre, en position sur le lit. Je passe à la salle de bain me rafraîchir un peu, enfile une tenue légère, puis vais chercher dans mon secrétaire un document que j’avais préparé à tête reposée durant la semaine. Je le relis rapidement pour être sure de n’avoir rien oublié, puis retourne auprès de jean. Il est installé selon mes ordres, à 4 pattes sur le lit, fesses en l’air, la tête entre ses bras. Il glisse un regard vers moi en m’entendant arriver, il se demande visiblement ce que je lui prépare encore.

 

Je m’assoie près de lui, je passe doucement ma mais sur son dos, caresse ses cheveux, flatte ses fesses qui frémissent légèrement, ce qui me donne une idée :

-        tes fesses semblent réclamer quelque chose.. il est vrai que personne ne s’en est occupé tantôt. Je vais y remédier très vite.

-        Oh Maîtresse, le reste du corps a été bien sollicité et je ne suis pas sur qu’elles aient tant envie que ça, mais si tel est Votre bon plaisir, je l’accepterai avec joie comme tout ce qui vient de Vous.

-        Auparavant lis ce document, et si tu es d’accord avec ce qu’il contient tu le recopieras de ta main et tu le signeras de ton sang.

 

         Je vois le regard de jean s’éclairer, il a sans doute compris ce que contient ce papier, il s’en saisit, et le lit avidement, son sourire s’élargit, et dans le même temps ses yeux s’embrument. Il prend ma main et la baise avec une infinie tendresse.

 

-        Madame Vous ne pouviez me faire plus grand plaisir que de m’offrir ce contrat, qui, pour moi équivaut à un mariage. Voulez vous que je le recopie immédiatement ?

-        Non, tu feras cela tranquillement, en t’appliquant à en faire une œuvre d’art, sur parchemin, tu as un don pour le dessin tu pourras y ajouter quelques enluminures. Par contre la signature se fera devant moi, je te piquerai le doigt pour que tu utilises ton sang et nous ferons une petite fête pour l’occasion.

-        Merveilleuse idée ma chère Maîtresse, j’amènerai du champagne,  et Vous préparerai un repas de fête.

-        Tu prendras à partir de cette date un nouveau nom, que moi seule utiliserai, ton nom de soumission : « MIEN »

-        Maintenant afin de marquer encore plus cette journée dans ton souvenir, je vais t’appliquer 50 coups : 30 de cravache et 20 de canne. Chaque fois que tu t’assiéras, et tout particulièrement pour recopier ton contrat, la douleur des marques t’aidera à t’appliquer encore plus pour me satisfaire.

 

Sans rien dire, il reprend sa position sur le lit, m’offrant la blancheur de ses fesses à rougir. J’attache un lien aux bracelets de ses poignets que je relie à ceux de ses chevilles, puis fixe la barre d’écartement qui maintient celles-ci bien écartées. Je me recule un peu pour admirer le tableau, je ne peux m’empêcher de déposer un baiser sur les fossettes qui creusent les fesses de chaque côté. Un gémissement de bonheur m’en remercie.

 

Je saisis ma cravache préférée, terminée par une petite main de cuir qui laisse de jolies marques rouges. Je commence assez doucement, il compte avec application, j’augmente progressivement la force des coups, des stries s’inscrivent sur la blancheur de la peau. Une pause après les 15 premiers, quelques caresses et les 15 suivants sont beaucoup plus énergiques, et tirent à jean quelques plaintes. Je m’assoie un instant à ses côtés, j’ai besoin d’un peu de repos, il tourne la tête vers moi et m’adresse un sourire mouillé, je pose un baiser sur ses lèvres, encouragement pour la suite, car je sais qu’il craint beaucoup la canne. Quelques minutes de détente, et je passe l’instrument sur tout son corps qui frémit et se crispe dans l’attente du premier coup, je prends tout mon temps, j’aime ces instants où le soumis ne sait plus s’il doit apprécier le calme ou souhaiter que l’attente prenne fin ..

 

Le premier coup arrive en plein milieu de la croupe, il pousse un petit cri avant de dire 31, les suivants s’étagent, parallèles, 10 sur chaque fesse, la voix s’enroue un peu plus à chaque chiffre. Enfin le 50 est annoncé avec un visible soulagement et un long soupir, tout le corps se détends, s’affaisse. Je prends sa tête entre mes mains pour la lui lever, ses yeux sont pleins de larmes, une grosse goutte roule sur ma main, mais il trouve quand même le courage de plaisanter un peu :

-        Merci Maîtresse, je penserai beaucoup à Vous ces prochains jours.

        

Je le détache, et lorsqu’il se lève avec difficulté je le prends par la main et l’entraîne devant la glace pour lui faire admirer les stries qui marquent son fessier. Il plaisante toujours :

-        joli travail Madame ! Chaque fois que j’écrirai un J je verrai une canne inversée.

Je lui applique une grande claque pour lui apprendre à respecter mon travail, mais en même temps je ne peux retenir un fou-rire, qui le gagne aussi. Nous rions tous deux en nous regardant dans le miroir. Instants de détente et de douceur quand son bras vient se glisser autour de moi, et son regard fixe le mien dans notre reflet pendant qu’il me dit :

-        Madame cette journée, si riche, restera gravée dans mon souvenir. Je Vous aime de tout mon cœur, Vous le savez ! Ce contrat sera la concrétisation de mon Amour pour Vous, en tant que soumis mais aussi en tant qu’homme !

-        Merci pour cette déclaration, je l’apprécie à sa juste valeur, et tu sais que je partage ce sentiment.

-        Va te rafraîchir un peu, tes fesses vont sûrement aimer un peu d’eau fraîche, et tu iras nous préparer un petit en-cas, je n’ai pas très faim ce soir, mais tu as sans doute besoin de te restaurer !

-        J’y cours Madame, Vous allez voir, je vais vous faire quelque chose qui va vous mettre en appétit.

 

         Je le regarde se précipiter. J’ai décidément beaucoup de chance de l’avoir trouvé, je savoure mon bonheur en allant m’installer dans mon canapé ; quelques minutes après il est à mes pieds avec un apéritif et quelques biscuits. Il a juste mis son petit tablier, et je souris en regardant ses fesses rougies sous la coque des attaches. Il repart à la cuisine, il semble voler, il est visiblement sur un petit nuage, très heureux. Il faut si peu de choses pour rendre un soumis heureux finalement !! Il lui faut à peine un quart d’heure pour apporter un joli plat de crudités et charcuteries, si bien présenté qu’effectivement cela me donne faim. Nous le dégustons ensemble, j’adore le voir se tortiller de temps à autre sur sa chaise avec une petite grimace. Dès le repas fini je donne le signal du coucher, je n’ai pas fait grand-chose aujourd’hui, mais je suis malgré tout fatiguée et je pense qu’il doit l’être encore plus. Il me fait un long massage avant de s’écrouler à mes côtés, endormi.

 

Le week-end suivant c’est la fête du contrat. Jean est arrivé les bras chargés de sacs, il s’est installé en cuisine, m’interdisant presque d’y aller, « surprise » dit-il.. J’en profite pour aller faire un petit tour à la piscine, quelques longueurs me relaxent de ma semaine de travail, assez stressante. Je fais le vide, je sais que je vais passer une excellente journée, je n’ai rien prévu de spécial, je laisse jean organiser, c’est agréable de se laisser chouchouter, je lui fais entière confiance !

 

Lorsque j’arrive, d’appétissantes effluves m’accueillent en même temps qu’un soumis jovial qui me débarrasse, et m’entraîne dans le salon, m’installe confortablement et s’agenouille à mes pieds en me tendant un rouleau noué d’une faveur, dans laquelle est glissée un bouton de rose blanche . J’apprécie la présentation, et déroule le parchemin avec une émotion non dissimulée. Le contenu tient les promesses de mon soumis, un texte écrit à l’encre de chine, une calligraphie parfaite, et de jolies enluminures ornant chaque paragraphe. J’admire et je félicite l’auteur de ce chef d’œuvre. Je lui ordonne de fabriquer un cadre dans lequel exposer son travail. Je le vois rougir sous mes compliments, il est vrai que je n’en fais pas souvent, mais là ils sont amplement justifiés.

Toujours à genoux, il me tend un petit cutter et sa main gauche, je saisis l’outil et le glisse sur l’extrémité de son majeur, quelques gouttes de sang perlent aussitôt. Il a préparé une minuscule coupelle dans laquelle il laisse couler le sang, assez pour pouvoir y plonger la plume avec laquelle il signe de son nouveau nom, puis il me le tends, je n’avais pas imaginé signer moi aussi avec son sang, mais pourquoi pas… Nos noms figurent maintenant en bas du Contrat. Il a également prévu un petit sparadrap pour arrêter l’épanchement. Il pense vraiment à tout ! Je reste plongée dans le ravissement devant son œuvre, il est toujours à mes pieds, son regard qui ne me quitte pas me ramène au présent. Je reprends pied, et lui demande de nous servir ce fameux repas mystère. Je l’autorise cette fois encore à déjeuner avec moi, c’est fête ! le champagne emplit nos coupes et nous grise un peu.. La vie est belle !!

 

 

Les jours ont coulé, mon soumis a encore progressé dans sa soumission au fil des mois. Mes exigences sont de plus en plus grandes, les punitions se succèdent et l’amènent à quelque chose qui ressemble presque à de l’esclavage : un regard, un geste de ma part et mes souhaits, même non exprimés, sont réalisés. Mes amies me l’envient, certaines ont même essayé de le détourner de moi. Seulement son amour est inconditionnel, et moi seule compte pour lui ! Il a déménagé et s’est installé chez moi, il est tout à la fois : homme de ménage, cuisinier, secrétaire, il se débrouille pour gérer son entreprise en même temps, je me demande même souvent comment il arrive à tout conjuguer, mais le fait est là, tout est toujours fait, et bien. Je ne lui dis pas bien sur combien j’en suis satisfaite, je dois continuer à trouver des fautes de temps à autre pour satisfaire mon sadisme latent.. et son masochisme par la même occasion ..  Je suis une dominatrice pleinement heureuse !

 

*************************************************************************************

 

Que de tension, d'impatience de bonheur pour suivre vos récits ma chère amie Lia et mon fidèle fidèle.

 

 

Nos lecteurs vous félicitent et moi je vous remercie de votre imagination fertile  digne d'écrivains  (méconnus certes) mais oh combien   remplie de bonheur .

 

A bientôt

 

Mylay

 

 

 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Lundi 30 août 1 30 /08 /Août 14:41

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CHAPITRE 10  (par Fidèle)

 

 

Combien de temps au-je passé dans le coffre de la voiture ? Un quart d'heure ? Une heure ? Impossible pour moi de le dire tellement j'étais anxieux. Étrange sentiment que cette peur panique tout en sachant pertinemment que maîtresse Colette ne fera jamais rien qui me nuise.

 

Lorsque je suis arrivé dans le salon, j'ai reçu un nouveau choc en voyant maîtresse VERA, la sachant de nature très exigeante envers les soumis mâles dont elle dispose ; d'autant plus cruelle qu'elle avait trois spectatrices pour juger du bien fondé de sa réputation de maîtresse impitoyable.

 

Maîtresse Clotilde est une grande femme brune au regard sévère. Elle est sanglée dans un pantalon de cuir noir et un gilet qui dégage ses épaules musclées. Lady Emily quant à elle a environ 25 ans, un petit sourire moqueur au coin des lèvres, Étonnamment elle est habillée de façon très classique, jupe droite, chemisier et pull. Sous sa chevelure blonde elle ressemble à une étudiante sage.

 

 

Ces dames discutent entre elles pendant que je prépare le thé à la cuisine. Lorsque je reviens,  maîtresse Clotilde a passé son bras autour des épaules de Lady Emily, dans une posture qui laisse penser qu'elles entretiennent des relations intimes. Je dépose le plateau sur la table basse, dispose les tasses de porcelaine et commence à verser le bouillant liquide. Alors que je suis encore courbé, je sens une main se glisser entre mes jambes pour empoigner mes testicules. Je sursaute mais me reprends vite, conscient de la grave punition qui me serait infligé si je renversais ne serait-ce qu'une goutte du breuvage sur le tapis. C'est Maîtresse Clotilde qui me tient par les boules. Elle a une poigne de fer et tire vers le bas jusqu'à ce que je m'agenouille.

                  « Voilà, c'est mieux ainsi. » déclare-t-elle en me libérant. J'aimerais pouvoir masser mon entrejambes douloureux mais je préfère croiser mes mains sur ma nuque, adoptant la position de soumis recommandée par ma maîtresse.

 

Maîtresse VERA se dirige alors vers un coin de la pièce et, derrière le repli d'un rideau saisit une corde. Il s'agit d'un système presque invisible de poulies qui fait descendre un mousqueton au milieu de la pièce. Maîtresse Colette me conduit et y attache mes poignets après m’avoir dévêtu, dévoilant à l’assistance mon sexe encagé. Puis elle me fait écarter les jambes, découvre sous le tapis des anneaux au sol et m'y attache les chevilles jambes toujours écartées. Je suis toujours à genoux, les mains sur la nuque.

 

J'ai l'impression d'être exhibé comme un animal de foire devant les regards amusés de ces quatre femmes. Lady Emily est la plus curieuse, elle s'approche pour éprouver la solidité du dispositif en tirant dessus. Elle ne profite pour saisir entre ses ongles un de mes tétons et le pincer durement. Elle plonge son regard dans le mien, serrant plus fort. Mon téton me brûle. Son visage est tout proche du mien. Elle pince de toutes ses forces. La douleur est intense. Une larme coule sur ma joue : c'est le signal qu'elle attendait pour desserrer son étreinte. J'aurais dû me douter qu'elle cachait bien son jeu...

 

En buvant leur thé, elles discutent de la cage de chasteté et de ses bienfaits tout. Parfois elles me posent des questions auxquelles je dois répondre de façon aussi précise et concise que possible. Elles semblent y trouver bien des avantages et je suis fier d'avoir contribué à faire des nouvelles adeptes de ce dispositif, tellement utile à toute dominatrice.

 

Après une bonne heure de conversation, Maîtresse VERA se lève à nouveau pour se diriger vers le coin de la pièce où se trouve l'extrémité de la corde. Elle tire dessus, me faisant me lever jusqu'à ce que mes bras attachés soient tendus vers le haut. Je suis debout, jambes attachées écartées au sol et bras touchant presque le plafond, avec pour seul ornement une cage de chasteté qui emprisonne depuis une semaine mon sexe qui essaie vainement de se tendre.

Les maîtresses s'amusent beaucoup de la situation. Maîtresse Colette prend alors la parole :

-« Il est temps de nous amuser maintenant. » Elle me pose un bandeau sur les yeux et continue « Jean porte cette cage depuis une semaine déjà et je l'en félicite. C'est une preuve de dévotion et d'amour envers sa maîtresse que j'apprécie. Et pour lui signifier ma gratitude, je vais l'autoriser à éjaculer. »

 

Les autres maîtresses approuvent en riant, sachant que ma jouissance sera conditionnée par quelque jeu sadique. Lady Emily m'explique qu'elle va poser des pinces à linge sur mon corps. Les yeux bandés, je sens les pincements successifs sur ma peau. Les pinces sont assez rapprochées et disposées en deux bandes partant d'entre mes cuisses, courant sur l'aine, ma taille et pour finir sur mes seins. Elle pose chaque pince avec soin, en tout sans doute une vingtaine de chaque côté. Les pinces qu'elle pose sur mes tétons sont de toute autre nature : elles serrent plus fort et sont lestées. Elle les pose avec encore plus d'attention, jouant avec le lest une fois qu'elles sont en place.

 

La douleur est lancinante, générale et croissante. Je reste ainsi quelques longues minutes tel un tableau vivant, exposé au regard satisfait de ces dames. J'entends des doux gémissements et devine que maîtresse Colette n'a pu résister à la beauté de mon supplice et est tombée dans les bras d'une de ses amies ou se caresse seule.

 

Malgré la douleur l'image de ma maîtresse se caressant devant moi m'excite. J'entends mon cadenas s'ouvrir, sens alors que maîtresse Clotilde me retire ma cage et mon sexe est libéré. J'ai du mal à bander car la douleur est très présente.

 

- « Je t'ordonne de jouir, le plus rapidement possible. » me dit maîtresse Clotilde pendant que je sens la main de son amie s'activer sur mon sexe qui commence à se tendre. Elle me branle sans ménagement et malgré la douleur des pinces je sens le plaisir monter. Lorsque je suis sur le point de jouir, elle lâche mon pénis pour passer son index sous mon membre tendu. Le supplice est atroce. Encagé depuis si longtemps, j'ai une folle envie d'éjaculer. Je donnerais tout ce que je possède pour que Lady Emily empoigne mon sexe et en fasse jaillir le sperme qu'il a maintenant du mal à contenir. Mais elle est diabolique et continue à effleurer. Soudain je suis pris de soubresauts incontrôlables et le liquide blanc jaillit. Lady Emily exprime sa joie par un « Bravo » sonore. Je sens mon sperme s'écouler mais je ne jouis pas. Mon étonnement est de courte durée puisque je sens les pinces placées entre mes cuisses tirées par une main ferme. En fait - je le réalise maintenant - toutes ces pinces à linge sont réunies par une ficelle et Lady Emily est en train de tirer dessus. Les pinces sautent les une après les autres. La douleur est atroce et atteint son paroxysme lorsque les poids sont arrachés de mes tétons. Une fois mon sexe redevenu flasque, maîtresse Colette remet en place la cage et me délivre de mes liens.

Je suis autorisé à aller me doucher rapidement pour ensuite revenir au service de ces dames. Maîtresse Colette prend la parole :

-      « Je suis contente de toi. Tu est un bon soumis. Mais tu as mis trop longtemps à jouir. Maîtresse VERA a chronométré 3 minutes entre le moment où ta cage a été retirée et celui où ton sperme a jailli. Tu porteras donc la cage trois semaines de plus, sans interruption.

-       

Je m'agenouille devant ma maîtresse et la remercie de m'avoir choisi comme soumis. Ma maîtresse se tourne vers ses amies:

- « Voilà, chères amies, le bienfait majeur du port de la cage : votre soumis vous sera reconnaissant en toutes circonstances.

 

 

 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mardi 20 juillet 2 20 /07 /Juil 20:30

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CHAPITRE 9  (par Maîtresse LIA)

 

 

Après une longue semaine de travail, j’avais hâte de retrouver mon soumis jean. Je ne lui avais pas écrit depuis notre rencontre particulière de la nuit de lundi à mardi. Je m’étais contentée de lire ses rapports quotidiens sur ses efforts pour s’adapter à la cage. Efforts couronnés de succès semblait-il. J’avais œuvré pour organiser le week-end et je souriais en pensant à la surprise qui l’attendait.

 

C’est avec grande joie que je le retrouve enfin au restaurant comme je le lui avais ordonné, et une joie encore plus grande quand il m’offre la clé de sa cage et me la passe autour du cou. J’ai maintenant sur moi sa liberté, il m’appartient totalement désormais. Je le remercie de cette attention, et ensuite commande le menu à voix assez haute pour attirer l’attention de la table voisine, où un couple jette des coups d’œil intéressés sur ce bel homme obéissant. Ceux de l’homme sont un peu méprisants, mais la femme semble plutôt envieuse quant-à elle, je lui souris en retour en caressant la clé qui pends à mon cou.

 

Nous passons une agréable soirée, en devisant gaiement, il s’interroge visiblement sur le programme du lendemain, que je me garde bien de lui dévoiler, il verra ! Fatiguée de ma semaine je donne le signal du départ de bonne heure, j’ai hâte aussi de découvrir le spectacle de l’encagé, même s’il a pris soin de m’envoyer des photos, cela ne vaut pas la vue réelle.

A peine arrivés chez moi je lui ordonne de se mettre nu, l’émotion me submerge en découvrant son sexe ainsi prisonnier, sous mon regard il a d’ailleurs des velléités de se dresser, aussitôt muselées par les anneaux. Je le caresse doucement, jean frémit en murmurant :

-        Oh Maîtresse, votre présence rend cette cage beaucoup plus dure à supporter.

-        Tu devras pourtant le faire encore un bon moment. Va me préparer un bain, je suis épuisée.

Il disparaît dans la salle de bains, pendant que je me déshabille, lorsque je le rejoins tout est prêt pour un moment de relaxation. J’entre dans l’eau mousseuse et odorante, et lui ordonne de me laver, ce qu’il fait avec dévotion et tendresse. Je me laisse aller à une douce béatitude, sous les caresses de ses mains si douces. Je le renvoie enfin prendre aussi sa douche, et après qu’il m’ait passé mon peignoir de bains, je retourne dans ma chambre le laissant à ses ablutions. Lorsqu’il réapparaît je suis à moitié endormie, après quelques minutes de massage je plonge dans un sommeil réparateur, avec la plaisir de sentir son corps tout contre le mien.

 

Le lendemain matin c’est l’odeur du café et des viennoiseries qui me réveille. Je me lève rapidement et le rejoins à la cuisine – je déteste prendre le petit déjeuner dans un lit -  Nous débutons joyeusement une journée qui s’annonce ensoleillée, puis je lui enjoins d’aller se préparer et de mettre sa jolie tenue de soubrette, avec les dessous coordonnés, et les chaussures à talons bottiers. Je vois son regard amusé, il doit penser que j’ai décidé de lui faire faire le ménage dans cette tenue, je lui laisse ses illusions pour encore un petit moment, et vais me préparer de mon côté.

 

Lorsqu’il revient, tout pimpant, j’ai envie d’éclater de rire, mais je me retiens, lui adressant juste un sourire satisfait.

-        que te voilà jolie en jeanne !!

-        merci Madame, je suis flattée.

Je lui tend le petit sac que je viens de préparer…

-        va mettre cela dans la voiture, sur les sièges, pas dans le coffre.

-        Bien Madame, j’y vais de suite.

-        Et tu m’attends dans le garage.

Le regard s’est écarquillé, il se pose une foule de questions semble-t-il, mais n’ose les exprimer. Avant de le rejoindre je prends quelques accessoires :

-        mets les bracelets à tes poignets et à tes chevilles.

-        Tout de suite Madame

C’est un vent de panique qui semble souffler sur lui en cette minute, je remarque que ses mains sont un peu tremblantes en fixant les bracelets. J’ouvre le coffre, que j’avais pris soin de vider totalement la veille.

-        installes toi dans le coffre !

Il se glisse dans l’espace vide –heureusement que je n’ai pas une mini !! – de plus en plus tremblant ; je fixe les bracelets ensemble, puis lui pose un bandeau sur le yeux.. le coup de grâce, il n’ose même plus parler ni poser de questions.

 

Je referme le coffre, m’installe au volant, et nous voici partis, il n’y a que quelques minutes de trajet en réalité, mais pour faire durer le plaisir, et qu’il n’ait pas d’idées quand à l’endroit où je le conduis, je fais quelques détours, prenant de petites rues, je préfère également éviter les grands axes, on ne sait jamais. Lorsque j’arrive à destination, le garage est ouvert comme prévu avec l’hôtesse qui m’a invitée. Je descends de voiture, referme le garage, puis ouvre le coffre. La pauvre jeanne est livide, elle n’a pas vraiment apprécié le voyage ? Je décroche les bracelets, mais laisse le bandeau, et l’aide à reprendre pied sur le sol.  Je lui mets le sac dans une main, et prends l’autre pour le guider. Nos talons claquent sur le ciment, je sens la main de jean frémissante dans la mienne, il n’a pas prononcé une parole depuis que je lui ai ordonné de monter dans le coffre.

 

Lorsque nous approchons de la porte intérieure qui sépare le garage de l’appartement, celle-ci s’ouvre devant nous. Mon amie me lance un regard de connivence, sans rien dire, et nous conduit vers le salon. Un salon que nous connaissons tous deux, car c’est celui où nous nous sommes rencontrés pour la première fois : celui de Maîtresse VERA. Avec le bandeau il n’a pas encore pu s’en rendre compte, d’ailleurs trop perturbé pour réfléchir sainement. Deux  autres femmes sont installées sur le canapé, et nous regardent, souriantes, visiblement ravies de la situation.

 

Je détache le bandeau, jean cligne sous la lumière retrouvée, et son regard parcourt la pièce, il a compris où il était, et tombe à genoux devant Véra, baise la main qu’elle lui tend :

-        Maîtresse Véra, c’est  un honneur et un bonheur de vous revoir. Je ne vous ai pas encore remerciée du bonheur que vous m’avez apporté en me confiant à ma Maîtresse.

-        Merci jean, je suis moi aussi heureuse de votre bonheur à tous deux.

 

Jean s’incline ensuite devant les 2 autres dominatrices que Véra nous présente comme Dame Clotilde, et Lady Emily. Elles sont bien sur au courant de notre histoire, et curieuses de nous connaître. Nous nous embrassons amicalement, et commençons à discuter tranquillement, pendant que jean, ou plutôt jeanne, retrouve le chemin de la cuisine pour préparer l’apéritif, et le déjeuner. Je le sens heureux et soulagé.. Qu’avait-il bien pu imaginer dans son coffre ?

 

L’après midi il devra montrer sa cage, elles sont très intéressées car souhaitent en faire porter à leurs soumis.

 

 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mercredi 7 juillet 3 07 /07 /Juil 17:33

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Le retour de mon homme soumis.

 

Après plus de trois semaines d’absence durant lesquelles cette larve m’a déçue en protestant les punitions que je lui ordonnais de réaliser devant le caméscope,  mon soumis sera de retour ce soir. En effet,  il s’était entêté à jouer les chiens vagabonds en multipliant les sorties en boite de nuit contre mon avis. Pendant son absence, frustration et sensations sadiques se mêlaient alors aux sentiments que j’éprouve pour lui : Je voulais le ramener pour faire de lui mon esclave permanent, pour l’encager, l’enchaîner et le marquer de partout avec mes ongles  afin qu’il ne soit qu’à moi, pour que je prenne soin de lui en le dressant à m’être dévoué pour  vivre une passion forte à ces côtés.

Pour remédier à la déception qu’il avait engendré en moi, je lui  imposais un dressage de chien afin qu’il comprenne que sa place est sous ma semelle. Pour ce faire, je me rendis dans une boutique d’animalerie dans un premier temps pour acheter laisse et gamelle. Puis, dans une boutique bdsm afin de me procurer quelques petits objets fétiches comme le fouet ! Rien que l’idée d’imaginer cet objet frôler les fesses de chienne, je ressentais les frissons recouvrir mon corps.

Il est 18h, chienne ne va pas tarder, encore une fois, excitation, émotions, colère et sensations auxquelles on peut y ajouter une bonne pointe de jalousie me troublent l’esprit.  J’essaie de me calmer, de contrôler mon ressentis ; mais je sais que je suis plutôt du genre colérique.

Alors que je me tenais face au miroir contemplant mon short en cuir et mon corset en cuir, j’entendis quelqu’un ouvrir la porte : Il était là devant l’entrée, craignant à la fois ce qui l’attendait car il n’est pas du tout maso  mais aussi honteux de m’avoir déçue !

Il me baisa les pieds chaussés comme à son habitude en guise de bonjour.

-        Tu empestes le sexe ! lui dis-je.

-        Maîtresse je n’ai…

(Bang), je le giflais de toutes mes forces.

-        T’ai-je donné la permission de parler ?

Il secoua la tête en me regardant dans les yeux. Je constatais par l’occasion que ses yeux étaient mouillés.

-        Allonge-toi sur le dos ! Lui ordonnai-je.

Il s’exécuta en tremblant et je me mis à l’écraser avec mes talons.

-        Comme tu n’as toujours pas compris où est ta place, je t’en fais une démonstration. Dis-moi où est ta place maintenant Sale petite chienne ! Lui demandai-je en criant.

-        Sous vos pieds Maîtresse, je suis tout à vous. Me lança t-il d’une petite voix.

-        Bien, laisse-moi vérifier ça.

Je glissai ma main sous son pantalon et je sentis que son pubis était poilu, alors qu’il a pour ordre de tenir l’hygiène de son sexe de près en s’épilant.

-        Je sais que tu as été prendre du plaisir avec une gentille fille ; c’est pour quoi tu as laissé ta nature de mâle insolent t’influencer. C’est ça ? Réponds-moi ? Criai-je en enfonçant mes ongles sur son sexe.

-        Maîtresse je n’ai  eu aucune rencontre. Dit-il d’une voix trahissant une forte douleur à cause de la pression de mes ongles sur son pénis.

-        Alors pourquoi tu ne t’es pas épilé depuis ? Demandai-je d’un ton autoritaire.

-        Maîtresse j’ai eu beaucoup de travail et  je vous  prie de m’excuser, je n’aurais pas du laisser les problèmes du quotidien prendre le dessus dans notre relation.

-        Je vais donc t’apprendre à me placer au dessus de tout !

Je m’absentai quelques minutes et je revins avec une paire de ciseaux et un fouet.

-         Déjà, sous ma semelle, tu seras toujours nu, je vais t’aider à te déshabiller. D’un air déterminé je découpai ses vêtements excepté la cravate. Je m’assis sur son ventre et posai mes pieds sur ses épaules, et je ne sais pourquoi, je me mis à serrer sa cravate, puis la desserrer et resserrer encore un peu plus fort … Je recommencerai à maintes reprises.

-        Je veux que tu vives pour moi, je veux contrôler ta vie. Tu me laisses faire ? Demande-je d’un ton cassant !

-        Oui… réussi-t-il à lâcher.

-        Oui qui ?

-        Oui  Maîtresse…

-        Maîtresse n’est pas suffisant pour me désigner à l’heure actuelle, mets ton cerveau à mon service, réfléchis, concentre toi sur ce que je suis entrain de te faire. Lui dis-je tout en resserrant à nouveau sa cravate avant de la desserrer afin qu’il puisse s’exprimer.

-        Vous contrôlez ma respiration. Fini-t-il par dire avec difficulté.

-        Oui chienne, je décide à quel moment tu dois respirer ! Je suis une Déesse, une Divine Maîtresse. Maintenant, demande pardon, répète après moi : Divine Maîtresse, pardonnez-moi de vous avoir désobéi et d’avoir provoqué chez vous insatisfaction et frustration. Je ne suis qu’un mâle imparfait, un chien désobéissant et vagabond.

Il répéta avec passion et dévouement.

-        Voilà pourquoi tu es sous mes pieds, tu mérites un grand châtiment. Lui dis-je avec véhémence !  

-        Maîtresse je suis prêt à endurer toutes vos punitions pour retrouver le droit chemin.

-        Amène donc tes sales fesses ici.

Je l’attachais les mains derrière la nuque et fixais une barre d’écartement entre ses chevilles afin de lui garder les jambes bien écartées.  Je le fouettais, la vue de ses fesses rougissantes marquait l’empreinte de ma détermination et j’eus plaisir à l’infliger cette punition. Plus je fouettais fort, plus je sentais le désir montait en moi à ma grande surprise. Son visage était marquée par la douleur, chienne se gigotait me suppliant. Là encore, Je surpris en train de prendre plaisir à le voir dans cet état. Néanmoins je réussi à me contrôler mon ardeur et mis fin à la punition.

-        Viens voir tes fesses bien marquées dans le miroir.

-        Merci Déesse pour ce châtiment mérité. Je suis heureux que vous vous occupiez de mon éducation et vous remercie de l’attention que vous portez au pauvre mâle que je suis. Dit-il face au miroir, bouleversé mais sincère et dévoué.

Je m’installai sur le fauteuil, je lui ordonnai de se mettre à 4 pattes à mes pieds.

-        Lèche mes pieds petite chienne !

Il se précipita pour s’exécuter et lécha mes pieds longuement avec amour, passion et dévouement. Il enleva mes chaussures et lors qu’il prit tout mon pied en bouche, je ressentais des bouffées de désirs, son corps me transmettait des frissons, c’était beau, c’était romantique. Puis, je retirai mon pied et il leva la tête, me fixa dans les yeux sans y avoir été invité, mais je fus envahis par le désir et l’envie que je pouvais lire dans ses yeux. Je le fixai longuement à  mon tour  tout en l’invitant à me rejoindre dans le fauteuil. On se regarda dans les yeux pendant un long moment, avant que je ne l’attire contre mes lèvres en le tenant par la nuque. Ce baiser fut à la fois passionnant et envoûtant, il se mit sur moi à califourchon,  m’embrassant en me caressant les cheveux, mon sexe à travers mon short en cuir et ses mains traversaient tout mon corps. Sous l’emprise du désir, je le laissai faire, je lui fis enlever mon short avant de rebondir sur lui. Je frottais mon sexe contre le sien, en plantant mes ongles sur son torse, le mordant les tétons de temps en temps ; ce qui faisait raidir et durcir encore plus son pénis. Soudain, je fis un bond !

-        Allons dans la chambre !

Allongé sur le dos, je l’ai menotté sur le montant du lit, posé des pinces sur ses tétons et je hottai  ma culotte en soie pour poser mon sexe sur sa bouche. Je sentais sa langue se tortiller le long de mon sexe. J’ondulais du bassin toute excitée, je sentais le plaisir monter, je me pressai les seins pour intensifier le désir, puis je laissai couler ma cyprine sur sa langue.

-        Tu as bien honoré ta Maîtresse. Maintenant durci ton pénis pour moi.

Je pris son sexe entre mes mains.

-        Il n’est pas assez dur comme je le veux.

Je pressai les pinces sur ses tétons, il gémit, je mis ma culotte dans sa bouche.

-        Je ne veux pas t’entendre !

Je m’empalai sur son sexe, je me trémoussai, faisant des vas-et-viens. A chaque fois que je faisais pression sur les pinces placées sur ses tétons, j’étais prise de frissons, de fort plaisir. Puis, il jouit et je m’interrompis aussitôt et le libérai de ses menottes sans un mot.

-        Pardonnez-moi Maîtresse, l’excitation était trop forte. Dit-il après avoir retiré la culotte de soie de sa bouche.

Je m’allongeai sur le dos, bassin légèrement au bord du lit, jambes écartées.

-        Viens nettoyer ton sperme ! Il lécha mon sexe mouillé.

-        Puis que tu es incapable de te contrôler, tu es interdis de jouir ni même de toucher à ton pénis jusqu’à nouvel ordre. Vas chercher ta cage, maintenant, et ramène-moi le gode bâillon pendant que tu y es. Dépêche-toi !

Après l’avoir emprisonné le sexe dans sa cage, je plaçai le gode bâillon dans sa bouche.

-        Maintenant fais jouir ta Maîtresse.

Il se tenait à genoux face à mon sexe, je le pris par la tête, enfonçai le gode délicatement dans mon sexe et je réalisais des mouvements de vas-et-viens, doucement, puis j’accélérais, de plus en plus ; le plaisir montait… Tandis qu’il commençait à se tortillait, à tourner ses reins doucement ; sans doute par ce que son sexe tentait des érections sans succès par la cage.

-        Bouge encore et je t’arrache la tête, petit vicieux! Lui dis-je en le tirant les cheveux vers l’arrière.

Il me pénétra à nouveau avec le gode bâillon. Je faisais pression sur sa tête avec une main, puis de ma main libre, je pressai mes seins. Je basculai mes reins, les mouvements se faisaient de plus en plus vite, le plaisir devenait très intense. Je poussais des cris de gémissements, je me tortillais le corps, me pressais les seins. Je plaçai mes pieds sur son cou de chaque côté, surélevant mon bassin en m’appuyant sur son cou, puis je sentis ma cyprine couler entre mes fesses. Je lâchai mes muscles sur le lit.

-        Tu profites bien de l’exposition? Qu’est ce que tu attends pour me nettoyer ? Aller ! Lèche moi ça au lieu de regarder. Vicieux !

Il s’exécuta sans un mot, puis qu’il portait toujours le gode bâillon en bouche. Je me levai du lit avec énergie, surpris par le geste, il se laissa tomber sur les fesses.  

-        C’est 15 jours sous cage, ça t’apprendra à mieux te concentrer sur le plaisir de ta Maîtresse. D’ailleurs tu auras une séance de dressage très prochainement pour t’apprendre à agir en chien digne de sa Maîtresse.  Lui dis-je, en faisant mine d’écraser son sexe encagé et lui retirai le gode bâillon.

-        Merci Maîtresse. Répondit-il sans trop savoir pour quoi.

Il est 23h passée, la fatigue se fait sentir, je m’allongeai sur le dos, il posa sa tête sur mes pieds et le sommeil nous gagna. 

 

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Merci à toi Laly pour ce récit qui nous aura diverti agréablement tellement il semble vrai........ sourire

Je t'embrasse très fort

Mylady 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Vendredi 28 mai 5 28 /05 /Mai 20:46

 

 

Chapitre 8 par Fidèle

 

Lundi soir, lorsque je rentre chez moi, après une journée de travail, je commence par me couper soigneusement les poils du pubis (pas trop car Maîtresse n'aime pas les soumis lisses) et je mets en place la cage de chasteté avec l'intention de la garder aussi longtemps que possible. La sensation est très particulière car je ne peux pas toucher mon pénis et la moindre érection me rappelle ma situation d'encagé. La soirée se passe sans problème particulier; consacrée à écrire à ma Maîtresse une longue lettre pour lui exprimer ma dévotion. La nuit se passe bien elle aussi mais le matin mon érection est si forte  que cela me réveille.  Trop excité, je retire la cage, me caresse et jouis rapidement. Je me rendors soulagé.

Le mardi matin je remets l'objet en place et me rends à mon travail ainsi équipé. Je prends soin de mettre un pantalon assez ample et, si j'ai l'impression que tous mes collaborateurs sont au courant, je sais qu'ils ne peuvent rien deviner. Réunions, repas, la journée s'écoule jusqu'au soir. Je rends compte à Maîtresse de mes impressions, lui envoie une photo de moi encagé et vais me coucher. Plusieurs fois au cours de la nuit je suis à nouveau réveillé mais cette fois je résiste à l'envie de la retirer, je me lève, vais aux toilettes puis boire un verre d'eau. Au bout d'un quart d'heure mon érection disparaît et je peux me rendormir. Le jour se lève enfin, je suis fatigué d'avoir si mal dormi mais heureux d'avoir réussi à garder la cage.

La journée du mercredi commence traditionnellement par un footing d'une heure. Je tente l'expérience et m'aperçois que le port de la CB n'est pas du tout gênant pour cette activité. Il suffit d'avoir un string suffisamment ajusté pour éviter les frottements et le petit objet se fait complètement oublier. La journée s'écoule sans problème particulier. En fait je commence à m'habituer à la cage; je prévois d'avoir à ma disposition des toilettes avec cuvette car il m'est désormais impossible d'uriner debout. Le soir je suis convié à un repas d'affaires qui se termine un peu tard. Je rentre me coucher et, la fatigue aidant, je ne suis réveillé qu'au petit matin. J'ai une folle envie de retirer la cage pour me branler violemment en pensant à Maîtresse Colette mais je parviens à résister; je vais faire un petit tour aux toilettes et me recouche bien sagement sans me rendormir toutefois. De toutes façons il est pratiquement l'heure pour moi de me lever.

La journée du jeudi se passe encore mieux. Je sens en moi une vitalité qui me pousse, je pense sans cesse à Maîtresse Colette, à ces merveilleux moments que nous avons passés ensemble. Je lui écris chaque jour mais n'ai rien reçu en retour depuis notre dernière entrevue. J'espère qu'elle lit mes messages et que je ne lui suis pas indifférent. Mes pulsions de soumission croissent en moi au fil des jours. Il est vrai que cette cage a un effet magique sur ma libido. Je suis enfermé, incapable de me toucher et pourtant je n'ai jamais autant pensé au sexe. Mais en même tempe je suis très réactif, très vif et mes collaborateurs me font remarquer ma grande forme et mon dynamisme.

Jeudi soir j'écris une longue lettre à Maîtresse en lui faisant part de mes pulsions masochistes qui s'aiguisent : je rêve de martinet et de cravache, de gode ceinture et de pinces à seins. J'ai envie de douleur, besoin de souffrir pour ma Maîtresse. L'exercice est ardu car écrire ces mots me fait bander et dans mon état cela génère beaucoup d'inconfort. Mais bander et souffrir pour sa maîtresse, n'est-ce pas là le lot de tout bon soumis ? La nuit de jeudi à vendredi est remplie de rêves érotiques: demain je vais enfin la revoir !

Vendredi matin très tôt je suis réveillé à nouveau sans espoir de me rendormir. Mon envie de retirer la cage et de me caresser est très forte mais je résiste en pensant au chemin parcouru et à la déception de Maîtresse. Quant à l'éventualité d'une fessée à la cravache, cela me fait plutôt envie. Je suis définitivement un peu maso...

La journée se passe normalement jusqu'à ce que je reçoive un texto de Maîtresse: « rendez-vous ce soir dans notre restaurant favori à 20h ». C'est le premier message de Maîtresse depuis lundi.

Je m'y rends à 19h30. Je suis fébrile. Lorsqu'elle arrive je me lève, lui prends son manteau et lui présente sa chaise. Elle est habillée sobrement d'un chemisier blanc et d'un tailleur sombre.

Je dépose dans son assiette un écrin. Elle y découvre une chaînette en  or avec une petite clé. Je fais le tour de la table pour fermer la chaînette sur sa nuque. Elle arbore un sourire radieux. Les autres clients du restaurant se doutent-ils de la destination de cette clé qui surplombe son décolleté ?

Je suis heureux de m'offrir ainsi à ma Maîtresse. En acceptant ce cadeau elle vint de faire de moi le plus heureux des hommes.

 

 

 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Samedi 8 mai 6 08 /05 /Mai 16:30

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L’HOPITAL  Suite et fin

 

 

-        PAUL ! ! ! !

-        Oui Madame, je suis là, excusez-moi de ne pas être déjà à vos pieds, mais j’avais une pile d’assiettes dans les mains, il m’a fallu les poser avant d’accourir vers Vous.

-        Que faisais tu avec des assiettes ?

-        Je vidais le lave vaisselle simplement.

-        C’est tout ?

-        Oui Madame .. que voulez vous dire ?

-        Tu n’oublies rien ?

-        Qu’ai-je oublié Madame ? Vous m’inquiétez là !

-        Regardes le calendrier !

 

Paul retourne à la cuisine jeter un coup d’œil au calendrier fixé au mur, qui sert de pense-bête pour les sorties, invitations, tâches particulières. Sa Maîtresse n’a rien noté pour ce jour là.

 

-        Je ne vois rien Madame.

-        Réfléchis un peu, où étais tu l’année dernière à cette date ?

-        A l’Hôpital… Oh mon dieu, c’est le jour où je Vous ai vue pour la première fois  Comment ai-je pu oublier cette date ?

-        C’est ce que je me demande aussi ! ! !

-        Mais les jours, les mois n’ont plus d’importance pour moi, je ne vis que pour Vous, dans l’attente de votre venue, ne pensant qu’à Vous…

-        Tu te rattrapes comme tu peux paul .. mais ce n’est pas une excuse à mes yeux. Montes !

-        Oui Madame, je mérite une punition pour ce manquement c’est certain.

 

Paul se hâte de gagner le deuxième étage. Il y a longtemps qu’il n’a plus besoin de canne, les soins conjugués du kiné et de sa Maîtresse, s’ajoutant à sa volonté de retrouver toutes ses capacités de déplacement, ont redonné à son genou presque toute sa souplesse. En arrivant dans le grenier, il repense à la première fois où il l’a fait visiter à Martine. Il a bien changé depuis, c’est devenu un petit donjon, où il passe de temps à autre de bien mauvais moments.. Enfin mauvais, pas tant que ça, son masochisme latent s’est bien développé, et il savoure les corrections appliquées par sa chère Maîtresse à chacune de ses fautes.. Que va-t-elle bien inventer ce soir ? Il aime ces moments où, attaché sur la croix ou le chevalet, il sent s’inscrire dans sa chair les lignes de feu du martinet ou de la cravache traduisant la colère ou le plaisir sadique de sa Maîtresse. Lorsque les pinces sur ses tétons reliées au bondage de son sexe s’exacerbent mutuellement de la douleur ressentie. Rien que d’y penser, il ressent une forte excitation.

 

Il s’est dévêtu, et l’attend, les mains sur la tête, à genoux sur un petit coussin car la dureté du parquet n’est pas l’idéal pour sa prothèse.  En entendant les claquements des talons dans l’escalier il ressent un petit creux au plexus.. Il la craint autant qu’il l’aime, et là il se sent vraiment fautif, aucune punition ne pourra rattraper cet oubli monumental.

 

Martine le regarde d’un œil sévère, sous ce regard il baisse les yeux, contrit, il est même inutile d’essayer d’avancer un quelconque argumentaire. Sans un mot elle sort d’un tiroir de longues cordes, paul sait maintenant ce qui l’attend, un seul regard et il gagne un matelas dans un recoin sombre. Martine lui enfile une cagoule qui le prive de ses sens, il ne voit ni n’entends plus rien, ne peut plus parler non plus. Elle le ligote bien serré, de façon à ce qu’il ne puisse plus bouger, puis elle l’abandonne à la solitude et au silence.

 

Paul craint cette punition, car être ainsi immobilisé est très pénible pour lui qui est très actif, d’autant qu’il ne sait jamais combien de temps il va rester ainsi. Toutefois, au bout d’un moment il arrive à s’abstraire de la position contraignante, et  a l’impression d’une lucidité accrue. Il n’est plus que soumission ..

 

Il repense à ce moment, il y a un an, où Martine s’est emparée de lui, au sens propre comme au figuré. Elle l’a attaché dans son lit, et l’a transformé, Ces quelques liens physiques sont devenus des liens permanents, autrement plus forts. Il est LIE à elle par des nœuds plus puissants que toutes les cordes du monde. Il est son soumis, sa chose, ELLE est son centre du monde, son soleil, sa vie. Depuis un an il vit au jour le jour, sans se poser de questions. Il n’est plus qu’attente, il attends qu’elle arrive, il attends ses demandes, ses ordres, ses désirs. Il ne veut rien d’autre que son bonheur, et là il a mal en se rendant compte qu’il l’a déçue avec  cet oubli incompréhensible. Il aurait du y penser, préparer une fête, une sortie, un cadeau. Voilà ! il faut qu’il trouve un beau cadeau à lui faire en souvenir de cette première rencontre, qui rattrapera un peu son oubli,  Mais quoi ? Qu’es-ce qui pourrait lui faire plaisir ? Un bijou peut-être, il va l’emmener chez un bijoutier et la laisser choisir.

 

Soudain une idée fulgurante le traverse, comme un coup de poignard. Et si un jour Elle se lassait de lui, si Elle décidait de le quitter, rien que cette pensée est une douleur. Il ne pourrait pas vivre sans Elle. Et cette bêtise qu’il vient de faire, va peut-être lui donner à penser qu’il ne tient pas vraiment à Elle. Après tout il se rends compte qu’il ne connaît pas vraiment ses sentiments pour lui. Elle vit la plus grande partie du temps chez lui, mais a toujours son appartement, et parfois le puni en le laissant seul un jour ou deux. Elle sait combien il souffre de cette absence. Elle a parfois des gestes tendres, sait le récompenser de temps à autre en l’autorisant à passer la nuit auprès d’Elle quand elle n’est pas de service à l’Hôpital. D’ailleurs pourquoi a-t-elle gardé ce travail ? il ne demanderait pas mieux que de l’avoir tout le temps chez lui, de la gâter, elle le sait. Ou plutôt non, peut-être ne le sait-elle pas.. ? il ne le lui a jamais formellement demandé, il la laisse prendre toutes les décisions, il obéit à ses ordres, peut-être devrait-il être plus explicite ? 

 

Tout est clair maintenant, il doit la demander en mariage, et cette visite chez le bijoutier qu’il envisageait tout à l’heure ce sera pour choisir une bague de fiançailles, un beau diamant, gage de l’éternité de son engagement envers Elle.

 

Il ne sait plus depuis combien de temps il est immobilisé, il a tellement pensé, qu’il a la sensation qu’il y a des heures qu’Elle l’a abandonné. Que fait-elle ? se reposer peut-être, elle en a besoin quand elle rentre après une nuit de garde. Mais elle a dormi un moment ce matin, et c’est à son réveil qu’Elle lui a posé la question. Il a hâte de la revoir, de lui expliquer.. Ce soir elle ne travaille pas, il va l’emmener au restaurant et lui faire part de son intention. Peut-être devrait-il aller acheter une bague avant, et lui offrir au restaurant. Mais si elle ne lui plait pas ? Il vaut mieux la laisser choisir.. Il ne sait plus quoi faire. L’attente se prolonge….

 

 

Il sursaute sous le contact d’une main. Enfin la voilà.. Elle lui enlève tout d’abord la cagoule, lui rend la vue, et la première chose qu’il voit c’est son regard sévère, qui le replonge dans un abîme de désespoir. Elle lui en veut vraiment ! il n’ose même pas parler, il se sent comme un enfant fautif. Sans un mot elle le libère, il se redresse, tant bien que mal, totalement ankylosé par sa longue immobilisation, il a la sensation que des fourmis courent le long de ses membres. Chancelant il se tient debout devant elle, la tête basse, cherchant ses mots pour lui annoncer sa décision, mais rien ne vient.

 

-        rhabilles toi, et descends me préparer le thé !

-        oui Madame, avec joie…

 

Il se précipite, enfile maladroitement ses vêtements, sous le regard dur de sa Maîtresse, un peu surpris de la relative clémence dont elle a fait preuve,  a-t-elle autre chose de prévu ? Il redescend aussi vite qu’il peut,  des questions se bousculant dans son cerveau en ébullition.

Il prépare le thé, sort la tasse en porcelaine qu’elle préfère, les biscuits aussi, ajoute une jolie rose sur le plateau qu’il apporte au salon où elle est installée, écoutant de la musique.

Elle ne le regarde même pas quand il dépose le plateau sur la table basse près d’elle.  Il ne sait quelle contenance adopter, et après un moment d’hésitation, il se coule à ses pieds, se met à genoux contre sa cuisse, et la regarde avec des yeux de chien battu !

 

-        Madame, je vous en supplie, acceptez mes excuses.

-        Que puis-je faire pour me faire pardonner ? Je voudrais Vous inviter au restaurant ce soir pour marquer cet anniversaire. Vous choisissez l’endroit bien sur.

-        C’est tout ce que tu as trouvé ? ? c’est avant qu’il aurait fallu y penser !

-        Je sais.. mais j’ai aussi quelque chose à Vous dire, enfin Vous demander, non Vous proposer…

-        Et bien tu peux le faire ici. Mais pas aujourd’hui. Je vais sortir, seule !

 

Paul sent un grand froid l’envahir, ses pires craintes remontent, voilà Elle a trouvé quelqu’un d’autre, Elle va le quitter.

-        Marcel m’a invitée, car lui s’est souvenu que c’était l’anniversaire de mon entrée dans son service !

-        Oh Madame, ce sera la pire des punitions pour moi, vous savoir avec lui, et de penser qu’il s’est souvenu de ce que j’ai manqué ..

 

Sans répondre Martine boit son thé, le laissant à ses pieds sans paraître le voir. Il se sent abandonné. Que faire ? que dire ? Quand elle a terminé, elle le repousse d’un pied dédaigneux et monte dans sa chambre, sans doute pour se préparer pour cette sortie. Paul débarrasse le plateau, perdu dans ses pensées sombres. Lorsqu’elle redescends, il reste en admiration devant Elle, moulée dans une stricte robe noire, assez courte, et portant les bottes de cuir qu’il lui a offertes il y a peu, un léger maquillage mets en valeur son regard, toujours aussi dur quand il se pose sur lui.

 

-        Madame Vous êtes merveilleuse, mais c’est pour un autre que moi que Vous vous êtes apprêtée !

-        Oui paul, et marcel doit m’annoncer une nouvelle paraît-il.. Peut-être de l’avancement dans mon travail.

-        Madame, je vous en supplie, arrêtez de travailler, Vous savez bien que Vous n’en avez pas besoin, je suis là. Et je voudrais vous proposer une chose qui me tient à cœur.

-        Quoi donc encore ?

-        Epousez moi, je mets à vos divins pieds tout ce que je possède, c’est mon vœux le plus cher.

-        J’aime mon métier, et la liberté qu’il me procure, je n’ai nulle envie de me lier à quiconque !

-        Pardonnez moi mon insistance ma chère Maîtresse, mais prenez le temps de réfléchir à ma proposition avant de dire un non définitif, je vous en supplie.

-        Entendu, je vais réfléchir, mais ne rêve pas trop mon cher paul ! mon indépendance m’est chère. Maintenant je te laisse, bonne soirée, ne m’attends pas, j’ignore à quelle heure je vais rentrer.

-        D’ailleurs finalement j’irai dormir chez moi cette nuit.

-        Vous seule décidez Madame. Je Vous souhaite une bonne soirée, et une bonne nuit. Pensez un peu à moi et à mon offre s’il Vous plait.

-        Bonne nuit également.

 

Paul écoute le bruit des talons qui traversent le couloir, chaque claquement est comme un coup de fouet pour lui. Il a la sensation d’avoir joué sa vie à pile ou face ce soir. Il a fait son offre, pas tout à fait comme il aurait voulu la faire, en improvisant. Il a sans doute eu tort, mais il ne pouvait pas la laisser partir ainsi, en colère contre lui. Il ne lui reste plus qu’à attendre la réponse, même si elle ne lui a pas laissé beaucoup d’espoir. Il décide d’aller se coucher, il se sent vidé, physiquement et moralement après cette journée mémorable !

 

Martine  rejoint Marcel qui a réservé dans un endroit réputé. Elle se demande ce qu’il veut lui annoncer.. la proposition de paul l’a touchée beaucoup plus qu’elle ne l’a laissé paraître. Le pauvre chou était si malheureux de son oubli ! elle a du se forcer pour avoir l’air vraiment fâchée, mais il fallait quand même sévir. A vrai dire si marcel ne le lui avait pas rappelé, elle non plus n’y aurait pas pensé. L’horloge de la vie tourne pour elle .. il serait temps qu’elle s’installe vraiment, et paul lui en offre l’occasion.  Au fil des jours elle a pu découvrir ses qualités et elle s’est beaucoup attachée à lui. Il lui faut même reconnaître qu’elle l’aime, tout simplement. Elle a réussi jusqu’à maintenant à ne pas le lui montrer, mais elle a souvent envie de se laisser aller à n’être avec lui qu’une femme aimante.  Elle va quand même réfléchir sérieusement à cette proposition, c’est pourquoi elle a décidé à la dernière minute de rentrer chez elle. En fait la soirée ne se terminera pas très tard, marcel doit rejoindre son foyer à une heure raisonnable, comme d’habitude, elle aura donc tout le temps de peser le pour et le contre.

 

Lorsqu’elle arrive au restaurant Marcel l’attends, il la débarrasse de sa veste, et l’installe à sa place avec toute la déférence qu’il lui doit. Puis il l’informe qu’il devra partir de bonne heure car son épouse lui a fait comprendre qu’elle en avait plus qu’assez de ses horaires fantaisistes. Il doit la ménager, bien sur.. Cela énerve un peu Martine, elle sait .. inutile de lui rappeler ! c’est chaque fois pareil… elle ne peut s’empêcher de penser à paul qui l’attends et espère. Lui au moins est disponible, jour et nuit .. et prêt à tout pour elle. C’est d’un ton assez sec qu’elle questionne :

-        alors ? quelle est cette nouvelle que tu devais m’annoncer ?

-        Et bien je sais que ce n’est pas toujours facile de travailler de nuit, une infirmière de jour vient de donner sa démission, et je Vous propose son poste, en Vous conservant bien sur le même salaire, puisque la nuit bénéficie de primes.

-        Je vois, et tes petites séances se feront entre midi et 14h, ce qui te permettra de rentrer à la maison et de donner ainsi satisfaction à ton épouse ?

-        C’est en effet un avantage ..

-        Pour toi oui ! ! es-ce que tu t’es posé la question de savoir si MOI cela m’arrangeait ?

-        Je croyais .. oui.. pourquoi ? cela ne Vous convient pas ?

-        Je vais y réfléchir, mais franchement je ne suis pas vraiment intéressée.

-        Excusez moi, je croyais bien faire.

-        Demandes moi mon avis avant de prendre des décisions !

-        Il n’y a rien de fait, c’est Vous qui décidez, je croyais Vous faire plaisir, pardon.

-        Je ne suis même pas sure de continuer à travailler ..

-        Oh non ! Vous n’allez pas m’abandonner ?

-        T’abandonner .. tu ne penses qu’à toi bien entendu, comme toujours … tu ne m’as embauchée que pour que je puisse t’occuper de toi pendant mes heures de travail, tu n’es jamais vraiment disponible pour moi. Et j’avoue que je suis lasse de ces séances dans ton bureau. Ce n’est même plus amusant ..

-        C’est paul c’est ça ? ?

-        Il m’a demandée en mariage tout à l’heure.

-        Et vous allez accepter ?

-        Je ne sais pas encore, il faut que j’y réfléchisse, c’est inattendu ..

-        Si Votre bonheur est là, je ne peux que m’incliner.

-        Lâche..

-        Mais non, j’ai besoin de Vous, mais je crois que Vous n’avez plus besoin de moi, alors mon devoir de soumis est d’accepter.

-        Nous en reparlerons, j’ai besoin d’un temps de réflexion, la journée a été riche en émotions et nouvelles.

-        Bien sur, je comprends, je suis déçu, mais Vous êtes la Maîtresse..

-        Tu règles et tu te sauves, ton épouse t’attends, moi je rentre chez moi pour réfléchir.

-        Bien Maîtresse, je veux encore espérer, mais …

-        Bonne nuit marcel, je te tiendrai au courant.

 

Martine a quitté le restaurant presque en courant, marcel l’a déçue, elle peine à savoir pourquoi exactement.. Il est comme toujours : égoïste, elle n’est pour lui que la domina qui satisfait ses pulsions. Il est temps que cela s’arrête. Paul a marqué un point ce soir.. Elle rentre chez elle, et regarde son petit appartement d’un œil critique, elle y est si peu maintenant qu’elle ne le voit même plus vraiment. Es-ce vraiment la peine de continuer à payer un loyer pour ça ? alors que chez paul elle est installée comme une reine. Dormir d’abord, la nuit porte conseil dit-on ! Elle fait une rapide toilette et se glisse dans son lit, avec en arrière pensée que c’est peut-être une des dernières fois qu’elle couche là !

 

Lorsqu’elle se réveille, elle met un moment à réaliser où elle est, et soudain l’évidence la submerge. Elle n’a plus rien à faire dans ce logement exigu.. Son paul l’attend, il l’aime et elle l’aime aussi. C’est aussi simple que cela. Dans la foulée elle rédige sa lettre pour son propriétaire, elle va la poster immédiatement, sa décision est prise. Dans 3 mois elle sera définitivement chez paul. Et peut-être même son épouse.. mariée ? ce mot lui fait une sensation bizarre, elle ne l’avait jamais envisagé, pourquoi d’un seul coup cela devient-il normal, dans la ligne des choses ? Elle remplit une valise des derniers effets qui restaient dans l’appartement et le quitte sans regrets. Elle va mettre ses quelques meubles en vente, elle n’en aura plus besoin, et donner son préavis à l’hôpital,  tant pis pour marcel.

 

Paul l’attend !

 

**************************************************************

 

BRAVO Lia !!!

C'est grâce à tes récits que notre blog est au top et détient une place privilégiée.

 

Encore merci ma chère amie.

 

Mylady

 

 

 

 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Lundi 12 avril 1 12 /04 /Avr 12:06

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CHAPITRE 7 PAR MAITRESSE LIA

 

 

Je viens de réintégrer mon lieu de travail, après un déjeuner rapide avec Jean. Nous avions un peu de mal à nous séparer après ce week-end si dense. Reprendre ma voiture après avoir bénéficié d’un chauffeur prévenant et attentif n’était pas le plus agréable, et, en me faufilant dans les embouteillages je regrettais la douceur de la plage si calme.

Les meilleures choses n’ont qu’un temps, c’est sans doute ce qui en fait le charme après tout, il y aura d’autres bons moments. Dimanche prochain c’est moi qui organise à ma guise, jean est prévenu, à lui d’être surpris, encore qu’il l’a été ces 2 derniers jours, je ne crois pas qu’il s’attendait au traitement que je lui ai infligé.

 

Je suis un peu distraite cet après midi, mes pensées ont tendance a tourner autour de mon soumis plutôt que de s’orienter vers les problèmes de mes clients que je dois souvent faire répéter.. Mais le sourire béat qui ne me quitte pas les pousse à l’indulgence.  Les heures s’écoulent tant bien que mal, et à 19 h je pousse un ouf de soulagement en sortant du magasin. J’ai une heureuse surprise en découvrant jean qui m’attends auprès de ma voiture, ce n’était pas prévu ! Je retiens le sourire qui me monte aux lèvres : que fais-tu là ? je ne te l’avais pas demandé.

-        Ma chère Maîtresse, je voulais juste vous saluer, j’ai visité un client dans le quartier, et je ne pouvais pas passer là sans m’arrêter.

Tout en parlant il sort de derrière son dos une magnifique rose blanche qu’il me tends.

-        J’ai vu qu’il y avait un fleuriste tout près, cette rose vous dira durant quelques jours ma soumission et mon Amour.

-         

Je reste un instant interdite.. Jusqu’à présent nous n’avons nullement parlé de sentiments. Il y a si peu de temps que nous nous connaissons… Je ne sais trop quelle contenance à adopter et que lui dire. Je préfère ignorer cette phrase qui s’est pourtant inscrite en lettres majuscules dans mon esprit.

-        Merci jean pour cette jolie fleur, elle me fait plaisir, et je te pardonne d’être venu sans y être expressément invité. Mais cela ne te donne pas l’autorisation de renouveler, quand je souhaite te voir je te le dis… Compris ??

-        Oui Madame, j’ai compris, j’attendrai désormais que vous m’appeliez.  Vous me manquiez déjà, Vous le savez bien sur !

-        Et bien puisque tu es là, je vais en profiter, tu vas faire quelques courses car je n’ai rien pour dîner ce soir. Cela m’évitera de faire le détour, je vais rentrer directement chez moi, tu viendras m’apporter tes achats et me préparer mon repas.

-        Ce sera un honneur et un bonheur pour moi Madame, j’y cours. A tout à l’heure. Avez-vous des souhaits particuliers pour ce repas ?

-        Non, je te laisse le soin de faire pour le mieux. Tu commences à connaître mes goûts, mais quelque chose de léger !

-        Bien Maîtresse je vais voir ce que je peux trouver pour Vous faire plaisir.

 

Me voici de retour chez moi, puisque je n’ai pas à me soucier de mon repas, j’en profite pour vider mon sac de voyage, je charge la machine à laver, un peu de sable glisse de la serviette et du maillot de bain. Celui qui l’a rangé n’a pas correctement fait son travail ! une faute.. Je lance la machine, et m’installe confortablement dans mon canapé en attendant .

 

Je n’attends pas longtemps, quelques minutes après la sonnette retentit, je ne bouge pas il a les clés. Effectivement c’est lui, il dépose ses achats dans la cuisine, puis vient s’agenouiller à mes pieds.

 

-        Madame, je suis à Votre service, Voulez vous que je vous serve un apéritif pour patienter pendant que je vais préparer le repas ?

-        Excellente idée, oui sers moi un  verre de Pineau des Charentes

-        De la glace bien sur ?

-        Tu me connais bien déjà .. !

 

Je l’autorise à se servir également, puis savoure mon verre tranquillement. Je l’entends s’affairer dans la cuisine, puis mettre mon couvert sur la table du séjour, je glisse un coup d’œil, il a également posé le soliflore avec la rose devant mon assiette, la serviette est entourée d’un ruban blanc artistiquement noué. Je me renfonce dans les coussins sans rien dire. Quelques minutes après il vient m’informer que tout est prêt et que je peux passer à table. Je lui tends ma main, après l’avoir tendrement baisée, il m’aide à me lever et m’accompagne à ma place, tire ma chaise pour que je m’installe. Une belle assiette de crudités est déjà là. Il se tient à côté de moi légèrement en retrait, attendant mes ordres,. Je grignote les légumes tout frais, sans rien dire, puis je lui indique qu’après m’avoir apporté la suite il devra se déshabiller et venir s’agenouiller près de moi.

 

J’ai savouré le filet de poisson garni d’une sauce délicieuse, mon soumis nu à genoux, en position d’attente à côté de moi. Il attendait silencieusement, se demandant sans doute ce que je lui mijotais. Après un fruit, je me suis tournée vers lui, le regard sévère :

 

-        Tu as commis deux fautes qui méritent une punition !

-        Deux fautes Madame ??  Je ne vois que celle d’être venu sans y être formellement invité, quelle est la deuxième ?

-        Tu devrais savoir que si je dis deux fautes c’est qu’il y en a 2 ! et tu ne devrais même pas me poser la question.          

-        Vous avez raison Madame, eh bien m’en voici une troisième. Pardonnez moi.

 

Je ne peux m’empêcher de sourire devant son humour.. et soudain nous éclatons de rire tous les deux, un fou rire qui nous plie durant plusieurs minutes.

 

-        Vas chercher la cravache, nous allons punir toutes ces fautes !

 

Il s’exécute rapidement, il a apporté ma préférée, en micocoulier, qui laisse de jolies marques sur les fesses. Sans même attendre que je le lui ordonne il s’incline sur le canapé, la tête entre les bras, jambes légèrement écartées, prêt à subir.

 

-        pour répondre à ta question, la deuxième faute est d’avoir ramené du sable de la plage plein mes bagages. On ne t’a jamais dit qu’il faut secouer une serviette avant de la ranger ?

-        C’est en effet une faute grave, je le reconnais Madame..

 

Sa voix me parvient assourdie par les coussins du canapé, et il ne voit pas mon sourire  devant cette acceptation de ma règle. Je savoure la vue de ses jolies fesses tendues, un véritable appel à la fessée. Je les caresse doucement, longuement, j’entends ses soupirs de satisfaction, il ronronne presque mon minou.. Soudain quand il ne s’y attends presque plus je cingle un grand coup par le milieu de ces rotondités tentatrices. Il pousse un petit cri de douleur et de surprise.

 

-        comptes !

-        Un, merci Maîtresse

 

Un deuxième puis un troisième sifflent, je passe la main sur les bourrelets qui se forment déjà. Je caresse puis je claque à plusieurs reprises, rougissant l’ensemble. Et je reprends les coups de cravache, 4 coups cette fois., il n’oublie pas de compter les marques qui se croisent, dessinant un large damier. Après une nouvelle série de caresses et de claques manuelles, je donne encore 3 coups qui le font danser sur place, gémissant.

 

-        voilà, tu peux te relever, c’est terminé.

-        Merci Maîtresse, pour cette punition amplement méritée.

-         

Il s’est jeté à mes pieds qu’il embrasse avec ferveur. Je passe la cravache sous son menton et le relève, je plonge mes yeux dans les siens, et ce que j’y lis me fait fondre. L’Amour et la Soumission s’y lisent comme dans un livre ouvert. Je pose mes lèvres sur sa bouche, et le baiser qui nous unit scelle notre relation. Elle ne sera pas seulement faite d’un rapport Dominante/soumis. C’est beaucoup plus que cela !!

 

Nous avons passé la nuit ensemble, comme deux amants qui s’aiment. Nous avons oublié durant quelques heures tout ce qui n’était pas notre Amour. Au matin, je l’ai regardé un long moment, détendu, un petit sourire flottant sur ses lèvres. Je l’ai réveillé avec un baiser. En ouvrant les yeux il m’a regardée presque surpris, ne sachant plus trop où il en était.

 

-        Il est l’heure d’aller au travail ! mais auparavant va me préparer mon petit déjeuner.

-        Oui Madame, j’y vais immédiatement.

-        Je ne te reverrai pas cette semaine, tu profiteras de tes soirées pour t’adapter à ta cage. Je veux que tu la portes quand tu viendras me rejoindre en fin de semaine. Et je te dirai à ce moment là pour combien de temps.

-        Bien Maîtresse, il en sera fait comme Vous le désirez.

 

 

 

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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